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- marjoDoyen
Je n'écris pas nécessairement pour me faire plaindre, mais j'ai un sentiment d'inutilité un peu désagréable en ce début d'année. Je suis dans un collège ZEP pas craignos mais un peu pourri depuis 3 ans, je n'ai pas réussi à obtenir ma mutation en lycée en juin dernier (je suis agrégée). Dans de telles conditions, j'ai déjà le sentiment d'être inutile : enseigner le latin en ZEP aux gosses de la cité tout en ne faisant que 15 heures... Mes collègues m'aiment bien et sont gentils, mais me font parfois comprendre que je n'ai pas à me plaindre (ce qui est en partie vrai). J'ai découvert mes effectifs de latin la semaine dernière et ça m'a un peu achevée : toujours 9 élèves en 3e (même chose depuis 3 ans), j'en ai perdu 6 en 4e (3 arrêts concédés + 3 déménagements) et sur les 8 inscrits en 5e, seulement 6 se sont présentés en cours vendredi. Je présume que les deux autres se sont auto-désinscrits. Certains seraient ravis d'avoir des groupes aussi réduits en insistant sur le côté confortable des conditions de travail, mais moi ça renforce mon sentiment de ne servr à rien. En plus de ça, dans mon collège, la direction fait pas mal jouer la concurrence entre collègues en valorisant l'investissement (ou le surinvestissement) de certains. Forcément, moi je ne fais pas de projet interdisciplinaire, je ne suis pas en charge du projet "violence entre pairs" ou de la liaison collège-lycée. Bref, j'ai vraiment un sentiment d'inutilité qui me rend un peu morose. Bosser en collège alors je rêve d'un lycée (et que théoriquement je devrais y être affectée !), enseigner une option facultative appelée à mourir bientôt, supporter le comportement consumériste de certains élèves sans les tarter, ça devient de plus en plus difficile pour moi.
- MelanieSLBDoyen
J'ai eu des groupes aussi réduits, c'est infernal. Va créer une dynamique de groupe! Vu tes effectifs, je doute que tu gardes ce poste très longtemps. Avec un peu de chance, tu auras une mesure de carte scolaire au moment où un poste se libérera dans un lycée à côté. Bon courage, en attendant.
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La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- Invité21Fidèle du forum
Marjolie, je ressens la même chose, et pourtant je l'ai eu, mon lycée. Je n'ai pas trouvé d'autre solution que de choisir de partir d'ici quelques années. Je ne vois guère comment cela pourrait s'arranger...
Quoiqu'il en soit:
Quoiqu'il en soit:
- ProvenceEnchanteur
L'impression de ne servir à rien... Je l'ai ressentie l'an passée face à un groupe d'une douzaine d'élèves pas franchement motivés... Je comprends.
- NitaEmpereur
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A clean house is a sign of a broken computer.
- neomathÉrudit
J'ai connu ça. Peu d'heures, petits effectifs, élèves démotivés. Le sentiment de ne servir à rien.
L'avantage de ta situation est que tu as du temps. Alors en attendant ta mutation, occupe toi intellectuellement. Démarre une nouvelle langue ancienne, réinscrit toi à la fac, etc... Tes heures au collège deviendront un simple petit boulot alimentaire et le moral reviendra.
L'avantage de ta situation est que tu as du temps. Alors en attendant ta mutation, occupe toi intellectuellement. Démarre une nouvelle langue ancienne, réinscrit toi à la fac, etc... Tes heures au collège deviendront un simple petit boulot alimentaire et le moral reviendra.
- User5899Demi-dieu
Ben oui. Avec les langues anciennes, on se sent inutile, puisque les établissements reproduisent le discours de la société, "ça sert à rien". Il faut arriver à se désengager. Ou faire ce que font ceux qui ont des clients qui restent : autre chose que du latin.
- ProvenceEnchanteur
Cripure a écrit:Ben oui. Avec les langues anciennes, on se sent inutile, puisque les établissements reproduisent le discours de la société, "ça sert à rien". Il faut arriver à se désengager. Ou faire ce que font ceux qui ont des clients qui restent : autre chose que du latin.
J'ai deux groupes en 4e et un gros groupe en 5e, et je fais du latin...
- DugongNiveau 8
Meuh non ! Bien sûr que nous servons !neomath a écrit:Le sentiment de ne servir à rien.
Même le Figaro va en répétant que nous servons à émarger au budget de l'état.
- CondorcetOracle
Cripure a écrit:Ben oui. Avec les langues anciennes, on se sent inutile, puisque les établissements reproduisent le discours de la société, "ça sert à rien". Il faut arriver à se désengager. Ou faire ce que font ceux qui ont des clients qui restent : autre chose que du latin.
A regarder la qualité de langue de mes contemporains, moi compris, j'ai l'impression tenace que les langues anciennes se dérobent devant nos pas comme les mots trébuchent dans la phrase. Beaucoup de thèses d'histoire, une fois publiées, le sont avec un mépris profond de la richesse lexicale, de la variété, de la beauté de notre langue.
- PseudoDemi-dieu
Quand je me sens inutile, je repense à ce que m'a répondu ma psy quand je lui expliquais mes impressions là dessus, l'impression de faire des projets, de les mettre en place pour.... rien, ou presque, tout le monde qui s'en fout, les profs qui viennent pas plus, la chefferie qui ne se déplace pas pour les évènements, etc...
Elle m'a dit : faites vous plaisir. Par exemple, vous faite une expo et personne ne vient ? Mais vous, elle vous plaît l'expo, vous la regardez, ca vous a demandé du travail, vous avez fait ce qu'il fallait. Soyez satisfaite de vous, et faites-vous plaisir avec votre expo. Vous attendez trop des autres, faites les choses pour vous.
Et ça marche...
Elle m'a dit : faites vous plaisir. Par exemple, vous faite une expo et personne ne vient ? Mais vous, elle vous plaît l'expo, vous la regardez, ca vous a demandé du travail, vous avez fait ce qu'il fallait. Soyez satisfaite de vous, et faites-vous plaisir avec votre expo. Vous attendez trop des autres, faites les choses pour vous.
Et ça marche...
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- Reine MargotDemi-dieu
HS et sinon Pseudo, elle est comment ta nouvelle académie? et ton nouveau Bahut?
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- PseudoDemi-dieu
Reine Margot a écrit:HS et sinon Pseudo, elle est comment ta nouvelle académie? et ton nouveau Bahut?
Un autre monde ! :lol:
Je m'éclate à Paris. Je deviens philosophe avec le taf (et il le faut). Je me sens bien, et même très bien, même si le bahut est une pétaudière et que... https://www.neoprofs.org/t31455p960-qui-est-prof-doc (page 49)
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- Reine MargotDemi-dieu
t'es gâtée, t'as une photo dédicacée de Chirac!!! :lol:
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La famille Bélier
- DedespleenNiveau 3
Quand en prépa, je me suis rendue compte que je n'avais pas envie de faire autre chose que du latin et du grec dans ma vie (propos réducteur, mais tout de même assez proche de la réalité), beaucoup de mes amis ne comprenaient pas, et me disaient que ça ne servait à rien. Et bien c'était un argument de plus pour persévérer ! Je suis plus que contente d'aimer et enseigner quelque chose d'inutile, qui ne produit rien d'autre que de la matière grise (ce qui a du mal à se monnayer ces temps-ci).
Il faut que tu te remotives ! (Plus facile à dire qu'à faire, je sais bien...). Nous sommes tous bien placés pour savoir que les langues anciennes, au contraire, sont un des enseignements les plus formateurs. Il faut que tu arrives à t'en convaincre pour ensuite convaincre tes élèves.
Alors, oui, c'est sûr, ça dépend des élèves qu'on a devant soi. Oui, c'est sûr, des effectifs réduits, ce n'est pas toujours très stimulant. Mais essaie de voir cela comme des avantages ! Comme tu as des effectifs réduits, tu peux te permettre davantage de souplesse. Et tu n'as pas besoin de super projets interdisciplinaires pour dynamiser ton cours, si jamais il a besoin de l'être : un mini-projet classe de latin peut suffire !
Je ne veux pas passer pour une donneuse de leçon, loin de là, mais il faut absolument que tu reprennes plaisir à enseigner les langues anciennes : j'imagine que, comme un certain nombre de lettres classiques, c'est elles qui t'ont incitée à devenir prof. Après, entre la théorie et la pratique, il y a un monde; on ne prendra pas plaisir en collège à traduire et étudier dans le détail un texte d'Ovide; on sait bien qu'en fin de 3ème nos élèves ne maîtriseront ni le discours indirect ni la subordonnée circonstancielle; mais on leur aura fait découvrir autre chose, ouvert d'autres horizons, on les aura aidés à se construire, et peut-être même qu'on leur aura donné l'envie de se replonger, un jour, dans la civilisation et la langue latine. Et tu dis que nous n'aurons pas été utiles ? Tu penses que toi, tu n'auras pas été utile à tes élèves de ZEP, qui sans toi n'auraient pas eu la chance d'avoir, ne serait-ce que l'espace d'un instant, porté leur regard au-delà de leur cité ? Je pense qu'au contraire, tu es bien plus utile à tes collégiens qu'à tes futurs élèves de lycée ...
Macte animo !
Il faut que tu te remotives ! (Plus facile à dire qu'à faire, je sais bien...). Nous sommes tous bien placés pour savoir que les langues anciennes, au contraire, sont un des enseignements les plus formateurs. Il faut que tu arrives à t'en convaincre pour ensuite convaincre tes élèves.
Alors, oui, c'est sûr, ça dépend des élèves qu'on a devant soi. Oui, c'est sûr, des effectifs réduits, ce n'est pas toujours très stimulant. Mais essaie de voir cela comme des avantages ! Comme tu as des effectifs réduits, tu peux te permettre davantage de souplesse. Et tu n'as pas besoin de super projets interdisciplinaires pour dynamiser ton cours, si jamais il a besoin de l'être : un mini-projet classe de latin peut suffire !
Je ne veux pas passer pour une donneuse de leçon, loin de là, mais il faut absolument que tu reprennes plaisir à enseigner les langues anciennes : j'imagine que, comme un certain nombre de lettres classiques, c'est elles qui t'ont incitée à devenir prof. Après, entre la théorie et la pratique, il y a un monde; on ne prendra pas plaisir en collège à traduire et étudier dans le détail un texte d'Ovide; on sait bien qu'en fin de 3ème nos élèves ne maîtriseront ni le discours indirect ni la subordonnée circonstancielle; mais on leur aura fait découvrir autre chose, ouvert d'autres horizons, on les aura aidés à se construire, et peut-être même qu'on leur aura donné l'envie de se replonger, un jour, dans la civilisation et la langue latine. Et tu dis que nous n'aurons pas été utiles ? Tu penses que toi, tu n'auras pas été utile à tes élèves de ZEP, qui sans toi n'auraient pas eu la chance d'avoir, ne serait-ce que l'espace d'un instant, porté leur regard au-delà de leur cité ? Je pense qu'au contraire, tu es bien plus utile à tes collégiens qu'à tes futurs élèves de lycée ...
Macte animo !
- marjoDoyen
Merci pour vos réactions et vos réponses, elles me redonnent un peu le moral. Ce n'est pas ce que les gens pensent qui m'importe, mais les réactions de mes élèves : 3 qui veulent se faire la malle en 4e et 2 qui ne se pointent même pas au premier cours en 5e, ça me flanque le bourdon. Je ne sais pas ce que va me dire l'adjointe demain (on fait "le point sur les effectifs") et j'ai un peu peur...
- Presse-puréeGrand sage
Demande des sous pour redynamiser tes groupes. Emmène-les au musée!
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- leyadeEsprit sacré
Pseudo a écrit:Quand je me sens inutile, je repense à ce que m'a répondu ma psy quand je lui expliquais mes impressions là dessus, l'impression de faire des projets, de les mettre en place pour.... rien, ou presque, tout le monde qui s'en fout, les profs qui viennent pas plus, la cheferie qui ne se déplace pas pour les évènements, etc...
Elle m'a dit : faites vous plaisir. Par exemple, vous faite une expo et personne ne vient ? Mais vous, elle vous plait l'expo, vous la regardez, ca vous a demandé du travail, vous avez fait ce qu'il fallait. Soyez satisfaite de vous, et faite-vous plaisir avec votre expo. Vous attendez trop des autres, faites les choses pour vous.
Et ca marche...
Je trouve super cette façon de voir les choses! :aau:
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Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- Presse-puréeGrand sage
Pseudo a écrit:
Elle m'a dit : faites vous plaisir. Par exemple, vous faite une expo et personne ne vient ? Mais vous, elle vous plait l'expo, vous la regardez, ca vous a demandé du travail, vous avez fait ce qu'il fallait. Soyez satisfaite de vous, et faites-vous plaisir avec votre expo. Vous attendez trop des autres, faites les choses pour vous.
Et ca marche...
C'est par ailleurs une saine manière de voir les choses.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- DinaaaExpert spécialisé
leyade a écrit:Pseudo a écrit:Quand je me sens inutile, je repense à ce que m'a répondu ma psy quand je lui expliquais mes impressions là dessus, l'impression de faire des projets, de les mettre en place pour.... rien, ou presque, tout le monde qui s'en fout, les profs qui viennent pas plus, la cheferie qui ne se déplace pas pour les évènements, etc...
Elle m'a dit : faites vous plaisir. Par exemple, vous faite une expo et personne ne vient ? Mais vous, elle vous plait l'expo, vous la regardez, ca vous a demandé du travail, vous avez fait ce qu'il fallait. Soyez satisfaite de vous, et faite-vous plaisir avec votre expo. Vous attendez trop des autres, faites les choses pour vous.
Et ca marche...
Je trouve super cette façon de voir les choses! :aau:
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- User5899Demi-dieu
Eh bien c'est superProvence a écrit:Cripure a écrit:Ben oui. Avec les langues anciennes, on se sent inutile, puisque les établissements reproduisent le discours de la société, "ça sert à rien". Il faut arriver à se désengager. Ou faire ce que font ceux qui ont des clients qui restent : autre chose que du latin.
J'ai deux groupes en 4e et un gros groupe en 5e, et je fais du latin...
Dans mon coin, ça ne marche pas.
- RobinFidèle du forum
"N'espère pas la République de Platon, mais sois content si une petite chose progresse et réfléchis au fait que ce qui résulte de cette petite chose n'est précisément pas une petite chose." (Marc Aurèle, Pensées, IX, 29)
J'avais fait une séquence sur Les Métamorphoses d'Ovide en Français avec des 6ème (en ZEP) en collaboration avec un jeune collègue (mais on peut faire la même chose en 4ème ou en 3ème). Ça avait très bien marché. J'ai mis le travail ici, dans les ressources.
Bon courage !
J'avais fait une séquence sur Les Métamorphoses d'Ovide en Français avec des 6ème (en ZEP) en collaboration avec un jeune collègue (mais on peut faire la même chose en 4ème ou en 3ème). Ça avait très bien marché. J'ai mis le travail ici, dans les ressources.
Bon courage !
- VudiciFidèle du forum
Cripure a écrit:Eh bien c'est superProvence a écrit:Cripure a écrit:Ben oui. Avec les langues anciennes, on se sent inutile, puisque les établissements reproduisent le discours de la société, "ça sert à rien". Il faut arriver à se désengager. Ou faire ce que font ceux qui ont des clients qui restent : autre chose que du latin.
J'ai deux groupes en 4e et un gros groupe en 5e, et je fais du latin...
Dans mon coin, ça ne marche pas.
Mon fils est arrivé curieux et motivé à son premier cours de latin en 5e ... et est revenu en disant qu'il n'avait pas fait de latin (les mots latin dans la pub... pendant un mois). Après un trimestre, il était désabusé et démotivé. Il essaie encore cette année, mais la prof leur a déjà dit qu'ils parleraient beaucoup mythologie (il sort de deux mois sur les mythologies gréco-latine l'année dernière). Il est plus que déçu...
- Invité19Esprit sacré
mais les langues anciennes vivent encore ! en histoire géo, très souvent, je fais de l'étymologie pour faire comprendre aux élèves le sens des mots. Bon, c'est pas grand chose, mais...
- NLM76Grand Maître
Oui, oui, la motivation des autres, on s'en tamponne. En cours, je parle de ce qui m'intéresse, ce que je dis m'intéresse ; si ça ne leur plaît pas, tant pis, si ça leur plaît, tant pis aussi. Je suis payé à leur parler de littérature, de langue, françaises, latines ou grecque, alors que je serais prêt à payer pour le faire... même avec mes amis, c'est rare que je puisse le faire.
P..., ce métier, du plaisir à l'état pur.
P..., ce métier, du plaisir à l'état pur.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
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