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Pour ou contre la perspective actionnelle ?
- kensingtonEsprit éclairé
OK.
Enfin, nous sommes d'accord ici pour ne pas réduire l'enseignement des LV à un objectif utilitaire mais c'est tout de même ce qui perce derrière les programmes, les discours officiels, l'insistance sur l'oral (avec allusion plus ou moins franche à la communication dans le monde du travail ou en contexte touristique), les fameuses tâches et l'expression "acteur social" du Cadre.
Tout ça reste enrobé d'un contenu culturel (de plus en plus fourre-tout d'ailleurs) mais la balance penche de l'autre côté.
Et l'entrée par la tâche est la matérialisation de ce renversement des choses. Les ingrédients sont les mêmes depuis toujours mais celui qu'on prend comme point de départ (car la tâche "finale" c'est aussi le début) conditionne le parcours d'apprentissage.
Mais bon, on a déjà dit tout ça!
Enfin, nous sommes d'accord ici pour ne pas réduire l'enseignement des LV à un objectif utilitaire mais c'est tout de même ce qui perce derrière les programmes, les discours officiels, l'insistance sur l'oral (avec allusion plus ou moins franche à la communication dans le monde du travail ou en contexte touristique), les fameuses tâches et l'expression "acteur social" du Cadre.
Tout ça reste enrobé d'un contenu culturel (de plus en plus fourre-tout d'ailleurs) mais la balance penche de l'autre côté.
Et l'entrée par la tâche est la matérialisation de ce renversement des choses. Les ingrédients sont les mêmes depuis toujours mais celui qu'on prend comme point de départ (car la tâche "finale" c'est aussi le début) conditionne le parcours d'apprentissage.
Mais bon, on a déjà dit tout ça!
- InviteeFVénérable
Merci Aevin pour ta participation.
C'est en tout cas la démarche que j'essaie d'avoir: tout au long de ma séquence, faire parler/écouter/réfléchir/lire/interagir mes élèves.
Par ailleurs, j'essaie (avec les 3emes en tout cas) de mettre toujours en place une tâche intermédiaire. Voire deux, selon la difficulté de la séquence.
L'un des éléments qui me gêne aux entournures avec la perspective actionnelle est que le fait de reléguer la langue (comme fin en soi) au second voire troisième plan ne permet pas aux apprenants d'en avoir une maîtrise vraiment soignée. Cela n'est plus l'objectif. Or, je pense que maîtriser une langue, en EO/EE, c'est aussi savoir ne pas la parler par approximation (de façon à se faire comprendre) mais savoir l'employer avec correction, finesse. (ça n'engage que moi)
Je suis "rassurée" de voir ça. Puisque bien que n'étant pas 100% pour la perspective actionnelle, contrairement à toi, visiblement, je réalise (ou plutôt fais réaliser) systématiquement une tâche finale (en collège, certes)Aevin a écrit:
Est-ce qu'il faut toujours avoir une tâche finale ? Non, je ne pense pas. Parfois je n'en fais pas et les raisons sont nombreuses.
A niveau différent (scolaire + CECRL), j'ai plus ou moins la même démarche.Aevin a écrit:En seconde, en revanche, je le fais presque tout le temps. J'utilise un livre dont les chapitres sont construit autour de la tâche finale et qui donnent aux élèves tous les moyens pour les accomplir. Ce ne sont pas des tâches naturelles, parfois il faut écrire et jouer une scénette, parfois présenter un film ou une enquête, mais presque toujours il s'agit d'une production qui permet aux élèves de réinvestir les "compétences" vues en cours. Parfois, lors d'une lecture suivie, il s'agit d'une production écrite basée sur le contenu de la nouvelle (par exemple caractériser le perso principal etc.) pour laquelle ils doivent reprendre le texte entier.
Je pense que le fait que les élèves soient actifs et la question d'une tâche finale qui structure les unités pédagogiques sont deux choses différentes. Il est évident que l'existence d'une tâche finale rendra les élèves actifs, mais ne peut-on pas les impliquer (et ne les implique-t-on pas d'ailleurs déjà tout au long de la séquence) indépendamment de ce paramètre-là ?Aevin a écrit:Je pense que pour apprendre une langue, l'élève doit être le plus actif possible, il doit parler, écrire, écouter et lire. Ça ne sert à rien, s'ils m'écoutent parler sans jamais être actif eux-même.
C'est en tout cas la démarche que j'essaie d'avoir: tout au long de ma séquence, faire parler/écouter/réfléchir/lire/interagir mes élèves.
Par ailleurs, j'essaie (avec les 3emes en tout cas) de mettre toujours en place une tâche intermédiaire. Voire deux, selon la difficulté de la séquence.
L'instrumentalisation de la langue, personnellement, ne me gêne pas. Bien sûr qu'on apprend une langue pour s'en servir (accéder à la culture et à l'histoire d'une ou plusieurs civilisations peut d'ailleurs être l'une de ces façons, même si comme tu le signales et comme cela a déjà été dit sur l'un des fils du forum, rares rares sont les élèves qui apprennent l'espagnol pour lire Borges ou Quevedo...)Aevin a écrit:Est-ce qu'ils instrumentalisent la langue? Oui, sans doute, mais une langue est entre autre un instrument qui sert à s'exprimer, à penser, à lire, à découvrir et à apprendre.
L'un des éléments qui me gêne aux entournures avec la perspective actionnelle est que le fait de reléguer la langue (comme fin en soi) au second voire troisième plan ne permet pas aux apprenants d'en avoir une maîtrise vraiment soignée. Cela n'est plus l'objectif. Or, je pense que maîtriser une langue, en EO/EE, c'est aussi savoir ne pas la parler par approximation (de façon à se faire comprendre) mais savoir l'employer avec correction, finesse. (ça n'engage que moi)
Tout à fait !!Aevin a écrit:Et les rendre actifs est un moyen pour les intéresser un peu au cours et de leur faire pratiquer la langue. Ensuite, ça ne dépend que de nous de remplir le cours avec des savoirs.
- kensingtonEsprit éclairé
lo*vi a écrit:
L'un des éléments qui me gêne aux entournures avec la perspective actionnelle est que le fait de reléguer la langue (comme fin en soi) au second voire troisième plan ne permet pas aux apprenants d'en avoir une maîtrise vraiment soignée. Cela n'est plus l'objectif. Or, je pense que maîtriser une langue, en EO/EE, c'est aussi savoir ne pas la parler par approximation (de façon à se faire comprendre) mais savoir l'employer avec correction, finesse. (ça n'engage que moi)
C'est quand même en effet très gênant (et pas seulement aux entournures ) que les cours de LV n'aient plus pour objectif la maîtrise des LV en question, non? (sans viser le niveau du locuteur natif bien sûr)
Le socle commun a bien des défauts mais il rappelle tout de même que:
Pratiquer une langue vivante étrangère, c'est d'abord s'approprier un code linguistique : il faut connaître les formes écrites et sonores permettant de comprendre ou de produire des messages corrects et significatifs dans le contexte de la vie courante. Cela suppose une connaissance du vocabulaire, de la grammaire, de la phonologie et de l'orthographe.
- InviteeFVénérable
kensington a écrit:lo*vi a écrit:
L'un des éléments qui me gêne aux entournures avec la perspective actionnelle est que le fait de reléguer la langue (comme fin en soi) au second voire troisième plan ne permet pas aux apprenants d'en avoir une maîtrise vraiment soignée. Cela n'est plus l'objectif. Or, je pense que maîtriser une langue, en EO/EE, c'est aussi savoir ne pas la parler par approximation (de façon à se faire comprendre) mais savoir l'employer avec correction, finesse. (ça n'engage que moi)
C'est quand même en effet très gênant (et pas seulement aux entournures ) que les cours de LV n'aient plus pour objectif la maîtrise des LV en question, non? (sans viser le niveau du locuteur natif bien sûr)
Le socle commun a bien des défauts mais il rappelle tout de même que:
Pratiquer une langue vivante étrangère, c'est d'abord s'approprier un code linguistique : il faut connaître les formes écrites et sonores permettant de comprendre ou de produire des messages corrects et significatifs dans le contexte de la vie courante. Cela suppose une connaissance du vocabulaire, de la grammaire, de la phonologie et de l'orthographe.
Ce qu'on entend en formation (puisque je suis stagiaire) c'est que si l'élève sait remplir l'objectif (par exemple : savoir se présenter et comprendre les informations de quelqu'un qui se présente), même s'il ne le fait pas dans une langue parfaite, il ne faut pas le pénaliser et il faut lui valider la compétence car "ils ne sont pas là pour parler parfaitement mais pour à la fin du collège savoir parler un minimum, comprendre un minimum, écrire et lire un minimum".
Quand je dis que cela me gêne aux entournures (et aux entournures seulement), c'est parce qu'au fond, je comprends la logique. On ne me demande pas (plus?) de former des spécialistes, mais de leur permettre de savoir se débrouiller in situ. Donc, il est logique d'adopter (ou de préconiser d'adopter) une démarche cohérente avec cette finalité et qui les entraîne à la pratique concrète.
Néanmoins bien sûr que je suis horrifiée de voir l'appauvrissement du niveau de langue (en français, notamment) des têtes blondes, brunes et rousses que je rencontre. Bien sûr que je rêve de leur apprendre à ne pas écorcher cette langue que je chéris tant.
Mes attentes et les attentes académiques ne sont pas les mêmes sur ce point. Je m'efforce donc d'insister pour qu'ils maîtrisent la langue le mieux possible, mais n'en fais pas non plus la visée unique de mon enseignement.
- kensingtonEsprit éclairé
Je suis d'accord avec toi que les préconisations sont en accord avec les nouvelles finalités mais entre chercher à former des spécialistes (ce dont il n'est pas question dans mon discours) et viser le minimum, il y a de la marge. Et puis il n'y a pas de raison que le minimum soit synonyme de "du moment que c'est compréhensible, c'est pas grave si c'est truffé d'erreurs".
Si on suit cette logique que tu entends en formation, un élève de 6e à qui on demande de rédiger un mail pour se présenter à son correspondant, se fait comprendre un minimum et valide je ne sais trop quoi s'il écrit: "helo, my name Kevin, I have twelve years. I am french, I from in Bordeaux. I have a one dog, is name and Pluto." (j'arrête là! on lit aussi ça en 3e d'ailleurs!)
Si on suit cette logique que tu entends en formation, un élève de 6e à qui on demande de rédiger un mail pour se présenter à son correspondant, se fait comprendre un minimum et valide je ne sais trop quoi s'il écrit: "helo, my name Kevin, I have twelve years. I am french, I from in Bordeaux. I have a one dog, is name and Pluto." (j'arrête là! on lit aussi ça en 3e d'ailleurs!)
- InviteeFVénérable
Tu as ô combien raison, Kensington
Trouver le juste compromis entre "ne pas former des spécialistes" et "viser le minimum" (si possible fourchette haute, d'ailleurs) est précisément l'une des questions qui m'occupe en ce moment !!
Trouver le juste compromis entre "ne pas former des spécialistes" et "viser le minimum" (si possible fourchette haute, d'ailleurs) est précisément l'une des questions qui m'occupe en ce moment !!
- kensingtonEsprit éclairé
Un article sur le site de l'APLV:
« La perspective actionnelle, dernière mode officielle avant la prochaine ? » - un article de Christian Puren
« La perspective actionnelle, dernière mode officielle avant la prochaine ? » - un article de Christian Puren
- InvitéInvité
J'aime assez les travaux de C.Puren. Je vais lire ça avec attention.
- yphrogEsprit éclairé
La citation de G229 (Blondel) en exergue vaut à elle seule le clic détour.
(ainsi que la compréhension que le CECRL n'impose en rien l'actionnel, et que:
)
C'est même pour ça que je trouve gênant les sémantismes comme "complément circonstanciel", quand la terminologie syntaxique (adjunct .. adjoinct, si vous voulez) se transpose à d'autres langues, d'autres traditions, plus facilement... tout comme "argument" pour complément (direct / indirect / cironstanciel obligatoire) d'ailleurs.
Merci Kensington, très intéressant!
(ainsi que la compréhension que le CECRL n'impose en rien l'actionnel, et que:
La seule véritable innovation que les auteurs de ce document européen présentent comme un « retournement de paradigme » (p. 11) – à juste titre, les certifications sur la base d’échelles de compétence avec leurs descripteurs n’étant pas une nouveauté dans l’enseignement des langues en Europe –, est ce qu’ils appellent « l’approche plurilingue ».
)
C'est même pour ça que je trouve gênant les sémantismes comme "complément circonstanciel", quand la terminologie syntaxique (adjunct .. adjoinct, si vous voulez) se transpose à d'autres langues, d'autres traditions, plus facilement... tout comme "argument" pour complément (direct / indirect / cironstanciel obligatoire) d'ailleurs.
Merci Kensington, très intéressant!
- Jim ThompsonExpert
l'actionnelle c'est très bien en enseignement techno en anglais
2profs chimie et anglais pour les stl
la TF faire en anglais un mode opératoire pour un TP de chimie avec le matériel, les risques, puis le mode opératoire
ça prend tout son sens
sauf que ce n'est pas un cours de LV
2profs chimie et anglais pour les stl
la TF faire en anglais un mode opératoire pour un TP de chimie avec le matériel, les risques, puis le mode opératoire
ça prend tout son sens
sauf que ce n'est pas un cours de LV
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- User5899Demi-dieu
Oh, Marc Levy...holderfar a écrit:Bon, d'abord, moi j'aimerais bien qu'on arrête de demander un avis d'expert au premier quidam venu sous prétexte qu'il est allé à l'école et qu'on lui accorde une crédibilité démesurée.
- OlympiasProphète
kensington a écrit:Je suis d'accord avec toi que les préconisations sont en accord avec les nouvelles finalités mais entre chercher à former des spécialistes (ce dont il n'est pas question dans mon discours) et viser le minimum, il y a de la marge. Et puis il n'y a pas de raison que le minimum soit synonyme de "du moment que c'est compréhensible, c'est pas grave si c'est truffé d'erreurs".
Si on suit cette logique que tu entends en formation, un élève de 6e à qui on demande de rédiger un mail pour se présenter à son correspondant, se fait comprendre un minimum et valide je ne sais trop quoi s'il écrit: "helo, my name Kevin, I have twelve years. I am french, I from in Bordeaux. I have a one dog, is name and Pluto." (j'arrête là! on lit aussi ça en 3e d'ailleurs!)
Les mots sont là, quelle importance qu'il soient ou pas dans le bon ordre (ou qu'il en manque) ? Donc, si mon anglais marche encore, cela se traduit par : B'jour, mon nom Kevin (moi Kevin ?), j'ai douze années. Je suis français, je de Bordeaux. J'ai un un chien, est nom et Pluto.
Isn't it ??
N'ai-je pas entendu en corrigeant une épreuve d'examen, qu'il ne fallait pas pénaliser les fautes d'orthographe ? Qu'on pouvait compter juste une réponse même en phonétique (au brevet...au bac, ils osent moins...mais si Kevina a fourni l'énorme effort de venir pour passer l'épreuve, évidemment, elle mérite bien 1/4 de la note...)
Plus subtil avec l'ancienne épreuve d'HG avec une partie sur 8 et une sur 12 ; si la partie sur 8 est bien réussie, elle peut à elle seule faire atteindre la moyenne à la copie (donc je devrais mettre 10/8 ??)
- kensingtonEsprit éclairé
Jim Thompson a écrit:l'actionnelle c'est très bien en enseignement techno en anglais
2profs chimie et anglais pour les stl
la TF faire en anglais un mode opératoire pour un TP de chimie avec le matériel, les risques, puis le mode opératoire
ça prend tout son sens
sauf que ce n'est pas un cours de LV
Eh oui!
A la limite, que les deux types de cours existent pourquoi pas, mais dénaturer les cours de LV, non!
- Jim ThompsonExpert
+1kensington a écrit:Jim Thompson a écrit:l'actionnelle c'est très bien en enseignement techno en anglais
2profs chimie et anglais pour les stl
la TF faire en anglais un mode opératoire pour un TP de chimie avec le matériel, les risques, puis le mode opératoire
ça prend tout son sens
sauf que ce n'est pas un cours de LV
Eh oui!
A la limite, que les deux types de cours existent pourquoi pas, mais dénaturer les cours de LV, non!
on garde l'actionnelle pour l'enseignement technologique en LV sti2d et stl
et on revient à l'approche communicative pour les cours d eLv
d'ailleurs je suis étonné les stmg et st2s n'ont pas d'enseignement technologique en LV
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- OlympiasProphète
ma fille est en seconde ; elle étudie l'anglais et l'allemand ; elle m'explique qu'elle a eu telle note à une tâche finale (I don't understand).
Mais quand j'entends mes collègues de langues évoquer ce que devient l'enseignement des LV (qui ressemble à du saucissonnage), le discours des IPR, les groupes de compétences, et là, le bazar pour l'oral au bac (qui occupe un fil je crois), je réalise que tout ça n'a plus rien à voir à ce que j'ai pu faire quand j'étais élève !! Si on impose ça à l'HG, au secours.
Mais quand j'entends mes collègues de langues évoquer ce que devient l'enseignement des LV (qui ressemble à du saucissonnage), le discours des IPR, les groupes de compétences, et là, le bazar pour l'oral au bac (qui occupe un fil je crois), je réalise que tout ça n'a plus rien à voir à ce que j'ai pu faire quand j'étais élève !! Si on impose ça à l'HG, au secours.
- kensingtonEsprit éclairé
Pourquoi pas des projets actionnels pour toutes les sections mais en plus du cours de LV et pas l'actionnel comme soi-disant méthode d'enseignement.
- Jim ThompsonExpert
+1Olympias a écrit:ma fille est en seconde ; elle étudie l'anglais et l'allemand ; elle m'explique qu'elle a eu telle note à une tâche finale (I don't understand).
Mais quand j'entends mes collègues de langues évoquer ce que devient l'enseignement des LV (qui ressemble à du saucissonnage), le discours des IPR, les groupes de compétences, et là, le bazar pour l'oral au bac (qui occupe un fil je crois), je réalise que tout ça n'a plus rien à voir à ce que j'ai pu faire quand j'étais élève !! Si on impose ça à l'HG, au secours.
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- Jim ThompsonExpert
TOUT A FAITkensington a écrit:Pourquoi pas des projets actionnels pour toutes les sections mais en plus du cours de LV et pas l'actionnel comme soi-disant méthode d'enseignement.
j'aimerais que la mode de l'actionnel passe vite...........mais je rêve
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- ErgoDevin
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- NoisettineNiveau 5
Bonjour,
Dans le cadre de la rédaction de mon mémoire de Master 2 en didactique de l'anglais langue étrangère, je cherche à savoir si l'enseignement de la grammaire en employant l'approche actionnelle est plus efficace que l'approche communicative (la méthode traditionnelle). Pouvez-répondre à ces questions ?
Je vous remercie d’avance pour votre collaboration
1) Dans quelle(s) classe(s) enseignez-vous l’anglais ?
2) Quelle méthode d’enseignement utilisez-vous ? L’approche actionnelle ou l’approche communicative (la méthode traditionnelle) ?
3) Quelle approche utilisez-vous pour enseigner la grammaire (par exemple, le present perfect simple) ?
4) Préférez-vous enseigner la grammaire avec l’approche actionnelle ou l’approche communicative ? Pourquoi ?
5) Les élèves assimilent-ils mieux la grammaire et ont-ils de meilleurs résultats avec l’approche actionnelle ou la méthode communicative ?
6) Selon vous, avec quelle méthode les élèves ont-ils de meilleurs résultats (pour les 4 compétences) ? Pourquoi ?
7) Utilisez-vous le CECRL pour construire vos séquences ?
8) Quels sont les avantages et les inconvénients de l’approche actionnelle ?
9) Quels sont les avantages et les inconvénients de l’approche communicative ?
10) Préférez-vous enseigner l’anglais avec l’approche communicative ou l’approche actionnelle ?
Dans le cadre de la rédaction de mon mémoire de Master 2 en didactique de l'anglais langue étrangère, je cherche à savoir si l'enseignement de la grammaire en employant l'approche actionnelle est plus efficace que l'approche communicative (la méthode traditionnelle). Pouvez-répondre à ces questions ?
Je vous remercie d’avance pour votre collaboration
1) Dans quelle(s) classe(s) enseignez-vous l’anglais ?
2) Quelle méthode d’enseignement utilisez-vous ? L’approche actionnelle ou l’approche communicative (la méthode traditionnelle) ?
3) Quelle approche utilisez-vous pour enseigner la grammaire (par exemple, le present perfect simple) ?
4) Préférez-vous enseigner la grammaire avec l’approche actionnelle ou l’approche communicative ? Pourquoi ?
5) Les élèves assimilent-ils mieux la grammaire et ont-ils de meilleurs résultats avec l’approche actionnelle ou la méthode communicative ?
6) Selon vous, avec quelle méthode les élèves ont-ils de meilleurs résultats (pour les 4 compétences) ? Pourquoi ?
7) Utilisez-vous le CECRL pour construire vos séquences ?
8) Quels sont les avantages et les inconvénients de l’approche actionnelle ?
9) Quels sont les avantages et les inconvénients de l’approche communicative ?
10) Préférez-vous enseigner l’anglais avec l’approche communicative ou l’approche actionnelle ?
- MathadorEmpereur
J'hésite fortement devant autant de choixNoisettine a écrit:10) Préférez-vous enseigner l’anglais avec l’approche actionnelle ou l’approche actionnelle ?
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- NoisettineNiveau 5
Bonjour Mathador,
J'ai modifié la question n°10, j'avais fait une erreur. Je voulais dire : Préférez-vous enseigner avec l'approcheactionnelle communicative ou l'approche actionnelle ?
J'ai modifié la question n°10, j'avais fait une erreur. Je voulais dire : Préférez-vous enseigner avec l'approche
- kensingtonEsprit éclairé
Je crois qu'un membre du forum l'a déjà signalé sur un autre fil mais il ne me semble pas pertinent d'opposer approche communicative et approche actionnelle, l'une se présentant souvent comme la continuité de l'autre.
L'approche communicative n'est pas la méthode traditionnelle, si une telle méthode existe (peut-être grammar-translation?).
Enfin, l'enseignement de la grammaire peut se concevoir comme un enseignement ou une démarche en tant que tel, sans chercher à le rattacher à l'approche communication ou l'approche actionnelle. Ces deux approches ne visent pas à enseigner la grammaire d'ailleurs mais à la faire acquérir à travers une pratique de la langue qui se voudrait authentique, ce qui se révèle insuffisant pour les partisans d'un enseignement explicite de la grammaire.
L'approche communicative n'est pas la méthode traditionnelle, si une telle méthode existe (peut-être grammar-translation?).
Enfin, l'enseignement de la grammaire peut se concevoir comme un enseignement ou une démarche en tant que tel, sans chercher à le rattacher à l'approche communication ou l'approche actionnelle. Ces deux approches ne visent pas à enseigner la grammaire d'ailleurs mais à la faire acquérir à travers une pratique de la langue qui se voudrait authentique, ce qui se révèle insuffisant pour les partisans d'un enseignement explicite de la grammaire.
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