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- JohnMédiateur
En 2012, seulement 38% des bacheliers ont obtenu leur premier choix sur APB au niveau national, d'après un responsable de l'Université Catholique de Paris.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- CathEnchanteur
Que faut-il en déduire?
Il n'y a pas assez de places dans certaines sections?
Les demandes des lycéens sont irréalistes?
Il y a un problème informatique?
?
Il n'y a pas assez de places dans certaines sections?
Les demandes des lycéens sont irréalistes?
Il y a un problème informatique?
?
- JohnMédiateur
Selon moi, ça montre surtout que très très peu de lycéens veulent aller en université, puisqu'ils sont quasiment inscrits d'office en fac si c'est leur premier voeu.
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- lisette83Érudit
Un peu de tout ça en sachant que les vœux en université sont rarement les premiers car dans ce cas ils annulent les suivants sauf dans des cursus sélectifs et qu'il peut y avoir une vingtaine de vœux, ce qui explique que les premiers vœux soient souvent des vœux de "rêve".cath5660 a écrit:Que faut-il en déduire?
Il n'y a pas assez de places dans certaines sections?
Les demandes des lycéens sont irréalistes?
Il y a un problème informatique?
?
- RuthvenGuide spirituel
John a écrit:Selon moi, ça montre surtout que très très peu de lycéens veulent aller en université, puisqu'ils sont quasiment inscrits d'office en fac si c'est leur premier voeu.
Sauf ceux - très nombreux - qui veulent aller en médecine. Pour les autres, la fac est la solution de repli, parfois la voiture-balai après CPGE, IUT et même BTS.
- alberto79Habitué du forum
John a écrit:En 2012, seulement 38% des bacheliers ont obtenu leur premier choix sur APB au niveau national, d'après un responsable de l'Université Catholique de Paris.
C´est l´Institut Catholique de Paris. En France seulement les universités publiques ont le droit à porter le titre d´ « université ».
- alberto79Habitué du forum
Ruthven a écrit:John a écrit:Selon moi, ça montre surtout que très très peu de lycéens veulent aller en université, puisqu'ils sont quasiment inscrits d'office en fac si c'est leur premier voeu.
Sauf ceux - très nombreux - qui veulent aller en médecine. Pour les autres, la fac est la solution de repli, parfois la voiture-balai après CPGE, IUT et même BTS.
Peut-être droit et quelques autres filières sont aussi des exceptions comme médicine. Mais sinon je suis complètement d´accord avec vous. Et après on critique les faibles taux de réussite en licence…
- MalacaEsprit éclairé
alberto79 a écrit:Ruthven a écrit:John a écrit:Selon moi, ça montre surtout que très très peu de lycéens veulent aller en université, puisqu'ils sont quasiment inscrits d'office en fac si c'est leur premier voeu.
Sauf ceux - très nombreux - qui veulent aller en médecine. Pour les autres, la fac est la solution de repli, parfois la voiture-balai après CPGE, IUT et même BTS.
Peut-être droit et quelques autres filières sont aussi des exceptions comme médicine. Mais sinon je suis complètement d´accord avec vous. Et après on critique les faibles taux de réussite en licence…
plutôt d'accord avec ça ... pour Granfiston, une trentaine de voeux pour s'assurer qu'il n'arrive pas en fac en désespoir de cause bon, il faut dire qu'il a déjà donné pour une année sabbatique finalement deuxième voeu obtenu ! mais le système est vraiment galère
- JEMSGrand Maître
Oui, je confirme que malheureusement le BTS est devenu la voiture balai. J'ai eu trois sections l'an dernier. Une, à 20 élèves pour 32 places... l'autre à 32 mais "gonflée" en septembre faute de candidats, l'autre à 27 avec plus de la moitié des élèves venant de LP (avec les avantages et les inconvénients que cela suppose). Il y a une vraie crise (pour l'heure assez mal connue des BTS Tertiaire en formation initiale).
- alberto79Habitué du forum
JEMS a écrit:Oui, je confirme que malheureusement le BTS est devenu la voiture balai. J'ai eu trois sections l'an dernier. Une, à 20 élèves pour 32 places... l'autre à 32 mais "gonflée" en septembre faute de candidats, l'autre à 27 avec plus de la moitié des élèves venant de LP (avec les avantages et les inconvénients que cela suppose). Il y a une vraie crise (pour l'heure assez mal connue des BTS Tertiaire en formation initiale).
Non, non, pour ce qui concerne plusieurs filières, la Fac est la voiture balai même après le BTS. Imaginez qu´il y a des gens, dont beaucoup de Bacs pro, refusés en BTS parce qu´ils n´ont pas le niveau et qui s´inscrivent à la Fac…
- RikkiMonarque
Je confirme que dans mon entourage (mais il n'est pas forcément représentatif, bien sûr), l'immense majorité, voire la totalité des gens ne mettent la fac qu'en "repêchage", en dernier vœu, pour ne pas se retrouver sans rien.
Je ne sais pas comment on peut interpréter ces pourcentages. Nombreux sont les gens qui mettent un vœu un peu irréaliste, un peu au-dessus de leurs possibilités, au cas où, en premier. On fait bien pareil, nous les instits, pour nos affectations ! On demande des écoles difficiles à avoir, parce qu'on ne sait jamais, et après des écoles qu'on est sûrs d'avoir.
Mon fils a fait pareil : demande en premier pour l'UTC et les INSA, qu'il était quasiment sûr de ne pas avoir au vu de son bulletin, mais on peut toujours essayer... et demandes beaucoup plus réalistes ensuite, entre autres bien sûr de l'école dans laquelle il a fini par aller — et qui est très bien, d'ailleurs, merci.
Je ne sais pas comment on peut interpréter ces pourcentages. Nombreux sont les gens qui mettent un vœu un peu irréaliste, un peu au-dessus de leurs possibilités, au cas où, en premier. On fait bien pareil, nous les instits, pour nos affectations ! On demande des écoles difficiles à avoir, parce qu'on ne sait jamais, et après des écoles qu'on est sûrs d'avoir.
Mon fils a fait pareil : demande en premier pour l'UTC et les INSA, qu'il était quasiment sûr de ne pas avoir au vu de son bulletin, mais on peut toujours essayer... et demandes beaucoup plus réalistes ensuite, entre autres bien sûr de l'école dans laquelle il a fini par aller — et qui est très bien, d'ailleurs, merci.
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mon site sur l'écriture : www.ecritureparis.fr
- PhilomèleNiveau 9
Je pense aussi à une chose, qui peut confirmer l'observation de Rikki :
en pratique, il est absurde de faire des voeux, de les classer et d'attendre l'appréciation, si l'admission est de droit (cas des licences universitaires).
Donc les lycéens et leurs parents jouent le jeu du logiciel :
ils formulent des voeux qui supposent une hiérarchie et une sélection, puisque la procédure est là pour hiérarchiser et sélectionner. Et puis, en dernier lieu, la formation qui convient bien, la fac. C'est une perversion administrative version 2.0.
Le tout est renforcé par le biais psychologique.
Il est plus gratifiant de se dire : "Mon dossier a été retenu (et d'autres ne l'ont pas été)", plutôt que "De toute façon, n'importe qui est accepté". Même si cela doit entraîner une mauvaise appréciation de ses projets et de ses capacités, donc de mauvais choix.
Ce qui est dommage, c'est que ce comportement renforce dans les esprits deux idées :
- il faut éviter la licence
- ceux qui y sont y sont faute de mieux (les losers)
En même temps, sortir la licence du logiciel (qui n'est pas fait pour elle) serait certainement pire.
Je ne sais pas si nous n'irions pas plutôt dans le sens d'un début de sélection en Licence.
Pour ma fac, j'étais derrière le logiciel : j'ai mis A à tous les dossiers, à peu près, sauf ceux d'étudiants de bac pro vraiment trop éloignés de notre formation... c'est un début de dissuasion pas déraisonnable.
(Je précise pour éviter tout malentendu que les étudiants issus de bac pro textile ou autre ont vraiment un retard trop important dans la maîtrise de la langue et dans la culture nécessaire pour cela donne autre chose qu'une catastrophe et du temps perdu pour eux. Je parle d'expérience et pas par élitisme ou défaitisme.)
en pratique, il est absurde de faire des voeux, de les classer et d'attendre l'appréciation, si l'admission est de droit (cas des licences universitaires).
Donc les lycéens et leurs parents jouent le jeu du logiciel :
ils formulent des voeux qui supposent une hiérarchie et une sélection, puisque la procédure est là pour hiérarchiser et sélectionner. Et puis, en dernier lieu, la formation qui convient bien, la fac. C'est une perversion administrative version 2.0.
Le tout est renforcé par le biais psychologique.
Il est plus gratifiant de se dire : "Mon dossier a été retenu (et d'autres ne l'ont pas été)", plutôt que "De toute façon, n'importe qui est accepté". Même si cela doit entraîner une mauvaise appréciation de ses projets et de ses capacités, donc de mauvais choix.
Ce qui est dommage, c'est que ce comportement renforce dans les esprits deux idées :
- il faut éviter la licence
- ceux qui y sont y sont faute de mieux (les losers)
En même temps, sortir la licence du logiciel (qui n'est pas fait pour elle) serait certainement pire.
Je ne sais pas si nous n'irions pas plutôt dans le sens d'un début de sélection en Licence.
Pour ma fac, j'étais derrière le logiciel : j'ai mis A à tous les dossiers, à peu près, sauf ceux d'étudiants de bac pro vraiment trop éloignés de notre formation... c'est un début de dissuasion pas déraisonnable.
(Je précise pour éviter tout malentendu que les étudiants issus de bac pro textile ou autre ont vraiment un retard trop important dans la maîtrise de la langue et dans la culture nécessaire pour cela donne autre chose qu'une catastrophe et du temps perdu pour eux. Je parle d'expérience et pas par élitisme ou défaitisme.)
- alberto79Habitué du forum
Philomèle a écrit:
Je ne sais pas si nous n'irions pas plutôt dans le sens d'un début de sélection en Licence.
Pour moi la seule solution c´est la sélection à l´entrée de l´université. Ni plus ni moins. J´avais ouvert un fil pour en parler il y un certain temps…
https://www.neoprofs.org/t44574-luniversite-en-france-une-selection-a-lentree
- PhilomèleNiveau 9
(Entièrement d'accord pour la sélection à l'entrée de l'université. Le bac, premier diplôme universitaire, devait jouer ce rôle : il ne le joue plus. - Je vais lire l'autre fil.)
- MarieLNeoprof expérimenté
Mais si vous instaurez une sélection à l'entrée de l'université (autre que le bac), alors il faudra aussi prévoir une possibilité de remise à niveau pour ceux qui seraient recalés.
Je n'aimerais pas du tout que l'université devienne irréversiblement élitiste, et je crois profondément que nous y perdrions beaucoup. Tout le monde n'est pas au maximum de ses capacités à 18 ans.
Je n'aimerais pas du tout que l'université devienne irréversiblement élitiste, et je crois profondément que nous y perdrions beaucoup. Tout le monde n'est pas au maximum de ses capacités à 18 ans.
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Je suis ce que je suis et je suis l'être même, je suis ma volonté en moi-même exaucée - A. Kalda
- PhilomèleNiveau 9
Axel a écrit:Mais si vous instaurez une sélection à l'entrée de l'université (autre que le bac), alors il faudra aussi prévoir une possibilité de remise à niveau pour ceux qui seraient recalés.
Je n'aimerais pas du tout que l'université devienne irréversiblement élitiste, et je crois profondément que nous y perdrions beaucoup. Tout le monde n'est pas au maximum de ses capacités à 18 ans.
Ne renversons pas les choses :
- il y a un certain nombre de lycéens qui NE PEUVENT PAS suivre en licence, soit à cause de capacités propres ou d'aspirations personnelles à autre chose, soit parce qu'ils n'ont pas la bonne formation en amont.
En lettres, parmi les étudiants qui N'ont PAS un bac général (L, ES, S) je n'ai jamais vu de réussite à l'issue de la première année (je parle des bacs STG, SES ou autres bac pro textile, hôtellerie... pas mal d'étudiants au total chaque année.)
- dans ce cas, il ne s'agit pas du tout de les exclure du système de formation ou de leur refuser des études supérieures.
Simplement, leur place est en I.U.T. où l'enseignement est plus encadré, trois années professionnalisantes sans poursuite d'études ; ou encore en B.T.S., formations paramédicales, que sais-je. En IUT et BTS, l'enseignement est pensé sur le modèle du secondaire, précisément parce que les étudiants sont considérés comme moins autonomes.
Remettons les choses en place : la licence est prévue pour déboucher sur le master. Ce sont des études longues, qui supposent une bonne formation de l'esprit au départ, de l'autonomie et un vrai projet personnel de formation. Bref, l'enseignement en faculté s'adresse plutôt à des étudiants solides. Pas à ceux qui ont été refusés partout parce que leur dossier est trop faible.
En licence, nous n'avons pas les moyens de faire de la remise à niveau, et ce n'est pas notre métier.
L'échec en première année de licence (50 %) n'est que le résultat de ce refus de sélection à l'entrée : une sélection sauvage, par la loi de la jungle. Les plus faibles ne trouvent pas leur place et le comprennent assez vite.
(Et pour les adultes en reprise d'études, je n'ai pas de renseignements précis : par contre, chaque année, je suis quelques trentenaires qui décident de reprendre des études. En pratique, ça ne marche pas et ils se découragent assez vite. Là encore, le cadre universitaire de la Licence ne me paraît pas adapté à cette demande de formation.)
- MarieLNeoprof expérimenté
Je maintiens quand même.
Expérience contre expérience, on n'en sort jamais.
Mais, oui, je connais de belles réussites en fac de la part de lycéens dont les professeurs s'accordaient à dire qu'ils n'étaient "pas faits" pour les études longues oui, on peut réussir en fac de lettres (et pas seulement !) après un bac technologique, et oui, cent fois oui, il est encore possible de se révéler bien après 18 ou 20 ans - et pas la peine d'aller chercher les "trentenaires qui reprennent des études".
Ce n'est pas ce à quoi je pensais. Mais bien à une année de remise à niveau avant d'aborder les études universitaires - pour ceux qui n'auraient pas réussi la sélection que de nombreuses voix réclament ici - afin de ne pas, justement, réserver l'enseignement en faculté (le seul moment où j'ai enfin pris du plaisir à apprendre...) aux seuls
Expérience contre expérience, on n'en sort jamais.
Mais, oui, je connais de belles réussites en fac de la part de lycéens dont les professeurs s'accordaient à dire qu'ils n'étaient "pas faits" pour les études longues oui, on peut réussir en fac de lettres (et pas seulement !) après un bac technologique, et oui, cent fois oui, il est encore possible de se révéler bien après 18 ou 20 ans - et pas la peine d'aller chercher les "trentenaires qui reprennent des études".
Admettons. Encore que sur la deuxième partie de la phrase, ce soit discutable.En licence, nous n'avons pas les moyens de faire de la remise à niveau, et ce n'est pas notre métier.
Ce n'est pas ce à quoi je pensais. Mais bien à une année de remise à niveau avant d'aborder les études universitaires - pour ceux qui n'auraient pas réussi la sélection que de nombreuses voix réclament ici - afin de ne pas, justement, réserver l'enseignement en faculté (le seul moment où j'ai enfin pris du plaisir à apprendre...) aux seuls
étudiants solides
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- alberto79Habitué du forum
Philomèle a écrit:Axel a écrit:Mais si vous instaurez une sélection à l'entrée de l'université (autre que le bac), alors il faudra aussi prévoir une possibilité de remise à niveau pour ceux qui seraient recalés.
Je n'aimerais pas du tout que l'université devienne irréversiblement élitiste, et je crois profondément que nous y perdrions beaucoup. Tout le monde n'est pas au maximum de ses capacités à 18 ans.
Ne renversons pas les choses :
- il y a un certain nombre de lycéens qui NE PEUVENT PAS suivre en licence, soit à cause de capacités propres ou d'aspirations personnelles à autre chose, soit parce qu'ils n'ont pas la bonne formation en amont.
En lettres, parmi les étudiants qui N'ont PAS un bac général (L, ES, S) je n'ai jamais vu de réussite à l'issue de la première année (je parle des bacs STG, SES ou autres bac pro textile, hôtellerie... pas mal d'étudiants au total chaque année.)
- dans ce cas, il ne s'agit pas du tout de les exclure du système de formation ou de leur refuser des études supérieures.
Simplement, leur place est en I.U.T. où l'enseignement est plus encadré, trois années professionnalisantes sans poursuite d'études ; ou encore en B.T.S., formations paramédicales, que sais-je. En IUT et BTS, l'enseignement est pensé sur le modèle du secondaire, précisément parce que les étudiants sont considérés comme moins autonomes.
Remettons les choses en place : la licence est prévue pour déboucher sur le master. Ce sont des études longues, qui supposent une bonne formation de l'esprit au départ, de l'autonomie et un vrai projet personnel de formation. Bref, l'enseignement en faculté s'adresse plutôt à des étudiants solides. Pas à ceux qui ont été refusés partout parce que leur dossier est trop faible.
En licence, nous n'avons pas les moyens de faire de la remise à niveau, et ce n'est pas notre métier.
L'échec en première année de licence (50 %) n'est que le résultat de ce refus de sélection à l'entrée : une sélection sauvage, par la loi de la jungle. Les plus faibles ne trouvent pas leur place et le comprennent assez vite.
(Et pour les adultes en reprise d'études, je n'ai pas de renseignements précis : par contre, chaque année, je suis quelques trentenaires qui décident de reprendre des études. En pratique, ça ne marche pas et ils se découragent assez vite. Là encore, le cadre universitaire de la Licence ne me paraît pas adapté à cette demande de formation.)
Je ne peux pas être plus d´accord avec toi.
- alberto79Habitué du forum
Axel a écrit:Je maintiens quand même.
Expérience contre expérience, on n'en sort jamais.
Mais, oui, je connais de belles réussites en fac de la part de lycéens dont les professeurs s'accordaient à dire qu'ils n'étaient "pas faits" pour les études longues oui, on peut réussir en fac de lettres (et pas seulement !) après un bac technologique, et oui, cent fois oui, il est encore possible de se révéler bien après 18 ou 20 ans - et pas la peine d'aller chercher les "trentenaires qui reprennent des études".
Admettons. Encore que sur la deuxième partie de la phrase, ce soit discutable.En licence, nous n'avons pas les moyens de faire de la remise à niveau, et ce n'est pas notre métier.
Ce n'est pas ce à quoi je pensais. Mais bien à une année de remise à niveau avant d'aborder les études universitaires - pour ceux qui n'auraient pas réussi la sélection que de nombreuses voix réclament ici - afin de ne pas, justement, réserver l'enseignement en faculté (le seul moment où j'ai enfin pris du plaisir à apprendre...) aux seulsétudiants solides
Mais Axel, selon votre raisonnement, il ne faudrait pas alors sélectionner nulle part, ni à l´entrée des UFR, ni des IUT, ni des BTS, ni des CPGE, ni des IEP, ni des écoles de commerce, ni des ENS… Si c´est le cas, je ne suis pas contre en principe, mais c´est impossible.
Ce que je n´accepte pas ce qu´on justifie la sélection à l´entrée de tout sauf à l´université. Ou sélection partout ou nulle part…
- MarieLNeoprof expérimenté
En effet, je n'aime pas beaucoup le principe même de sélection.
Mais plus encore pour les études dites supérieures. Je trouve qu'elles devraient être accessibles à tous*. Et donc qu'on devrait s'en donner les moyens. Ce qui n'est pas vraiment le cas aujourd'hui. On peut s'inscrire aux cours du soir, en formation continue, à l'université du temps libre, certes, mais pas partout et c'est souvent un parcours de combattant.
* Non, ce n'est pas de la provocation, ni de l'angélisme. Je regrette qu'il faille attendre l'université (quand on peut l'atteindre...) pour découvrir un certain nombre de choses bien plus difficiles à découvrir par soi-même lorsqu'on doit travailler à temps plein ou subvenir aux besoins d'une famille.
Mais plus encore pour les études dites supérieures. Je trouve qu'elles devraient être accessibles à tous*. Et donc qu'on devrait s'en donner les moyens. Ce qui n'est pas vraiment le cas aujourd'hui. On peut s'inscrire aux cours du soir, en formation continue, à l'université du temps libre, certes, mais pas partout et c'est souvent un parcours de combattant.
* Non, ce n'est pas de la provocation, ni de l'angélisme. Je regrette qu'il faille attendre l'université (quand on peut l'atteindre...) pour découvrir un certain nombre de choses bien plus difficiles à découvrir par soi-même lorsqu'on doit travailler à temps plein ou subvenir aux besoins d'une famille.
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- PhilomèleNiveau 9
Axel a écrit:Je maintiens quand même.
Expérience contre expérience, on n'en sort jamais.
Mais, oui, je connais de belles réussites en fac de la part de lycéens dont les professeurs s'accordaient à dire qu'ils n'étaient "pas faits" pour les études longues oui, on peut réussir en fac de lettres (et pas seulement !) après un bac technologique, et oui, cent fois oui, il est encore possible de se révéler bien après 18 ou 20 ans - et pas la peine d'aller chercher les "trentenaires qui reprennent des études".
Admettons. Encore que sur la deuxième partie de la phrase, ce soit discutable.En licence, nous n'avons pas les moyens de faire de la remise à niveau, et ce n'est pas notre métier.
Ce n'est pas ce à quoi je pensais. Mais bien à une année de remise à niveau avant d'aborder les études universitaires - pour ceux qui n'auraient pas réussi la sélection que de nombreuses voix réclament ici - afin de ne pas, justement, réserver l'enseignement en faculté (le seul moment où j'ai enfin pris du plaisir à apprendre...) aux seulsétudiants solides
Entendu pour les belles exceptions : l'éclosion intellectuelle à vingt-cinq ans ou trente ans, je m'en réjouis, malgré toutes les vilaines fées qui prédisaient l'échec.
Sauf que précisément : c'est l'exception. C'est tellement l'exception que je ne crois pas avoir vu cette plante rare dans mon cursus. (En fait, je pense que cette maturité tardive, c'est plutôt masculin, et il y a peu de jeunes hommes en licence de Lettres...)
Le système de formation ne peut pas être prévu pour les exceptions et les réveils tardifs.
La licence est là pour se former au sortir du bac en formation initiale.
Et après tout, si l'on doit instaurer des années de remise à niveau, je ne vois pas pourquoi il ne faudrait pas plutôt de la remise à niveau pour l'accès au BTS ou bien à l'IUT où le lycéen a également été refusé !
- KilmenyEmpereur
Des demandes irréalistes !
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- MarieLNeoprof expérimenté
Philomèle a écrit:Axel a écrit:Je maintiens quand même.
Expérience contre expérience, on n'en sort jamais.
Mais, oui, je connais de belles réussites en fac de la part de lycéens dont les professeurs s'accordaient à dire qu'ils n'étaient "pas faits" pour les études longues oui, on peut réussir en fac de lettres (et pas seulement !) après un bac technologique, et oui, cent fois oui, il est encore possible de se révéler bien après 18 ou 20 ans.
Admettons. Encore que sur la deuxième partie de la phrase, ce soit discutable.En licence, nous n'avons pas les moyens de faire de la remise à niveau, et ce n'est pas notre métier.
Ce n'est pas ce à quoi je pensais. Mais bien à une année de remise à niveau avant d'aborder les études universitaires
Entendu pour les belles exceptions : l'éclosion intellectuelle à vingt-cinq ans ou trente ans, je m'en réjouis, malgré toutes les vilaines fées qui prédisaient l'échec.
Sauf que précisément : c'est l'exception. C'est tellement l'exception que je ne crois pas avoir vu cette plante rare dans mon cursus. (En fait, je pense que cette maturité tardive, c'est plutôt masculin, non seulement je ne le pense pas mais ce n'est pas non plus ce que je constate et il y a peu de jeunes hommes en licence de Lettres...)
Le système de formation ne peut pas être prévu pour les exceptions et les réveils tardifs.
La licence est là pour se former au sortir du bac en formation initiale.
Et après tout, si l'on doit instaurer des années de remise à niveau, je ne vois pas pourquoi il ne faudrait pas plutôt de la remise à niveau pour l'accès au BTS ou bien à l'IUT où le lycéen a également été refusé !
Kilmeny a écrit:Des demandes irréalistes !
Eh bien, c'est dommage (les phrases en gras).
De toutes façons, demander une sélection systématique pour l'université, c'est aussi un voeu pieux pour l'instant.
Alors quitte à rêver d'un autre monde, je préfère rêver de celui où on a le droit d'être une exception, de ne pas marcher au même pas que tous les autres et de ne pas en être pénalisé pour autant.
Et je trouve dommage également que vous n'ayiez jamais rencontré ces "exceptions" là, j'aurais même tendance à croire que vous ne les avez pas remarquées plutôt.
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- Mike92Niveau 10
Mais, dans les faits, elles ne le sont pas, car il faudrait pour cela que le niveau et les aptitudes des élèves soient en parfaite adéquation avec leurs désirs.. ce qui n'est pas si fréquent ! (je suis modo sur un site d'étudiants, spécialisé en CPGE, certains se croient déjà en prépa à Henri-IV en ayant eu 10/20 à l'EAF..)En effet, je n'aime pas beaucoup le principe même de sélection.
Mais plus encore pour les études dites supérieures. Je trouve qu'elles devraient être accessibles à tous
Il y a peut-être une ambiguïté sur le terme "1er voeu" ? est-ce que ce ne serait pas plutôt "1ère filière" ? Car ce n'est pas du tout le même problème : Ne pas être pris dans son premier voeu de CPGE ECS (dite prépa hec) par exemple, est très courant, puisqu'on explique que ce 1er voeu est en général l'idéal difficile à atteindre..
P.S.: je ne vois pas comment on pourra éviter de mettre un examen d'entrée en fac, vu le niveau moyen des bacheliers. La fac de Dauphine le fait déjà indirectement, et elle a raison (de mon point de vue).
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- PhilomèleNiveau 9
Axel a écrit:Philomèle a écrit:Axel a écrit:Je maintiens quand même.
Expérience contre expérience, on n'en sort jamais.
Mais, oui, je connais de belles réussites en fac de la part de lycéens dont les professeurs s'accordaient à dire qu'ils n'étaient "pas faits" pour les études longues oui, on peut réussir en fac de lettres (et pas seulement !) après un bac technologique, et oui, cent fois oui, il est encore possible de se révéler bien après 18 ou 20 ans.
Admettons. Encore que sur la deuxième partie de la phrase, ce soit discutable.En licence, nous n'avons pas les moyens de faire de la remise à niveau, et ce n'est pas notre métier.
Ce n'est pas ce à quoi je pensais. Mais bien à une année de remise à niveau avant d'aborder les études universitaires
Entendu pour les belles exceptions : l'éclosion intellectuelle à vingt-cinq ans ou trente ans, je m'en réjouis, malgré toutes les vilaines fées qui prédisaient l'échec.
Sauf que précisément : c'est l'exception. C'est tellement l'exception que je ne crois pas avoir vu cette plante rare dans mon cursus. (En fait, je pense que cette maturité tardive, c'est plutôt masculin, non seulement je ne le pense pas mais ce n'est pas non plus ce que je constate et il y a peu de jeunes hommes en licence de Lettres...)
Le système de formation ne peut pas être prévu pour les exceptions et les réveils tardifs.
La licence est là pour se former au sortir du bac en formation initiale.
Et après tout, si l'on doit instaurer des années de remise à niveau, je ne vois pas pourquoi il ne faudrait pas plutôt de la remise à niveau pour l'accès au BTS ou bien à l'IUT où le lycéen a également été refusé !Kilmeny a écrit:Des demandes irréalistes !
Eh bien, c'est dommage (les phrases en gras).
De toutes façons, demander une sélection systématique pour l'université, c'est aussi un voeu pieux pour l'instant.
Alors quitte à rêver d'un autre monde, je préfère rêver de celui où on a le droit d'être une exception, de ne pas marcher au même pas que tous les autres et de ne pas en être pénalisé pour autant.
Et je trouve dommage également que vous n'ayiez jamais rencontré ces "exceptions" là, j'aurais même tendance à croire que vous ne les avez pas remarquées plutôt.
Vous avez certainement raison.
D'ailleurs, je ne travaille que pour les conformistes qui ont pile 18 ans et qui sont dans les clous de la formation initiale, et je fais de mon mieux pour ignorer et exclure ceux qui ne seront pas professeur de français à 23 ans.
Bien. Cela étant dit, je crois que nous avons épuisé la question et que nous allons à présent tourner en rond.
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