- victor44Habitué du forum
JPhMM a écrit:Vous sous-entendez donc que parmi tous les enfants qui vont à l'école, les enfants français et japonais sont les plus malheureux, c'est-à-dire que dans aucun pays au monde les enfants scolarisés seraient plus malheureux qu'eux ?
Je ne le sous entend pas, je le dis. A cette précision près les enfants français et japonais sont ceux qui sont le plus malheureux à l'école.
Quant à savoir s'ils sont plus ou moins heureux que les africains en général je n'en sais rien.
- JPhMMDemi-dieu
Apparemment vous n'avez pas la moindre idée d'à quoi ressemble le monde hors-la-France. Dès lors, je vous laisse à vos certitudes. Allons, dites à qui veut l'entendre que dans aucun pays au monde les enfants scolarisés sont plus malheureux qu'en France et au Japon, si cela vous amuse.victor44 a écrit:JPhMM a écrit:Vous sous-entendez donc que parmi tous les enfants qui vont à l'école, les enfants français et japonais sont les plus malheureux, c'est-à-dire que dans aucun pays au monde les enfants scolarisés seraient plus malheureux qu'eux ?
Je ne le sous entend pas, je le dis. A cette précision près les enfants français et japonais sont ceux qui sont le plus malheureux à l'école.
Ça, c'est votre truc à vous depuis le début, je vous le laisse.victor44 a écrit:Quant à savoir s'ils sont plus ou moins heureux que les africains en général je n'en sais rien.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ClarinetteGrand Maître
Non, à la maison, ils ne sont pas malheureux, penses-tu, affalés sur leur lit à surfer et jouer tout en regardant la télé et en textant des messages ineptes.
Je crois qu'on n'est pas d'accord sur la notion de bonheur...
En tout cas, c'est sûr qu'ils ne se préparent pas des jours heureux à l'âge adulte...
Je crois qu'on n'est pas d'accord sur la notion de bonheur...
En tout cas, c'est sûr qu'ils ne se préparent pas des jours heureux à l'âge adulte...
- victor44Habitué du forum
JPhMM a écrit:Apparemment vous n'avez pas la moindre idée d'à quoi ressemble le monde hors-la-France. Dès lors, je vous laisse à vos certitudes. Allons, dites à qui veut l'entendre que dans aucun pays au monde les enfants scolarisés sont plus malheureux qu'en France et au Japon, si cela vous amuse.victor44 a écrit:JPhMM a écrit:Vous sous-entendez donc que parmi tous les enfants qui vont à l'école, les enfants français et japonais sont les plus malheureux, c'est-à-dire que dans aucun pays au monde les enfants scolarisés seraient plus malheureux qu'eux ?
Je ne le sous entend pas, je le dis. A cette précision près les enfants français et japonais sont ceux qui sont le plus malheureux à l'école.Ça, c'est votre truc à vous depuis le début, je vous le laisse.victor44 a écrit:Quant à savoir s'ils sont plus ou moins heureux que les africains en général je n'en sais rien.
J'ai pas de certitudes, je vous cites des articles et des études.
Où sont celles qui démontrent qu'on souffre moins à l'école en france qu'ailleurs?
C'est juste que ça vous interesse pas. Que les momes souffrent ou pas c'est pas votre problème donc mieux vaut considérer que tout va bien.
- victor44Habitué du forum
Clarinette a écrit:Non, à la maison, ils ne sont pas malheureux, penses-tu, affalés sur leur lit à surfer et jouer tout en regardant la télé et en textant des messages ineptes.
Je crois qu'on n'est pas d'accord sur la notion de bonheur...
En tout cas, c'est sûr qu'ils ne se préparent pas des jours heureux à l'âge adulte...
Relisez l'article que met en lien: http://www.psychologies.com/Famille/Education/Scolarite/Articles-et-Dossiers/Les-bons-eleves-sont-ils-heureux
Vous verrez que une bonne part des élèves qui souffrent sont de très bons élèves et ne s'affalent pas sur un sofa dès qu'ils rentrent, bien au contraire.
- RenéNiveau 6
John a écrit:http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/06/08/97001-20120608FILWWW00364-peillon-les-enfants-francais-souffrent.php
Le ministre de l'Education, Vincent Peillon, a critiqué aujourd'hui le petit nombre de jours de classe des élèves en école primaire, affirmant que "144 jours de classe pour les enfants du primaire français, c'est une exception et ça leur coûte cher et ça nous coûte cher". "Les sociologues disent, concernant les enfants français, (que) ce sont ceux qui souffrent le plus, avec les petits Japonais", a dit le ministre sur Europe 1. "On ne peut pas en être fiers collectivement, il y a le plus de stress, de souffrance et même de suicides en France, il n'est pas interdit d'apprendre et d'être heureux et même, pour être motivé à apprendre, il faut avoir un peu de plaisir", a-t-il ajouté.
"Nos élèves ont beaucoup moins de jours de classe que leur aînés, ma génération travaillait, pas seulement le samedi matin, mais aussi le samedi après-midi", a poursuivi le ministre. "Il n'y avait pas non plus de vacances aussi longues", a-t-il également relevé. "Aujourd'hui, nous approchons du baccalauréat, un certain nombre de collégiens ou de lycéens qui sont dans ces centres d'examen vont se retrouver le 10 juin, le 15 juin, livrés à eux-mêmes. Lorsque les familles ont les moyens de leur offrir un certain nombre d'activités, tout va bien, quand ce n'est pas le cas, ça fait des jeunes qui ne sont pas pris en charge par la collectivité", a ajouté Vicent Peillon.
A propos de la longueur des vacances, "il n'y a pas de tabou, ma mission c'est l'intérêt général, en France, la grande question, c'est la réussite de tous nos enfants", a-t-il conclu. Les décisions concernant les sujets liés à l'éducation, y compris celui des rythmes scolaires, seront prises "fin juillet" après concertation, avant une loi de programmation à l'automne, avait annoncé le ministre après avoir reçu les syndicats d'enseignants.
Merci, bon docteur Peillon!
Le comportement de plus en plus puant de la part d'un nombre de plus en plus grand de ces "enfants" s'explique !
- ClarinetteGrand Maître
J'ai lu cet article d'une grande validité scientifique , mais franchement, je n'ai pas eu beaucoup d'élèves dans ma carrière qui relevaient de la catégorie qui y est décrite.
Il y a 20 ans, les bons élèves étaient bien dans leurs baskets et les mauvais tentaient, en majorité, de progresser. De nos jours, les trublions tiennent le haut du pavé avec arrogance et les bons se font parfois harceler parce qu'ils sont "intellos" (je parle en connaissance de cause : ma fille cadette en a fait les frais pendant des années. ). Quel édifiant renversement des valeurs !
Il y a 20 ans, les bons élèves étaient bien dans leurs baskets et les mauvais tentaient, en majorité, de progresser. De nos jours, les trublions tiennent le haut du pavé avec arrogance et les bons se font parfois harceler parce qu'ils sont "intellos" (je parle en connaissance de cause : ma fille cadette en a fait les frais pendant des années. ). Quel édifiant renversement des valeurs !
- JPhMMDemi-dieu
Que savez-vous de moi ? que connaissez-vous de moi qui vous affirmerait que j'ignorerais ce qu'est la souffrance à l'école ou que la souffrance des élèves ne m'intéresserait pas ? Je n'ai pas besoin de dire une ânerie aussi énorme que « les élèves français sont les plus malheureux du monde » pour me préoccuper du bien être de mes élèves ou des élèves français.victor44 a écrit:C'est juste que ça vous interesse pas. Que les momes souffrent ou pas c'est pas votre problème donc mieux vaut considérer que tout va bien.
"Que les mômes souffrent ou pas c'est pas votre problème". :shock:
Vos affirmations à mon encontre sont grotesques, méprisantes et crétines.
Vous êtes désespérant de préjugés ineptes et insultants. Amusez-vous bien. Je ne vous salue pas.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- victor44Habitué du forum
Clarinette a écrit:J'ai lu cet article d'une grande validité scientifique , mais franchement, je n'ai pas eu beaucoup d'élèves dans ma carrière qui relevaient de la catégorie qui y est décrite.
Il y a 20 ans, les bons élèves étaient bien dans leurs baskets et les mauvais tentaient, en majorité, de progresser. De nos jours, les trublions tiennent le haut du pavé avec arrogance et les bons se font parfois harceler parce qu'ils sont "intellos" (je parle en connaissance de cause : ma fille cadette en a fait les frais pendant des années. ). Quel édifiant renversement des valeurs !
Vous en avez eu plein des élèves comme ça mais vous n'avez rien vu, confortée dans vos certitudes par des parents obsédés par la bonne note et la filière d'élite.
Pour vous si les notes sont bonnes tout va bien. Vous n'avez toujours pas lu l'article visiblement. Pour déceler cette souffrance il faut savoir se mettre en position d'écoute et vu la teneur du fil je crains de ne pouvoir valider cette compétence sur votre livret .
Quant à dire qu'il y a 20 ans personne ne traite le premier de la classe de fayot permettez moi d'en rire. J'étais au lycée il y a presque 30 ans et c'était déjà comme ça. Les monsieur 20 ça faisait pas recette sauf à trainer dans les grands lycées parisiens. Sur que ceux qui demandaient plus de devoirs étaient pas populaires.
- ClarinetteGrand Maître
Bien, on va donc dire que certains points de vue sont irréconciliables. Bonne journée quand même.
Au fait, mon proverbe préféré : l'enfer est pavé de bonnes intentions...
Au fait, mon proverbe préféré : l'enfer est pavé de bonnes intentions...
- MarcassinHabitué du forum
victor44 a écrit:http://www.oecd.org/dataoecd/28/17/44361091.pdf
Cette enquete classe la france 22è et 23è sur 30 parmi les pays de l'OCDE pour le bien être éducationnel et la qualité de la vie scolaire...
Il faudrait s'entendre sur ce qu'est le bien-être éducationnel et la qualité de la vie scolaire : y a-t-il un rapport avec les rythmes scolaires ?
- LefterisEsprit sacré
Clarinette a écrit:
Ces pauvres mômes, qui sont réellement à plaindre, sont surtout intolérants à la moindre contrainte dans une société devenue folle, prônant une course effrénée au fric facile, à la satisfaction immédiate de tout désir, à la consommation de masse de biens de production tous plus débilitants les uns que les autres...
J'adhère totalement à ce point de vue, après le choc durable que j'ai ressenti en renouant avec l'EN par hasard et par concours (de circonstance). Je crois que si souffrance il y a , elle provient aussi de ce qu'ils ont vaguement conscience de leur "larvitude", un peu comme nous quand nous avons passé une journée en nous laissant aller, à perdre notre temps.
Je suis sidéré par l'extrême mollesse de la plupart (le seul organe vraiment actif étant la langue) la propension à demeurer très tard esclave des ses pulsions et de ses amusements puérils, l'extrême difficulté à subir la moindre contrariété.
J'ai vu encore hier des élèves sortir en boudant avec l'air méchant, sans dire au-revoir comme des bébés parce qu'au conseil, on leur a dit qu'ils étaient bavards, que leur comportement laissait à désirer, et qu'on ne les a pas encensés malgré des résultats chiffrés corrects. Anecdote que l'on pourrait transposer à plein d'autres situations...
Je pense que l'école n'a pas grand chose à voir dans la "souffrance", quand on voit le niveau d'exigences actuel, mais bien plutôt à un mode de vie.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- ClarinetteGrand Maître
Aaaaah, je me sentais un peu seule ici, maintenant que JPh boude !
- JPhMMDemi-dieu
Que nenni.Clarinette a écrit:Aaaaah, je me sentais un peu seule ici, maintenant que JPh boude !
Simplement, je ne vais plus perdre mon temps à discuter avec victor44. Il n'est pas honnête intellectuellement, et il a une trop forte tendance à proférer des attaques personnelles et autres insultes en réponse à des arguments logiques.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- PatissotDoyen
JPhMM>
Monsieur Teste a écrit: Rappelez-vous tout simplement qu’entre les hommes il n’existe que deux relations: la logique ou la guerre. Demandez toujours des preuves, la preuve est la politesse élémentaire qu’on se doit. Si l’on refuse, souvenez-vous que vous êtes attaqué et qu’on va vous faire obéir par tous les moyens. Vous serez pris par la douceur ou par le charme de n’importe quoi, vous serez passionné par la passion d’un autre; on vous fera penser ce que vous n’avez pas médité et pesé; vous serez attendri, ravi, ébloui; vous tirerez des conséquences de prémisses qu’on vous aura fabriquées, et vous inventerez, avec quelque génie, – tout ce que vous savez par coeur.
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« Déjà, certaines portions de ma vie ressemblent aux salles dégarnies d'un palais trop vaste, qu'un propriétaire appauvri renonce à occuper tout entier. »
- JPhMMDemi-dieu
Merci pour cette citation Patissot.
Encore un livre que je vais me faire un devoir de lire.
Encore un livre que je vais me faire un devoir de lire.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- User5899Demi-dieu
Eh bien, sortons-les envictor44 a écrit:Vu le statut des gays en iran cessons de militer pour qu'ils aient plus de droits en france....
Franchement le coup du c'est pire en afrique c'est terrifiant de bétise, oui les enfants français souffrent à l'école, les bons comme les mauvais élèves. C'est un fait
Qu'est-ce que j'en ai à faire que Jaissikah souffre sur Montaigne, parce que pendant ce temps, elle loupe peut-être un SMS de Kevin ? Réponse claire : je m'en tape. Idem de qui se prend des tôles parce qu'il n'apprend pas son cours : rien à fiche. Ils souffrent ? Ca les endurcit.
- User5899Demi-dieu
10% ? Ca va.victor44 a écrit:Aurore a écrit:Preuve(s) à l'appui ?victor44 a écrit:Vu le statut des gays en iran cessons de militer pour qu'ils aient plus de droits en france....
Franchement le coup du c'est pire en afrique c'est terrifiant de bétise, oui les enfants français souffrent à l'école, les bons comme les mauvais élèves. C'est un fait
http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20110329.OBS0428/un-enfant-sur-dix-en-souffrance-a-l-ecole-selon-l-unicef.html
- Docteur OXGrand sage
Cette souffrance des mômes est incroyable en ce moment dans mon bahut:
- douleurs articulaires pour emmener ses affaires de classe
- migraine soudaine au moment où il faut faire un exercice type-brevet
- palpitations quand il s'agit de commencer les révisions à partir du cahier
- exéma foudroyant lorsque le prof demande à un élève de se réveiller
- crise cardiaque finale quand il faut sortir l'agenda pour des exos à faire pour le lendemain
- douleurs articulaires pour emmener ses affaires de classe
- migraine soudaine au moment où il faut faire un exercice type-brevet
- palpitations quand il s'agit de commencer les révisions à partir du cahier
- exéma foudroyant lorsque le prof demande à un élève de se réveiller
- crise cardiaque finale quand il faut sortir l'agenda pour des exos à faire pour le lendemain
- caroletteNeoprof expérimenté
steph.stephy3 a écrit:heu ... Mais moi, j'en veux pas de cette formation !!!
On va passer une semaine à écouter des intervenants bidons qui vont nous présenter des problèmes sans leurs solutions, nous exposer les différents types de handicaps de manière succincte et demerden sie sich... Et en plus, on se targuera de nous avoir formés !!!
Il y a deux ans, la jeune AVS qui s'occupait d'une de mes élèves n'a eu droit qu'à des formations au cours desquelles on lui expliquait le développement d'un enfant sans souci particulier...
Peu d'aide aussi des équipes d'éducateurs, de psychologues qui suivent les enfants : ils ne s'intéressent qu'aux progrès de leur protégé, sans jamais vouloir prendre conscience du climat dans lequel les camarades de l'enfant en question doivent vivre. Ils ne nous ont fourni que peu d'aide dans la gestion du quotidien, et notamment des crises, il a fallu tout inventer... c'est usant. J'ai obtenu finalement qu'elle puisse retourner dans une structure de CLIS adaptée, plus apte à la faire progresser. Alors certes, on s'habitue, les enfants aussi, et on apprend à être tolérant, mais on appréciait quand elle n'était pas là.
Ma collègue vit cela avec une nouvelle élève cette année, et c'est difficile pour tout le monde, même avec une scolarisation à temps partiel.
Il y a 5 ans, je devais gérer en CP une enfant en grande souffrance, qui du coup était souvent violente (bureaux renversés, lunettes de ses camarades cassées, tonsure d'une petite fille pour cause de cheveux arrachés, cris, insultes, coups, morsures ; il nous est arrivé de la porter à deux, bras tendus, jusqu'au portail, parce qu'elle nous frappait et tentait de nous mordre). Je partais la mâchoire serrée, et je revenais le lendemain dans le même état. Passée la première heure de classe, dans le meilleur des cas, il me fallait la surveiller en permanence, et parfois même la contraindre physiquement. L'IEN a refusé une déscolarisation, même partielle, mais, de fait, les 25 autres élèves de la classe étaient déscolarisés une grande partie de la journée... Elle m'a avoué qu'il fallait "une formation spécifique" pour pouvoir gérer ces enfants-là... Heureusement pour mes collègues, elle a été placée dans un internat spécialisé l'année suivante.
Bref, nous manquons de structures et de personnels adaptés, c'est vrai, pour pouvoir accueillir dans de bons conditions ces enfants.
Et en effet, c'est un métier particulier, différent du nôtre, que celui d'enseigner à des enfants présentant des troubles divers et variés.
- caroletteNeoprof expérimenté
victor44 a écrit:Vu le statut des gays en iran cessons de militer pour qu'ils aient plus de droits en france....
Franchement le coup du c'est pire en afrique c'est terrifiant de bétise, oui les enfants français souffrent à l'école, les bons comme les mauvais élèves. C'est un fait
Certes, mais souffrent-ils vraiment à cause de l'école ?
Je n'enseigne qu'en CP, mais je vois grossir chaque année la proportion d'enfants qui attendent que tout leur tombe tout cuit dans le bec, qui ne savent pas ce qu'est le minimum requis de politesse, qui ne supportent pas l'échec, et qui ne savent pas faire le moindre effort. Des enfants qui se battent, s'insultent, et qui excusent tout, sans jamais demander pardon, "parce qu'ils n'ont pas fait exprès". Nombre de leurs parents estiment que ce n'est pas la faute de leur rejeton, mais celle d'autres enfants qui entraînent le leur, et qu'il faut protéger ces êtres en devenir "parce qu'ils découvriront bien assez tôt combien la vie est difficile"... et qui viennent vous voir en fin d'année, la bouche enfarinée, pour vous dire que Monchérimoncoeur, "ce serait bien qu'il soit avec une maîtresse sévère l'année prochaine, comme vous, pour qu'il travaille"...
Bref, si la situation est telle à 6 ou 7 ans, je n'ose imaginer à 10, 13 ou 15...
- llaimaHabitué du forum
Il suffit d'y avoir été en tant qu'élève et de voir des classes de collège, ça ne veut pas dire que c'est de la faute des profs ou des notes... Je pense au contraire que c'est 5% de la souffrance scolaire 90% c'est l'environnement de l'école : insécurité, violence, irrespect, manque d'hygiène. D'ailleurs avant de dire c'est pire en Afrique ou dans la toundra, peut-être que là-bas les enfants ne s'insultent pas entre eux et n'ont pas peur les uns des autres. Ce n'est pas toujours la misère matérielle qui est la pire mais souvent la misère morale et je dois dire que dans nos établissement de ce point de vue nous sommes un pays sous-développé!Aurore a écrit:Preuve(s) à l'appui ?victor44 a écrit:Vu le statut des gays en iran cessons de militer pour qu'ils aient plus de droits en france....
Franchement le coup du c'est pire en afrique c'est terrifiant de bétise, oui les enfants français souffrent à l'école, les bons comme les mauvais élèves. C'est un fait
- llaimaHabitué du forum
10% avoués c'est surement 70% en vrai voir 90% dans le 93. Car il est difficile déja de s'avouer que l'on a une vie pourrie, mais c'est encore plus dure d'en parler à autrui. Combien d'enfants disent qu'ils ont perdu une affaire ou de l'argent alors qu'ils se sont fait volés ou racketté? Les enfants peuvent montrer en facade une certaine insouscience mais qui peut cacher une grande souffrance!Cripure a écrit:10% ? Ca va.victor44 a écrit:Aurore a écrit:Preuve(s) à l'appui ?victor44 a écrit:Vu le statut des gays en iran cessons de militer pour qu'ils aient plus de droits en france....
Franchement le coup du c'est pire en afrique c'est terrifiant de bétise, oui les enfants français souffrent à l'école, les bons comme les mauvais élèves. C'est un fait
http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20110329.OBS0428/un-enfant-sur-dix-en-souffrance-a-l-ecole-selon-l-unicef.html
- lene75Prophète
victor44 a écrit:Relisez l'article que met en lien: http://www.psychologies.com/Famille/Education/Scolarite/Articles-et-Dossiers/Les-bons-eleves-sont-ils-heureux
Vous verrez que une bonne part des élèves qui souffrent sont de très bons élèves et ne s'affalent pas sur un sofa dès qu'ils rentrent, bien au contraire.
Sauf que cet article ne met pas en cause l'école mais la pression parentale qui, en l'occurrence, s'exerce à propos de l'école, mais qui dans d'autres familles peut s'exercer sur des activités extrascolaires : musique, sport, etc., ou même sur de domaines tout autres (sociabilité, par exemple). À aucun moment il ne dit que ces élèves souffrent parce qu'ils sont bons élèves mais qu'ils surinvestissent le scolaire (et sont donc de bons élèves) parce qu'ils vont mal, comme d'autres surinvestiraient le sport. Dire que ces enfants sont en souffrance à cause de l'école, ce serait comme dire qu'un anorexique est en souffrance à cause de la nourriture, alors que la nourriture est le vecteur par lequel il exprime sa souffrance. Pour le type d'élèves cités par l'article, augmenter le nombre de jours d'école, diminuer les vacances, etc., serait totalement contre-productif, puisque ce qu'il leur faut (et l'article le dit bien), c'est investir l'extra-scolaire, il leur faut de réelles coupures durant lesquelles ils puissent ne plus penser au scolaire. D'ailleurs, dans les centres pour anorexiques qui traitent ce genre d'enfants, les enfants sont déscolarisés pendant leur séjour au centre.
Cela dit, de bons élèves en souffrance à cause de l'école, il y en a, et ce pour deux raisons :
1) à cause de l'ambiance qui règne dans les établissements, où être un bon élève est très mal vu, beaucoup plus qu'avant, et où les bons élèves sont souvent des "victimes" et n'osent pas dire qu'ils sont gênés, quand ce n'est pas harcelés, par les autres ;
2) à cause du nivellement par le bas, qui crée une réelle souffrance chez des élèves qui s'ennuient à longueur de journée parce qu'on ne leur donne pas "à manger" à la hauteur de leur faim et qu'on accuse d'être méprisants quand ils osent le dire.
Or ces élèves-là sont les oubliés, ou plutôt les sacrifiés, de toutes les réformes.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- LefterisEsprit sacré
Idem : je garde ma compassion pour les vraies souffrances, pas pour les états d'âme de petits malotrus trop gâtés, car ils le sont , même où j'enseigne et où le taux de CSP - est important. Tout le monde a le portable dernier cri + le baladeur + de l'argent + les fringues à la mode. Vivre dans le monde du vide est peut-être déprimant, mais je n'imagine même pas que le niveau de travail grotesquement dérisoire qui leur est demandé puisse les déprimer.Cripure a écrit:
Qu'est-ce que j'en ai à faire que Jaissikah souffre sur Montaigne, parce que pendant ce temps, elle loupe peut-être un SMS de Kevin ? Réponse claire : je m'en tape. Idem de qui se prend des tôles parce qu'il n'apprend pas son cours : rien à fiche. Ils souffrent ? Ca les endurcit.
On est là dans le scandaleux, l'indécent, et je le leur dis . J'ajoute que j'ai un spécimen à la maison , qu'il ne faudrait pas lâcher d'une semelle sans risque qu'il dégénère ainsi rapidement, tant les sollicitations sont fortes...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- WonderWomanBon génie
cette phrase a fait écho en moi d'un article que j'ai lu hier soir dans un magazine féminin, qui vaut donc ce qui vaut, mais qui m'a plutôt choquée .Lefteris a écrit:Clarinette a écrit:
Ces pauvres mômes, qui sont réellement à plaindre, sont surtout intolérants à la moindre contrainte dans une société devenue folle, prônant une course effrénée au fric facile, à la satisfaction immédiate de tout désir, à la consommation de masse de biens de production tous plus débilitants les uns que les autres...
J'adhère totalement à ce point de vue, après le choc durable que j'ai ressenti en renouant avec l'EN par hasard et par concours (de circonstance). Je crois que si souffrance il y a , elle provient aussi de ce qu'ils ont vaguement conscience de leur "larvitude", un peu comme nous quand nous avons passé une journée en nous laissant aller, à perdre notre temps.
Je suis sidéré par l'extrême mollesse de la plupart (le seul organe vraiment actif étant la langue) la propension à demeurer très tard esclave des ses pulsions et de ses amusements puérils, l'extrême difficulté à subir la moindre contrariété.
J'ai vu encore hier des élèves sortir en boudant avec l'air méchant, sans dire au-revoir comme des bébés parce qu'au conseil, on leur a dit qu'ils étaient bavards, que leur comportement laissait à désirer, et qu'on ne les a pas encensés malgré des résultats chiffrés corrects. Anecdote que l'on pourrait transposer à plein d'autres situations...
Je pense que l'école n'a pas grand chose à voir dans la "souffrance", quand on voit le niveau d'exigences actuel, mais bien plutôt à un mode de vie.
http://www.paulette-magazine.com/fr/culture/phenomene-je-suis-un-bomeur/564Après avoir effectué plusieurs années dans le monde de la créa, Nathanaël s’est récemment retrouvé au chômage. Et quand un bobo trentenaire parisien devient chômeur ça donne un bomeur ! Un terme inventé lors d’un diner entre amis en passe de se démocratiser et de devenir LE qualificatif de toute une génération !
Paulette : Nathanael, pourquoi "Bomeur" ?
Nathanaël : C’est un terme qui se suffit à lui-même. La force du mot est telle qu’on n’a même pas besoin d’expliquer. Je trouve que ça résume bien la situation dans laquelle se retrouve toute une génération aujourd’hui. Des habitudes de bobos combinées à un mode de vie propre qui n’implique pas d’horaires fixes et qui restreint les dépenses.
A quoi reconnaît-on un Bomeur ?
Un bomeur se lève tard et se couche tard. Sauf quand il a un rendez-vous pôle emploi le matin. Du coup il envoie des textos à des heures improbables. Un bomeur mate Roland Garros à 17h impunément, comme quand il était ado. Un bomeur se nourrit presque exclusivement de planches mixtes. Parce que c'est la seule chose qui se sert avant 16h dans les bistros. Car oui, le bomeur n'a pas d'heure pour déjeuner. Sinon il se nourrit de clopes. Le bomeur a un Moleskine et une carte UGC. Enfin, le bomeur est au chômage mais il "travaille", il a souvent de multiples projets en cours…
Quel est le look du bomeur ?
Il est habillé en APC, American Apparel ou en fripes et a toujours une paire de Blazer Nike.
Quels sont ses spots parisiens ?
Ses QG sont Chez Prune, le Café Chéri, le Floréal, le Mansart et le Café Charlot.
Culturellement, il se situe où ?
Le bomeur est toujours un peu DJ donc il pousse des CD en soirées de temps en temps et se doit de rester branché niveau musique. Il écoute des trucs à la mode ou au contraire bien vintage. Sinon il lit So Foot et Technikart, évidemment !
Glandeur et il l'assume, j'en suis restée baba ...
mais bon, ça ne fait pas avancer le schmilblick, juste un constat de plus qu'effectivement la glandouille est à la mode, la culture de l'effort est has been ...
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Vide dressing petite fille https://www.vinted.fr/membres/15210542-wiwiagathe
Vide dressing sur néo : https://www.neoprofs.org/t128716-vd-fille-wonderwoman-du-3-mois-au-4-ans-sergent-major-jacadi-zara-dpam-kiabi-verbaudet#4954294
- "Vincent Peillon s’est relevé. Ses réseaux au PS sont réactivés. [...] Il annonce un grand rendez-vous avec les Français".
- Vincent Peillon à l'Assemblée nationale : il y a "ceux qui sont du côté du progrès", et "ceux qui sont du côté de la conservation, quand ce n'est pas la conservation des privilèges".
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