- MarikaNiveau 1
Bonjour,
Je prépare une fiche méthodologique pour l'oral de l'EAF.
J'ai plusieurs questions :
doivent-ils faire, dans la conclusion, une ouverture ?
doivent-ils lire les didascalies ? (je pense que oui : élément particulier du texte)
doivent-ils lire l'introduction au texte : paratexte de l'éditeur qui présente l'extrait ?
Merci par avance pour vos réponses.
Je prépare une fiche méthodologique pour l'oral de l'EAF.
J'ai plusieurs questions :
doivent-ils faire, dans la conclusion, une ouverture ?
doivent-ils lire les didascalies ? (je pense que oui : élément particulier du texte)
doivent-ils lire l'introduction au texte : paratexte de l'éditeur qui présente l'extrait ?
Merci par avance pour vos réponses.
- Invité6Habitué du forum
- oui, il faut une ouverture (même si cela paraît bien souvent trèèès artificiel)
- il vaut mieux lire les didascalies qui indiquent un déplacement, voire une intonation mais pas les noms des personnages)
- non, il ne faut pas lire le paratexte (c'est le texte qui est analysé, pas ce que l'éditeur écrit)
- il vaut mieux lire les didascalies qui indiquent un déplacement, voire une intonation mais pas les noms des personnages)
- non, il ne faut pas lire le paratexte (c'est le texte qui est analysé, pas ce que l'éditeur écrit)
- cecile23Niveau 10
oui et oui pour les deux premières, non pour la 3ème...
- carlottaHabitué du forum
Je déconseille les ouvertures, elles sont souvent artificielles ou HS. Aucun texte ne stipule qu'elles sont obligatoires.
- MarikaNiveau 1
Merci à tous pour vos réponses.
Il me reste donc un doute pour l'ouverture...
Il me reste donc un doute pour l'ouverture...
- carlottaHabitué du forum
Je dis aux miens qu'ils peuvent à la rigueur en faire quand c'est pour évoquer un rapprochement avec un autre texte. Mais à l'oral, il n'y a pas de raison d'en faire puisqu'ils doivent répondre à une problématique précise.
Selon moi, la conclusion doit montrer que le contrat est rempli, que l'on a répondu à la question et basta.
- aposiopèseNeoprof expérimenté
moi je leur suggère de faire une ouverture pertinente vers un autre texte du corpus, une activité de la séquence, la cursive... afin de "tendre une perche" à l'examinateur pour l'entretien.
- invitéeMaNiveau 5
L'élève a officiellement le choix entre lire ou non les didascalies, mais il peut être amené à justifier ce choix. Je trouve souvent pertinent de ne pas les lire, elles "coupent" le dialogue et le rendent encore moins conforme au texte théâtral joué, ce qui n'empêche pas d'utiliser ces didascalies dans l'analyse.
- User5899Demi-dieu
Marika a écrit:Bonjour,
Je prépare une fiche méthodologique pour l'oral de l'EAF.
J'ai plusieurs questions :
doivent-ils faire, dans la conclusion, une ouverture ? Je ne sais même pas ce que c'est C'est une honte, hein ? Après 24 ans de métier ! Mais bon, moi, une conclusion qui conclut, c'est-à-dire qui répond avec précision à ma question, ça me va très bien. Et nulle part je n'ai entendu causer d'ouverture
doivent-ils lire les didascalies ? (je pense que oui : élément particulier du texte) Oh, pourquoi pas ? Mais enfin, est-ce une question primordiale ?
doivent-ils lire l'introduction au texte : paratexte de l'éditeur qui présente l'extrait ? Non. Ils n'ont que dix minutes !
Merci par avance pour vos réponses.
- IsidoriaDoyen
Même chose pour moi,
Ouverture oui, mais explicitée, parce que coller une oeuvre pour faire plaisir c'est pas génial.
Ils lisent les didascalies au besoin, mais pas nécessairement, mais pas les noms des personnages.
Ils ne lisent pas le paratexte, ça ne fait pas partie du texte!
Et au passage une question: aujourd'hui en oral blanc un élève a parlé 15 minutes, mais c'était captivant, je n'avais pas vu le temps passer... du coup forcément son entretien a été plus court mais l'exposé était vraiment très complet, comment vous noteriez?
Ouverture oui, mais explicitée, parce que coller une oeuvre pour faire plaisir c'est pas génial.
Ils lisent les didascalies au besoin, mais pas nécessairement, mais pas les noms des personnages.
Ils ne lisent pas le paratexte, ça ne fait pas partie du texte!
Et au passage une question: aujourd'hui en oral blanc un élève a parlé 15 minutes, mais c'était captivant, je n'avais pas vu le temps passer... du coup forcément son entretien a été plus court mais l'exposé était vraiment très complet, comment vous noteriez?
- IphigénieProphète
je noterais très bien si c'est très bien. Il y en a marre de ces pseudo-obligations technico-usinagazo- vaseuses de l'EAF! Comme Cripure pour les ouvertures conclusives.
Et quand on voit l'écart délirant entre les notes de l'oral et de l'écrit, on voit bien qu'on est loin d'une notation rigoureuse: on en est au point où on mettrait les notes au pif à l'oral qu'on ne créerait pas plus d'injustice ou d'incohérence avec cette épreuve mal foutue où un élève qui ne sait rien , mais doctement, avec problématique, champs lexicaux ineptes et conclusion apéritives se retrouve avec une excellente note sans avoir rien pigé en réalité au texte.
Et quand on voit l'écart délirant entre les notes de l'oral et de l'écrit, on voit bien qu'on est loin d'une notation rigoureuse: on en est au point où on mettrait les notes au pif à l'oral qu'on ne créerait pas plus d'injustice ou d'incohérence avec cette épreuve mal foutue où un élève qui ne sait rien , mais doctement, avec problématique, champs lexicaux ineptes et conclusion apéritives se retrouve avec une excellente note sans avoir rien pigé en réalité au texte.
- User5899Demi-dieu
Ben, mettez-vous un chrono ! Il a le droit de se plaindre auprès du chef de centre, et certains ne s'en privent pas. 10=10, ce n'est pas 15+5.Sev2p1 a écrit:Même chose pour moi,
Ouverture oui, mais explicitée, parce que coller une oeuvre pour faire plaisir c'est pas génial.
Ils lisent les didascalies au besoin, mais pas nécessairement, mais pas les noms des personnages.
Ils ne lisent pas le paratexte, ça ne fait pas partie du texte!
Et au passage une question: aujourd'hui en oral blanc un élève a parlé 15 minutes, mais c'était captivant, je n'avais pas vu le temps passer... du coup forcément son entretien a été plus court mais l'exposé était vraiment très complet, comment vous noteriez?
- User5899Demi-dieu
Deux choses, pour répondre à Iphigénie.iphigénie a écrit:je noterais très bien si c'est très bien. Il y en a marre de ces pseudo-obligations technico-usinagazo- vaseuses de l'EAF! Comme Cripure pour les ouvertures conclusives.
Et quand on voit l'écart délirant entre les notes de l'oral et de l'écrit, on voit bien qu'on est loin d'une notation rigoureuse: on en est au point où on mettrait les notes au pif à l'oral qu'on ne créerait pas plus d'injustice ou d'incohérence avec cette épreuve mal foutue où un élève qui ne sait rien , mais doctement, avec problématique, champs lexicaux ineptes et conclusion apéritives se retrouve avec une excellente note sans avoir rien pigé en réalité au texte.
Je me faisais la réflexion, justement, que les notes d'écrit s'envolent depuis quelques années, en atteignant des sommets absolument délirants (presque un tiers de nos premières de l'an passé ont eu au-dessus de 14 :shock: :shock: :shock: Il y a eu 7 fois la note 20 :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: ), alors que l'oral se tasse, et pas qu'un peu. Est-ce le résultat de la politique de Besançon, avec des profs uniquement pour l'écrit, qu'on sélectionne avec soin parmi les plus dociles ou les plus connus pour être achment cool ? Je ne sais pas. Mais en L, c'est rigolo de voir les notes de 1re à côté de celles de terminale, avec des chutes de 8-10 points parfois. Bref, du n'importe quoi (faut dire aussi qu'en terminale, on ne rend pas les copies devant l'IPR, alors qu'en première oui, et certains correcteurs tremblent huit jours avant ).
Autre chose : je trouve étrange ce souci de la perfection formelle qu'on scellerait dans un joli document distribué aux élèves. On ne s'occupe plus que de détails formels. On s'en f out complètement qu'ils lisent ou pas les didascalies ! ce qu'on veut, c'est qu'ils sachent les commenter en les intégrant au texte dit sur scène. On s'en f out qu'ils lisent ou pas le paratexte ou qu'ils "zouvrent" en conclusion ! Ce qui est important, c'est qu'ils traitent la question posée. Ca oui, ça compte !
- MehitabelVénérable
Cripure a écrit:Deux choses, pour répondre à Iphigénie.iphigénie a écrit:je noterais très bien si c'est très bien. Il y en a marre de ces pseudo-obligations technico-usinagazo- vaseuses de l'EAF! Comme Cripure pour les ouvertures conclusives.
Et quand on voit l'écart délirant entre les notes de l'oral et de l'écrit, on voit bien qu'on est loin d'une notation rigoureuse: on en est au point où on mettrait les notes au pif à l'oral qu'on ne créerait pas plus d'injustice ou d'incohérence avec cette épreuve mal foutue où un élève qui ne sait rien , mais doctement, avec problématique, champs lexicaux ineptes et conclusion apéritives se retrouve avec une excellente note sans avoir rien pigé en réalité au texte.
Je me faisais la réflexion, justement, que les notes d'écrit s'envolent depuis quelques années, en atteignant des sommets absolument délirants (presque un tiers de nos premières de l'an passé ont eu au-dessus de 14 :shock: :shock: :shock: Il y a eu 7 fois la note 20 :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: ), alors que l'oral se tasse, et pas qu'un peu. Est-ce le résultat de la politique de Besançon, avec des profs uniquement pour l'écrit, qu'on sélectionne avec soin parmi les plus dociles ou les plus connus pour être achment cool ? Je ne sais pas. Mais en L, c'est rigolo de voir les notes de 1re à côté de celles de terminale, avec des chutes de 8-10 points parfois. Bref, du n'importe quoi (faut dire aussi qu'en terminale, on ne rend pas les copies devant l'IPR, alors qu'en première oui, et certains correcteurs tremblent huit jours avant ).
Autre chose : je trouve étrange ce souci de la perfection formelle qu'on scellerait dans un joli document distribué aux élèves. On ne s'occupe plus que de détails formels. On s'en f out complètement qu'ils lisent ou pas les didascalies ! ce qu'on veut, c'est qu'ils sachent les commenter en les intégrant au texte dit sur scène. On s'en f out qu'ils lisent ou pas le paratexte ou qu'ils "zouvrent" en conclusion ! Ce qui est important, c'est qu'ils traitent la question posée. Ca oui, ça compte !
Sérieusement???? :shock:
Cela me donnera une occasion d'en rencontrer un dans ce cas!!!! J'en ai pas beaucoup vu dans mes établissements depuis que j'enseigne!
- IsidoriaDoyen
Mais j'en avais un chronomètre!! C'est juste que l'oral était de grande qualité, avec des références à la mythologie, et que je ne l'ai regardé qu'au début de sa conclusion à 14'20... Je n'allais pas le couper si près du but!
Pour une fois qu'un élève prenait en compte le texte, la question et montrait ses connaissances, je n'ai pas fait attention mais lui ai bien signalé qu'au Bac il serait coupé!
Pour une fois qu'un élève prenait en compte le texte, la question et montrait ses connaissances, je n'ai pas fait attention mais lui ai bien signalé qu'au Bac il serait coupé!
- eliamEsprit éclairé
C'est une académie particulière, Besançon ? Parce que chez nous, personne n'est choisi, c'est le hasard qui décide. De plus, je n'ai jamais rendu aucune copie en présence d'un IPR. De toute façon, je ne pense pas qu'il y en ai assez dans mon académie pour que cela soit possible, vu la taille de l'académie en question.
- User5899Demi-dieu
Vous n'avez pas idée C'est d'ailleurs extrêmement distrayant. Mais gare aux traces par terreMehitabel a écrit:Cripure a écrit:Deux choses, pour répondre à Iphigénie.iphigénie a écrit:je noterais très bien si c'est très bien. Il y en a marre de ces pseudo-obligations technico-usinagazo- vaseuses de l'EAF! Comme Cripure pour les ouvertures conclusives.
Et quand on voit l'écart délirant entre les notes de l'oral et de l'écrit, on voit bien qu'on est loin d'une notation rigoureuse: on en est au point où on mettrait les notes au pif à l'oral qu'on ne créerait pas plus d'injustice ou d'incohérence avec cette épreuve mal foutue où un élève qui ne sait rien , mais doctement, avec problématique, champs lexicaux ineptes et conclusion apéritives se retrouve avec une excellente note sans avoir rien pigé en réalité au texte.
Je me faisais la réflexion, justement, que les notes d'écrit s'envolent depuis quelques années, en atteignant des sommets absolument délirants (presque un tiers de nos premières de l'an passé ont eu au-dessus de 14 :shock: :shock: :shock: Il y a eu 7 fois la note 20 :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: ), alors que l'oral se tasse, et pas qu'un peu. Est-ce le résultat de la politique de Besançon, avec des profs uniquement pour l'écrit, qu'on sélectionne avec soin parmi les plus dociles ou les plus connus pour être achment cool ? Je ne sais pas. Mais en L, c'est rigolo de voir les notes de 1re à côté de celles de terminale, avec des chutes de 8-10 points parfois. Bref, du n'importe quoi (faut dire aussi qu'en terminale, on ne rend pas les copies devant l'IPR, alors qu'en première oui, et certains correcteurs tremblent huit jours avant ).
Autre chose : je trouve étrange ce souci de la perfection formelle qu'on scellerait dans un joli document distribué aux élèves. On ne s'occupe plus que de détails formels. On s'en f out complètement qu'ils lisent ou pas les didascalies ! ce qu'on veut, c'est qu'ils sachent les commenter en les intégrant au texte dit sur scène. On s'en f out qu'ils lisent ou pas le paratexte ou qu'ils "zouvrent" en conclusion ! Ce qui est important, c'est qu'ils traitent la question posée. Ca oui, ça compte !
Sérieusement???? :shock:
Cela me donnera une occasion d'en rencontrer un dans ce cas!!!! J'en ai pas beaucoup vu dans mes établissements depuis que j'enseigne!
- User5899Demi-dieu
Le mien sonne à 9min30. "Vous conclurez, s'il vous plait". Ton neutre et impartialSev2p1 a écrit:Mais j'en avais un chronomètre!! C'est juste que l'oral était de grande qualité, avec des références à la mythologie, et que je ne l'ai regardé qu'au début de sa conclusion à 14'20... Je n'allais pas le couper si près du but!
- User5899Demi-dieu
Nous avons fait du foin en 2008 pour la charge de travail. Depuis 2009, nous sommes soit d'oral, soit d'écrit, et pour l'écrit, il y a une sélection apparemment draconienne, avec à la clé, une augmentation brutale de presque 3 points de la moyenne académique (de 9 à 12). Nous rendons les copies d'EAF en réunion plénière, avec rétention des correcteurs qui ont une moyenne trop faible et qui doivent aller dans une salle réfléchir à la meilleure façon de remonter ces notes.eliam a écrit:C'est une académie particulière, Besançon ? Parce que chez nous, personne n'est choisi, c'est le hasard qui décide. De plus, je n'ai jamais rendu aucune copie en présence d'un IPR. De toute façon, je ne pense pas qu'il y en ai assez dans mon académie pour que cela soit possible, vu la taille de l'académie en question.
Enfin, on peut aussi poser son paquet sur le bureau de l'IPR et dire : "Désolé, mais j'ai déjà corrigé mon paquet. Voyez cela vous-même". La conséquence, c'est que je n'ai pas été inspecté depuis 1997
- NLM76Grand Maître
iphigénie a écrit:je noterais très bien si c'est très bien. Il y en a marre de ces pseudo-obligations technico-usinagazo- vaseuses de l'EAF! Comme Cripure pour les ouvertures conclusives.
Et quand on voit l'écart délirant entre les notes de l'oral et de l'écrit, on voit bien qu'on est loin d'une notation rigoureuse: on en est au point où on mettrait les notes au pif à l'oral qu'on ne créerait pas plus d'injustice ou d'incohérence avec cette épreuve mal foutue où un élève qui ne sait rien , mais doctement, avec problématique, champs lexicaux ineptes et conclusion apéritives se retrouve avec une excellente note sans avoir rien pigé en réalité au texte.
Ah bon. Pour ma part, un élève qui n'a rien compris au texte, je ne lui colle pas la moyenne. Et même plutôt moins de 07/20.
A partir de 3 champs lexicaux, pas la moyenne non plus.
- gwendolyneNiveau 7
[/quote]Le mien sonne à 9min30. "Vous conclurez, s'il vous plait". Ton neutre et impartial [/quote]
+1.
+1.
_________________
"Un rêveur est celui qui ne trouve son chemin qu'au clair de lune et qui, comme punition, aperçoit l'aurore avant les autres hommes." Oscar Wilde
- IphigénieProphète
Vous avez raison sur l'exigence 10+10 c'est la règle et il vaut mieux la respecter. Cela dit si l'élève a une bonne note, il ne va pas la contester ...
Pour la notation, il en ressort que selon les académies, les IPR font le forcing pour réhauser l'écrit ou l'oral, et souvent les deux :lol:
Quelques extraits de la philosophie officielle et régionale de l'EAF pour votre méditation pascale
...
en résumé pour ceux qui n'ont pas envie de tout lire:
on ne peut exiger de plan
ce n'est pas une lecture analytique
il n'est pas nécessaire qu'il y ait une intro, ni des axes
ça peut être court et c'est nécessairement très partiel et pas exhaustif.
devinette: qu'est-ce qui doit donc rester au juste?
Et comme dirait Maupassant:
"Et dire qu'on se fait de la bile..."
Joyeuses Pâques à tous
Pour la notation, il en ressort que selon les académies, les IPR font le forcing pour réhauser l'écrit ou l'oral, et souvent les deux :lol:
Quelques extraits de la philosophie officielle et régionale de l'EAF pour votre méditation pascale
Cette année
encore la moyenne de l’écrit, toutes sections confondues dépasse à peine 10. Nous
voyons, à travers ce constat, que le français pourrait participer plus positivement au
projet d’orientation des élèves.
...
Cette première partie de l’oral est bien un exposé et non « une lecture
analytique » comme certains bordereaux l’indiquent encore. La lecture analytique est
une démarche de classe (collective et individuelle) qui accompagne les élèves dans
leur appropriation et leur construction du sens d’un texte. L’exposé de l’EAF est une
réponse organisée à une question : cheminement inverse de la lecture analytique
(puisque l’entrée dans le texte est imposée et que l’on ne part pas d’hypothèses de
lecture).
Ce parcours que suppose l’exposé sera forcément hésitant et lacunaire mais
nous n’attendons pas un commentaire composé oral (pas d’axes de lecture ni de
parties obligatoires). Il n’y a donc pas de méthode attendue si ce n’est « une
présentation logique » et le « suivi du projet » (B.O. du 8 janvier 2003).
Nous lisons encore trop souvent sur les bordereaux des remarques sur
« l’absence de plan», « l’oubli des axes », « la mauvaise méthode de l’introduction »
comme si l’introduction (encore très sacralisée) était annonciatrice de la
compréhension ou non de l’élève alors que très souvent, elle propose des
informations apprises par coeur (ce qui sera bien entendu mis au crédit du candidat)
mais sans intérêt particulier. L’absence d’introduction n’est donc pas en soi une
garantie de l’échec de l’exposé à venir ; cette absence n’a d’ailleurs pas à être
pénalisée.
Mais, et de façon très significative cette année, les examinateurs ont
clairement des attentes moins formalistes et s’accommodent d’exposés n’annonçant
pas clairement de plan : la notion de cheminement dans le texte, de parcours de
lecture semble de mieux en mieux prise en compte. Ils conçoivent que l’exposé de
l’élève soit plus court et mette tout en oeuvre ensuite pour l’aider à développer des
pistes insuffisamment étayées. Dans l’évaluation, ils ne pénalisent pas outre mesure
ou même pas du tout ce qui, il y a quelques années, aurait été qualifié de manque
d’autonomie, dès lors que l’élève est capable d’enrichir ses analyses.
en résumé pour ceux qui n'ont pas envie de tout lire:
on ne peut exiger de plan
ce n'est pas une lecture analytique
il n'est pas nécessaire qu'il y ait une intro, ni des axes
ça peut être court et c'est nécessairement très partiel et pas exhaustif.
devinette: qu'est-ce qui doit donc rester au juste?
Et comme dirait Maupassant:
"Et dire qu'on se fait de la bile..."
Joyeuses Pâques à tous
- HestiaNiveau 10
Dans mon académie, on n'attend pas non plus d'intro à l'écrit pourvu qu'ils aient "une esquisse de début de cheminement intellectuel". Mon fils de 4 ans chemine intellectuellement aussi. Il pourrait passer le bac alors?
- Fiche méthodologique de préparation au sujet de réflexion Brevet
- [2de/1ère] [Français] Vos avis sur cette fiche méthodologique?
- Une fiche pour régler «définitivement» la confusion entre a et à pour les élèves de lycée.
- Questions pour les enseignants concernant le choix d'académie à faire pour le stage et mutations
- Cadeau pour les gagnants "Questions pour un champion" ?
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