- JPhMMDemi-dieu
Gravité. Grandeur. Joies simples. Drames définitifs... La vie est une absurdité, belle parfois, terrible souvent. Être si violemment lucide sur le monde et l'humanité rendrait fou la plupart des hommes. Dans les âmes ancrées dans la terre qui traversent sereinement des vies nourries de sentiments simples et modestes, la sagesse naît peut-être du refus tranquille, presque malgré soi, de cette folie.
Mais les brutalités irrationnelles de la vie n'ont que faire de la sagesse et des lauriers. Les plus grands d'entre nous sont des fétus de paille. Quant à nous...
- FrisouilleEnchanteur
Hermione, bravo pour le lancement de sujet !
- Hermione0908Modérateur
Qui aurait cru qu'un modeste livre d'enfance aurait pu lancer cela ?Frisouille a écrit:Hermione, bravo pour le lancement de sujet !
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Certaines rubriques de Neoprofs.org sont en accès restreint.
Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
- FrisouilleEnchanteur
D'excellents moments de lecture, des passages grandioses... mais aussi à ma grande honte, un ou deux chapitres sautés quand Hugo disserte sur l'architecture parisienne au XVè...
C'est superbe et tout à la fois pompier, si je puis m'exprimer ainsi.
- RuthvenGuide spirituel
Je suis en train de lire Féérie pour les ténèbres de J. Noirez, de la fantasy corrompue comme il le dit lui-même.
Un univers et une écriture vraiment prenants. L'épaisseur des volumes est plus une chance qu'un obstacle.
La critique de Chronicart : http://www.chronicart.com/livres/chronique.php?id=12349
et l'interview de Noirez : http://www.chronicart.com/webmag/article.php?id=1747
Un univers et une écriture vraiment prenants. L'épaisseur des volumes est plus une chance qu'un obstacle.
La critique de Chronicart : http://www.chronicart.com/livres/chronique.php?id=12349
et l'interview de Noirez : http://www.chronicart.com/webmag/article.php?id=1747
- CeladonDemi-dieu
14 d'Echenoz. Le cynisme à l'état pur. Foudroyant.
- Hermione0908Modérateur
Frisouille a écrit:
D'excellents moments de lecture, des passages grandioses... mais aussi à ma grande honte, un ou deux chapitres sautés quand Hugo disserte sur l'architecture parisienne au XVè...
C'est superbe et tout à la fois pompier, si je puis m'exprimer ainsi.
Je l'ai lu de mon propre chef quand j'étais en cinquième. J'ai été particulièrement marquée par un chapitre intitulé "Paris à vol d'oiseau"... un tantinet longuet à mon goût... Il faudrait que je le relise, je crois ne jamais m'y être replongée depuis.
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- FrisouilleEnchanteur
Ce chapitre et celui qui le précède sont ceux que j'ai sautés. Pas eu la patience, j'espère que Totor me pardonnera.
- LeilEsprit éclairé
Par l'auteur de Méto ... Je m'attendais sacrément à mieux ... Super déçue.
Mais les autres critiques sont bonnes ... A vous de voir !
Clic !
Mais les autres critiques sont bonnes ... A vous de voir !
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http://www.bricabook.fr/
- JPhMMDemi-dieu
Extrait
Évoquant la visite royale, et une longue conversation entre un Charles IX de douze ans et trois indigènes venus de la « France antarctique » auxquels avaient été montrées « notre façon, notre pompe, la forme d'une belle ville » et à qui l'on demandait « ce qu'ils avaient trouvé de plus admirable », il rapporte cette savoureuse réponse :
Ils dirent qu'ils trouvaient en premier lieu fort étrange que tant de grands hommes, portant barbe, forts et armés, qui étaient autour du Roi [il est vraisemblable qu'ils parlaient des Suisses de sa garde], se soumissent à obéir à un enfant, et qu'on ne choisissait plutôt quelqu'un d'entre eux pour commander ; secondement [...] qu'ils avaient aperçu qu'il y avait parmi nous des hommes pleins gorgés de toutes sortes de commodités, et que leurs moitiés étaient mendiants à leurs portes, décharnés de faim et de pauvreté ; et trouvaient étrange comme ces moitiés-ci nécessiteuses pouvaient souffrir une telle injustice, qu'ils ne prissent les autres à la gorge, ou missent le feu à leurs maisons (I, 31).
Ce qui était poser d'un coup à leur racine même, les deux problèmes qui allaient faire la trame de l'Histoire européenne au cours de quatre siècles suivants : celui de l'origine dynastique du pouvoir et celui de la justice sociale. Rapportés par Montaigne, les propos de nos « barbares » sont bien propres à lui faire poser, avant Diderot et Rousseau, la question fameuse de savoir qui sont, d'eux ou de nous, les sauvages...
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- FrisouilleEnchanteur
Troisième opus des enquêtes du commissaire Erlendur, que l'on ne présente plus.
Encore un vrai plaisir de lecture, un véritable page-turner de qualité : Erlendur est confronté au meurtre d'un ancien enfant-vedette, ancien choriste, tombé dans une relative déchéance, tandis qu'il doit toujours porter sa fille à bras-le-corps et faire face aux réminiscences du drame qui a marqué son enfance et sa vie entière.
Marque de l'auteur, Indridason nous révèle les faces cachées de son pays, très éloignées des clichés habituels : ainsi, on en apprend toujours plus sur la société islandaise, notamment ici sur la solitude et le rejet échus aux homosexuels, amplifiés par l'aspect insulaire.
En dépit de la noirceur relative au genre littéraire élu par l'auteur, quelques éclaircies, notamment un dialogue entre Erlendur et sa fille, Eva Lind, portant sur le caractère pour le moins douloureux de l'existence, lequel m'a fait beaucoup de bien, pour le dire vite.
Le seul inconvénient est que... cela se lit trop bien...
Pour le plaisir de retrouver un auteur qui a éclairé mes années fac'.
Un nombre incroyable de mots que même mon Littré ne connait pas, une écriture simple et superbe, dont la saveur reste longuement en bouche, une trame détonnante pour l'époque qui laisse déjà percer le désenchantement que connaîtra le Giono seconde période...
A défaut de posséder les deux tomes suivants de la trilogie dans ma bibliothèque, je me ferai bien à nouveau, pour la troisième ou quatrième fois, le Serpent d'étoiles, ainsi que tiens, Jean le bleu et Noé...
- JPhMMDemi-dieu
Œuvre majeure. Lecture fondamentale.
A l'heure où tout le monde prétend donner des leçons sur la violence intrinsèque de l'autorité, et dans un paradigme communicationnel où une ânerie mille fois répétée devient une parole innovante sacralisée, revenir sur des analyses pointues et exigeantes, des définitions sans compromis, permet parfois de songer que sans doute nous ne serions pas seuls au monde à voir les affres du charlatanisme d'une idéologie de la simplicité lexicalement complexifiée. Et lire en des termes si simples la profondeur du regard de Kojève sur des choses si complexes apparait comme une bouffée d'air dans l'océan de ces noyades nov-idéologiques dont la complexité des discours n'arrive même plus à cacher l'immense pauvreté des idées.
Extrait.
Définition générale de l'Autorité
Il n'y a Autorité que là où il y a mouvement, changement, action (réelle ou du moins possible) : on n'a d'autorité que sur ce qui peut « réagir », c'est-à-dire changer en fonction de ce ou de celui qui représente l'Autorité (l' « incarne », la réalise, l'exerce). Et de toute évidence l'Autorité appartient à celui qui fait changer, et non à celui qui subit le changement : l'Autorité est essentiellement active et non passive.
On peut donc dire que le « support » réel de toute Autorité est nécessairement un agent au sens propre et fort du terme, c'est-à-dire un agent qui est censé être libre et conscient (donc soit un être divin, soit un être humain, et jamais un animal, etc., en tant que tel).
Note. Certes, l'acte autoritaire n'est pas nécessairement spontané : on peut avoir de l'autorité tout en exécutant un ordre d'autrui. Mais l'agent revêtu d'autorité est censé comprendre cet ordre l'accepter librement : un phonographe qui transmet la parole du chef n'a nulle autorité en lui-même.
L'être revêtu d'autorité est donc nécessairement un agent et l'acte autoritaire est toujours un véritable acte (conscient et libre).
Or, l'acte autoritaire se distingue de tous les autres par le fait qu'il ne rencontre pas d'opposition de la part de celui ou de ceux sur qui il est dirigé. Ce qui présuppose, d'une part, la possibilité d'une opposition et, de l'autre, le renoncement conscient et volontaire à la réalisation de cette possibilité. (Exemples : si je jette quelqu'un par la fenêtre, le fait qu'il tombe n'a rien à voir avec mon autorité ; mais j'exerce une autorité manifeste sur lui s'il se jette lui-même par la fenêtre sur un ordre que je lui donne et qu'il aurait matériellement pu ne pas exécuter. L'hypnotiseur n'a pas d'autorité sur celui qui est hypnotisé par lui. Je n'ai pas besoin d'user de mon autorité pour faire faire à quelqu'un ce dont il a envie et ce qu'il aurait fait même sans que je lui dise.)
L'Autorité est donc nécessairement une relation (entre agent et patient) : c'est donc un phénomène essentiellement social (et non individuel) ; il faut être pour le moins deux pour qu'il y ait Autorité.
DONC : L'Autorité est la possibilité qu'a un agent d'agir sur les autres (ou sur un autre), sans que ces autres réagissent sur lui, tout en étant capables de le faire.
Ou bien encore : En agissant avec Autorité, l'agent peut changer le donné humain extérieur, sans subir de contrecoup, c'est-à-dire sans changer lui-même en fonction de son action.
(Exemples : Si, pour faire sortir quelqu'un de ma chambre, je dois user de force, je dois changer mon propre comportement pour réaliser l'acte en question et je montre par là que je n'ai pas d'autorité ;il en est tout autrement si je ne bouge pas, et [que] ladite personne quitte la chambre, c'est-à-dire change, sur un simple « sortez ! » de ma part. Si l'ordre donné provoque une discussion, c'est-à-dire contraint celui qui le donne de faire quelque chose soi-même – à savoir discuter – en fonction de l'ordre donné, il n'y a pas d'autorité. Encore moins si la discussion aboutit à l'abandon de l'ordre ou même à un compromis, c'est-à-dire précisément à un changement de l'acte qui était censé provoquer un changement au-dehors, sans changer soi-même.)
Ou bien, enfin : L'Autorité est la possibilité d'agir sans faire de compromis (au sens large du terme).
Note. Toute discussion est déjà un compromis, car elle équivaut à ceci : « Faites quelque chose sans condition. – Non, je ne la ferai qu'à condition que vous fassiez telle autre chose, à savoir que vous me convainquiez. – D'accord, je cède sur ce point. »
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- dorémyExpert spécialisé
Je redécouvre les joies de lire des BD, ça devait bien faire quatre ans que je n'en avais pas ouvert une.
http://soleilprod.com/images/upload/albums/1403_500.jpg
Résumé :
Jérusalem. La cellule du cardinal Marchesi est sur le point d’extraire un document hérétique qui pourrait bouleverser les fondements de l’Église catholique. La mission tourne au carnage. La jeune investigatrice, Sofia d’Agostino et son garde du corps, ancien tueur de la mafia, Angelo Costanza, sont confrontés à un commando lié à une branche occulte du Vatican. Sans le savoir, ils ont pris part à une lutte millénaire pour la sauvegarde de la Foi, restée en suspens depuis la disparition de l’Ordre du Temple…
Un scénario maîtrisé et très bien documenté, digne d'un bon James Bond (et les points communs ne s'arrête pas là), de l’action, de l’humour,une histoire cohérente et une qualité graphique certaine. De très belles cases sur le Vatican, le château Saint-Ange, le baldaquin du Bernin qui me rappellent mes vacances à Rome.
Un défaut tout de même : une profusion d’informations parfois difficiles à ingurgiter, sans doute difficile à lire pour ceux qui n'ont pas quelques bases de catéchisme.
http://soleilprod.com/images/upload/albums/1403_500.jpg
Résumé :
Jérusalem. La cellule du cardinal Marchesi est sur le point d’extraire un document hérétique qui pourrait bouleverser les fondements de l’Église catholique. La mission tourne au carnage. La jeune investigatrice, Sofia d’Agostino et son garde du corps, ancien tueur de la mafia, Angelo Costanza, sont confrontés à un commando lié à une branche occulte du Vatican. Sans le savoir, ils ont pris part à une lutte millénaire pour la sauvegarde de la Foi, restée en suspens depuis la disparition de l’Ordre du Temple…
Un scénario maîtrisé et très bien documenté, digne d'un bon James Bond (et les points communs ne s'arrête pas là), de l’action, de l’humour,une histoire cohérente et une qualité graphique certaine. De très belles cases sur le Vatican, le château Saint-Ange, le baldaquin du Bernin qui me rappellent mes vacances à Rome.
Un défaut tout de même : une profusion d’informations parfois difficiles à ingurgiter, sans doute difficile à lire pour ceux qui n'ont pas quelques bases de catéchisme.
- ErgoDevin
Fini Atomka de Frank Thilliez, que j'ai véritablement dévoré (ça m'a fait du bien après la torture de son premier roman). Il faut dire que le thème avait tout pour me plaire, mêlant science et enquête policière et n'étant finalement pas si loin de la science fiction.
Ensuite, j'ai enchaîné sur le dernier Mankell, La faille souterraine qui raconte des enquêtes de Wallander avant le début de la série. J'ai beaucoup grommelé quand le livre est sorti mais c'était sans compter sur l'écriture de Mankell. L'évolution de Wallander est très bien retracée, j'y retrouve des références qui m'aident à comprendre les enquêtes suivantes et ça faisait si longtemps que je n'étais pas allée en Suède.
Et enfin, mon coup de coeur dévoré en deux jours, je le dois à mes cousines qui me l'ont mis dans les mains: "Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates" de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows.
J'ai lu très peu d'épistolaire.
Juliet est écrivain, nous sommes à Londres en 1946, son appartement a été détruit et elle achève une tournée pour vendre sa dernière publication - en correspondant avec son éditeur et frère de sa meilleure amie. Elle cherche des idées pour son nouveau roman et reçoit une lettre d'un habitant de Guernesey qui évoque le Cercle littéraire des amateurs de tourtes aux épluchures de patates crée pendant la guerre.
Je ne vous en parlerai pas davantage car beaucoup de choses ont manifestement été écrites sur ce roman, et notamment ici mais moi, j'ai beaucoup ri et j'ai pleuré. Et maintenant, j'ai envie de me remettre à écrire des lettres.
(Je n'ai pas été très exigeante dans mes lectures pendant les vacances, mais ça m'a fait du bien. )
Ensuite, j'ai enchaîné sur le dernier Mankell, La faille souterraine qui raconte des enquêtes de Wallander avant le début de la série. J'ai beaucoup grommelé quand le livre est sorti mais c'était sans compter sur l'écriture de Mankell. L'évolution de Wallander est très bien retracée, j'y retrouve des références qui m'aident à comprendre les enquêtes suivantes et ça faisait si longtemps que je n'étais pas allée en Suède.
Et enfin, mon coup de coeur dévoré en deux jours, je le dois à mes cousines qui me l'ont mis dans les mains: "Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates" de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows.
J'ai lu très peu d'épistolaire.
Juliet est écrivain, nous sommes à Londres en 1946, son appartement a été détruit et elle achève une tournée pour vendre sa dernière publication - en correspondant avec son éditeur et frère de sa meilleure amie. Elle cherche des idées pour son nouveau roman et reçoit une lettre d'un habitant de Guernesey qui évoque le Cercle littéraire des amateurs de tourtes aux épluchures de patates crée pendant la guerre.
Je ne vous en parlerai pas davantage car beaucoup de choses ont manifestement été écrites sur ce roman, et notamment ici mais moi, j'ai beaucoup ri et j'ai pleuré. Et maintenant, j'ai envie de me remettre à écrire des lettres.
(Je n'ai pas été très exigeante dans mes lectures pendant les vacances, mais ça m'a fait du bien. )
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- archebocEsprit éclairé
Ce que j'aime dans ce topic, ce sont les échos entre les lectures. Par exemple quand, à Montaigne :
vient répondre Kojève :Montaigne a écrit:
Ils dirent qu'ils trouvaient en premier lieu fort étrange que tant de grands hommes, portant barbe, forts et armés, qui étaient autour du Roi [il est vraisemblable qu'ils parlaient des Suisses de sa garde], se soumissent à obéir à un enfant, et qu'on ne choisissait plutôt quelqu'un d'entre eux pour commander ; secondement [...] qu'ils avaient aperçu qu'il y avait parmi nous des hommes pleins gorgés de toutes sortes de commodités, et que leurs moitiés étaient mendiants à leurs portes, décharnés de faim et de pauvreté ; et trouvaient étrange comme ces moitiés-ci nécessiteuses pouvaient souffrir une telle injustice, qu'ils ne prissent les autres à la gorge, ou missent le feu à leurs maisons (I, 31).
Kojève a écrit:
DONC : L'Autorité est la possibilité qu'a un agent d'agir sur les autres (ou sur un autre), sans que ces autres réagissent sur lui, tout en étant capables de le faire.
- JPhMMDemi-dieu
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ClarinetteGrand Maître
Il m'attend sur la table de chevet ! Je le commence ce soir.Ergo a écrit:
Et enfin, mon coup de coeur dévoré en deux jours, je le dois à mes cousines qui me l'ont mis dans les mains: "Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates" de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows.
- tiptop77Prophète
Je l'ai lu pendant les vacances d'été il y a quelques années et j'ai apprécié cette lecture. C'est un livre qui réchauffe le coeur car les personnages sont souvent attachants et bienveillants. On a envie d'intégrer ce cercle ...mais sans éplucher les patates siouplaît!
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May the force be with us!
- cannelle21Grand Maître
Le cercle des amateurs... ne m'avait pas plus emballée que cela. D'un autre côté j'avais lu un paquet de critiques tellement enthousiastes que j'avais peut-être visé trop haut.
Sinon je viens de finir Cinquantes nuances de Grey : j'ai trouvé cela mal écrit (l'héroïne doit rougir tous les paragraphes), vulgaire ( un *** ou un bordel à toutes les pages)... rempli de clichés (il est beau dans son pantalon qui lui retombe sur les hanches), d'un érotisme proche du risible (attention je vais te baiser la bouche / oh oui fouette-moi / Mais euhhh le fouet ça fait mal). Bref, j'ai eu du mal.
Sinon je viens de finir Cinquantes nuances de Grey : j'ai trouvé cela mal écrit (l'héroïne doit rougir tous les paragraphes), vulgaire ( un *** ou un bordel à toutes les pages)... rempli de clichés (il est beau dans son pantalon qui lui retombe sur les hanches), d'un érotisme proche du risible (attention je vais te baiser la bouche / oh oui fouette-moi / Mais euhhh le fouet ça fait mal). Bref, j'ai eu du mal.
- leyadeEsprit sacré
Voulant tenter de comprendre le succès de Twilight, j'ai tenté de le lire... ce que c'est mal écrit... c'est plaaaat... les phrases sont affligeantes.
Bella ouvrit la porte. Elle était seule. Elle se retourna. Elle n'avait pas fait son lit ce matin. c'est vrai, elle était tellement triste. Donc elle retourna dans sa chambre. Elle claqua la porte en enfermant sa colère au plus profond de son coeur.
Et qu'est-ce qu'elle est tarte, cettecruche ado de Bella.
Nan, mais oui mais nan mais je sais pas laisse-moi nan reste mais tu peux pas comprendre!!!
Bella ouvrit la porte. Elle était seule. Elle se retourna. Elle n'avait pas fait son lit ce matin. c'est vrai, elle était tellement triste. Donc elle retourna dans sa chambre. Elle claqua la porte en enfermant sa colère au plus profond de son coeur.
Et qu'est-ce qu'elle est tarte, cette
Nan, mais oui mais nan mais je sais pas laisse-moi nan reste mais tu peux pas comprendre!!!
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Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- ClarinetteGrand Maître
@ Cannelle : ce que tu dis du cercle des amateurs me rappelle ma réaction devant "le mec de la tombe d'à côté"... Pfffff, je ne l'ai vraiment pas trouvé bon, ce bouquin, alors que j'en avais lu et entendu tant de bien...
Quant à Fifty shades of grey, je n'y risquerais pas un orteil, et encore moins un oeil, pour tout l'or du monde... Re-
Quant à Fifty shades of grey, je n'y risquerais pas un orteil, et encore moins un oeil, pour tout l'or du monde... Re-
- tiptop77Prophète
leyade a écrit:Voulant tenter de comprendre le succès de Twilight, j'ai tenté de le lire... ce que c'est mal écrit... c'est plaaaat... les phrases sont affligeantes.
Bella ouvrit la porte. Elle était seule. Elle se retourna. Elle n'avait pas fait son lit ce matin. c'est vrai, elle était tellement triste. Donc elle retourna dans sa chambre. Elle claqua la porte en enfermant sa colère au plus profond de son coeur.
Et qu'est-ce qu'elle est tarte, cettecrucheado de Bella.
Nan, mais oui mais nan mais je sais pas laisse-moi nan reste mais tu peux pas comprendre!!!
J'ai tellllllement entendu parler de Twilight ( notamment par mes élèves) que j'ai voulu voir ce que c'était.
J'ai regardé ( pas lu, pas envie de dépenser des sous pour acheter le bouquin). C'est d'une niaiserie! J'ai tenu 20 mn et j'ai zappé!
Bella ( quel prénom cucu la praline!): " Oh Draculito, je t'aime!"
Draculito: " Grr! Moi aussi"
Bella: " Mais notre amour est impossible car tu es un vampire!"
Draculito: " Grr! "
Bella: " " Grr aussi!"
Draculito: "..." ( il ne peut plus parler car il est en train de la mordre).
Twilight a tous les ingrédients nécessaires pour faire vibrer les ados. C'est comme "dirty dancing" à une époque.
- FrisouilleEnchanteur
cannelle21 a écrit:Le cercle des amateurs... ne m'avait pas plus emballée que cela. D'un autre côté j'avais lu un paquet de critiques tellement enthousiastes que j'avais peut-être visé trop haut.
Je m'étais barbée au plus haut point. Pas compris le succès.
- FrisouilleEnchanteur
leyade a écrit:Voulant tenter de comprendre le succès de Twilight, j'ai tenté de le lire... ce que c'est mal écrit... c'est plaaaat... les phrases sont affligeantes.
Bella ouvrit la porte. Elle était seule. Elle se retourna. Elle n'avait pas fait son lit ce matin. c'est vrai, elle était tellement triste. Donc elle retourna dans sa chambre. Elle claqua la porte en enfermant sa colère au plus profond de son coeur.
Et qu'est-ce qu'elle est tarte, cettecrucheado de Bella.
Nan, mais oui mais nan mais je sais pas laisse-moi nan reste mais tu peux pas comprendre!!!
:lol: :lol: :lol:
- ErgoDevin
Pour le Cercle...je n'en avais absolument pas entendu parler. D'ailleurs, je ne l'aurais probablement pas lu si on m'avait raconté l'histoire.
Là, j'ai juste été intriguée par le titre et les seuls échos que j'ai eus étaient mes deux cousines ont dit qu'elles avaient adoré et ma tante, elle, qu'elle avait bloqué à la 3e lettre, en gros. :lol!:
Fifty Shades..., je n'irai pas. Ayant lu je ne sais plus où que c'était une fanfiction au départ, je fuis comme la peste (j'ai lu de très bonnes fanfictions, mais peu).
Là, j'ai juste été intriguée par le titre et les seuls échos que j'ai eus étaient mes deux cousines ont dit qu'elles avaient adoré et ma tante, elle, qu'elle avait bloqué à la 3e lettre, en gros. :lol!:
Fifty Shades..., je n'irai pas. Ayant lu je ne sais plus où que c'était une fanfiction au départ, je fuis comme la peste (j'ai lu de très bonnes fanfictions, mais peu).
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- JPhMMDemi-dieu
Les propositions et analyses proposées ne sont pas sans intérêt, mais je suis resté sur ma faim, qualitativement (par manque de profondeur du propos) et quantitativement (par manque d'ambition du propos). Dommage.
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
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