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- User5899Demi-dieu
Ils valident la pertinence de la réponseAvril69 a écrit:Et quand tu réponds à leurs interrogations, ils ne comprennent plus la question qu'ils ont posée, c'est ça ?Doyle a écrit:Cripure a écrit:Oui, ça va de soi. Pas question de savoir de quoi qu'on va causer, ce serait trop facile.Doyle a écrit:Normalement, chaque cours doit commencer par une question que les élèves se posent. On fait cela de deux manières différentes. On peut avoir un document d'accroche (il est nécessaire pour chaque début de chapitre) ou interroger les élèves sur le cours précédent pour amener la nouvelle question. Effectivement, il faut éviter de donner le titre du chapitre en histoire et en géo.
C'est à l'élève de trouver la problématique du cours et le titre du chapitre. Cela n'a rien d'extraordinaire, l'élève construit son savoir...
J'ai des collègues qui poussent le vice à faire chercher dans le manuel les bons documents pour l'étude du cours. Les élèves valident la pertinence du document et rédigent eux mêmes une trace écrite. Il n'y a rien d'extraordinaire là dedans.
- JPhMMDemi-dieu
J'ai toujours su que vous auriez adoré être prof de maths. :lol:Cripure a écrit:Je serais plutôt du genre à adapter la démarche de mes vieux profs de maths.
Titre.
Définitions
Sous-ensembles
Propriétés
Applications
Exercices
Interro.
:lol!:
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- User5899Demi-dieu
Ah ça, oui !! C'était d'ailleurs mon voeu en fin de 5e. Mais j'ai eu de plus en plus de mal avec la géométrie, et l'espoir a fui, vaincu.JPhMM a écrit:J'ai toujours su que vous auriez adoré être prof de maths. :lol:Cripure a écrit:Je serais plutôt du genre à adapter la démarche de mes vieux profs de maths.
Titre.
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:lol!:
Il faut dire aussi que les maths étaient vraiment pratiquées comme un des arts du langage et de la formulation, et qu'on y écrivait énormément, ce qui me convenait fort. Très peu de calculs, au fond, dans l'ex seconde C...
- yphrogEsprit éclairé
Cripure a écrit:Ce qui est extraordinaire, c'est l'empreinte que ça leur laisse Il est vrai qu'en latin, un vestige est une trace, sans connotation de ruine.Doyle a écrit:[...] Les élèves valident la pertinence du document et rédigent eux mêmes une trace écrite. [...]Cripure a écrit:Oui, ça va de soi. Pas question de savoir de quoi qu'on va causer, ce serait trop facile.Doyle a écrit:Normalement, chaque cours doit commencer par une question que les élèves se posent. On fait cela de deux manières différentes. On peut avoir un document d'accroche (il est nécessaire pour chaque début de chapitre) ou interroger les élèves sur le cours précédent pour amener la nouvelle question. Effectivement, il faut éviter de donner le titre du chapitre en histoire et en géo.
je savais que j'allais rigoler en venant ici, mais en plus il faut penser?
Une de mes méthodes ringardes: faire lire les titres de chapitres à haute voix en tournant les pages du bouquin en début de l'année, et en cours de l'année (pour se remémorer les vestiges d'hier). Surtout avec le vieux New Wings.
p.s. this stuff can get you fired :aau:
- harry jamesNeoprof expérimenté
JPhMM a écrit:J'ai toujours su que vous auriez adoré être prof de maths. :lol:Cripure a écrit:Je serais plutôt du genre à adapter la démarche de mes vieux profs de maths.
Titre.
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:lol!:
Ah!! J'ai aussi ce côté, comment dire, bourrin? D'aucuns diraient carré, rigoureux.... :lol:
_________________
Merdre lachez tout! Partez sur les routes!
Out of sorrow entire worlds have been built
Out of longing great wonders have been willed
[...]
Outside my window, the world has gone to war
Are you the one that I've been waiting for?
- JPhMMDemi-dieu
harry james a écrit:JPhMM a écrit:J'ai toujours su que vous auriez adoré être prof de maths. :lol:Cripure a écrit:Je serais plutôt du genre à adapter la démarche de mes vieux profs de maths.
Titre.
Définitions
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Applications
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:lol!:
Ah!! J'ai aussi ce côté, comment dire, bourrin? D'aucuns diraient carré, rigoureux.... :lol:
Extrait du plan d'un cours de Harry James :
1. Premiers notions
1.1. Définition
1.2. Notation
1.3. Exemples
1.3.1. Exemple 1
1.3.2. Exemple 2
1.4. Remarque
1.5. Définition
1.6. Exemple
1.7. Remarque
2. Propositions
2.1. Proposition
2.2. Démonstration
2.3. Exemple
2.4. Exemples d'application
2.4.1. Exemple d'application 1
2.4.2. Exemple d'application 2
2.5. Corollaire
2.6. Démonstration
2.7. Remarque
2.8. Propriété
2.9. Démonstration
2.10. Exemple
2.11. Propriété réciproque
2.12. Démonstration
Etc...
:lol:
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- User5899Demi-dieu
Ca ressemble aussi au plan d'une sonate de Boulez :shock: :shock:JPhMM a écrit:harry james a écrit:JPhMM a écrit:J'ai toujours su que vous auriez adoré être prof de maths. :lol:Cripure a écrit:Je serais plutôt du genre à adapter la démarche de mes vieux profs de maths.
Titre.
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:lol!:
Ah!! J'ai aussi ce côté, comment dire, bourrin? D'aucuns diraient carré, rigoureux.... :lol:
Extrait du plan d'un cours de Harry James :
1. Premiers notions
1.1. Définition
1.2. Notation
1.3. Exemples
1.3.1. Exemple 1
1.3.2. Exemple 2
1.4. Remarque
1.5. Définition
1.6. Exemple
1.7. Remarque
2. Propositions
2.1. Proposition
2.2. Démonstration
2.3. Exemple
2.4. Exemples d'application
2.4.1. Exemple d'application 1
2.4.2. Exemple d'application 2
2.5. Corollaire
2.6. Démonstration
2.7. Remarque
2.8. Propriété
2.9. Démonstration
2.10. Exemple
2.11. Propriété réciproque
2.12. Démonstration
Etc...
:lol:
- Avril69Neoprof expérimenté
Ah oui, dans "Le marteau sans maître"Cripure a écrit:Ca ressemble aussi au plan d'une sonate de Boulez :shock: :shock:JPhMM a écrit:harry james a écrit:JPhMM a écrit:J'ai toujours su que vous auriez adoré être prof de maths. :lol:Cripure a écrit:Je serais plutôt du genre à adapter la démarche de mes vieux profs de maths.
Titre.
Définitions
Sous-ensembles
Propriétés
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:lol!:
Ah!! J'ai aussi ce côté, comment dire, bourrin? D'aucuns diraient carré, rigoureux.... :lol:
Extrait du plan d'un cours de Harry James :
1. Premiers notions
1.1. Définition
1.2. Notation
1.3. Exemples
1.3.1. Exemple 1
1.3.2. Exemple 2
1.4. Remarque
1.5. Définition
1.6. Exemple
1.7. Remarque
2. Propositions
2.1. Proposition
2.2. Démonstration
2.3. Exemple
2.4. Exemples d'application
2.4.1. Exemple d'application 1
2.4.2. Exemple d'application 2
2.5. Corollaire
2.6. Démonstration
2.7. Remarque
2.8. Propriété
2.9. Démonstration
2.10. Exemple
2.11. Propriété réciproque
2.12. Démonstration
Etc...
:lol:
- harry jamesNeoprof expérimenté
Boulez vous-même!! :boulet: :lol:
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- User5899Demi-dieu
C'est mieux que Boulayharry james a écrit:Boulez vous-même!! :boulet: :lol:
- Blan6ineÉrudit
Doyle a écrit:Normalement, chaque cours doit commencer par une question que les élèves se posent. On fait cela de deux manières différentes. On peut avoir un document d'accroche (il est nécessaire pour chaque début de chapitre) ou interroger les élèves sur le cours précédent pour amener la nouvelle question. Effectivement, il faut éviter de donner le titre du chapitre en histoire et en géo.
Oui, on trouce cette idée dans les discours officiels. Mais justement, la question initialement posée est: Comment? Comment problématiser? Quel doc d'amorce trouver? Y parvenez-vous toujours??
Qu'est-ce que l'on fait avec les élèves qui formulent des hypothèses n'ont aucun sens par rapport à ce qui a été étudié et ce qui va l'être? Les élèves qui posent n'importe quelle question pour faire un peu plaisir au prof parce que construire son propre savoir, c'est un peu difficile quand on ne naît pas le tête déjà pleine d'HG ou de maths... (pour construire son savoir tout seul, encore faut-il avoir des références, des principes, des idées (selon les matières) sur lesquelles s'appuyer!)C'est à l'élève de trouver la problématique du cours et le titre du chapitre. Cela n'a rien d'extraordinaire, l'élève construit son savoir...
J'ai des collègues qui poussent le vice à faire chercher dans le manuel les bons documents pour l'étude du cours. Les élèves valident la pertinence du document et rédigent eux mêmes une trace écrite. Il n'y a rien d'extraordinaire là dedans.
Que faire avec les élèves qui se découragent parce qu'ils se rendent compte assez vite que mettre des mots les uns à côté de autres sans comprendre mais parce qu'on leur a fait sentir que c'était mieux ainsi et qui assez vite demandent au prof de donner la réponse parce qu'ils sentent qu'ils perdent du temps?
Que faire avec les élèves qui au contraire ne sont pas du tout gênés par les questions qu'il ne comprennent pas parce qu'ils ont intégré l'idée que l'école, c'était trop compliqué pour eux et que le prof se fait plaisir avec ses supers docs et ses questoins sans s'occuper assez d'eux?
- LoubdalouExpert
En espagnol aussi on doit problématiser... Avec un cours 100% en espagnol :lol!:
Sur des thématiques à fort pouvoir problématique : les présentation, la vie quotidienne, la famille, les contes, les légendes, les souvenirs d'enfance Ceci est un IPR d'espagnol cherchant à bouffer du stagiaire en lui imposant des choses impossibles.
Sur des thématiques à fort pouvoir problématique : les présentation, la vie quotidienne, la famille, les contes, les légendes, les souvenirs d'enfance Ceci est un IPR d'espagnol cherchant à bouffer du stagiaire en lui imposant des choses impossibles.
- MalagaModérateur
Doyle a écrit:Normalement, chaque cours doit commencer par une question que les élèves se posent. On fait cela de deux manières différentes. On peut avoir un document d'accroche (il est nécessaire pour chaque début de chapitre) ou interroger les élèves sur le cours précédent pour amener la nouvelle question. Effectivement, il faut éviter de donner le titre du chapitre en histoire et en géo.
Pourquoi le document d'accroche est nécessaire pour chaque début de chapitre?
Par exemple, en 5e, lors du chapitre sur "la place de l'Eglise au Moyen-âge", je commence par définir les termes avec les élèves. Et j'enchaîne directement avec l'étude d'une abbaye. Pourquoi faudrait-il absolument que je place un document d'accroche au milieu de tout cela?
- DoyleNiveau 1
Cripure a écrit:Ce qui est extraordinaire, c'est l'empreinte que ça leur laisse Il est vrai qu'en latin, un vestige est une trace, sans connotation de ruine.Doyle a écrit:C'est à l'élève de trouver la problématique du cours et le titre du chapitre. Cela n'a rien d'extraordinaire, l'élève construit son savoir...Cripure a écrit:Oui, ça va de soi. Pas question de savoir de quoi qu'on va causer, ce serait trop facile.Doyle a écrit:Normalement, chaque cours doit commencer par une question que les élèves se posent. On fait cela de deux manières différentes. On peut avoir un document d'accroche (il est nécessaire pour chaque début de chapitre) ou interroger les élèves sur le cours précédent pour amener la nouvelle question. Effectivement, il faut éviter de donner le titre du chapitre en histoire et en géo.
J'ai des collègues qui poussent le vice à faire chercher dans le manuel les bons documents pour l'étude du cours. Les élèves valident la pertinence du document et rédigent eux mêmes une trace écrite. Il n'y a rien d'extraordinaire là dedans.
Ce qui est extraordinaire aussi, avec les démarches ineptes et leurs thuriféraires, c'est le ton détaché de l'évidence avec lequel ils énoncent leurs énormités (j'aime tout particulièrement "valider la pertinence du document", ce qui ne signifie rigoureusement rien). Rien de très neuf, en effet. Et vu ce qui s'annonce pour dimanche soir, pas beaucoup de changements à espérer.
Quant à l'élève qui construit son savoir, je ne savais même pas qu'on osait encore employer l'expression, ni qu'il se pût trouver des gens pour la proférer sans rire.
Ce qui est drôle en vérité, c'est de trouver encore des gens incapables de remettre leur pratique pédagogique en question en expliquant que leur démarche est toujours la meilleure, se positionnant toujours à contre courant pour faire genre : "vous voyez, moi je suis un vrai, je suis contre le système qui mène l'école à sa ruine".
Ce qui est extraordinaire encore, c'est les personnes qui interviennent dans une matière qu'ils n'enseignent pas en se voulant donneur de leçons.
Et, après on s'étonne, et on se demande pourquoi il n'y aura pas de changement dimanche soir. Rien d'étonnant donc...
- DoyleNiveau 1
Malaga a écrit:Doyle a écrit:Normalement, chaque cours doit commencer par une question que les élèves se posent. On fait cela de deux manières différentes. On peut avoir un document d'accroche (il est nécessaire pour chaque début de chapitre) ou interroger les élèves sur le cours précédent pour amener la nouvelle question. Effectivement, il faut éviter de donner le titre du chapitre en histoire et en géo.
Pourquoi le document d'accroche est nécessaire pour chaque début de chapitre?
Par exemple, en 5e, lors du chapitre sur "la place de l'Eglise au Moyen-âge", je commence par définir les termes avec les élèves. Et j'enchaîne directement avec l'étude d'une abbaye. Pourquoi faudrait-il absolument que je place un document d'accroche au milieu de tout cela?
Attends, je ne comprends pas. Par quoi tu commences en fait ?
- Avril69Neoprof expérimenté
Quel est le "système qui mène l'école à sa ruine" à votre avis, et pourquoi ?Doyle a écrit:Cripure a écrit:Ce qui est extraordinaire, c'est l'empreinte que ça leur laisse Il est vrai qu'en latin, un vestige est une trace, sans connotation de ruine.Doyle a écrit:C'est à l'élève de trouver la problématique du cours et le titre du chapitre. Cela n'a rien d'extraordinaire, l'élève construit son savoir...Cripure a écrit:Oui, ça va de soi. Pas question de savoir de quoi qu'on va causer, ce serait trop facile.Doyle a écrit:Normalement, chaque cours doit commencer par une question que les élèves se posent. On fait cela de deux manières différentes. On peut avoir un document d'accroche (il est nécessaire pour chaque début de chapitre) ou interroger les élèves sur le cours précédent pour amener la nouvelle question. Effectivement, il faut éviter de donner le titre du chapitre en histoire et en géo.
J'ai des collègues qui poussent le vice à faire chercher dans le manuel les bons documents pour l'étude du cours. Les élèves valident la pertinence du document et rédigent eux mêmes une trace écrite. Il n'y a rien d'extraordinaire là dedans.
Ce qui est extraordinaire aussi, avec les démarches ineptes et leurs thuriféraires, c'est le ton détaché de l'évidence avec lequel ils énoncent leurs énormités (j'aime tout particulièrement "valider la pertinence du document", ce qui ne signifie rigoureusement rien). Rien de très neuf, en effet. Et vu ce qui s'annonce pour dimanche soir, pas beaucoup de changements à espérer.
Quant à l'élève qui construit son savoir, je ne savais même pas qu'on osait encore employer l'expression, ni qu'il se pût trouver des gens pour la proférer sans rire.
Ce qui est drôle en vérité, c'est de trouver encore des gens incapables de remettre leur pratique pédagogique en question en expliquant que leur démarche est toujours la meilleure, se positionnant toujours à contre courant pour faire genre : "vous voyez, moi je suis un vrai, je suis contre le système qui mène l'école à sa ruine".
Ce qui est extraordinaire encore, c'est les personnes qui interviennent dans une matière qu'ils n'enseignent pas en se voulant donneur de leçons.
Et, après on s'étonne, et on se demande pourquoi il n'y aura pas de changement dimanche soir. Rien d'étonnant donc...
Et quel est le changement que vous appelez de vos voeux ?
- boris vassilievGrand sage
Doyle a écrit:Cripure a écrit:Ce qui est extraordinaire, c'est l'empreinte que ça leur laisse Il est vrai qu'en latin, un vestige est une trace, sans connotation de ruine.Doyle a écrit:C'est à l'élève de trouver la problématique du cours et le titre du chapitre. Cela n'a rien d'extraordinaire, l'élève construit son savoir...Cripure a écrit:Oui, ça va de soi. Pas question de savoir de quoi qu'on va causer, ce serait trop facile.Doyle a écrit:Normalement, chaque cours doit commencer par une question que les élèves se posent. On fait cela de deux manières différentes. On peut avoir un document d'accroche (il est nécessaire pour chaque début de chapitre) ou interroger les élèves sur le cours précédent pour amener la nouvelle question. Effectivement, il faut éviter de donner le titre du chapitre en histoire et en géo.
J'ai des collègues qui poussent le vice à faire chercher dans le manuel les bons documents pour l'étude du cours. Les élèves valident la pertinence du document et rédigent eux mêmes une trace écrite. Il n'y a rien d'extraordinaire là dedans.
Ce qui est extraordinaire aussi, avec les démarches ineptes et leurs thuriféraires, c'est le ton détaché de l'évidence avec lequel ils énoncent leurs énormités (j'aime tout particulièrement "valider la pertinence du document", ce qui ne signifie rigoureusement rien). Rien de très neuf, en effet. Et vu ce qui s'annonce pour dimanche soir, pas beaucoup de changements à espérer.
Quant à l'élève qui construit son savoir, je ne savais même pas qu'on osait encore employer l'expression, ni qu'il se pût trouver des gens pour la proférer sans rire.
Ce qui est drôle en vérité, c'est de trouver encore des gens incapables de remettre leur pratique pédagogique en question en expliquant que leur démarche est toujours la meilleure, se positionnant toujours à contre courant pour faire genre : "vous voyez, moi je suis un vrai, je suis contre le système qui mène l'école à sa ruine".
Ce qui est extraordinaire encore, c'est les personnes qui interviennent dans une matière qu'ils n'enseignent pas en se voulant donneur de leçons.
Et, après on s'étonne, et on se demande pourquoi il n'y aura pas de changement dimanche soir. Rien d'étonnant donc...
A mon avis c'est justement parce qu'on remet en question sa pratique pédagogique qu'on en arrive à prendre ses distances par rapport aux "méthodes officielles". Par exemple, le fait de découvrir à travers un doc d'accroche la problématique du chapitre est peut-être bénéfique au collège, mais pour des 1S qui passent le bac en fin d'année, je suis convaincu qu'une intro bien construite à partir des mots du sujet prévisible à l'examen (= titre du chapitre, ou de la leçon) est beaucoup plus profitable. Autre exemple : la "mise en activité" des élèves permet certainement une meilleure appropriation (du moins pour les élèves qui jouent le jeu) mais elle n'est profitable que pour certains types de contenus : causes d'un phénomène, étude d'un système, d'une et surtout plusieurs idéologies. Pour le reste, notamment les parties plus évènementielles, le cours magistral me semble beaucoup plus adapté : plus rapide, et surtout plus clair, permettant d'expliquer et de faire le lien entre les faits.
- DionysosFidèle du forum
Pour les 1eS, la seule façon de terminer le programme ca va être tu regardes le doc, éventuellment tu réponds aux questions, puis tu te tais, tu grattes et on passe à autre chose.
Ce sont les mêmes thuriféraires des méthodes déductives à tout crin qui ont pondu cette ineptie qu'est le programme de 1eS.
Je n'ai pas grand chose à attendre d'eux.
Ce sont les mêmes thuriféraires des méthodes déductives à tout crin qui ont pondu cette ineptie qu'est le programme de 1eS.
Je n'ai pas grand chose à attendre d'eux.
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"We're all in the gutter, but some of us are looking at the stars". O.Wilde.
- User5899Demi-dieu
TutaféDoyle a écrit:Cripure a écrit:Ce qui est extraordinaire, c'est l'empreinte que ça leur laisse Il est vrai qu'en latin, un vestige est une trace, sans connotation de ruine.Doyle a écrit:C'est à l'élève de trouver la problématique du cours et le titre du chapitre. Cela n'a rien d'extraordinaire, l'élève construit son savoir...Cripure a écrit:Oui, ça va de soi. Pas question de savoir de quoi qu'on va causer, ce serait trop facile.Doyle a écrit:Normalement, chaque cours doit commencer par une question que les élèves se posent. On fait cela de deux manières différentes. On peut avoir un document d'accroche (il est nécessaire pour chaque début de chapitre) ou interroger les élèves sur le cours précédent pour amener la nouvelle question. Effectivement, il faut éviter de donner le titre du chapitre en histoire et en géo.
J'ai des collègues qui poussent le vice à faire chercher dans le manuel les bons documents pour l'étude du cours. Les élèves valident la pertinence du document et rédigent eux mêmes une trace écrite. Il n'y a rien d'extraordinaire là dedans.
Ce qui est extraordinaire aussi, avec les démarches ineptes et leurs thuriféraires, c'est le ton détaché de l'évidence avec lequel ils énoncent leurs énormités (j'aime tout particulièrement "valider la pertinence du document", ce qui ne signifie rigoureusement rien). Rien de très neuf, en effet. Et vu ce qui s'annonce pour dimanche soir, pas beaucoup de changements à espérer.
Quant à l'élève qui construit son savoir, je ne savais même pas qu'on osait encore employer l'expression, ni qu'il se pût trouver des gens pour la proférer sans rire.
Ce qui est drôle en vérité, c'est de trouver encore des gens incapables de remettre leur pratique pédagogique en question en expliquant que leur démarche est toujours la meilleure, se positionnant toujours à contre courant pour faire genre : "vous voyez, moi je suis un vrai, je suis contre le système qui mène l'école à sa ruine".
Ce qui est extraordinaire encore, c'est les personnes qui interviennent dans une matière qu'ils n'enseignent pas en se voulant donneur de leçons.
Et, après on s'étonne, et on se demande pourquoi il n'y aura pas de changement dimanche soir. Rien d'étonnant donc...
- User5899Demi-dieu
D'abord, on le voit avec le récent document officiel sur l'orthographe, les textes officiels successifs se contredisent allégrement, sans aucun souci de cohérence et en laissant les professeurs sommés de les appliquer dans une détresse bien compréhensible. La question du savoir dévasté par ces méthodes stupides commence à se poser, et c'est heureux. Ce que vous décrivez est l'illustration type du temps perdu à faire deviner, alors même que l'élève n'a pas les outils pour accomplir le travail demandé. Depuis que je donne des connaissances au lieu de les leur faire en vain découvrir, j'ai le plaisir d'entendre de nouveau des remarques comme "ah enfin on comprend quelque chose".Blan6ine a écrit:Doyle a écrit:Normalement, chaque cours doit commencer par une question que les élèves se posent. On fait cela de deux manières différentes. On peut avoir un document d'accroche (il est nécessaire pour chaque début de chapitre) ou interroger les élèves sur le cours précédent pour amener la nouvelle question. Effectivement, il faut éviter de donner le titre du chapitre en histoire et en géo.
Oui, on trouce cette idée dans les discours officiels. Mais justement, la question initialement posée est: Comment? Comment problématiser? Quel doc d'amorce trouver? Y parvenez-vous toujours??
Qu'est-ce que l'on fait avec les élèves qui formulent des hypothèses n'ont aucun sens par rapport à ce qui a été étudié et ce qui va l'être? Les élèves qui posent n'importe quelle question pour faire un peu plaisir au prof parce que construire son propre savoir, c'est un peu difficile quand on ne naît pas le tête déjà pleine d'HG ou de maths... (pour construire son savoir tout seul, encore faut-il avoir des références, des principes, des idées (selon les matières) sur lesquelles s'appuyer!)C'est à l'élève de trouver la problématique du cours et le titre du chapitre. Cela n'a rien d'extraordinaire, l'élève construit son savoir...
J'ai des collègues qui poussent le vice à faire chercher dans le manuel les bons documents pour l'étude du cours. Les élèves valident la pertinence du document et rédigent eux mêmes une trace écrite. Il n'y a rien d'extraordinaire là dedans.
Que faire avec les élèves qui se découragent parce qu'ils se rendent compte assez vite que mettre des mots les uns à côté de autres sans comprendre mais parce qu'on leur a fait sentir que c'était mieux ainsi et qui assez vite demandent au prof de donner la réponse parce qu'ils sentent qu'ils perdent du temps?
Que faire avec les élèves qui au contraire ne sont pas du tout gênés par les questions qu'il ne comprennent pas parce qu'ils ont intégré l'idée que l'école, c'était trop compliqué pour eux et que le prof se fait plaisir avec ses supers docs et ses questoins sans s'occuper assez d'eux?
Etonnant, non ?
- User5899Demi-dieu
Un bilan rigoureux de la totalité des réformes de programmes disciplinaires depuis 30 ans et sa conséquence logique : l'abandon de quelque doxa que ce soit dans le traitement des programmes. L'enseignant a un programme pour chaque classe, à lui d'utiliser les démarches qui lui paraissent convenir à ses élèves. Il est tenu à un but, pas à des moyens. Révocation des IA-IPR qui imposent des démarches. Liberté totale de l'enseignant dans sa classe. Evaluation disciplinaire de l'enseignant sur la base de la pertinence des choix de démarche pour parvenir au but assigné.Avril69 a écrit:Quel est le "système qui mène l'école à sa ruine" à votre avis, et pourquoi ?Doyle a écrit:Cripure a écrit:Ce qui est extraordinaire, c'est l'empreinte que ça leur laisse Il est vrai qu'en latin, un vestige est une trace, sans connotation de ruine.Doyle a écrit:C'est à l'élève de trouver la problématique du cours et le titre du chapitre. Cela n'a rien d'extraordinaire, l'élève construit son savoir...Cripure a écrit:Oui, ça va de soi. Pas question de savoir de quoi qu'on va causer, ce serait trop facile.
J'ai des collègues qui poussent le vice à faire chercher dans le manuel les bons documents pour l'étude du cours. Les élèves valident la pertinence du document et rédigent eux mêmes une trace écrite. Il n'y a rien d'extraordinaire là dedans.
Ce qui est extraordinaire aussi, avec les démarches ineptes et leurs thuriféraires, c'est le ton détaché de l'évidence avec lequel ils énoncent leurs énormités (j'aime tout particulièrement "valider la pertinence du document", ce qui ne signifie rigoureusement rien). Rien de très neuf, en effet. Et vu ce qui s'annonce pour dimanche soir, pas beaucoup de changements à espérer.
Quant à l'élève qui construit son savoir, je ne savais même pas qu'on osait encore employer l'expression, ni qu'il se pût trouver des gens pour la proférer sans rire.
Ce qui est drôle en vérité, c'est de trouver encore des gens incapables de remettre leur pratique pédagogique en question en expliquant que leur démarche est toujours la meilleure, se positionnant toujours à contre courant pour faire genre : "vous voyez, moi je suis un vrai, je suis contre le système qui mène l'école à sa ruine".
Ce qui est extraordinaire encore, c'est les personnes qui interviennent dans une matière qu'ils n'enseignent pas en se voulant donneur de leçons.
Et, après on s'étonne, et on se demande pourquoi il n'y aura pas de changement dimanche soir. Rien d'étonnant donc...
Et quel est le changement que vous appelez de vos voeux ?
- CondorcetOracle
Doyle a écrit:Cripure a écrit:Ce qui est extraordinaire, c'est l'empreinte que ça leur laisse Il est vrai qu'en latin, un vestige est une trace, sans connotation de ruine.Doyle a écrit:C'est à l'élève de trouver la problématique du cours et le titre du chapitre. Cela n'a rien d'extraordinaire, l'élève construit son savoir...Cripure a écrit:Oui, ça va de soi. Pas question de savoir de quoi qu'on va causer, ce serait trop facile.Doyle a écrit:Normalement, chaque cours doit commencer par une question que les élèves se posent. On fait cela de deux manières différentes. On peut avoir un document d'accroche (il est nécessaire pour chaque début de chapitre) ou interroger les élèves sur le cours précédent pour amener la nouvelle question. Effectivement, il faut éviter de donner le titre du chapitre en histoire et en géo.
J'ai des collègues qui poussent le vice à faire chercher dans le manuel les bons documents pour l'étude du cours. Les élèves valident la pertinence du document et rédigent eux mêmes une trace écrite. Il n'y a rien d'extraordinaire là dedans.
Ce qui est extraordinaire aussi, avec les démarches ineptes et leurs thuriféraires, c'est le ton détaché de l'évidence avec lequel ils énoncent leurs énormités (j'aime tout particulièrement "valider la pertinence du document", ce qui ne signifie rigoureusement rien). Rien de très neuf, en effet. Et vu ce qui s'annonce pour dimanche soir, pas beaucoup de changements à espérer.
Quant à l'élève qui construit son savoir, je ne savais même pas qu'on osait encore employer l'expression, ni qu'il se pût trouver des gens pour la proférer sans rire.
Ce qui est drôle en vérité, c'est de trouver encore des gens incapables de remettre leur pratique pédagogique en question en expliquant que leur démarche est toujours la meilleure, se positionnant toujours à contre courant pour faire genre : "vous voyez, moi je suis un vrai, je suis contre le système qui mène l'école à sa ruine".
Ce qui est extraordinaire encore, c'est les personnes qui interviennent dans une matière qu'ils n'enseignent pas en se voulant donneur de leçons.
Et, après on s'étonne, et on se demande pourquoi il n'y aura pas de changement dimanche soir. Rien d'étonnant donc...
Vous ne répondez pas vraiment aux objections soulevées et le ton que vous employez est fort déplaisant. Puisque vous choisissez ce registre plus que singulier, je vous répondrai pour ma part que l'histoire ni la géographie découlent de méthodes assises certes sur des documents mais aussi sur un ensemble de connaissances qui ne s'improvisent ni ne se devinent. Quant à votre dernière affirmation, elle est hors-sujet.
- IphigénieProphète
des gens incapables de remettre leur pratique pédagogique en question en expliquant que leur démarche est toujours la meilleure,
eh ben? si elle l'est? le changement frénétique n'est pas nécessairement preuve de raison.
Et si ,pour apprendre à marcher ,on essayait de faire d'abord marcher sur les mains?Ça ,ce serait vraiment une démarche innovante !
- harry jamesNeoprof expérimenté
Doyle a écrit:C'est à l'élève de trouver la problématique du cours et le titre du chapitre. Cela n'a rien d'extraordinaire, l'élève construit son savoir...
Ah! Je me disais aussi, ça faisait longtemps
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Merdre lachez tout! Partez sur les routes!
Out of sorrow entire worlds have been built
Out of longing great wonders have been willed
[...]
Outside my window, the world has gone to war
Are you the one that I've been waiting for?
- Avril69Neoprof expérimenté
Absolument. Mais cela ne marchera que tant que les savoir-faire ne se seront pas encore perdus... et ils menacent de s'éteindre !Cripure a écrit:Un bilan rigoureux de la totalité des réformes de programmes disciplinaires depuis 30 ans et sa conséquence logique : l'abandon de quelque doxa que ce soit dans le traitement des programmes. L'enseignant a un programme pour chaque classe, à lui d'utiliser les démarches qui lui paraissent convenir à ses élèves. Il est tenu à un but, pas à des moyens. Révocation des IA-IPR qui imposent des démarches. Liberté totale de l'enseignant dans sa classe. Evaluation disciplinaire de l'enseignant sur la base de la pertinence des choix de démarche pour parvenir au but assigné.Avril69 a écrit:Quel est le "système qui mène l'école à sa ruine" à votre avis, et pourquoi ?Doyle a écrit:Cripure a écrit:Ce qui est extraordinaire, c'est l'empreinte que ça leur laisse Il est vrai qu'en latin, un vestige est une trace, sans connotation de ruine.Doyle a écrit:C'est à l'élève de trouver la problématique du cours et le titre du chapitre. Cela n'a rien d'extraordinaire, l'élève construit son savoir...
J'ai des collègues qui poussent le vice à faire chercher dans le manuel les bons documents pour l'étude du cours. Les élèves valident la pertinence du document et rédigent eux mêmes une trace écrite. Il n'y a rien d'extraordinaire là dedans.
Ce qui est extraordinaire aussi, avec les démarches ineptes et leurs thuriféraires, c'est le ton détaché de l'évidence avec lequel ils énoncent leurs énormités (j'aime tout particulièrement "valider la pertinence du document", ce qui ne signifie rigoureusement rien). Rien de très neuf, en effet. Et vu ce qui s'annonce pour dimanche soir, pas beaucoup de changements à espérer.
Quant à l'élève qui construit son savoir, je ne savais même pas qu'on osait encore employer l'expression, ni qu'il se pût trouver des gens pour la proférer sans rire.
Ce qui est drôle en vérité, c'est de trouver encore des gens incapables de remettre leur pratique pédagogique en question en expliquant que leur démarche est toujours la meilleure, se positionnant toujours à contre courant pour faire genre : "vous voyez, moi je suis un vrai, je suis contre le système qui mène l'école à sa ruine".
Ce qui est extraordinaire encore, c'est les personnes qui interviennent dans une matière qu'ils n'enseignent pas en se voulant donneur de leçons.
Et, après on s'étonne, et on se demande pourquoi il n'y aura pas de changement dimanche soir. Rien d'étonnant donc...
Et quel est le changement que vous appelez de vos voeux ?
Il est donc urgent de ranimer la flamme d'une transmission efficace et explicite des savoirs
- JPhMMDemi-dieu
Toute la subtilité est dans le "son", de "l'élève construit son savoir".harry james a écrit:Doyle a écrit:C'est à l'élève de trouver la problématique du cours et le titre du chapitre. Cela n'a rien d'extraordinaire, l'élève construit son savoir...
Ah! Je me disais aussi, ça faisait longtemps
Si l'élève construit que la dérivée de "x²" est "3x", c'est son savoir. Pas celui des mathématiques, mais qu'importe après tout.
Il faut dire que l'expression "l'élève construit le savoir" serait explicitement malvenue. Alors on lui en substitue une autre, qui l'est tout autant, mais de façon moins explicite.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
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