Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
- User5899Demi-dieu
Ben, une préposition + datif, en latin...LisaZenide a écrit:Mon problème est justement que pour mes élèves le Datif n'est QUE le COS et que j'ai eu droit à "c'est pas ça" quand j'ai dit COI puisque leur précédente prof leur a dit que la construction avec COI seul n'existait pas en latin.
- User5899Demi-dieu
D'intérêt :lol:barèges a écrit:Dans prosum + datif, ce n'est pas COS, mais on aurait quand même parlé de complément d'attribution ou pas ?
- KakHabitué du forum
Un post qui fait réfléchir:
mais comment réconcilier la précision grammaticale (datif : complément d'attribution , et d'intérêt) et la nécessité de ne pas trop ajouter de notions grammaticales par rapport à ce que les élèves connaissent ou sont censés connaître du français (COI et COS) ?
mais comment réconcilier la précision grammaticale (datif : complément d'attribution , et d'intérêt) et la nécessité de ne pas trop ajouter de notions grammaticales par rapport à ce que les élèves connaissent ou sont censés connaître du français (COI et COS) ?
- SergeMédiateur
Je crois que ce genre de subtilités de termes passe bien au-dessus de la tête des élèves et n'intéresse surtout que nous. :lol:
Et si c'était vraiment la seule chose qui devrait les tourmenter et les faire se relever la nuit, c'est qu'ils maitrisent déjà bien la déclinaison et qu'on a pas trop lieu de s'inquiéter (d'ailleurs, hier matin, un élève de troisième m'a dit s'être réveillé en pleine nuit en réalisant qu'il avait employé dans une phrase un datif au lieu d'un génitif, j'ai ouvert des yeux tout ronds :shock: puis j'étais mort de rire :lol: )
Et si c'était vraiment la seule chose qui devrait les tourmenter et les faire se relever la nuit, c'est qu'ils maitrisent déjà bien la déclinaison et qu'on a pas trop lieu de s'inquiéter (d'ailleurs, hier matin, un élève de troisième m'a dit s'être réveillé en pleine nuit en réalisant qu'il avait employé dans une phrase un datif au lieu d'un génitif, j'ai ouvert des yeux tout ronds :shock: puis j'étais mort de rire :lol: )
- LisaZenideExpert spécialisé
Merci pour toutes vos réponses...
J'y vois un peu plus clair et je pense que vais continuer à utiliser mon vieux tableau avec complément d'attribution... et pour les élèves, les explications d'Iphigénie me semblent claires...
J'y vois un peu plus clair et je pense que vais continuer à utiliser mon vieux tableau avec complément d'attribution... et pour les élèves, les explications d'Iphigénie me semblent claires...
- lisette83Érudit
D'autant que l'étymologie même de "datif"- dare, datum milite pour cette explication: donner à qqun, attribuer à qqun.
- User5899Demi-dieu
LisaZenide a écrit:Merci pour toutes vos réponses... J'y vois un peu plus clair et je pense que vais continuer à utiliser mon vieux tableau avec complément d'attribution... et pour les élèves, les explications d'Iphigénie me semblent claires...
obesse alicuilisette83 a écrit:D'autant que l'étymologie même de "datif"- dare, datum milite pour cette explication: donner à qqun, attribuer à qqun.
adesse alicui
esse odio alicui
laborare sibi
esse alicui
esse dolori alicui
studere alicui rei
esse auxilio alicui
uertere aliquid uitio alicui
On continue ?
- Thalia de GMédiateur
Je vous en prie, faites comme chez vousCripure a écrit:LisaZenide a écrit:Merci pour toutes vos réponses... J'y vois un peu plus clair et je pense que vais continuer à utiliser mon vieux tableau avec complément d'attribution... et pour les élèves, les explications d'Iphigénie me semblent claires...obesse alicuilisette83 a écrit:D'autant que l'étymologie même de "datif"- dare, datum milite pour cette explication: donner à qqun, attribuer à qqun.
adesse alicui
esse odio alicui
laborare sibi
esse alicui
esse dolori alicui
studere alicui rei
esse auxilio alicui
uertere aliquid uitio alicui
On continue ?
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- User5899Demi-dieu
En fait, il faudrait que Ségolène Royal soit latiniste et écrive une grammaire. Elle nous inventerait un complément de concernation, et hop ! Plus d'exception, ou quasiThalia de G a écrit:Je vous en prie, faites comme chez vousCripure a écrit:LisaZenide a écrit:Merci pour toutes vos réponses... J'y vois un peu plus clair et je pense que vais continuer à utiliser mon vieux tableau avec complément d'attribution... et pour les élèves, les explications d'Iphigénie me semblent claires...obesse alicuilisette83 a écrit:D'autant que l'étymologie même de "datif"- dare, datum milite pour cette explication: donner à qqun, attribuer à qqun.
adesse alicui
esse odio alicui
laborare sibi
esse alicui
esse dolori alicui
studere alicui rei
esse auxilio alicui
uertere aliquid uitio alicui
On continue ?
- barègesÉrudit
J'ai entendu et utilisé "datif d'intérêt" (et, mais c'est plus particulier, "datif éthique" , je me souviens d'une conversation à ce sujet) ; "complément d'intérêt", je ne connaissais pas.Cripure a écrit:D'intérêt :lol:barèges a écrit:Dans prosum + datif, ce n'est pas COS, mais on aurait quand même parlé de complément d'attribution ou pas ?
Ma vieille grammaire latine donne "complément d'attribution" pour le datif. Simple et laconique, la notion n'est pas explicitée.
"Complément d'intérêt", "complément d'attribution" sont des termes de grammaire latine; ont-il a une époque relativement récente été des termes de grammaire française ? (ceci pour expliquer que ma grammaire latine n'explique rien du tout, ça a l'air de couler de source?)
- IphigénieProphète
si les années 60 sont relativement récentes, oui :lol:
Dans mon enfance, le COS n'existait pas encore
Le COI , oui, bien sûr, il existait, la Tour Eiffel aussi :lol: :lol:
Cripure, vous avez évidemment raison avec le datif d'intérêt, (et Barèges le datif éthique) mais bon. Il existe aussi un datif de fin (auxilio mittere) et des datifs compléments de verbes intransitifs (accidit alicui) ou d'adjectifs: mais quoa, vous n'allez pas faire un thèse? :lol:
Dans mon enfance, le COS n'existait pas encore
Le COI , oui, bien sûr, il existait, la Tour Eiffel aussi :lol: :lol:
Cripure, vous avez évidemment raison avec le datif d'intérêt, (et Barèges le datif éthique) mais bon. Il existe aussi un datif de fin (auxilio mittere) et des datifs compléments de verbes intransitifs (accidit alicui) ou d'adjectifs: mais quoa, vous n'allez pas faire un thèse? :lol:
- barègesÉrudit
Effectivement, la grammaire latine en question date de 65...
- barègesÉrudit
Pour le passage en gras : je le comprends, mais il ferait hurler certains ! (notion de complément de verbe intransitif).iphigénie a écrit: Il existe aussi un datif de fin (auxilio mittere) et des datifs compléments de verbes intransitifs (accidit alicui) ou d'adjectifs: mais quoa, vous n'allez pas faire un thèse? :lol:
- yphrogEsprit éclairé
curieux ce complément d'attribution. La définition casuelle du terme attribut dans les langues balisées me semble également difficile...
<a href="www.nowhere.com">
<img src="www.nowhere.com">
<p lang="la">
<span class="COS">
ce qui est en gras est un "attribut", ce qui le précède (a, img, p, span) une entité.
Je m'excuse pour le hors sujet.
<a href="www.nowhere.com">
<img src="www.nowhere.com">
<p lang="la">
<span class="COS">
ce qui est en gras est un "attribut", ce qui le précède (a, img, p, span) une entité.
Je m'excuse pour le hors sujet.
- User5899Demi-dieu
Complément de concernation, vous dis-jeiphigénie a écrit:si les années 60 sont relativement récentes, oui :lol:
Dans mon enfance, le COS n'existait pas encore
Le COI , oui, bien sûr, il existait, la Tour Eiffel aussi :lol: :lol:
Cripure, vous avez évidemment raison avec le datif d'intérêt, (et Barèges le datif éthique) mais bon. Il existe aussi un datif de fin (auxilio mittere) et des datifs compléments de verbes intransitifs (accidit alicui) ou d'adjectifs: mais quoa, vous n'allez pas faire un thèse? :lol:
Ca fait longtemps, d'ailleurs, que nous sommes cernés
- User5899Demi-dieu
Ne vous excusez pas. Mais le problème, c'est que je ne comprends rien à votre message. Et en particulier à ce qui est entre crochets.xphrog a écrit:curieux ce complément d'attribution. La définition casuelle du terme attribut dans les langues balisées me semble également difficile...
<a href="www.nowhere.com">
<img src="www.nowhere.com">
<p lang="la">
<span class="COS">
ce qui est en gras est un "attribut", ce qui le précède (a, img, p, span) une entité.
Je m'excuse pour le hors sujet.
- Thalia de GMédiateur
:lol!:Cripure a écrit:En fait, il faudrait que Ségolène Royal soit latiniste et écrive une grammaire. Elle nous inventerait un complément de concernation, et hop ! Plus d'exception, ou quasiThalia de G a écrit:Je vous en prie, faites comme chez vousCripure a écrit:LisaZenide a écrit:Merci pour toutes vos réponses... J'y vois un peu plus clair et je pense que vais continuer à utiliser mon vieux tableau avec complément d'attribution... et pour les élèves, les explications d'Iphigénie me semblent claires...obesse alicuilisette83 a écrit:D'autant que l'étymologie même de "datif"- dare, datum milite pour cette explication: donner à qqun, attribuer à qqun.
[…]
uertere aliquid uitio alicui
On continue ?
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- Thalia de GMédiateur
Nous devons avoir la même. Et, effectivement, tout semblait couler de source.barèges a écrit:Effectivement, la grammaire latine en question date de 65...
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- henrietteMédiateur
Pour ma part, j'ai aussi appris le datif complément d'attribution, et le COS n'existait pas encore...
En tout cas, je n'ai jamais rencontré de problème particulier en classe avec ce cas : j'explique que généralement, il exprime celui à qui profite l'action, notion qu'on peut retrouver en français avec certains COI ou les COS, et ça passe comme une lettre à la poste.
Les élèves ont un peu plus de mal au départ pour l'expression de la possession avec esse, mais là aussi, ils comprennent assez bien au final.
Et comme dirait mon IPR, "on n'est pas là pour en faire des spécialistes".
En tout cas, je n'ai jamais rencontré de problème particulier en classe avec ce cas : j'explique que généralement, il exprime celui à qui profite l'action, notion qu'on peut retrouver en français avec certains COI ou les COS, et ça passe comme une lettre à la poste.
Les élèves ont un peu plus de mal au départ pour l'expression de la possession avec esse, mais là aussi, ils comprennent assez bien au final.
Et comme dirait mon IPR, "on n'est pas là pour en faire des spécialistes".
- yphrogEsprit éclairé
Cripure a écrit:Ne vous excusez pas. Mais le problème, c'est que je ne comprends rien à votre message. Et en particulier à ce qui est entre crochets.
Les casques sont obligatoires...
- Headache_Soup:
<p class="narration">La grenouille croassait.</p>
p=entité class="narration"=attribut
L'attribut ici sert à co-indexer un paragraphe (p) qui contient un objet (La grenouille croassait) avec d'autres du même style qui devrait être mis en forme selon les règles défini pour la classe "narration". (ou pas)
plus tard dans l'histoire au moment fatal:true story a écrit:
<p class="narration">La grenouille croassait. <a name="squish">Les lumières de la moissonneuse et le rhythme de ses pneus la mésmerisent quelques secondes.</a></p>
<a name="squish"> sert comme signet dans le texte. Pointer un navigateur quelconque vers nomdefichier#squish, et vous retrouverez la scène tragique.- <a name="">
- <a href="">
ont donc des buts différents: le 1e fait un signet dans le texte, le deuxième est la balise ouvrante pour faire un lien classique vers ailleurs. Comme la balise "url" sur néo. Les deux sont néanmoins appelés attributs de a. Le type de relation qui peut être representé dans la position d'attribut devient de plus en plus varié: <a onmouseover=""> par exemple pour indiquer un état initié par l'utilisateur...
Continuer à essayer de comprendre quel est le rapport entre des langues artificielles et les compléments d'attribution ou des COS (NB: l'attribut précède le CO par définition puisqu'il est dans la balise ouvrante) va me donner mal à la tête.
Je ne voulais pas en revanche ne pas répondre- <a name="">
Allez, je peux continuer la soirée, maintenant
- LefterisEsprit sacré
henriette a écrit:Pour ma part, j'ai aussi appris le datif complément d'attribution, et le COS n'existait pas encore...
En tout cas, je n'ai jamais rencontré de problème particulier en classe avec ce cas : j'explique que généralement, il exprime celui à qui profite l'action, notion qu'on peut retrouver en français avec certains COI ou les COS, et ça passe comme une lettre à la poste.
Les élèves ont un peu plus de mal au départ pour l'expression de la possession avec esse, mais là aussi, ils comprennent assez bien au final.
Et comme dirait mon IPR, "on n'est pas là pour en faire des spécialistes".
Itou . Et si cette terminologie simple existait en français ( attribution, intérêt...) on serait moins en peine d'expliquer "le vélo est à Pierre", ou "fais-moi ça correctement". Mais il est vrai que je commence à faire partie des fossiles
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- User5899Demi-dieu
xphrog a écrit:Cripure a écrit:Ne vous excusez pas. Mais le problème, c'est que je ne comprends rien à votre message. Et en particulier à ce qui est entre crochets.
Les casques sont obligatoires...
- Headache_Soup:
<p class="narration">La grenouille croassait.</p>
p=entité class="narration"=attribut
L'attribut ici sert à co-indexer un paragraphe (p) qui contient un objet (La grenouille croassait) avec d'autres du même style qui devrait être mis en forme selon les règles défini pour la classe "narration". (ou pas)
plus tard dans l'histoire au moment fatal:true story a écrit:
<p class="narration">La grenouille croassait. <a name="squish">Les lumières de la moissonneuse et le rhythme de ses pneus la mésmerisent quelques secondes.</a></p>
<a name="squish"> sert comme signet dans le texte. Pointer un navigateur quelconque vers nomdefichier#squish, et vous retrouverez la scène tragique.
- <a name="">
- <a href="">
ont donc des buts différents: le 1e fait un signet dans le texte, le deuxième est la balise ouvrante pour faire un lien classique vers ailleurs. Comme la balise "url" sur néo. Les deux sont néanmoins appelés attributs de a. Le type de relation qui peut être representé dans la position d'attribut devient de plus en plus varié: <a onmouseover=""> par exemple pour indiquer un état initié par l'utilisateur...
Continuer à essayer de comprendre quel est le rapport entre des langues artificielles et les compléments d'attribution ou des COS (NB: l'attribut précède le CO par définition puisqu'il est dans la balise ouvrante) va me donner mal à la tête.
Je ne voulais pas en revanche ne pas répondre
Allez, je peux continuer la soirée, maintenant
Père, Père... Pourquoi m'as-tu abandonné ?
- User5899Demi-dieu
Ah oui, ça marche aussi : complément de profitation. Moi, j'aime bien. C'est toujours plus clair et moins moche que COS. Surtout que le COS peut devenir COI, ce qui n'aide pas nos pauvres ouailles.Lefteris a écrit:henriette a écrit:Pour ma part, j'ai aussi appris le datif complément d'attribution, et le COS n'existait pas encore...
En tout cas, je n'ai jamais rencontré de problème particulier en classe avec ce cas : j'explique que généralement, il exprime celui à qui profite l'action, notion qu'on peut retrouver en français avec certains COI ou les COS, et ça passe comme une lettre à la poste.
Les élèves ont un peu plus de mal au départ pour l'expression de la possession avec esse, mais là aussi, ils comprennent assez bien au final.
Et comme dirait mon IPR, "on n'est pas là pour en faire des spécialistes".
Itou . Et si cette terminologie simple existait en français ( attribution, intérêt...) on serait moins en peine d'expliquer "le vélo est à Pierre", ou "fais-moi ça correctement". Mais il est vrai que je commence à faire partie des fossiles
- yphrogEsprit éclairé
Même si je sais que c'est mal, j'adore google; il semblerait que Frei s'est intéressé à la question d'intéressement dans sa Grammaire des fautes:
http://www.ciep.fr/chroniq/chroni1z.htm
http://www.ciep.fr/chroniq/chroni1z.htm
[...]
Malgré cette différence notable, le datif de tu te les gardes doit pourtant être tenu pour un cas particulier du datif d'intérêt - celui de l'implication secondaire, indirecte, purement subjective et donc optionnelle - même s'il s'en distingue en ce qu'il reprend un actant déjà mentionné comme sujet. Le locuteur entend souligner que l'agent de l'action dénotée en sera aussi le premier bénéficiaire.
Cet emploi qu'on peut dire bénéfactif, s'inscrit, tout comme celui des autres datifs, dans la tendance du français vivant à multiplier autour du verbe les marques de sa relation avec tous les acteurs de l'échange : les pronoms se groupent près du verbe, ils dressent la liste des différents actants impliqués, puis ceux-ci, souvent grâce à la dislocation, sont ensuite pleinement explicités et thématisés. Datif éthique et complément d'intérêt entrent alors parfois en conjonction : je vais te me le ficher à la porte, moi, cet imbécile-là. Cela fait beau temps qu'un grand linguiste, Joseph Vendryes, ami et élève d'Antoine Meillet, dans Le langage. Introduction linguistique à l'histoire Paris Albin Michel [1923] 1968 avait observé cette propension du français populaire à ressembler sur ce point aux verbes des langues amérindiennes.
- Thalia de GMédiateur
Oui, mais c'est plus long d'écrire cpt d'attribution que COI ou COSLefteris a écrit:henriette a écrit:Pour ma part, j'ai aussi appris le datif complément d'attribution, et le COS n'existait pas encore...
En tout cas, je n'ai jamais rencontré de problème particulier en classe avec ce cas : j'explique que généralement, il exprime celui à qui profite l'action, notion qu'on peut retrouver en français avec certains COI ou les COS, et ça passe comme une lettre à la poste.
Les élèves ont un peu plus de mal au départ pour l'expression de la possession avec esse, mais là aussi, ils comprennent assez bien au final.
Et comme dirait mon IPR, "on n'est pas là pour en faire des spécialistes".
Itou . Et si cette terminologie simple existait en français ( attribution, intérêt...) on serait moins en peine d'expliquer "le vélo est à Pierre", ou "fais-moi ça correctement". Mais il est vrai que je commence à faire partie des fossiles
Un formateur avait conseillé de toujours prononcer entièrement ce que nous abrégeons. Ainsi, j'écris COD ou COI au tableau, mais je prononce "complément d'objet direct" ou "indirect". Et j'oblige les élèves à faire de même.
Par ailleurs, le COI est tellement opaque pour eux que voici ce qu'a donné l'analyse grammaticale en ce début d'année :
- "la fumée du feu" . feu : nom commun, masc, sg, COI
- "là étaient ses amis". amis : GN, masc, pl, COI
J'en conclus que COI = Je sais pas.
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- KakHabitué du forum
xphrog a écrit:Les casques sont obligatoires...Cripure a écrit:Ne vous excusez pas. Mais le problème, c'est que je ne comprends rien à votre message. Et en particulier à ce qui est entre crochets.Allez, je peux continuer la soirée, maintenant
- Headache_Soup:
class="narration">La grenouille croassait.
p=entité class="narration"=attribut
L'attribut ici sert à co-indexer un paragraphe (p) qui contient un objet (La grenouille croassait) avec d'autres du même style qui devrait être mis en forme selon les règles défini pour la classe "narration". (ou pas)
plus tard dans l'histoire au moment fatal:true story a écrit:class="narration">La grenouille croassait. name="squish">Les lumières de la moissonneuse et le rhythme de ses pneus la mésmerisent quelques secondes.
name="squish"> sert comme signet dans le texte. Pointer un navigateur quelconque vers nomdefichier#squish, et vous retrouverez la scène tragique.
ont donc des buts différents: le 1e fait un signet dans le texte, le deuxième est la balise ouvrante pour faire un lien classique vers ailleurs. Comme la balise "url" sur néo. Les deux sont néanmoins appelés attributs de a. Le type de relation qui peut être representé dans la position d'attribut devient de plus en plus varié: onmouseover=""> par exemple pour indiquer un état initié par l'utilisateur...
Continuer à essayer de comprendre quel est le rapport entre des langues artificielles et les compléments d'attribution ou des COS (NB: l'attribut précède le CO par définition puisqu'il est dans la balise ouvrante) va me donner mal à la tête.
Je ne voulais pas en revanche ne pas répondre
Je n'ai toujours rien compris!
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum