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- doublecasquetteEnchanteur
Celadon a écrit:Il ne m'entendra pas et fera tout pour le PIB. C'est entendu.
Comment ils disaient déjà ? L'école ou la guerre civile ? :helico:
Dhaiphi, tu vas être content, tu vas pouvoir en dire encore plus de mal de tes cancres !
- SapotilleEmpereur
Vudici a écrit:
Mon 5e maison l'a faite aussi, ... et a refusé de se relire itou (Eh, j'ai solfège, moi, faut que j'y aille!). Il a une faute: il n'a pas mis de trait d'union à "avant-garde".
Celadon a écrit:On tolère l'absence de trait d'union dans "avant-garde", Vudici. Alors bravo !
Bravo aussi aux minots des collègues concernés !
Transmets lui aussi nos félicitations !!!
- MamaVénérable
Bon, mon autre 3e (21 aussi), censée être plus mauvaise, s'est défoncée :
z'ont 9 de moyenne tout rond, et 10/21 ont la moyenne... Mais franchement vu le niveau qu'ils avaient en début d'année, je suis contente !! Un seul 0/20 (une vraie dys, très très dys)...
z'ont 9 de moyenne tout rond, et 10/21 ont la moyenne... Mais franchement vu le niveau qu'ils avaient en début d'année, je suis contente !! Un seul 0/20 (une vraie dys, très très dys)...
- DhaiphiGrand sage
Je ne tiens pas à ce que l'on allège, ni que l'on adapte quoique ce soit à qui que ce soit.doublecasquette a écrit:Quand on t'aura allégé les programmes 2002 pour les adapter aux nouveaux publics, tu crois qu'ils progresseront, tes élèves inadaptés ?
_________________
De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- LouisBarthasExpert
Rappel :
Merci de transférer vos résultats sur le sujet : "Résultats de la dictée de 1957 au CM2" (y compris ceux de vos propres enfants, c'est très intéressant !)
Merci de transférer vos résultats sur le sujet : "Résultats de la dictée de 1957 au CM2" (y compris ceux de vos propres enfants, c'est très intéressant !)
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- adelaideaugustaFidèle du forum
Je reviens sur ce fil.
J'ai fait une petite recension de dictées de diverses époques, en particulier de l'époque du certificat d'études, et la comparaison avec les dictées du brevet des collèges 2011 et 2012.
A vous de juger.
* Dictées actuelles.
- Dictée du brevet des collèges 2011 ( « Les racines du ciel », de Romain Gary) Classe de troisième
Je dois vous dire aussi que j'ai contracté, en captivité une dette envers les éléphants dont j’essaie seulement de m'acquitter. C'est un camarade qui avait eu cette idée, après quelques jours de cachot - un mètre dix sur un mètre cinquante - alors qu'il sentait que les murs allaient l'étouffer, il s'était mis à penser aux troupeaux d'éléphants en liberté - et, chaque matin les Allemands le trouvaient en pleine forme, en train de rigoler : il était devenu increvable.
(A noter que l’orthographe du mot « acquitter » est fournie)
- Dictée du brevet des collèges 2012 ( « l’assommoir », d’Emile Zola )
Puis, une clameur s'éleva, où l'on distinguait les voix aiguës et les sauts de joie des enfants. Et il y eut une rentrée triomphale : Gervaise portait l'oie, les bras raidis, la face suante, épanouie dans un large rire silencieux ; les femmes marchaient derrière elle, riaient comme elle ; tandis que Nana, tout au bout, les yeux démesurément ouverts, se haussait pour voir. Quand l'oie fut sur la table, énorme, dorée, ruisselante de jus, on ne l'attaqua pas tout de suite.
* Dictée du certificat d’études primaires, Souché 1946 (« Filles et garçons », d’Anatole France.)
En promenade.
« Ami chéri, s’écrie Catherine, je vais te faire une belle couronne et tu seras pareil à un petit roi ». Et la voilà qui tresse les fleurs bleues, les fleurs blanches et les fleurs rouges pour en faire un chapeau. Elle pose ce chapeau de fleurs sur la tête du petit Jean qui en rougit de joie. Elle l’embrasse, elle le soulève de terre et le pose tout fleuri sur une grosse pierre. Puis elle l’admire parce qu’il est beau, et elle l’aime parce qu’il est beau par elle. Et debout sur son socle agreste, le petit Jean comprend qu’il est beau. Cette idée le pénètre d’un respect profond de lui-même. Il comprend qu’il est sacré.
* Dictées tirées d’un fascicule de 60 dictées, « les éditions ouvrières », de Jean Maitron, 1954
- Dictée d’entrée en sixième 1954 (« Lettres de mon moulin », d’Alphonse Daudet)
Avant l’orage.
Quand j’ouvris ma fenêtre, au petit jour, une brume d’été lourde, lentement remuée, frangée au bord de noir et de rose, flottait dans l’air comme un nuage de poudre sur un champ de bataille. Pas une feuille ne bougeait, et dans ces beaux jardins que j’avais sous les yeux, les vignes espacées sur les pentes, au grand soleil qui fait les vins sucrés, les fruits d’Europe abrités dans un coin d’ombre, les petits orangers, les mandariniers en longues files microscopiques, tout gardait le même aspect morne, cette immobilité des feuilles attendant l’orage.
- Dictée des classes de sixième et cinquième 1954 ( « Arsène Guillot », de Prosper Mérimée)
Chaos de pensées.
Toutes ses idées étaient confuses, et se succédaient avec tant de rapidité, qu’elle n’avait pas le temps de s’arrêter à une seule. C’était comme une suite d’images qui paraissent et disparaissent à la portière d’une voiture entraînée sur un chemin de fer. Mais, de même qu’au milieu de la course la plus impétueuse l’œil qui n’aperçoit point tous les détails parvient cependant à saisir le caractère général des sites que l’on traverse, de même, au milieu de ce chaos de pensées qui l’assiégeaient, madame de Piennes ( à écrire au tableau) éprouvait une impression d’effroi et se sentait comme entraînée sur une pente rapide au milieu de précipices affreux.
- Dictée de l’examen du certificat d’études primaires. (Passé à 12 ou 13 ans, 1954 ) (« Terre des hommes », de Saint-Exupéry.)
Les gazelles.
Capturées jeunes, elles vivent cependant et broutent dans votre main. Elles se laissent caresser, et plongent leur museau humide dans le creux de la paume. Et on les croit apprivoisées. On croit les avoir abritées du chagrin inconnu qui éteint sans bruit les gazelles et leur fait la mort la plus tendre…Mais vient le jour où vous les retrouvez, pesant de leurs petites cornes contre l’enclos, dans la direction du désert […]. Elles se laissent encore caresser, elles enfoncent plus tendrement encore leur museau dans votre paume…Mais à peine les lachez- vous, vous découvrez qu’après un semblant de galop heureux, elles sont ramenées contre le treillage. Et si vous n’intervenez plus, elles demeurent là, n’essayant même pas de lutter contre la barrière, mais pesant simplement contre elle, la nuque basse, de leurs petites cornes, jusqu’à mourir.
* Dictée du certificat d’études primaires 1960 (Dans la Marne) (« La chute », d’Albert Camus.)
« Le soir dont je vous parle, je peux même dire que je m’ennuyais moins que jamais. Non, vraiment, je ne désirais pas que quelque chose arrivât. Et pourtant … Voyez- vous, cher monsieur, c’était un beau soir d’automne, encore tiède sur la ville, déjà humide sur la Seine. La nuit venait, le ciel était encore clair à l’ouest, mais s’assombrissait, les lampadaires brillaient faiblement. Je remontais les quais de la rive gauche vers le pont des Arts. On voyait luire le fleuve, entre les boîtes fermées des bouquinistes. Il y avait peu de monde sur les quais : Paris mangeait déjà. Je foulais les feuilles jaunes et poussiéreuses qui rappelaient encore l’été. Le ciel se remplissait peu à peu d’étoiles qu’on apercevait fugitivement en s’éloignant d’un lampadaire vers un autre. Je goûtais le silence revenu, la douceur du soir. Paris vide. J’étais content. »
Et voici ce que dit Jean Hébrard, inspecteur général de l’Education nationale, du certificat d’études primaires. (Interview nov.204)
« Seulement voilà, les méthodes syllabiques d’autrefois ne sont pas les meilleures pour amener tous les élèves à résoudre ce problème.(De l’apprentissage de la lecture) D’ailleurs, nous le savons parfaitement puisque toutes les statistiques disponibles (les historiens les connaissent) montrent que jamais le certificat d’études n’a été réussi par plus d’un élève sur deux tout au long de sa longue histoire. Il se présentait à l’âge où l’on est aujourd’hui en 5e ou en 4e. Il comportait une épreuve de lecture à haute voix suivie de questions sur le sens non du texte mais de quelques mots de celui-ci. Eh bien, cela était trop difficile pour 50 % des élèves. Aujourd’hui, dès la 6e, nous demandons à tous les élèves d’être capables de lire un texte pour apprendre, puis ensuite de montrer qu’ils ont compris en rédigeant un nouveau texte. C’est bien plus difficile que lire un texte à haute voix. Les « bonnes vieilles méthodes d’autrefois » empêchaient près de 50 % des élèves d’apprendre à bien lire. N’oublions jamais que de la génération des adultes qui partent aujourd’hui à la retraite, 12 % seulement avaient obtenu leur baccalauréat et près de la moitié d’entre eux étaient entrés dans la vie active sans aucun diplôme ».
(http://www.bienlire.education.fr/01-actualite/a-interview21.asp)
J'ajoute qu'en calcul, le niveau est également assez ...costaud !
J'ai fait une petite recension de dictées de diverses époques, en particulier de l'époque du certificat d'études, et la comparaison avec les dictées du brevet des collèges 2011 et 2012.
A vous de juger.
* Dictées actuelles.
- Dictée du brevet des collèges 2011 ( « Les racines du ciel », de Romain Gary) Classe de troisième
Je dois vous dire aussi que j'ai contracté, en captivité une dette envers les éléphants dont j’essaie seulement de m'acquitter. C'est un camarade qui avait eu cette idée, après quelques jours de cachot - un mètre dix sur un mètre cinquante - alors qu'il sentait que les murs allaient l'étouffer, il s'était mis à penser aux troupeaux d'éléphants en liberté - et, chaque matin les Allemands le trouvaient en pleine forme, en train de rigoler : il était devenu increvable.
(A noter que l’orthographe du mot « acquitter » est fournie)
- Dictée du brevet des collèges 2012 ( « l’assommoir », d’Emile Zola )
Puis, une clameur s'éleva, où l'on distinguait les voix aiguës et les sauts de joie des enfants. Et il y eut une rentrée triomphale : Gervaise portait l'oie, les bras raidis, la face suante, épanouie dans un large rire silencieux ; les femmes marchaient derrière elle, riaient comme elle ; tandis que Nana, tout au bout, les yeux démesurément ouverts, se haussait pour voir. Quand l'oie fut sur la table, énorme, dorée, ruisselante de jus, on ne l'attaqua pas tout de suite.
* Dictée du certificat d’études primaires, Souché 1946 (« Filles et garçons », d’Anatole France.)
En promenade.
« Ami chéri, s’écrie Catherine, je vais te faire une belle couronne et tu seras pareil à un petit roi ». Et la voilà qui tresse les fleurs bleues, les fleurs blanches et les fleurs rouges pour en faire un chapeau. Elle pose ce chapeau de fleurs sur la tête du petit Jean qui en rougit de joie. Elle l’embrasse, elle le soulève de terre et le pose tout fleuri sur une grosse pierre. Puis elle l’admire parce qu’il est beau, et elle l’aime parce qu’il est beau par elle. Et debout sur son socle agreste, le petit Jean comprend qu’il est beau. Cette idée le pénètre d’un respect profond de lui-même. Il comprend qu’il est sacré.
* Dictées tirées d’un fascicule de 60 dictées, « les éditions ouvrières », de Jean Maitron, 1954
- Dictée d’entrée en sixième 1954 (« Lettres de mon moulin », d’Alphonse Daudet)
Avant l’orage.
Quand j’ouvris ma fenêtre, au petit jour, une brume d’été lourde, lentement remuée, frangée au bord de noir et de rose, flottait dans l’air comme un nuage de poudre sur un champ de bataille. Pas une feuille ne bougeait, et dans ces beaux jardins que j’avais sous les yeux, les vignes espacées sur les pentes, au grand soleil qui fait les vins sucrés, les fruits d’Europe abrités dans un coin d’ombre, les petits orangers, les mandariniers en longues files microscopiques, tout gardait le même aspect morne, cette immobilité des feuilles attendant l’orage.
- Dictée des classes de sixième et cinquième 1954 ( « Arsène Guillot », de Prosper Mérimée)
Chaos de pensées.
Toutes ses idées étaient confuses, et se succédaient avec tant de rapidité, qu’elle n’avait pas le temps de s’arrêter à une seule. C’était comme une suite d’images qui paraissent et disparaissent à la portière d’une voiture entraînée sur un chemin de fer. Mais, de même qu’au milieu de la course la plus impétueuse l’œil qui n’aperçoit point tous les détails parvient cependant à saisir le caractère général des sites que l’on traverse, de même, au milieu de ce chaos de pensées qui l’assiégeaient, madame de Piennes ( à écrire au tableau) éprouvait une impression d’effroi et se sentait comme entraînée sur une pente rapide au milieu de précipices affreux.
- Dictée de l’examen du certificat d’études primaires. (Passé à 12 ou 13 ans, 1954 ) (« Terre des hommes », de Saint-Exupéry.)
Les gazelles.
Capturées jeunes, elles vivent cependant et broutent dans votre main. Elles se laissent caresser, et plongent leur museau humide dans le creux de la paume. Et on les croit apprivoisées. On croit les avoir abritées du chagrin inconnu qui éteint sans bruit les gazelles et leur fait la mort la plus tendre…Mais vient le jour où vous les retrouvez, pesant de leurs petites cornes contre l’enclos, dans la direction du désert […]. Elles se laissent encore caresser, elles enfoncent plus tendrement encore leur museau dans votre paume…Mais à peine les lachez- vous, vous découvrez qu’après un semblant de galop heureux, elles sont ramenées contre le treillage. Et si vous n’intervenez plus, elles demeurent là, n’essayant même pas de lutter contre la barrière, mais pesant simplement contre elle, la nuque basse, de leurs petites cornes, jusqu’à mourir.
* Dictée du certificat d’études primaires 1960 (Dans la Marne) (« La chute », d’Albert Camus.)
« Le soir dont je vous parle, je peux même dire que je m’ennuyais moins que jamais. Non, vraiment, je ne désirais pas que quelque chose arrivât. Et pourtant … Voyez- vous, cher monsieur, c’était un beau soir d’automne, encore tiède sur la ville, déjà humide sur la Seine. La nuit venait, le ciel était encore clair à l’ouest, mais s’assombrissait, les lampadaires brillaient faiblement. Je remontais les quais de la rive gauche vers le pont des Arts. On voyait luire le fleuve, entre les boîtes fermées des bouquinistes. Il y avait peu de monde sur les quais : Paris mangeait déjà. Je foulais les feuilles jaunes et poussiéreuses qui rappelaient encore l’été. Le ciel se remplissait peu à peu d’étoiles qu’on apercevait fugitivement en s’éloignant d’un lampadaire vers un autre. Je goûtais le silence revenu, la douceur du soir. Paris vide. J’étais content. »
Et voici ce que dit Jean Hébrard, inspecteur général de l’Education nationale, du certificat d’études primaires. (Interview nov.204)
« Seulement voilà, les méthodes syllabiques d’autrefois ne sont pas les meilleures pour amener tous les élèves à résoudre ce problème.(De l’apprentissage de la lecture) D’ailleurs, nous le savons parfaitement puisque toutes les statistiques disponibles (les historiens les connaissent) montrent que jamais le certificat d’études n’a été réussi par plus d’un élève sur deux tout au long de sa longue histoire. Il se présentait à l’âge où l’on est aujourd’hui en 5e ou en 4e. Il comportait une épreuve de lecture à haute voix suivie de questions sur le sens non du texte mais de quelques mots de celui-ci. Eh bien, cela était trop difficile pour 50 % des élèves. Aujourd’hui, dès la 6e, nous demandons à tous les élèves d’être capables de lire un texte pour apprendre, puis ensuite de montrer qu’ils ont compris en rédigeant un nouveau texte. C’est bien plus difficile que lire un texte à haute voix. Les « bonnes vieilles méthodes d’autrefois » empêchaient près de 50 % des élèves d’apprendre à bien lire. N’oublions jamais que de la génération des adultes qui partent aujourd’hui à la retraite, 12 % seulement avaient obtenu leur baccalauréat et près de la moitié d’entre eux étaient entrés dans la vie active sans aucun diplôme ».
(http://www.bienlire.education.fr/01-actualite/a-interview21.asp)
J'ajoute qu'en calcul, le niveau est également assez ...costaud !
- ProvenceEnchanteur
adelaideaugusta a écrit:
- Dictée du brevet des collèges 2012 ( « l’assommoir », d’Emile Zola )
Puis, une clameur s'éleva, où l'on distinguait les voix aiguës et les sauts de joie des enfants. Et il y eut une rentrée triomphale : Gervaise portait l'oie, les bras raidis, la face suante, épanouie dans un large rire silencieux ; les femmes marchaient derrière elle, riaient comme elle ; tandis que Nana, tout au bout, les yeux démesurément ouverts, se haussait pour voir. Quand l'oie fut sur la table, énorme, dorée, ruisselante de jus, on ne l'attaqua pas tout de suite.
Ecrire "l'oie" au tableau. Ce n'est pas une blague.
- retraitéeDoyen
Oui, l'examen a été supprimé en 1957. On nous y avait préparés néanmoins. Et nous faisions le plus souvent les dictées du certificat d'études ( ou une partie) car la classe mêlait CM2, fin d'études et supérieur), et elles étaient bien plus difficiles.Mareuil a écrit:J'ai passé l'examen d'entrée en sixième en 1956 - il a été supprimé en 1957 -, et j'ai le souvenir d'une dictée plus longue et beaucoup plus difficile ( le e de banlieue m'avait posé problème). Je reproduis ici des annales trouvées dans une brocante.Celadon a écrit:Bon ben mêmes remarques pour le lexique : les ballots...
Les questions passent à côté du sens figuré qui lui est au programme : étranges insectes, cueillir les ballots, le ventre des navires, les genoux de la ville...
Et il me semble bien que le la les pronoms personnels ne sont pas exigibles non plus. Mais là je ne m'avance plus. Parce que je le fais quand même.
Il y avait aussi le compte-rendu de lecture (une histoire lue, qu'il fallait résumer à l'écrit.
- retraitéeDoyen
Au fait, en 1957 (et bien après encore), on enlevait 4 points pour une faute de grammaire, 2 pts pour le lexique.
À mes débuts, en 69, c'était encore le cas! Et on sanctionnait accents, traits d'union, ponctuation (dans la limite de 4 points, je crois).
À mes débuts, en 69, c'était encore le cas! Et on sanctionnait accents, traits d'union, ponctuation (dans la limite de 4 points, je crois).
- MareuilNeoprof expérimenté
"Il (le certif) comportait une épreuve de lecture à haute voix suivie de questions sur le sens non du texte mais de quelques mots de celui-ci. Eh bien, cela était trop difficile pour 50 % des élèves. Aujourd’hui, dès la 6e, nous demandons à tous les élèves d’être capables de lire un texte pour apprendre, puis ensuite de montrer qu’ils ont compris en rédigeant un nouveau texte.", écrit monsieur Hébrard au milieu d'un tas d'autres contre vérités. C'est n'importe quoi !
Il oublie que l'oral du certif est précédé d'un écrit qui exige en français et en calcul la compréhension du texte dicté ou de l'énoncé souvent costaud du problème d'arithmétique. En outre, l'écrit comporte en français une rédaction le plus souvent démarquée du texte de la dictée, et en arithmétique la solution au problème doit être RÉDIGÉE en français.
Il oublie que l'oral du certif est précédé d'un écrit qui exige en français et en calcul la compréhension du texte dicté ou de l'énoncé souvent costaud du problème d'arithmétique. En outre, l'écrit comporte en français une rédaction le plus souvent démarquée du texte de la dictée, et en arithmétique la solution au problème doit être RÉDIGÉE en français.
- retraitéeDoyen
Je tombe sur mon cahier de GS. Vers la fin de l'année (je le suppose, il n'y a pas de date ), je découvre qu'on écrit à l'encre (à la plume, bien sûr!) et voici la dernière dictée :
la bonne graine germe quand elle a de l'eau et du soleil.
(pas de majuscules, semble-t-il)
Copie : La fenaison
le chaud soleil de juin dessèche les herbes. les faneurs et les faneuses viennent dans la prairie et retournent le foin qui répand bientôt un agréable parfum. le petit ruisseau coule dans la prairie et chante sur les cailloux.
la bonne graine germe quand elle a de l'eau et du soleil.
(pas de majuscules, semble-t-il)
Copie : La fenaison
le chaud soleil de juin dessèche les herbes. les faneurs et les faneuses viennent dans la prairie et retournent le foin qui répand bientôt un agréable parfum. le petit ruisseau coule dans la prairie et chante sur les cailloux.
- MareuilNeoprof expérimenté
retraitée a écrit:Je tombe sur mon cahier de GS. Vers la fin de l'année (je le suppose, il n'y a pas de date ), je découvre qu'on écrit à l'encre (à la plume, bien sûr!) et voici la dernière dictée :
la bonne graine germe quand elle a de l'eau et du soleil.
(pas de majuscules, semble-t-il)
Copie : La fenaison
le chaud soleil de juin dessèche les herbes. les faneurs et les faneuses viennent dans la prairie et retournent le foin qui répand bientôt un agréable parfum. le petit ruisseau coule dans la prairie et chante sur les cailloux.
Bah oui, mais cela ne prouve pas, selon les critères de m'sieur Hébrard, que vous compreniez le texte. D'ailleurs il est prouvé qu'en 1950 les élèves ne comprenaient rien.
- retraitéeDoyen
Presque tous les élèves de mon père décrochaient le "certof" pourtant! Et c'étaient presque tous des fils d'ouvriers ou de paysans , dans un trou paumé des Vosges, avec beaucoup d'alcoolisme, hélas!
- MareuilNeoprof expérimenté
M'sieur Hébrard se shoote à l'eau, lui. C'est à jeun qu'il raconte n'importe quoi. Même pas l'excuse de l'ivrognerie.retraitée a écrit:Presque tous les élèves de mon père décrochaient le "certof" pourtant! Et c'étaient presque tous des fils d'ouvriers ou de paysans , dans un trou paumé des Vosges, avec beaucoup d'alcoolisme, hélas!
- adelaideaugustaFidèle du forum
Provence a écrit:adelaideaugusta a écrit:
- Dictée du brevet des collèges 2012 ( « l’assommoir », d’Emile Zola )
Puis, une clameur s'éleva, où l'on distinguait les voix aiguës et les sauts de joie des enfants. Et il y eut une rentrée triomphale : Gervaise portait l'oie, les bras raidis, la face suante, épanouie dans un large rire silencieux ; les femmes marchaient derrière elle, riaient comme elle ; tandis que Nana, tout au bout, les yeux démesurément ouverts, se haussait pour voir. Quand l'oie fut sur la table, énorme, dorée, ruisselante de jus, on ne l'attaqua pas tout de suite.
Ecrire "l'oie" au tableau. Ce n'est pas une blague.
Je l'ai fait faire à un élève de troisième que j'ai aidé pendant plus de trois mois. (2 heures par semaine .)
Il a fait dix fautes : ne lisant pas, il a un vocabulaire si pauvre que "se haussait " ne lui disait rien, bien que j'aie pris la précaution de lui expliquer en lui lisant la phrase que cela venait de "haut", contraire de "bas". Il a écrit : "ceux ossait" . Il ne comprenait pas non plus le mot "raidis".
Il y avait cet exercice :
"Une réécriture des plus simples : des changements de personnes et de temps (4 points)
« Grande fut la surprise générale quand le premier plat arriva sur la table, aussi fin, original, riche et succulent.»
Réécrire au passé composé et en mettant plat au pluriel.
Il ne comprenait pas la phrase, à cause de l'inversion : il a été incapable de me trouver le sujet de "fut".
Là, je me suis levée, et j'ai renoncé à l'aider. En début d'année, je lui avais donné un petit fascicule avec les principales règles pour trouver le sujet, le verbe, les compléments. Je lui donnais un peu de travail chaque semaine, comme apprendre quelques verbes irréguliers (pour éviter des réponses comme : je finisserai ), apprendre l'impératif, etc. Il n'en a jamais rien fait...
- adelaideaugustaFidèle du forum
Mareuil a écrit:M'sieur Hébrard se shoote à l'eau, lui. C'est à jeun qu'il raconte n'importe quoi. Même pas l'excuse de l'ivrognerie.retraitée a écrit:Presque tous les élèves de mon père décrochaient le "certof" pourtant! Et c'étaient presque tous des fils d'ouvriers ou de paysans , dans un trou paumé des Vosges, avec beaucoup d'alcoolisme, hélas!
- adelaideaugustaFidèle du forum
Voici les problèmes du certificat d'études de 1960
CALCUL.
I. Premier problème noté sur 8 points.
Une personne assure contre l’incendie sa maison qu’elle estime 38 000 NF (nouveaux francs), son mobilier et son linge estimés ensemble 12 500 NF. Elle s’est adressée à une compagnie d’assurance qui lui fait payer les tarifs suivants :
-assurance bâtiments : 0,60°/°°, mobilier et linge : 1°/°° (pour mille)
Quel sera le montant de la prime nette ? A cette prime s’ajoutent les impôts qui s’élèvent à 45% de la prime nette. Quel sera le montant de la prime totale à payer, impôts compris.
II. Second problème noté sur 12 points.
Trois vignerons achètent en commun un tracteur enjambeur qui leur revient, net, à 14 400 NF. Chacun paiera une partie de la valeur du tracteur proportionnellement à la superficie qu’il exploite. Le premier exploite 2,55 ha, le second 19 500 m2, le troisième 270 ares.
1. Quelle est la somme due par chacun ?
2. Pour se procurer l’argent nécessaire au versement de sa part, le premier envisage de vendre du vin. Quelle quantité de vin devra-t-il vendre à raison de 300 NF l’hl ?
3. Le second dispose d’un terrain triangulaire de 130 m de base et de 100 m de hauteur. Il a pour ce terrain, un acheteur. Combien devra-t-il vendre l’ha de ce terrain pour réunir les fonds nécessaires ?
4. Le troisième décide de recourir à l’emprunt. Il trouve un prêteur qui lui consent un taux de 6%. La moitié du capital emprunté sera remboursée au bout d’un an, avec les intérêts dus à la fin de cette première année. Le reste sera remboursé à la fin de la seconde année, au même taux.
Quel sera le montant de chaque versement ?
CALCUL.
I. Premier problème noté sur 8 points.
Une personne assure contre l’incendie sa maison qu’elle estime 38 000 NF (nouveaux francs), son mobilier et son linge estimés ensemble 12 500 NF. Elle s’est adressée à une compagnie d’assurance qui lui fait payer les tarifs suivants :
-assurance bâtiments : 0,60°/°°, mobilier et linge : 1°/°° (pour mille)
Quel sera le montant de la prime nette ? A cette prime s’ajoutent les impôts qui s’élèvent à 45% de la prime nette. Quel sera le montant de la prime totale à payer, impôts compris.
II. Second problème noté sur 12 points.
Trois vignerons achètent en commun un tracteur enjambeur qui leur revient, net, à 14 400 NF. Chacun paiera une partie de la valeur du tracteur proportionnellement à la superficie qu’il exploite. Le premier exploite 2,55 ha, le second 19 500 m2, le troisième 270 ares.
1. Quelle est la somme due par chacun ?
2. Pour se procurer l’argent nécessaire au versement de sa part, le premier envisage de vendre du vin. Quelle quantité de vin devra-t-il vendre à raison de 300 NF l’hl ?
3. Le second dispose d’un terrain triangulaire de 130 m de base et de 100 m de hauteur. Il a pour ce terrain, un acheteur. Combien devra-t-il vendre l’ha de ce terrain pour réunir les fonds nécessaires ?
4. Le troisième décide de recourir à l’emprunt. Il trouve un prêteur qui lui consent un taux de 6%. La moitié du capital emprunté sera remboursée au bout d’un an, avec les intérêts dus à la fin de cette première année. Le reste sera remboursé à la fin de la seconde année, au même taux.
Quel sera le montant de chaque versement ?
- adelaideaugustaFidèle du forum
* Dictée du certificat d’études primaires 1960 (Dans la Marne) (« La chute », d’Albert Camus.)
« Le soir dont je vous parle, je peux même dire que je m’ennuyais moins que jamais. Non, vraiment, je ne désirais pas que quelque chose arrivât. Et pourtant … Voyez- vous, cher monsieur, c’était un beau soir d’automne, encore tiède sur la ville, déjà humide sur la Seine. La nuit venait, le ciel était encore clair à l’ouest, mais s’assombrissait, les lampadaires brillaient faiblement. Je remontais les quais de la rive gauche vers le pont des Arts. On voyait luire le fleuve, entre les boîtes fermées des bouquinistes. Il y avait peu de monde sur les quais : Paris mangeait déjà. Je foulais les feuilles jaunes et poussiéreuses qui rappelaient encore l’été. Le ciel se remplissait peu à peu d’étoiles qu’on apercevait fugitivement en s’éloignant d’un lampadaire vers un autre. Je goûtais le silence revenu, la douceur du soir. Paris vide. J’étais content. »
Questions.
1. Donnez un titre à la dictée.
2. Sens des mots et expressions : lampadaire ; bouquinistes ; Paris vide ; qui rappelaient encore l’été.
3. Analyse des mots : clair ; fleuve (luire le fleuve) ; qu’ (qu’on apercevait) ; étoiles.
REDACTION. Choisir l’un des deux sujets.
1. On vous a donné une petite somme d’argent pour votre anniversaire en vous disant : « Tu en feras ce que tu voudras. » Comment l’avez-vous employée ?
2. Votre maman vous demande d’écrire à votre grand-frère au service militaire pour lui donner des nouvelles de la famille, du village, des travaux, de votre vie scolaire…Rédigez la lettre.
SCIENCES.
- Question commune. Croquis de l’œil. Quels sont les principaux défauts de la vue ? Comment y remédie-t-on ?
- Garçons en école urbaine. Comment procédez-vous pour évaluer la sensibilité d’une balance ? Contrôler sa justesse ? Sa fidélité ? Décrivez les opérations de la double pesée en joignant les croquis.
- Garçons en école rurale. Qu’est-ce qu’amender une terre ? Comment effectue-t-on un marnage ? Un chaulage ?
- Filles en école rurale ou urbaine. Quelles sont les précautions à prendre pour se servir d’un biberon et d’une tétine ? Comment feriez-vous pour préparer un biberon au lait en poudre pour un bébé de huit Jours ?
HISTOIRE.
Quels souvenirs précis d’inventions ou de découvertes utiles à l’humanité vous permettent d’évoquer chacun des noms suivants : Claude Bernard, Louis Pasteur, Pierre et Marie Curie.
GÉOGRAPHIE.
Croquis du département de la Marne. Tracez : la Marne, la Seine, l’Aisne, la Vesle, la Suippe. Indiquez les trois « Côtes » (leur nom) et les grandes régions naturelles.
(Monsieur Hébrard ment grossièrement. Pourquoi dénigrer ainsi le certificat d'études ? Je n'en vois pas l'intérêt.)
« Le soir dont je vous parle, je peux même dire que je m’ennuyais moins que jamais. Non, vraiment, je ne désirais pas que quelque chose arrivât. Et pourtant … Voyez- vous, cher monsieur, c’était un beau soir d’automne, encore tiède sur la ville, déjà humide sur la Seine. La nuit venait, le ciel était encore clair à l’ouest, mais s’assombrissait, les lampadaires brillaient faiblement. Je remontais les quais de la rive gauche vers le pont des Arts. On voyait luire le fleuve, entre les boîtes fermées des bouquinistes. Il y avait peu de monde sur les quais : Paris mangeait déjà. Je foulais les feuilles jaunes et poussiéreuses qui rappelaient encore l’été. Le ciel se remplissait peu à peu d’étoiles qu’on apercevait fugitivement en s’éloignant d’un lampadaire vers un autre. Je goûtais le silence revenu, la douceur du soir. Paris vide. J’étais content. »
Questions.
1. Donnez un titre à la dictée.
2. Sens des mots et expressions : lampadaire ; bouquinistes ; Paris vide ; qui rappelaient encore l’été.
3. Analyse des mots : clair ; fleuve (luire le fleuve) ; qu’ (qu’on apercevait) ; étoiles.
REDACTION. Choisir l’un des deux sujets.
1. On vous a donné une petite somme d’argent pour votre anniversaire en vous disant : « Tu en feras ce que tu voudras. » Comment l’avez-vous employée ?
2. Votre maman vous demande d’écrire à votre grand-frère au service militaire pour lui donner des nouvelles de la famille, du village, des travaux, de votre vie scolaire…Rédigez la lettre.
SCIENCES.
- Question commune. Croquis de l’œil. Quels sont les principaux défauts de la vue ? Comment y remédie-t-on ?
- Garçons en école urbaine. Comment procédez-vous pour évaluer la sensibilité d’une balance ? Contrôler sa justesse ? Sa fidélité ? Décrivez les opérations de la double pesée en joignant les croquis.
- Garçons en école rurale. Qu’est-ce qu’amender une terre ? Comment effectue-t-on un marnage ? Un chaulage ?
- Filles en école rurale ou urbaine. Quelles sont les précautions à prendre pour se servir d’un biberon et d’une tétine ? Comment feriez-vous pour préparer un biberon au lait en poudre pour un bébé de huit Jours ?
HISTOIRE.
Quels souvenirs précis d’inventions ou de découvertes utiles à l’humanité vous permettent d’évoquer chacun des noms suivants : Claude Bernard, Louis Pasteur, Pierre et Marie Curie.
GÉOGRAPHIE.
Croquis du département de la Marne. Tracez : la Marne, la Seine, l’Aisne, la Vesle, la Suippe. Indiquez les trois « Côtes » (leur nom) et les grandes régions naturelles.
(Monsieur Hébrard ment grossièrement. Pourquoi dénigrer ainsi le certificat d'études ? Je n'en vois pas l'intérêt.)
- adelaideaugustaFidèle du forum
retraitée a écrit:Laissez l'Hébrard braire.
- NitaEmpereur
Il n'a pas entièrement tort (aïe, pas taper !) : tous les élèves n'allaient pas jusqu'au certif (suaf que mon papa, prolo pur fruit, il a été le premier du canton, et on lui a offert un vélo).
Mais même les élèves qui n'allaient pas jusqu'au certificat d'études savaient mieux lire, écrire et compter que nos élèves. Et je parle aussi des cancres d'autrefois.)
Mais même les élèves qui n'allaient pas jusqu'au certificat d'études savaient mieux lire, écrire et compter que nos élèves. Et je parle aussi des cancres d'autrefois.)
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A clean house is a sign of a broken computer.
- philannDoyen
Nita a écrit:Il n'a pas entièrement tort (aïe, pas taper !) : tous les élèves n'allaient pas jusqu'au certif (suaf que mon papa, prolo pur fruit, il a été le premier du canton, et on lui a offert un vélo).
Mais même les élèves qui n'allaient pas jusqu'au certificat d'études savaient mieux lire, écrire et compter que nos élèves. Et je parle aussi des cancres d'autrefois.)
Oui et c'est quand même ça le principal non???
- MareuilNeoprof expérimenté
Nita a écrit:Il n'a pas entièrement tort (aïe, pas taper !) : tous les élèves n'allaient pas jusqu'au certif (suaf que mon papa, prolo pur fruit, il a été le premier du canton, et on lui a offert un vélo).
Mais même les élèves qui n'allaient pas jusqu'au certificat d'études savaient mieux lire, écrire et compter que nos élèves. Et je parle aussi des cancres d'autrefois.)
On ne tapera pas.
Mais ce cher homme oublie - chez lui, c'est une manie l'oubli - deux choses :
1- le certif avant-guerre, c'est le CEP et le CEPS.
2 - Après-guerre, de plus en plus d'élèves ne passent plus le Certif mais passent le brevet.
On aimerait savoir d'où il tire le chiffre de 50% d'échecs.
- MareuilNeoprof expérimenté
Oui.philann a écrit:Nita a écrit:Il n'a pas entièrement tort (aïe, pas taper !) : tous les élèves n'allaient pas jusqu'au certif (suaf que mon papa, prolo pur fruit, il a été le premier du canton, et on lui a offert un vélo).
Mais même les élèves qui n'allaient pas jusqu'au certificat d'études savaient mieux lire, écrire et compter que nos élèves. Et je parle aussi des cancres d'autrefois.)
Oui et c'est quand même ça le principal non???
Et la preuve, c'est la comparaison que nous avons faite, Michel Delord et moi, à partir d'une étude organisée et truquée par la DEP en 1995, entre les résultats obtenus par 8000 élèves au certif de 1920 et ceux d'un échantillon comparable d'élèves de 5e soixante ans plus tard.
- adelaideaugustaFidèle du forum
Nita a écrit:Il n'a pas entièrement tort (aïe, pas taper !) : tous les élèves n'allaient pas jusqu'au certif (suaf que mon papa, prolo pur fruit, il a été le premier du canton, et on lui a offert un vélo).
Mais même les élèves qui n'allaient pas jusqu'au certificat d'études savaient mieux lire, écrire et compter que nos élèves. Et je parle aussi des cancres d'autrefois.)
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