Re: Le fil des thésards (ou des thésards sur le fil, allez savoir...)

*Lady of Shalott* a écrit:La question est : cela vaut-il le coup de convertir tout le bouzin ou vaut-il mieux continuer avec ma technique de dinosaure ?

et la réponse ne peut venir que de toi. Mais la première chose à faire ce serait de faire une copie du fichier et trier¹ par type de document (article de journal / projet de loi / contribution à une monographie collective / etc.)

la (longue) réponse... [... snip ...] n'intéressera personne

:diable:

et toi ton sujet de thèse, c'est quoi? Very Happy

¹il serait peut-être plus facile d'ajouter un mot clé à la fin / au début de chaque ligne, si ta biblio de 60p. est déjà bien normée.

xphrog a écrit:

*Lady of Shalott* a écrit:Xphrog, il n'y a pas une norme bien établie : selon l'endroit où l'on publie, les conventions changent (et c'est pénible !!)

tout à fait. Je voulais juste suggérer qu'il était peut-être possible de raisonner avec le directeur de thèse, en signalant l'évolution des normes bibliographiques chez les maisons d'éditions et révues spécialisées. (Quelles révues (quels journaux?) utilisent encore op. cit., il doit y en avoir, peut-être en histoire ou études latines)?

J'ai un peu de mal à voir l'apport de cet outil, comme ça. Il faudrait que je voie quelqu'un l'utiliser, je suppose.

Je dirais, d'abord que la thèse n'est pas une fin en soi, que cela permet à acquérir des bonnes habitudes pour la production d'articles, chapitres et livres à venir (maniement de texte long, changement de formats pour se plier aux différentes feuilles de styles). Je me souviens aussi que la bibliographie annotée est une bonne première étape pour s'orienter dans la masse des écrits autour de son sujet.

Collier de Barbe a écrit:Un conseil: prépare tes feuilles de style, ton logiciel de biblio, etc. AVANT de commencer à rédiger

Et une fois habituée, et avec son cyborg de citation bien paramétré...

tu peux tapoter, et entrer directement un raccourci en quelques cliques, qui va générer la référence "in-line" / dans le corps de texte (ou en note de bas de page), comme l'entrée bibliographique. Et si tu écris en même temps pour deux révues différentes, tu changes de feuille de style avec un clique épicétou. (caveat: en principe)

Mais ça prend du temps, et préparer tes feuilles de styles (pour tout les doc-types rencontrés), ce n'est pas une mince affaire, prévoir une bonne journée, voire une semaine de tests, à moins d'avoir déjà quelque expérience avec la biblio. Mais à la longue, ça paie. D'autant plus que maintenant ces logiciels se penchent de plus en plus sur l'export vers d'autres plateformes, comme wordpress, et mediawiki.

Collier de Barbe a écrit:zotero

Le vidéo ici n'est pas mal du tout pour se donner une idée...

http://www.zotero.org/support/fr/word_processor_integration

J'ai reinstallé Zotero récemment suivant tes conseils, CdB, mais entre le pb de mises à jour de FF (qui entrainent des ruptures de compatibilité avec le plugin, non?), et le pb de mdp protégé¹ qui fait que Zotero me demande de m'identifier à presque chaque nouvelle page , je l'ai désactivé. Je suis d'accord que Zotero est très intéressant, peut-être que c'est lui le nec plus ultra gratuit, malgré ces inconvenients "mineurs".

N'empêche que je trouve les deux (wikindx, zotero) complémentaires avec un system local (LateX ou autre .x (doc, ML) -- avec tout de même une nette préférence pour Zotero, je crois ( - CdB), pour intégration avec traitement de texte, et pour aspirer les réferences du web. Pour la mise à disposition d'une bibliographie collective, je lui préfère Wikindx, parce que j'ai l'impression que lui il peut servir comme "backend" pour des applications ouebbisches...)

Je devrais défaire ce truc de mot de passe pour mdp en FF et réactiver mon zotero.

¹j'ai eu un moment de paranoia vis à vis de mon chat :lol:

Oui, Firefox fatigue avec ses MAJ récurrentes, le module Zotero n'est pour l'instant plus compatible avec la version 15 de FF... en général la MAJ de Zotero arrive quelques semaines plus tard.

Pour les histoires de normes bibliographiques, j'ai un souvenir cuisant d'avoir passé de longues heures à reprendre toutes mes notes de bas de pages pour mettre les bonnes abréviations latines... Mon directeur est vieille école (et beaucoup le sont encore en histoire, en lettres, etc.) et y'avait pas moyen de faire autrement. Mais j'espère qu'on passera vite à une norme plus simple...

Courage à tous les collègues qui rédigent en parallèle de leur travail au collège/lycée!

Oui, Lady of Shallott, on pourrait savoir sur quoi porte ton GrandMachin (cet accès de curiosité pour me détendre un peu en me détournant de mon propre... n'ayons pas peur des mots: GrosCaca). (non, j'exagère, je commence à bien l'aimer ma petite thèse... si seulement elle voulait bien ne plus trop se faire attendre... Le fil des thésards (ou des thésards sur le fil, allez savoir...) - Page 6 1212985298

Le fil des thésards (ou des thésards sur le fil, allez savoir...) - Page 6 1212985298

)
Par MP si tu veux !

*Lady of Shalott* a écrit:@ Xphrog : merci pour la (longue) réponse. La vidéo explique bien, en effet.

En fait, je suis censée travailler à un GrandMachin, un truc énorme que je publierai un jour, à moins que je ne meure avant, de désespoir ou de vieillesse (dois-je préciser que ça n'intéressera personne ? :lol: ). J'ai en stock 60 p. environ de références plus ou moins utiles, sur un document Word. La question est : cela vaut-il le coup de convertir tout le bouzin ou vaut-il mieux continuer avec ma technique de dinosaure ?

"Nous connaissons tous ces livres qui nous brûlent les mains et qu'on sème comme par enchantement - nous les avons rachetés une demi-douzaine de fois, toujours contents de ne point les voir revenir. Cinquante lecteurs de ce genre, sans cesse vibrionnant à la ronde, sont autant de porteurs de virus filtrants qui suffisent à contaminer un vaste public : il n'y faut que quelques dizaines d'années, parfois un peu plus, souvent beaucoup moins : la gloire de Mallarmé, comme on sait, n'a pas eu d'autre véhicule - cinquante lecteurs qui se seraient fait tuer pour lui" (Julien Gracq, La littérature à l'estomac, Paris, José Corti, 1949, p.21).

varia a écrit:Oui, Lady of Shallott, on pourrait savoir sur quoi porte ton GrandMachin (cet accès de curiosité pour me détendre un peu en me détournant de mon propre... n'ayons pas peur des mots: GrosCaca). (non, j'exagère, je commence à bien l'aimer ma petite thèse... si seulement elle voulait bien ne plus trop se faire attendre... )
Par MP si tu veux !

Itou !

Personnellement, si j'étais amenée à me poser la question de publier ma thèse, je crois que je préfèrerais (mais aurais-je le courage ?) en tirer un petit ouvrage court et clair, centrée sur des pbatiques susceptibles d'intéresser plus de monde qu'un gros pavé édité par Honorable Lampion (nom d'éditeur crypté :lol: - on s'amuse comme on peut - je crois que je suis en train de woohoo

)

Et toi,Condorcet alors, même si tu es en histoire (si je ne m'abuse) et que je n'y connais fichtrement rien... ce sujet ?
Pardon si tu l'as déjà dit ici - je crois d'ailleurs que c'est le cas - mais il n'y a plus de place en ce moment dans mon disque dur interne encéphalique...

Je dois publier l'an prochain 350 pages (pas une de plus !) de ma thèse consacrée aux émissions littéraires (défuntes) de la télévision française ! Je suis à moitié historien à moitié littéraire (mes lacunes chevauchent les deux domaines ! :lol: ).
Et toi ? (pardonne-moi si tu l'as déjà dit).

Ca peut quand même intéresser pas mal de monde en tout cas... et tu as bcp re-travaillé ta thèse pour cela ? Bravo si c'est le cas !
Pour mon sujet, MP !

Je ne l'ai pas assez retravaillée à mon goût : il faut que je consolide la partie "histoire de l'édition".

Bon courage varia ! trefle

*Lady of Shalott*: tu vas créer des intérêts et puis voilà ! Very Happy

xphrog a écrit:et toi ton sujet de thèse, c'est quoi?

condorcet a écrit:

varia a écrit:Oui, Lady of Shallott, on pourrait savoir sur quoi porte ton GrandMachin (cet accès de curiosité pour me détendre un peu en me détournant de mon propre... n'ayons pas peur des mots: GrosCaca). (non, j'exagère, je commence à bien l'aimer ma petite thèse... si seulement elle voulait bien ne plus trop se faire attendre... )
Par MP si tu veux !

Itou !

Hé, mais il faut se méfier ici : on dit un mot (oui, GrandMachin compte pour un mot Razz

), et on vous demande un résumé de thèse ! Le GrandMachin est le genre d'ouvrage publié par l'Honoré Lampiste (Varia, c'est de ta faute :lol: ) à 150 exemplaires : 50 pour les bibliothèques, 10 pour l'auteur, 10 vendus à des insomniaques qui pensent pouvoir retrouver le sommeil grâce à ce bouquin, 3 à des gens qui ont besoin d'une cale (épaisse !) pour un meuble, de préférence une bibliothèque (j'ai ma fierté). Le reste au pilon.

Ergo a écrit:Bon courage varia !

Bon courage itou, même que je rajoute une dose de trèfles trefle

Ergo a écrit:*Lady of Shalott*: tu vas créer des intérêts et puis voilà !

Mouarf. Sainte Ritaaaaaa ??? Tu peux te ramener, steplééé ??

Pour ceux qui se demandaient à quoi sert Zotero, j'ai trouvé un petit tutoriel qui explique bien ses fonctionnalités : http://arbradoc.bu.univ-paris8.fr/# (dans "Culture numérique" (arbre de droite) puis "Veille numérique" puis "Récupération et partage bibliographique : Zotero Group").
Si on passe sur les fautes d'orthographe, je trouve ce site assez utile pour se former à la recherche documentaire.

Merci Nadejda! Va vraiment falloir que j'y jette un oeil...

Pas pu résister :
http://cielmondoctorat.tumblr.com/post/34637227999/quand-jexplique-a-une-amie-de-ma-mere-que-je-vais
:lol!:

J'ai une question un peu bête à poser.
Je participe à un colloque en décembre et la professeur qui l'organise me demande à quelle université je suis rattachée ("je suppose que vous êtes inscrite en doctorat ou allez le faire"... euh non, pas tout de suite). Je lui donne simplement le nom de l'université où j'ai fait mon master ? Possible que ce soit la même si je fais une thèse, mais bon sais pas quoi répondre. J'ai l'impression que je vais faire tache à ce colloque. Rolling Eyes

Nadejda a écrit:J'ai une question un peu bête à poser.
Je participe à un colloque en décembre et la professeur qui l'organise me demande à quelle université je suis rattachée ("je suppose que vous êtes inscrite en doctorat ou allez le faire"... euh non, pas tout de suite). Je lui donne simplement le nom de l'université où j'ai fait mon master ? Possible que ce soit la même si je fais une thèse, mais bon sais pas quoi répondre. J'ai l'impression que je vais faire tache à ce colloque.

Ne vous inquiétez pas. Cela n´a rien d´officiel. Donnez le nom de votre ancienne université, où vous aviez fait votre Master, et bon colloque !

Si vous êtes invitée, vous ne ferez pas tache, on ne demande pas à quelqu'un de venir parler si on n'en a pas envie!
Pour l'Université de rattachement, c'est en effet celle de votre inscription en thèse, en général on rajoute le laboratoire de rattachement. Si vous n'êtes rattachée à aucune Université et que vous n'êtes associée à aucun laboratoire, jouez franc jeu et dites-le aux organisateurs, ils verront bien comment ils vous présenteront!
Dans tous les cas, considérez-vous comme légitime. Le plus souvent, dans les colloques, on est quand même le seul vrai spécialiste de son sujet dans la salle.
Profitez de ce colloque pour faire des rencontres, pour nouer des contacts et pour parler de projets futurs. C'est fait pour ça!

Pardon, je n'avais pas vu la réponse d'Alberto. C'est effectivement tout à fait possible de faire ainsi.

Merci !
En effet, j'essaierai de dépasser ma timidité et de ne pas penser à mes petits vingt-trois ans... Ce colloque me remotivera peut-être aussi à faire une thèse, qui sait (hier j'étais un peu triste parce que je n'ai pas reçu de mails de ma directrice depuis trois semaines Very Happy

).

Finalement, il est écrit sur le programme que je suis doctorante. Je vais finir par penser que c'est un complot. :lol: (je ne veux pas me lancer tout de suite dans une thèse, même si je continue à ma façon mes recherches : colloque donc, et intervention prochaine à Ulm, sans doute d'autres choses dans l'année)
Je commence à stresser... et ça fait bizarre de voir son nom sur un programme de ce genre (ce sera mon tout premier colloque). Effectivement, vous aviez raison, les autres intervenants n'ont pas l'air de ma "spécialité", ils parleront d'autres littératures et contextes historico-politiques. Je crains moins les questions pièges. Mais ça reste très intimidant... Sans compter les pauses-café et déjeuner pour faire connaissance.

preguntas a écrit:

alberto79 a écrit:http://rachelgliese.wordpress.com/2012/05/21/la-these-est-elle-un-vrai-travail/

Un lien que m´a paru intéressant. J´en profite pour transmettre mes encouragements à tous les thésards.

J'ai lu l'article. Que fait-on des thésards "non professionnels", de ceux qui ne sont pas "financés" ?

Ils deviennent enseignants vacataires ou contractuels dans le secondaire. humhum

Tu verras Nadedja, c'est une très belle expérience ! (moi j'avais fait coup double: premier colloque en tant qu'auditrice et intervenante...)

Marie Laetitia a écrit:Tu verras Nadedja, c'est une très belle expérience ! (moi j'avais fait coup double: premier colloque en tant qu'auditrice et intervenante...)

Moi aussi j'avais participé à mon premier colloque sans avoir jamais vu à quoi cela ressemblait. Du coup, je stressais beaucoup, sans me rendre compte que, le plus souvent, les spécialisations sont telles qu'il n'y a pas de débat "houleux" (même si ça arrive... Very Happy

Ça met du piment)
Par contre, j'ai l'impression (mais est-ce récent? Je ne le sais pas, j'étais assez isolé quand j'étais étudiant en maîtrise et DEA) que de plus en plus d'Universités poussent leurs étudiants de master à assister aux colloques organisés dans leurs murs, à mon avis pour faire du public (car parfois c'est déprimant), mais c'est bien je trouve, cela donne aux étudiants une autre vision de ce qu'est la recherche, et une idée d'un aspect important de cette activité.

A l'inverse, j'avais déjà assisté à une demi-douzaine de colloques quand j'ai fait ma 1ère intervention. Je stressais parce que je connaissais les gens qui parlaient et qu'ils me poussaient à faire une communication depuis plusieurs années. Mais je savais comment ça se passait donc je n'avais pas le stress "organisationnel".
Ca s'est très bien passé: pas de question piège, une discussion très intéressante qui m'a montré que je n'avais pas raconté n'importe quoi (mon texte avait de toute façon été corrigé par ma directrice avant). Et en plus, je parlais sur un texte que seul un auditeur de la salle avait lu donc...(et un type super, en plus!)
Pas de question piège parce que je connaissais mieux mon texte et mon contexte qu'eux. En revanche, ils m'ont donné des références d'autres époques que je ne connaissais pas, mais c'est normal. Smile

Tu verras, Nadejda, tout ira bien ! Very Happy

Ah mais j'ai déjà assisté à beaucoup de colloques et aidé à l'organisation de l'un d'entre eux, je sais comment ça se passe ! Mais c'est le fait de me retrouver à parler devant un public, de ne plus être spectatrice, qui me stresse — je suis une grande timide, pas sûre de moi et j'ai peur de ne pas parler assez fort, de manger les mots, d'avoir la voix qui tremble. Pour ce colloque je ne connais que les travaux de l'organisatrice, laquelle a aussi lu les miens, mais je n'ai jamais discuté de vive voix avec elle. Ma directrice, bien qu'elle connaisse l'organisatrice, est étrangère à ce colloque, donc je suis
dans l'inconnu. Bon, je vais éviter de trop y penser, c'est dans une semaine à peu près. :lol: