Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
- JPhMMDemi-dieu
Non là c'est Mr Hacker qui n'y connait rien (ce qui, étrangement, ne me surprend guère).
(How many college graduates remember what Fermat’s dilemma was all about?)
- IgniatiusGuide spirituel
C'est quand même un article très crétin.
Encore un utilitariste au premier degré : rien ne sert à rien directement dans l'enseignement.
Mais sa discipline, la science politique, n'est-elle pas l'art du vent ?
Encore un utilitariste au premier degré : rien ne sert à rien directement dans l'enseignement.
Mais sa discipline, la science politique, n'est-elle pas l'art du vent ?
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- Spinoza1670Esprit éclairé
Revue Commentaire, été 2012 http://www.commentaire.fr/revue/138/revue-138-ete-2012.html
RÉPARER L'ENSEIGNEMENT DES MATHÉMATIQUES
JEAN-MICHEL KANTOR Introduction à un débat 481
SOLOMON GARFUNKEL, DAVID MUMFORD Comment réparer l'enseignement des mathématiques ? 485
ACADEMIE DES SCIENCES Combattre l'innumérisme 487
PIERRE ARNOUX Réflexions à partir de l'article de Garfunkel et Mumford 488
MICHÈLE ARTIGUE Réparer ? 490
ÉRIC BARBAZO Les professeurs, les mathématiques et les futurs citoyens 493
DOMINIQUE BARBOLOSI L'interdisciplinarité : un atout majeur 495
WERNER BLUM Remarques sur l'enseignement des mathématiques en Allemagne 498
ALEXANDRE BOROVIK L'exemple de la modélisation 500
JEAN-PIERRE DEMAILLY Refondation d'un système éducatif ambitieux 502
LAURENT GOUZENES Pour une réforme de l'enseignement des mathématiques dans le secondaire 504
MICHAEL HARRIS Des a priori qui faussent le débat 508
JOSEPH MALKEVITCH Réflexions sur l'éducation mathématique aux États-Unis 509
JOËL MERKER Sept symptomes 513
YVES MEYER Comment ressent-on les mathématiques ? 514
OLIVIER REY Questions préalables à une réparation 516
NATHALIE SINCLAIR Que faut-il vraiment réparer ? 518
ALEXEI SOSSINSKY Mathématiques appliquées à l'école ? Ah, non ! 521
RÉPARER L'ENSEIGNEMENT DES MATHÉMATIQUES
JEAN-MICHEL KANTOR Introduction à un débat 481
SOLOMON GARFUNKEL, DAVID MUMFORD Comment réparer l'enseignement des mathématiques ? 485
ACADEMIE DES SCIENCES Combattre l'innumérisme 487
PIERRE ARNOUX Réflexions à partir de l'article de Garfunkel et Mumford 488
MICHÈLE ARTIGUE Réparer ? 490
ÉRIC BARBAZO Les professeurs, les mathématiques et les futurs citoyens 493
DOMINIQUE BARBOLOSI L'interdisciplinarité : un atout majeur 495
WERNER BLUM Remarques sur l'enseignement des mathématiques en Allemagne 498
ALEXANDRE BOROVIK L'exemple de la modélisation 500
JEAN-PIERRE DEMAILLY Refondation d'un système éducatif ambitieux 502
LAURENT GOUZENES Pour une réforme de l'enseignement des mathématiques dans le secondaire 504
MICHAEL HARRIS Des a priori qui faussent le débat 508
JOSEPH MALKEVITCH Réflexions sur l'éducation mathématique aux États-Unis 509
JOËL MERKER Sept symptomes 513
YVES MEYER Comment ressent-on les mathématiques ? 514
OLIVIER REY Questions préalables à une réparation 516
NATHALIE SINCLAIR Que faut-il vraiment réparer ? 518
ALEXEI SOSSINSKY Mathématiques appliquées à l'école ? Ah, non ! 521
_________________
« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
Littérature au primaire - Rédaction au primaire - Manuels anciens - Dessin au primaire - Apprendre à lire et à écrire - Maths au primaire - école : références - Leçons de choses.
- DugongNiveau 8
Il ne faut pas cesser brutalement d'enseigner les maths à l'école, il faut en organiser l'extinction.
Par exemple, en organisant un joyeux souk conceptuel avec arguties néo-brissiaudiques sur le comptage-numérotage.
Ensuite, quand la situation sera suffisamment blette, on pourra passer à l'énumération et enfin, Graal parmi les Graals, la psalmodie.
Par exemple, en organisant un joyeux souk conceptuel avec arguties néo-brissiaudiques sur le comptage-numérotage.
Ensuite, quand la situation sera suffisamment blette, on pourra passer à l'énumération et enfin, Graal parmi les Graals, la psalmodie.
- Spinoza1670Esprit éclairé
ALEXEI SOSSINSKY "Mathématiques appliquées à l'école ? Ah, non !"
http://ecolereferences.blogspot.com/2012/08/mathematiques-appliquees-lecole-ah-non.html
( article paru dans la revue Commentaire, été 2012 http://www.commentaire.fr/revue/138/revue-138-ete-2012.html )
http://ecolereferences.blogspot.com/2012/08/mathematiques-appliquees-lecole-ah-non.html
( article paru dans la revue Commentaire, été 2012 http://www.commentaire.fr/revue/138/revue-138-ete-2012.html )
_________________
« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
Littérature au primaire - Rédaction au primaire - Manuels anciens - Dessin au primaire - Apprendre à lire et à écrire - Maths au primaire - école : références - Leçons de choses.
- CeladonDemi-dieu
Igniatius a écrit:C'est quand même un article très crétin.
Encore un utilitariste au premier degré : rien ne sert à rien directement dans l'enseignement.
Mais sa discipline, la science politique, n'est-elle pas l'art du vent ?
+ 1000 ! Puisque de toute façon transmettre et former sont devenus des mots grossiers.
- DugongNiveau 8
L'article de Sossinsky est "intéressant" (j'utilise à dessein le vocabulaire creux des thuriféraires du "concret" dans l'enseignement des maths).
Il ne souhaite pas "éliminer les mathématiques « théoriques » des programmes scolaires et de les remplacer par des applications mathématiques pratiques" comme le propose les deux cowboys Mumford et Garfunkel.
Pour avoir un aperçu de ce que serait un enseignement de maths englué de "réel" à la Mumford et Garfunkel, il suffit de regarder d'un peu plus près les items Pisa rendus publics * :
http://maths.spip.ac-rouen.fr/IMG/pdf/PISA_lib_math_items.pdf
Les items 2 et 3 (croissance d'un lichen et pas d'un marcheur) sont très révélateurs des limites du procédé. Dans les deux cas, on propose une modélisation d'une situation "concrète" et on demande de l'utiliser sans qu'il y ait analyse détaillée de sa signification.
Ainsi, on ne demande pas ce que la "formule" ** prévoit sur l'évolution de la taille du lichen (est-elle vraiment croissante ?) ni sur les limites du modèle (augmentation sans limite) ni sur d'autres façons de croître (pourquoi une racine carrée ?). Il faudrait beaucoup de temps, des profs et des élèves de très haute volée pour aller chercher la substantifique moelle théorique sous-jacente. On aura évidemment très peu de réalisation de cette double condition dans le Réel réel de nos EPLE...
Pire, dans l'item de la marche à pied, on ne pose pas la question de la signification de la formule n/P=140. Pour les hommes mais pas les femmes ? pour un homme particulier ? Pour Kevin Dugenou, le matin du 3 mai 2010 après avoir bu un café et être allé à la selle ? Qui se dira que la formule est "bizarre" si on l'interprète comme une proportionnalité de la fréquence du pas avec sa longueur pour un individu donné : si l'individu Pisa augmente la longueur de son pas, la formule prévoit que la fréquence de son pas augmente aussi. J'en conclus que je ne suis pas un individu Pisa ? Que les E.T. ont débarqué ? Que les items Pisa sont le degré zéro de la pensée ?
Je ne parle même pas du calcul littéral et de son usage en physique : morts par abandon à la première reprise...
Bonjour chez vous.
* je prends le risque que des allumés enthousiastes en fassent la base de leur "enseignement". Mais bon...
** jamais le mot "formule" n'a autant pris le sens de "petite forme" voire de "forme ratatinée"...
Il ne souhaite pas "éliminer les mathématiques « théoriques » des programmes scolaires et de les remplacer par des applications mathématiques pratiques" comme le propose les deux cowboys Mumford et Garfunkel.
Pour avoir un aperçu de ce que serait un enseignement de maths englué de "réel" à la Mumford et Garfunkel, il suffit de regarder d'un peu plus près les items Pisa rendus publics * :
http://maths.spip.ac-rouen.fr/IMG/pdf/PISA_lib_math_items.pdf
Les items 2 et 3 (croissance d'un lichen et pas d'un marcheur) sont très révélateurs des limites du procédé. Dans les deux cas, on propose une modélisation d'une situation "concrète" et on demande de l'utiliser sans qu'il y ait analyse détaillée de sa signification.
Ainsi, on ne demande pas ce que la "formule" ** prévoit sur l'évolution de la taille du lichen (est-elle vraiment croissante ?) ni sur les limites du modèle (augmentation sans limite) ni sur d'autres façons de croître (pourquoi une racine carrée ?). Il faudrait beaucoup de temps, des profs et des élèves de très haute volée pour aller chercher la substantifique moelle théorique sous-jacente. On aura évidemment très peu de réalisation de cette double condition dans le Réel réel de nos EPLE...
Pire, dans l'item de la marche à pied, on ne pose pas la question de la signification de la formule n/P=140. Pour les hommes mais pas les femmes ? pour un homme particulier ? Pour Kevin Dugenou, le matin du 3 mai 2010 après avoir bu un café et être allé à la selle ? Qui se dira que la formule est "bizarre" si on l'interprète comme une proportionnalité de la fréquence du pas avec sa longueur pour un individu donné : si l'individu Pisa augmente la longueur de son pas, la formule prévoit que la fréquence de son pas augmente aussi. J'en conclus que je ne suis pas un individu Pisa ? Que les E.T. ont débarqué ? Que les items Pisa sont le degré zéro de la pensée ?
Je ne parle même pas du calcul littéral et de son usage en physique : morts par abandon à la première reprise...
Bonjour chez vous.
* je prends le risque que des allumés enthousiastes en fassent la base de leur "enseignement". Mais bon...
** jamais le mot "formule" n'a autant pris le sens de "petite forme" voire de "forme ratatinée"...
- Pierre_au_carréGuide spirituel
Dugong a écrit:
Pour avoir un aperçu de ce que serait un enseignement de maths englué de "réel" à la Mumford et Garfunkel, il suffit de regarder d'un peu plus près les items Pisa rendus publics * :
http://maths.spip.ac-rouen.fr/IMG/pdf/PISA_lib_math_items.pdf
Les items 2 et 3 (croissance d'un lichen et pas d'un marcheur) sont très révélateurs des limites du procédé. Dans les deux cas, on propose une modélisation d'une situation "concrète" et on demande de l'utiliser sans qu'il y ait analyse détaillée de sa signification.
On peut très bien apprendre comme on le fait actuellement (sans être ancré dans le réel) et "tester" les élèves de cette façon : ce n'est pas plus simple que les QCM de brevet...
- JPhMMDemi-dieu
Le brevet 2012.......................................
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- FinrodExpert
JPhMM a écrit:Le brevet 2012.......................................
Je suis allé voir.
J'ai qq 6-ème de cette année qui l'aurait eu du premier coup. (je ne rigole pas, ils connaissaient 10^15 par exemple)
- sueciaNiveau 9
Finrod a écrit:JPhMM a écrit:Le brevet 2012.......................................
Je suis allé voir.
J'ai qq 6-ème de cette année qui l'aurait eu du premier coup. (je ne rigole pas, ils connaissaient 10^15 par exemple)
Mais ca ne veut rien dire.
J ai un eleve de 7 ans qui sait resoudre des equations du 2e degre, qui sait factoriser, qui calcule les racines carrees de tete, qui connait les 25 premiers nombres premiers de tete. Il est a des annees lumiere de mes eleves les plus lents.
On ne peut pas faire des evaluations nationales en fonction des meilleurs, ca n aurait pas de sens.
- marimuriNiveau 7
Arrêter les maths à l'école?
Quelle merveilleuse idée!!!
signé "une cancre" des maths qui les a subi jusqu'en 1ere.
Honnêtement, à partir du lycée, les séries devraient être plus spécialisées et donc permettre à chaque élève d'approfondir les lettres, les langues et/ou les matières scientifiques...
Parce que les math peuvent être un handicap, un frein, un supplice, même...
et il est bien dommage de voir à quel point actuellement les élèves qui choisissent la série L souffrent de son manque de prestige, ou ne le font que par défaut.
Quelle merveilleuse idée!!!
signé "une cancre" des maths qui les a subi jusqu'en 1ere.
Honnêtement, à partir du lycée, les séries devraient être plus spécialisées et donc permettre à chaque élève d'approfondir les lettres, les langues et/ou les matières scientifiques...
Parce que les math peuvent être un handicap, un frein, un supplice, même...
et il est bien dommage de voir à quel point actuellement les élèves qui choisissent la série L souffrent de son manque de prestige, ou ne le font que par défaut.
- IgniatiusGuide spirituel
suecia a écrit:Finrod a écrit:JPhMM a écrit:Le brevet 2012.......................................
Je suis allé voir.
J'ai qq 6-ème de cette année qui l'aurait eu du premier coup. (je ne rigole pas, ils connaissaient 10^15 par exemple)
Mais ca ne veut rien dire.
J ai un eleve de 7 ans qui sait resoudre des equations du 2e degre, qui sait factoriser, qui calcule les racines carrees de tete, qui connait les 25 premiers nombres premiers de tete. Il est a des annees lumiere de mes eleves les plus lents.
On ne peut pas faire des evaluations nationales en fonction des meilleurs, ca n aurait pas de sens.
L'exemple que tu prends est extrême, cet élève n'est pas à classer parmi les meilleurs, plutôt parmi les "anormalités" positives de la nature, tant mieux pour lui.
Le pb du brevet de cette année, c'est qu'il n'y avait pas besoin d'être passé par un collège ni d'avoir eu de cours de maths pour répondre à bcp de questions. Notamment sur les "probas" : le bon sens suffit, c'était honteux.
Les évaluations doivent être établies en fonction d'un niveau moyen correspondant à ce qui a été enseigné dans l'année, c'est tout.
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- IgniatiusGuide spirituel
marimuri a écrit:Arrêter les maths à l'école?
Quelle merveilleuse idée!!!
signé "une cancre" des maths qui les a subi jusqu'en 1ere.
Honnêtement, à partir du lycée, les séries devraient être plus spécialisées et donc permettre à chaque élève d'approfondir les lettres, les langues et/ou les matières scientifiques...
Parce que les math peuvent être un handicap, un frein, un supplice, même...
et il est bien dommage de voir à quel point actuellement les élèves qui choisissent la série L souffrent de son manque de prestige, ou ne le font que par défaut.
Tu n'as pas l'impression d'une contradiction : avant, les séries étaient plus spécialisées, mais conservaient un caractère général.
Depuis que, par exemple, les maths (et les sciences) ont disparu de la filière L, celle-ci est en déshérence.
Il me paraît essentiel qu'un "vrai" littéraire reçoive une formation minimale en sciences : il en est capable.
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- marimuriNiveau 7
Personnellement, cela ne me paraît pas essentiel!
Certains "vrais" littéraires ont de gros blocages en math et la formation minimale jusqu'en 2nde me semble largement suffisante!
Après, c'est une question de mentalité. Il faudrait arrêter de glorifier les séries scientifiques au détriment des littéraires.
Les deux ne concernent pas le même type d'élève et n'ont pas les mêmes débouchées.
Je pense que qu'une des raisons du manque d'intérêt pour la nouvelle série L est l'énorme coef en philo qui en rebute plus d'un.
Certains "vrais" littéraires ont de gros blocages en math et la formation minimale jusqu'en 2nde me semble largement suffisante!
Après, c'est une question de mentalité. Il faudrait arrêter de glorifier les séries scientifiques au détriment des littéraires.
Les deux ne concernent pas le même type d'élève et n'ont pas les mêmes débouchées.
Je pense que qu'une des raisons du manque d'intérêt pour la nouvelle série L est l'énorme coef en philo qui en rebute plus d'un.
- JPhMMDemi-dieu
... une tentative d'infanticide par arme de destruction cognitive massive.marimuri a écrit:Parce que les math peuvent être un handicap, un frein, un supplice, même...
D'ailleurs je m'en vais me dénoncer fissa au commissariat le plus proche.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- IgniatiusGuide spirituel
Cela a toujours été le cas pour le coefficient...
Je ne comprends pas pourquoi les scientifiques seraient plus à même de maîtriser lettres et langues contre les "littéraires" qui ne comprendraient rien a l'algèbre.
D'ailleurs, considérer la philo comme une discipline exclusivement littéraire est une aberration.
La formation scolaire en maths n'est pas utilitariste : elle vise à te faire réfléchir d'une autre façon.
Je trouve dommage de le refuser.
Une question pour voir quel enseignement tu as reçu : quel âge as-tu ?
Je ne comprends pas pourquoi les scientifiques seraient plus à même de maîtriser lettres et langues contre les "littéraires" qui ne comprendraient rien a l'algèbre.
D'ailleurs, considérer la philo comme une discipline exclusivement littéraire est une aberration.
La formation scolaire en maths n'est pas utilitariste : elle vise à te faire réfléchir d'une autre façon.
Je trouve dommage de le refuser.
Une question pour voir quel enseignement tu as reçu : quel âge as-tu ?
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- DugongNiveau 8
On résume : pas de maths, peu de philo en L.marimuri a écrit:Personnellement, cela ne me paraît pas essentiel!
Certains "vrais" littéraires ont de gros blocages en math et la formation minimale jusqu'en 2nde me semble largement suffisante!
Après, c'est une question de mentalité. Il faudrait arrêter de glorifier les séries scientifiques au détriment des littéraires.
Les deux ne concernent pas le même type d'élève et n'ont pas les mêmes débouchées.
Je pense que qu'une des raisons du manque d'intérêt pour la nouvelle série L est l'énorme coef en philo qui en rebute plus d'un.
Les aventures de Babar en littérature ?
- sueciaNiveau 9
marimuri a écrit:Personnellement, cela ne me paraît pas essentiel!
Certains "vrais" littéraires ont de gros blocages en math et la formation minimale jusqu'en 2nde me semble largement suffisante!
Après, c'est une question de mentalité. Il faudrait arrêter de glorifier les séries scientifiques au détriment des littéraires.
Les deux ne concernent pas le même type d'élève et n'ont pas les mêmes débouchées.
Je pense que qu'une des raisons du manque d'intérêt pour la nouvelle série L est l'énorme coef en philo qui en rebute plus d'un.
Je suis d accord avec toi sur le principe. Mais ce que tu decris correspond a notre systeme (Suede).
Notre lycee est specialise sur les 3 ans et les 17 filieres autres que scientifique (qui est une vraie filiere scientifique de bon niveau) comprennent tres peu de maths et sciences.
Resultat: les maths ont perdu leur statut social, il est difficile d attirer des eleves en filiere scientifique et nous commencons a manquer d ingenieurs. Le fait que les maths aient perdu leur statut perturbe tout l apprentissage du debut a la fin.
- JPhMMDemi-dieu
Ça sert à quoi la littérature ?Dugong a écrit:On résume : pas de maths, peu de philo en L.marimuri a écrit:Personnellement, cela ne me paraît pas essentiel!
Certains "vrais" littéraires ont de gros blocages en math et la formation minimale jusqu'en 2nde me semble largement suffisante!
Après, c'est une question de mentalité. Il faudrait arrêter de glorifier les séries scientifiques au détriment des littéraires.
Les deux ne concernent pas le même type d'élève et n'ont pas les mêmes débouchées.
Je pense que qu'une des raisons du manque d'intérêt pour la nouvelle série L est l'énorme coef en philo qui en rebute plus d'un.
Les aventures de Babar en littérature ?
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Invité21Fidèle du forum
Quelle stupidité!
Ce que je peux haïr cette distinction "littéraire" / "scientifique", bien confortable pour les petits esprits...
Qui peut bien philosopher sans esprit géométrique? Quel scientifique digne de ce nom peut se passer de réflexion sur le langage qu'il emploie?
Et cette haine des maths qu'ont certains, qui ressemble parfois à la haine de l'intelligence... Remarquez, la philosophie rebute les mêmes...
Je n'ai pas poussé au delà d'une année de prépa les maths, mais j'en garde le souvenir d'un exercice de belle rigueur, utile pour tout le reste. En khâgne ensuite, le prof de philo était heureux de trouver des matheux!
Ce que je peux haïr cette distinction "littéraire" / "scientifique", bien confortable pour les petits esprits...
Qui peut bien philosopher sans esprit géométrique? Quel scientifique digne de ce nom peut se passer de réflexion sur le langage qu'il emploie?
Et cette haine des maths qu'ont certains, qui ressemble parfois à la haine de l'intelligence... Remarquez, la philosophie rebute les mêmes...
Je n'ai pas poussé au delà d'une année de prépa les maths, mais j'en garde le souvenir d'un exercice de belle rigueur, utile pour tout le reste. En khâgne ensuite, le prof de philo était heureux de trouver des matheux!
- Marie LaetitiaBon génie
moi j'ai tjrs été un cancre (ou pas loin) en maths (et dans pas mal de matières à bien y regarder), enfin je me maintenais péniblement à flot au prix d'un travail énoooorme... et la découverte de la philosophie a été un bonheur sans nom pour moi. Mais comme je suis un peu maso, hors de question d'alléger ou de supprimer le programme de maths (même si le mal est déjà fait au lycée si j'ai tout bien compris)
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- sueciaNiveau 9
l'ENgénu a écrit:Quelle stupidité!
Ce que je peux haïr cette distinction "littéraire" / "scientifique", bien confortable pour les petits esprits...
Qui peut bien philosopher sans esprit géométrique? Quel scientifique digne de ce nom peut se passer de réflexion sur le langage qu'il emploie?
Et cette haine des maths qu'ont certains, qui ressemble parfois à la haine de l'intelligence... Remarquez, la philosophie rebute les mêmes...
Je n'ai pas poussé au delà d'une année de prépa les maths, mais j'en garde le souvenir d'un exercice de belle rigueur, utile pour tout le reste. En khâgne ensuite, le prof de philo était heureux de trouver des matheux!
Mais la plupart des lyceens ne sont pas destines a devenir des scientifiques ou des philosophes de haut vol.
Mieux vaut faire peu de maniere approfondie que tout superficiellement ou que virevolter d une filiere a une autre.
Les personnes d esprit superieur sauront nourrir leur esprit en dehors de l ecole.
- Marie LaetitiaBon génie
suecia a écrit:l'ENgénu a écrit:Quelle stupidité!
Ce que je peux haïr cette distinction "littéraire" / "scientifique", bien confortable pour les petits esprits...
Qui peut bien philosopher sans esprit géométrique? Quel scientifique digne de ce nom peut se passer de réflexion sur le langage qu'il emploie?
Et cette haine des maths qu'ont certains, qui ressemble parfois à la haine de l'intelligence... Remarquez, la philosophie rebute les mêmes...
Je n'ai pas poussé au delà d'une année de prépa les maths, mais j'en garde le souvenir d'un exercice de belle rigueur, utile pour tout le reste. En khâgne ensuite, le prof de philo était heureux de trouver des matheux!
Mais la plupart des lyceens ne sont pas destines a devenir des scientifiques ou des philosophes de haut vol.
Mieux vaut faire peu de maniere approfondie que tout superficiellement ou que virevolter d une filiere a une autre.
Les personnes d esprit superieur sauront nourrir leur esprit en dehors de l ecole.
stooooooooooooop ! Présupposé infondé ! "superficiellement" : et pourquoi un programme un peu plus sérieux le serait?
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Invité21Fidèle du forum
Le problème, c'est qu'en faisant ainsi, on va vite tomber dans une catastrophe sociologique: qui peut se permettre de nourrir son esprit en dehors de l'école? Les mêmes, toujours les mêmes...
- AnaxagoreGuide spirituel
l'ENgénu a écrit:Quelle stupidité!
Ce que je peux haïr cette distinction "littéraire" / "scientifique", bien confortable pour les petits esprits...
Qui peut bien philosopher sans esprit géométrique? Quel scientifique digne de ce nom peut se passer de réflexion sur le langage qu'il emploie?
Et cette haine des maths qu'ont certains, qui ressemble parfois à la haine de l'intelligence... Remarquez, la philosophie rebute les mêmes...
Je n'ai pas poussé au delà d'une année de prépa les maths, mais j'en garde le souvenir d'un exercice de belle rigueur, utile pour tout le reste. En khâgne ensuite, le prof de philo était heureux de trouver des matheux!
J'approuve entièrement.
Il ne faut pas confondre connaissances spécialisées dans certains domaines et amputations de la formation générale.
_________________
"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
- Inspection en vue d'un licenciement ?
- Arrêter d'enseigner quelques années
- Interview de Nicole Belloubet à l'occasion de la publication du Rapport sur la Refondation de l'Ecole : "Il faut cesser de dire qu'il faut absolument lire et écrire à la fin du primaire".
- Faut-il arrêter de lire les livres écrits par des hommes blancs ?
- Marion Sigaut (Debout la République) : "L'école n'est plus là pour enseigner, elle sert à enseigner le sexe et la perversion".
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum