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- NadejdaGrand sage
John a écrit:Je n'ai Verlaine qu'en Bouquins : personne n'a le Pléïade sous la main ?Luigi_B a écrit:Il doit y avoir une erreur sur la date, je ne vois que ça.
Hm je ne l'ai pas sous la main mais quelqu'un a la page ici : http://www.etudes-litteraires.com/forum/topic1401-lenterrement-de-paul-verlaine.html
Je n'en sais pas plus
(Dans un autre sujet, une élève dit avoir été intriguée pendant l'épreuve car elle avait parcouru le recueil chez elle et a remarqué aujourd'hui que la tonalité du poème était assez différente des Poèmes saturniens. Il y a de l'espoir !)
- NLM76Grand Maître
Happy Flower a écrit:Daniel a écrit:Un plan oui/mais... est forcément attendu ici, avec un intitulé débutant par "Dans quelle mesure..."
Et si une copie brillante dans les idées et le style se limite à un plan thématique, quelle serait la pénalité ? en dessous de la moyenne, c'est possible ? ou juste la perte des points de construction/ cohérence 4 ou 6pts ?
Une copie brillante dans les idées et le style ?!? C'est directement entre 18 et 20 !
Euh... à condition qu'il y ait des exemples analysés, et pas que dans le corpus.
Il n'y a pas de plan attendu ! Le tout, c'est qu'ils répondent à la question posée.
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- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- NadejdaGrand sage
John a écrit:Je n'ai Verlaine qu'en Bouquins : personne n'a le Pléïade sous la main ?Luigi_B a écrit:Il doit y avoir une erreur sur la date, je ne vois que ça.
Hm je ne l'ai pas sous la main mais quelqu'un a la page ici : http://www.etudes-litteraires.com/forum/topic1401-lenterrement-de-paul-verlaine.html
Je n'en sais pas plus
(Dans un autre sujet, une élève dit avoir été intriguée pendant l'épreuve car elle avait parcouru le recueil chez elle et a remarqué aujourd'hui que la tonalité du poème était assez différente des Poèmes saturniens. Il y a de l'espoir !)
- PernetteNiveau 5
Je suis assez déprimée... je doute que ça ait fonctionné chez mes élèves.
1. Les notes étaient-elles suffisantes ?
La grande majorité de mes S ne savaient pas ce qu'était un "édredon", et le "trille", bien qu'expliqué, ils ne l'ont pas rattaché à un son aigu (de fait ils n'ont pas vu que ça ne pouvait se rattacher à une cloche).
2. L'inspectrice me fait remarquer lourdement que les registres ne sont plus au programme en octobre. Mais, dans le doute, je force quand même mes élèves à savoir les repérer avec une liste apprise par cœur. Alors, ils n'ont pas eu de problème avec "satirique", ce n'est pas le cas de bien des élèves rencontrés dans le couloir, incapable de définir ce mot précisément (on pouvait le déduire du corpus toutefois).
Pour les S, j'ai bien aimé le texte, nous avions vu "Quand le ciel bas et lourd", "Le Paresseux"... Ils avaient des points de comparaison : ils ne les ont pas vraiment exploités !
Je n'ai pas vu de copies avec des sujets d'invention...
En revanche, j'ai trouvé le corpus un peu surfait...
Quant au sujet des L...
1. Les notes étaient-elles suffisantes ?
La grande majorité de mes S ne savaient pas ce qu'était un "édredon", et le "trille", bien qu'expliqué, ils ne l'ont pas rattaché à un son aigu (de fait ils n'ont pas vu que ça ne pouvait se rattacher à une cloche).
2. L'inspectrice me fait remarquer lourdement que les registres ne sont plus au programme en octobre. Mais, dans le doute, je force quand même mes élèves à savoir les repérer avec une liste apprise par cœur. Alors, ils n'ont pas eu de problème avec "satirique", ce n'est pas le cas de bien des élèves rencontrés dans le couloir, incapable de définir ce mot précisément (on pouvait le déduire du corpus toutefois).
Pour les S, j'ai bien aimé le texte, nous avions vu "Quand le ciel bas et lourd", "Le Paresseux"... Ils avaient des points de comparaison : ils ne les ont pas vraiment exploités !
Je n'ai pas vu de copies avec des sujets d'invention...
En revanche, j'ai trouvé le corpus un peu surfait...
Quant au sujet des L...
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""je respecte les camardes"
- User5899Demi-dieu
Si je trouve cette remarque dans une copie, c'est direct 20/20. Une élève qui montre qu'à la différence du "prof" qui a choisi ce texte sur un corrigé du net, il a un peu de sens littéraire mérite amplement le maximum.Nadejda a écrit:(Dans un autre sujet, une élève dit avoir été intriguée pendant l'épreuve car elle avait parcouru le recueil chez elle et a remarqué aujourd'hui que la tonalité du poème était assez différente des Poèmes saturniens. Il y a de l'espoir !)
Mais ouinlm76 a écrit:Une copie brillante dans les idées et le style ?!? C'est directement entre 18 et 20 !Happy Flower a écrit:Et si une copie brillante dans les idées et le style se limite à un plan thématique, quelle serait la pénalité ? en dessous de la moyenne, c'est possible ? ou juste la perte des points de construction/ cohérence 4 ou 6pts ?Daniel a écrit:Un plan oui/mais... est forcément attendu ici, avec un intitulé débutant par "Dans quelle mesure..."
Euh... à condition qu'il y ait des exemples analysés, et pas que dans le corpus.
Il n'y a pas de plan attendu ! Le tout, c'est qu'ils répondent à la question posée.
On ne va quand même pas donner "édredon" ? Le vocabulaire, ça s'apprend depuis le CE1. Un trille est la répétition très rapide d'une note suivie de la note suivante dans la gamme, ça n'a rien à voir avec un son aigu. il y a une note qui donne un sens faux ? De mieux en mieux ! Un cador, celui qui a fait le sujet !Pernette a écrit:Je suis assez déprimée... je doute que ça ait fonctionné chez mes élèves.
1. Les notes étaient-elles suffisantes ?
La grande majorité de mes S ne savaient pas ce qu'était un "édredon", et le "trille", bien qu'expliqué, ils ne l'ont pas rattaché à un son aigu (de fait ils n'ont pas vu que ça ne pouvait se rattacher à une cloche).
- IphigénieProphète
A décharge, je ne trouve pas , pour une fois le regroupement des textes aussi exécrable que d'habitude, je trouve qu'il y a là une forme de cohérence dans la diversité...
Par contre, je trouve que cela ressemble plus au programme de seconde que de première (mais bon, qui est en première est sensé avoir fait une seconde....) : Verlaine pourrait les faire terriblement penser à l'"incontournable" Enterrement à Ornans.....
Ce qui me dérange un peu c'est cette entrée restreinte sur la poésie satirique face à un programme de très grande extension comme "la poésie du XVIe à nos jours", et c'est vrai que le sempiternel sujet sur l'efficacité " de tel genre littéraire" est un peu lassant , d'une part, et d'autre part il risque de dériver vers un sujet sur l'argumentation plutôt que sur la poésie.
Sinon la note sur le trille:"note musicale, sonorité qui se prolonge" est juste vague, mais suffisante pour comprendre le sens.
A décharge pour le collègue concepteur, qu'est-ce que c'est pénible de concevoir un sujet avec toutes les contraintes de mise en forme...et pendant l'été... (non non rassurez-vous, ce n'est pas moi :lol: mais j'ai déjà donné jadis et naguère pour une autre épreuve et ça m'a bien plombé mes vacances...)
Par contre, je trouve que cela ressemble plus au programme de seconde que de première (mais bon, qui est en première est sensé avoir fait une seconde....) : Verlaine pourrait les faire terriblement penser à l'"incontournable" Enterrement à Ornans.....
Ce qui me dérange un peu c'est cette entrée restreinte sur la poésie satirique face à un programme de très grande extension comme "la poésie du XVIe à nos jours", et c'est vrai que le sempiternel sujet sur l'efficacité " de tel genre littéraire" est un peu lassant , d'une part, et d'autre part il risque de dériver vers un sujet sur l'argumentation plutôt que sur la poésie.
Sinon la note sur le trille:"note musicale, sonorité qui se prolonge" est juste vague, mais suffisante pour comprendre le sens.
A décharge pour le collègue concepteur, qu'est-ce que c'est pénible de concevoir un sujet avec toutes les contraintes de mise en forme...et pendant l'été... (non non rassurez-vous, ce n'est pas moi :lol: mais j'ai déjà donné jadis et naguère pour une autre épreuve et ça m'a bien plombé mes vacances...)
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
Bon, je sens que je n'en ai pas fini , dans les khopies, avec "l'auteur nous fait passer un message", "l'auteur critique" et "l'auteur dénonce"...
- AbraxasDoyen
Entre le sujet S-ES ("l'auteur nous fait passer un message") et celui de L ("le bon sauvage, sa vie, son oeuvre), je propose de remplacer l'intitulé EAF par EAECJS -- ce sera plus clair.
Une fois de plus, l'enseignement des lettres est instrumentalisé dans le sens du fameux "vivre ensemble" , "l'école ou la guerre civile" et autre catéchisme citoyennisant, qui a le don de me donner des poussées d'eczéma. :diable:
Et de la littérature, on en fait QUAND ?
Une fois de plus, l'enseignement des lettres est instrumentalisé dans le sens du fameux "vivre ensemble" , "l'école ou la guerre civile" et autre catéchisme citoyennisant, qui a le don de me donner des poussées d'eczéma. :diable:
Et de la littérature, on en fait QUAND ?
- Blan6ineÉrudit
Au sujet du poème de Verlaine:
http://www.rue89.com/2012/06/20/une-erreur-dans-un-intitule-du-bac-de-francais-s-et-es-233208
http://www.rue89.com/2012/06/20/une-erreur-dans-un-intitule-du-bac-de-francais-s-et-es-233208
- sarameaNiveau 10
Certes, je suis d'accord avec vous. Mais une chose est sûre, nous avons enfin un sujet bateau qui pourra valoriser l'élève qui a travaillé. Marre des sujets infaisables, trop précis qui nous amenaient à accepter tout et n'importe quoi!
Je pensais que le sujet de dissert, en disant "dans quelle mesure" et en partant de l'aspect utilitaire de la poésie, cherchait à amener l'élève à réfléchir justement sur son côté non utilitaire et donc sur sa véritable spécificité.
Vous attendiez un sujet plus fin, j'imagine. Moi aussi. Mais vous oubliez qu'ils sont en 1ère. Ils ont le temps d'affiner leur réflexion sur les arts et les lettres.
Demander à un lutin de 17 ans: "Pourquoi lire un poème? À quoi ça sert? Si ça sert à rien, d'où ce besoin vient-il?...", est-ce si idiot?
Je pensais que le sujet de dissert, en disant "dans quelle mesure" et en partant de l'aspect utilitaire de la poésie, cherchait à amener l'élève à réfléchir justement sur son côté non utilitaire et donc sur sa véritable spécificité.
Vous attendiez un sujet plus fin, j'imagine. Moi aussi. Mais vous oubliez qu'ils sont en 1ère. Ils ont le temps d'affiner leur réflexion sur les arts et les lettres.
Demander à un lutin de 17 ans: "Pourquoi lire un poème? À quoi ça sert? Si ça sert à rien, d'où ce besoin vient-il?...", est-ce si idiot?
- User5899Demi-dieu
Je n'ai jamais conçu de sujets pendant l'été, pour ma partiphigénie a écrit:A décharge, je ne trouve pas , pour une fois le regroupement des textes aussi exécrable que d'habitude, je trouve qu'il y a là une forme de cohérence dans la diversité...
Par contre, je trouve que cela ressemble plus au programme de seconde que de première (mais bon, qui est en première est sensé avoir fait une seconde....) : Verlaine pourrait les faire terriblement penser à l'"incontournable" Enterrement à Ornans.....
Ce qui me dérange un peu c'est cette entrée restreinte sur la poésie satirique face à un programme de très grande extension comme "la poésie du XVIe à nos jours", et c'est vrai que le sempiternel sujet sur l'efficacité " de tel genre littéraire" est un peu lassant , d'une part, et d'autre part il risque de dériver vers un sujet sur l'argumentation plutôt que sur la poésie.
Sinon la note sur le trille:"note musicale, sonorité qui se prolonge" est juste vague, mais suffisante pour comprendre le sens.
A décharge pour le collègue concepteur, qu'est-ce que c'est pénible de concevoir un sujet avec toutes les contraintes de mise en forme...et pendant l'été... (non non rassurez-vous, ce n'est pas moi :lol: mais j'ai déjà donné jadis et naguère pour une autre épreuve et ça m'a bien plombé mes vacances...)
- User5899Demi-dieu
Il n'y a plus de littératureAbraxas a écrit:Entre le sujet S-ES ("l'auteur nous fait passer un message") et celui de L ("le bon sauvage, sa vie, son oeuvre), je propose de remplacer l'intitulé EAF par EAECJS -- ce sera plus clair.
Une fois de plus, l'enseignement des lettres est instrumentalisé dans le sens du fameux "vivre ensemble" , "l'école ou la guerre civile" et autre catéchisme citoyennisant, qui a le don de me donner des poussées d'eczéma. :diable:
Et de la littérature, on en fait QUAND ?
- User5899Demi-dieu
C'est marrant. Quand j'ai commencé à travailler, la 1re était considérée comme un aboutissement, non comme une sorte de 6e, porte ouverte sur la suite...saramea a écrit:Certes, je suis d'accord avec vous. Mais une chose est sûre, nous avons enfin un sujet bateau qui pourra valoriser l'élève qui a travaillé. Marre des sujets infaisables, trop précis qui nous amenaient à accepter tout et n'importe quoi!
Je pensais que le sujet de dissert, en disant "dans quelle mesure" et en partant de l'aspect utilitaire de la poésie, cherchait à amener l'élève à réfléchir justement sur son côté non utilitaire et donc sur sa véritable spécificité.
Vous attendiez un sujet plus fin, j'imagine. Moi aussi. Mais vous oubliez qu'ils sont en 1ère. Ils ont le temps d'affiner leur réflexion sur les arts et les lettres.
Demander à un lutin de 17 ans: "Pourquoi lire un poème? À quoi ça sert? Si ça sert à rien, d'où ce besoin vient-il?...", est-ce si idiot?
- IphigénieProphète
Le poblème c'est que la "littérature", en première ils en sont à peine à la première découverte. En tout cas chez nous. Même en seconde, c'est tellement indifférencié, qu'on passe plus de temps à "traduire" les textes qu'à les commenter.Alors l'aboutissement...
(Pour les sujets, moi j'avais été avertie fin juin pour début septembre: ça fait bien l'été pour trouver :lol: )
(Pour les sujets, moi j'avais été avertie fin juin pour début septembre: ça fait bien l'été pour trouver :lol: )
- PernetteNiveau 5
Les élèves ont d'énormes soucis en vocabulaire, sauf ceux qui ont une famille assez cultivée pour compenser quelque chose qui ne s'enseigne que sur le long terme. Je passe souvent la première demie-heure à éclairer ces problèmes... Les S, ES passe encore mais les STG...
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- NuitsFidèle du forum
iphigénie a écrit:Le poblème c'est que la "littérature", en première ils en sont à peine à la première découverte. En tout cas chez nous. Même en seconde, c'est tellement indifférencié, qu'on passe plus de temps à "traduire" les textes qu'à les commenter.Alors l'aboutissement...
(Pour les sujets, moi j'avais été avertie fin juin pour début septembre: ça fait bien l'été pour trouver :lol: )
Cette année, un "bon" élève de seconde m'a demandé : "quelle langue exactement parlaient les auteurs qu'on étudie madame ?" . Il est vrai qu'il s'agissait de pièces (ou extraits de pièce) en vers de Molière et de Racine, mais tout de même ! Donc chez moi aussi on a fait essentiellement du déchiffrage pour résoudre les problèmes de lexique et de syntaxe. Et quand il a fallu étudier des OI, pfff... Puisqu'ils ont appris à lire cette année (et tous n'ont pas réussi), comment les imaginer étudier de la littérature l'an prochain ? Et les élèves de premières STI que j'ai eus, n'en parlons pas !
Etudier de la littérature aujourd'hui au lycée me semble presque impossible (j'ai bien sûr essayé, j'ai fait cours aux meubles).
Je ne dis pas qu'il faut se satisfaire de cette situation, mais je ne vois pas que faire avec le peu d'heures dont nous disposons et les lacunes énormes des élèves (il est vrai que je débute).
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C'est dans l'intérêt de l'enfant.
- NLM76Grand Maître
Oui... et si, plutôt que de leur apprendre "adjuvant", "schéma narratif", "pacte autobiographique", "diégèse", "pataphore", "prolepse" et autres concepts fumeux, on leur faisait apprendre, dès la 6e, "déroute, étreindre, souiller..."
Ce serait peut-être un peu moins horrible.
Les élèves du peuple ne rechignent pas — à condition qu'on les y oblige un peu ! — à apprendre des poèmes par cœur, du vocabulaire, des histoires, l'orthographe, la grammaire. Ce sont les fils de bourgeois qui font ce genre de coquetteries.
Ce serait peut-être un peu moins horrible.
Les élèves du peuple ne rechignent pas — à condition qu'on les y oblige un peu ! — à apprendre des poèmes par cœur, du vocabulaire, des histoires, l'orthographe, la grammaire. Ce sont les fils de bourgeois qui font ce genre de coquetteries.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- NuitsFidèle du forum
On est bien d'accord.nlm76 a écrit:Oui... et si, plutôt que de leur apprendre "adjuvant", "schéma narratif", "pacte autobiographique", "diégèse", "pataphore", "prolepse" et autres concepts fumeux, on leur faisait apprendre, dès la 6e, "déroute, étreindre, souiller..."
Ce serait peut-être un peu moins horrible.
nlm76 a écrit:Les élèves du peuple ne rechignent pas — à condition qu'on les y oblige un peu ! — à apprendre des poèmes par cœur, du vocabulaire, des histoires, l'orthographe, la grammaire. Ce sont les fils de bourgeois qui font ce genre de coquetteries.
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- NLM76Grand Maître
«Le par cœur, c'est pas bien ; il faut motiver les élèves ; c'est le fond qui importe, pas la forme ; l'orthographe, c'est la science des ânes» et autres foutaises, c'est chez les fils de bourgeois qu'on entend ça, pas chez les fils d'ouvriers.
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- User5899Demi-dieu
Alors là, vous avez bien raison ! Il faut être un bobo de la FCPE, du SGEN ou du SE pour ressasser semblables âneries. Les fils d'ouvriers ne sont peut-être pas très bons, au moins sont-ils conscients de l'importance du code. Il faut la morgue des presque puissants pour s'imaginer que le monde tombera à leurs pieds tant ils sont géniaux (mouarf ).nlm76 a écrit:«Le par cœur, c'est pas bien ; il faut motiver les élèves ; c'est le fond qui importe, pas la forme ; l'orthographe, c'est la science des ânes» et autres foutaises, c'est chez les fils de bourgeois qu'on entend ça, pas chez les fils d'ouvriers.
- NLM76Grand Maître
Et c'est ainsi aussi qu'au bac on favorise les favorisés en comptant l'orthographe, la syntaxe, la ponctuation pour des cacahuètes, et en inventant "l'argumentation", qui est la rhétorique du café du commerce, en pire, parce qu'on y ajoute, au petit bonheur la chance, des "connecteurs logiques" et des "phrases de transition".Cripure a écrit:Alors là, vous avez bien raison ! Il faut être un bobo de la FCPE, du SGEN ou du SE pour ressasser semblables âneries. Les fils d'ouvriers ne sont peut-être pas très bons, au moins sont-ils conscients de l'importance du code. Il faut la morgue des presque puissants pour s'imaginer que le monde tombera à leurs pieds tant ils sont géniaux (mouarf ).nlm76 a écrit:«Le par cœur, c'est pas bien ; il faut motiver les élèves ; c'est le fond qui importe, pas la forme ; l'orthographe, c'est la science des ânes» et autres foutaises, c'est chez les fils de bourgeois qu'on entend ça, pas chez les fils d'ouvriers.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- GaranceNeoprof expérimenté
Abraxas a écrit:Entre le sujet S-ES ("l'auteur nous fait passer un message") et celui de L ("le bon sauvage, sa vie, son oeuvre), je propose de remplacer l'intitulé EAF par EAECJS -- ce sera plus clair.
Une fois de plus, l'enseignement des lettres est instrumentalisé dans le sens du fameux "vivre ensemble" , "l'école ou la guerre civile" et autre catéchisme citoyennisant, qui a le don de me donner des poussées d'eczéma. :diable:
Et de la littérature, on en fait QUAND ?
+1
Aujourd'hui, réunion d'harmonisation pour la correction des copies de L.
Pour la dissert, un élève qui "récite" ce qu'il sait sur l'Humanisme obtient 14/16.
Ecriture d'invention : s'il n'y a pas de gros anachronismes (avion dans le ciel, etc.) : 13/16
Commentaire : S'il n'y a pas trop de paraphrase, c'est bien.
- User5899Demi-dieu
J'adore d'ailleurs la façon dont on présente cette argumentation. Il faut "ajouter" des connecteurs, des relances... Comme si tout, dans une vraie argumentation, ne reposait pas entièrement sur la logique du raisonnement que l'on veut établir.nlm76 a écrit:Et c'est ainsi aussi qu'au bac on favorise les favorisés en comptant l'orthographe, la syntaxe, la ponctuation pour des cacahuètes, et en inventant "l'argumentation", qui est la rhétorique du café du commerce, en pire, parce qu'on y ajoute, au petit bonheur la chance, des "connecteurs logiques" et des "phrases de transition".Cripure a écrit:Alors là, vous avez bien raison ! Il faut être un bobo de la FCPE, du SGEN ou du SE pour ressasser semblables âneries. Les fils d'ouvriers ne sont peut-être pas très bons, au moins sont-ils conscients de l'importance du code. Il faut la morgue des presque puissants pour s'imaginer que le monde tombera à leurs pieds tant ils sont géniaux (mouarf ).nlm76 a écrit:«Le par cœur, c'est pas bien ; il faut motiver les élèves ; c'est le fond qui importe, pas la forme ; l'orthographe, c'est la science des ânes» et autres foutaises, c'est chez les fils de bourgeois qu'on entend ça, pas chez les fils d'ouvriers.
- User5899Demi-dieu
Eh bien, on ne suit pas ces recommandations stupides, et voilà tout. Tout prof digne de ce nom sait très bien ce que doit être le traitement d'un sujet, il n'a pas besoin de ces âneries paraphées des arbitres de l'ignorance.Garance a écrit:Abraxas a écrit:Entre le sujet S-ES ("l'auteur nous fait passer un message") et celui de L ("le bon sauvage, sa vie, son oeuvre), je propose de remplacer l'intitulé EAF par EAECJS -- ce sera plus clair.
Une fois de plus, l'enseignement des lettres est instrumentalisé dans le sens du fameux "vivre ensemble" , "l'école ou la guerre civile" et autre catéchisme citoyennisant, qui a le don de me donner des poussées d'eczéma. :diable:
Et de la littérature, on en fait QUAND ?
+1
Aujourd'hui, réunion d'harmonisation pour la correction des copies de L.
Pour la dissert, un élève qui "récite" ce qu'il sait sur l'Humanisme obtient 14/16.
Ecriture d'invention : s'il n'y a pas de gros anachronismes (avion dans le ciel, etc.) : 13/16
Commentaire : S'il n'y a pas trop de paraphrase, c'est bien.
- invitéeMaNiveau 5
Je suis assez effarée de lire, dans un fil par ailleurs intéressant, ces remarques que je trouve pitoyables sur la manière qu'auraient les parents bourgeois et les parents ouvriers d'éduquer leurs enfants, comme s'il y avait une manière propre à chaque milieu d'élever ses enfants, comme si certains milieux avaient le monopole de certaines valeurs, comme si tout était noir ou blanc, sans nuance, un monde avec les bons d'un côté, les méchants de l'autre et Zorro (le prof, peut-être) venant distribuer la bonne parole. Que de mépris dans ces propos, que de clichés qui me donneraient presque envie de vomir ! Et les fils de profs, on les met dans quelle case, dans quelle catégorie ? Votre monde est triste à pleurer. Continuez à classer, trier, mettre dans des cases les enfants du peuple et les fils de bourgeois, ça fait avancer le monde...
- User5899Demi-dieu
Ce serait intéressant, Magali, que vous preniez la peine de citer les propos que vous commentez ou auxquels vous réagissez. Là, on ne voit pas vraiment ce qui vous donne envie de vomir.Magali1502 a écrit:Je suis assez effarée de lire, dans un fil par ailleurs intéressant, ces remarques que je trouve pitoyables sur la manière qu'auraient les parents bourgeois et les parents ouvriers d'éduquer leurs enfants, comme s'il y avait une manière propre à chaque milieu d'élever ses enfants, comme si certains milieux avaient le monopole de certaines valeurs, comme si tout était noir ou blanc, sans nuance, un monde avec les bons d'un côté, les méchants de l'autre et Zorro (le prof, peut-être) venant distribuer la bonne parole. Que de mépris dans ces propos, que de clichés qui me donneraient presque envie de vomir ! Et les fils de profs, on les met dans quelle case, dans quelle catégorie ? Votre monde est triste à pleurer. Continuez à classer, trier, mettre dans des cases les enfants du peuple et les fils de bourgeois, ça fait avancer le monde...
Par ailleurs, laisser entendre que le monde ne classe pas, c'est d'une grande naïveté. Mais c'est, en effet, un autre sujet.
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