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- Marie LaetitiaBon génie
Hermione0908 a écrit:xphrog a écrit:JPhMM a écrit: thèse-antithèse-[****]aise,
Ma prof de français en seconde appelait ça le plan "oui/non/m***e".
(c'est la même prof qui nous a appris la signification des trois B...)
:lol: ah j'adore ça !
- MaieuHabitué du forum
A propos de problématique.
Si je demande de résoudre 2+4-3 = ? je propose un problème (simple) dont la résolution suppose une (simple) connaissance des opérations arithmétiques. Ici, pas de problématique.
La problématique commence à partir du moment où je choisis de prendre en compte dans l’analyse plusieurs composants.
Deux exemples d’importance très différente.
Il y a actuellement un débat concernant l’adoption d’enfants par des couples homosexuels. Ceux qui y sont hostiles font valoir qu’un enfant a besoin pour son équilibre de la présence d’un père et d’une mère, d’un masculin et d’un féminin. La problématique commence à partir du moment où je pose la question de savoir si père, mère, masculin et féminin, sont réductibles ou non à la biologie. Problématique parce que je fais intervenir dans l’analyse des composants qui peuvent apparaître à certains d’un domaine autre.
La scène du pauvre dans le Dom Juan de Molière, que j’ai souvent donnée aux EAF. Généralement les candidats expliquaient que le pauvre sort vainqueur de l’affrontement puisqu’il obtient le louis d’or sans avoir juré. La problématique commence à partir du moment où on ne s’en tient pas au « simple » résultat, mais où sont posées les questions du choix des deux personnages chargés de défendre la croyance religieuse (le Pauvre et Sganarelle), aux « arguments » de l’un et l’autre (si l’on peut parler d’arguments), et à la phrase prononcée par Dom Juan quand il donne le louis.
La problématique est déterminée par un choix entre « simple » et « complexe ». D’où les points de vue et les lectures divergents.
Si je demande de résoudre 2+4-3 = ? je propose un problème (simple) dont la résolution suppose une (simple) connaissance des opérations arithmétiques. Ici, pas de problématique.
La problématique commence à partir du moment où je choisis de prendre en compte dans l’analyse plusieurs composants.
Deux exemples d’importance très différente.
Il y a actuellement un débat concernant l’adoption d’enfants par des couples homosexuels. Ceux qui y sont hostiles font valoir qu’un enfant a besoin pour son équilibre de la présence d’un père et d’une mère, d’un masculin et d’un féminin. La problématique commence à partir du moment où je pose la question de savoir si père, mère, masculin et féminin, sont réductibles ou non à la biologie. Problématique parce que je fais intervenir dans l’analyse des composants qui peuvent apparaître à certains d’un domaine autre.
La scène du pauvre dans le Dom Juan de Molière, que j’ai souvent donnée aux EAF. Généralement les candidats expliquaient que le pauvre sort vainqueur de l’affrontement puisqu’il obtient le louis d’or sans avoir juré. La problématique commence à partir du moment où on ne s’en tient pas au « simple » résultat, mais où sont posées les questions du choix des deux personnages chargés de défendre la croyance religieuse (le Pauvre et Sganarelle), aux « arguments » de l’un et l’autre (si l’on peut parler d’arguments), et à la phrase prononcée par Dom Juan quand il donne le louis.
La problématique est déterminée par un choix entre « simple » et « complexe ». D’où les points de vue et les lectures divergents.
- GrypheMédiateur
John a écrit:Fastoche.En philo, à Ulm, j'ai eu "Voir.". Bon, ben, il faut quand même tenir 6 heures...
1) Anatomie de l'oeil, de la cornée au nerf optique.
2) Voies visuelles et organisation rétinotopique du cortex strié : le nerf optique entre la macula et les corps grenouillés latéraux.
3) La lumière : onde ou particule ?
4) Un phénomène physico-chimique complexe et ses interprétations : la couleur (Newton, Goethe, Pastoureau).
re-condorcet a écrit:I/ Le regard de l'artiste : traduire et transfigurer le réel.
II/ Le regard de l'administrateur : contraindre l'espace et gouverner les hommes.
III/ Le regard de l'historien : rendre compte de la distorsion chronologique et des silences de l'archive
- IphigénieProphète
[quote="Cripure"]
Voir à l'écrit, prévoir à l'oral....: c'était bon pour Elisabeth Teissier, cette année-là :lol:
Cripure a écrit:
Heu...
(...)En philo, à Ulm, j'ai eu "Voir.". Bon, ben, il faut quand même tenir 6 heures...Non. Depuis mon "Peut-on prévoir l'avenir ?", j'ai obtenu le divorceiphigénie a écrit:bon, alors moi j'ai eu:"le concept" (à l'oral- et c'était Jean Brun au jury...-): je n'ai toujours pas revisité: si ça vous tente..... :lol:
Voir à l'écrit, prévoir à l'oral....: c'était bon pour Elisabeth Teissier, cette année-là :lol:
- NLM76Grand Maître
Maieu a écrit:A propos de problématique.
Si je demande de résoudre 2+4-3 = ? je propose un problème (simple) dont la résolution suppose une (simple) connaissance des opérations arithmétiques. Ici, pas de problématique.
La problématique commence à partir du moment où je choisis de prendre en compte dans l’analyse plusieurs composants.
Deux exemples d’importance très différente.
Il y a actuellement un débat concernant l’adoption d’enfants par des couples homosexuels. Ceux qui y sont hostiles font valoir qu’un enfant a besoin pour son équilibre de la présence d’un père et d’une mère, d’un masculin et d’un féminin. La problématique commence à partir du moment où je pose la question de savoir si père, mère, masculin et féminin, sont réductibles ou non à la biologie. Problématique parce que je fais intervenir dans l’analyse des composants qui peuvent apparaître à certains d’un domaine autre.
La scène du pauvre dans le Dom Juan de Molière, que j’ai souvent donnée aux EAF. Généralement les candidats expliquaient que le pauvre sort vainqueur de l’affrontement puisqu’il obtient le louis d’or sans avoir juré. La problématique commence à partir du moment où on ne s’en tient pas au « simple » résultat, mais où sont posées les questions du choix des deux personnages chargés de défendre la croyance religieuse (le Pauvre et Sganarelle), aux « arguments » de l’un et l’autre (si l’on peut parler d’arguments), et à la phrase prononcée par Dom Juan quand il donne le louis.
La problématique est déterminée par un choix entre « simple » et « complexe ». D’où les points de vue et les lectures divergents.
Oui, mais non : le mot "problème" n'a jamais voulu dire "problème simple".
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- retraitéeDoyen
J'ai la flemme de lire tout le fil. mais (d'autres ont dû le dire avant moi) j'en ai RAS LE BOL d'entendre constamment "problématique" employé à la place de "problème". Mais ça fait tellement plus chic, plus prétentieux, surtout!
Autre RAS LE BOL,et même ici sur néo, l'emploi systématique de l'interrogation la plus relâchée. Cela contamine maintenant les dialogues de films !
Vous faites quoi, comment, etc? Vous allez où? Est-ce si difficile d'employer "est-ce que", je ne parle même pas de l'inversion? Ou est-ce pour faire le plus court possible?
Ainsi, dans "L'Armée du crime", passé récemment à la TV, c'était systématique. Par comparaison, réécoutez les dialogues des films d'après guerre!
Autre RAS LE BOL,et même ici sur néo, l'emploi systématique de l'interrogation la plus relâchée. Cela contamine maintenant les dialogues de films !
Vous faites quoi, comment, etc? Vous allez où? Est-ce si difficile d'employer "est-ce que", je ne parle même pas de l'inversion? Ou est-ce pour faire le plus court possible?
Ainsi, dans "L'Armée du crime", passé récemment à la TV, c'était systématique. Par comparaison, réécoutez les dialogues des films d'après guerre!
- JPhMMDemi-dieu
Systémique !retraitée a écrit:Ainsi, dans "L'Armée du crime", passé récemment à la TV, c'étaitsystématique. Par comparaison, réécoutez les dialogues des films d'après guerre!
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JohnMédiateur
Est-ce que vous faites quoi comment, et est-ce que vous allez où ?Vous faites quoi, comment, etc? Vous allez où? Est-ce si difficile d'employer "est-ce que"
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- retraitéeDoyen
Moi, je disais "thèse /antithèse/foutaise (ou prothèse)" pour ces plans merdiques.
Le plan type d'un qui n'a rien compris :
Oui
Non
p't'êt ben qu'oui, p't'êt ben qu'non. Ça dépend.
Le plan type d'un qui n'a rien compris :
Oui
Non
p't'êt ben qu'oui, p't'êt ben qu'non. Ça dépend.
- SamadhiNiveau 7
retraitée a écrit:
Autre RAS LE BOL,et même ici sur néo, l'emploi systématique de l'interrogation la plus relâchée. Cela contamine maintenant les dialogues de films !
Vous faites quoi, comment, etc? Vous allez où? Est-ce si difficile d'employer "est-ce que", je ne parle même pas de l'inversion? Ou est-ce pour faire le plus court possible?
Ainsi, dans "L'Armée du crime", passé récemment à la TV, c'était systématique. Par comparaison, réécoutez les dialogues des films d'après guerre!
Oui, c'est pour faire plus court, c'est la loi du moindre effort : comme quand on dit prof, ciné, métro, télé, etc., qu'on zappe le "ne" de la négation , et j'en passe.
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"They were threatened by my intelligence and too stupid to know that's why they hated me" (S.C.)
- retraitéeDoyen
John a écrit:Est-ce que vous faites quoi comment, et est-ce que vous allez où ?Vous faites quoi, comment, etc? Vous allez où? Est-ce si difficile d'employer "est-ce que"
Par exemple.
Il faut dire aussi que les subordonnées interrogatives indirectes, c'est gratiné également. On y retrouve précisément les inversions et les "est-ce que "disparus du style direct!
- retraitéeDoyen
Moque!JPhMM a écrit:Systémique !retraitée a écrit:Ainsi, dans "L'Armée du crime", passé récemment à la TV, c'étaitsystématique. Par comparaison, réécoutez les dialogues des films d'après guerre!
- JPhMMDemi-dieu
C'était pour prendre un exemple (caricatural, il est vrai, pardon).retraitée a écrit:Moi, je disais "thèse /antithèse/foutaise (ou prothèse)" pour ces plans merdiques.
Le plan type d'un qui n'a rien compris :
Oui
Non
p't'êt ben qu'oui, p't'êt ben qu'non. Ça dépend.
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JPhMMDemi-dieu
En fait, non. J'imaginais simplement qu'on pourrait aussi bannir le systématique pour lui préférer le systémique. :lol:retraitée a écrit:Moque!JPhMM a écrit:Systémique !retraitée a écrit:Ainsi, dans "L'Armée du crime", passé récemment à la TV, c'étaitsystématique. Par comparaison, réécoutez les dialogues des films d'après guerre!
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- MaieuHabitué du forum
Les deux mots n'ont pas le même sens (cf. le dictionnaire). Et puis, l'expression du ras-le-bol, pour respectable qu'elle soit, n'est pas vraiment un élément de dialogue...retraitée a écrit:J'ai la flemme de lire tout le fil. mais (d'autres ont dû le dire avant moi) j'en ai RAS LE BOL d'entendre constamment "problématique" employé à la place de "problème". Mais ça fait tellement plus chic, plus prétentieux, surtout!
Il me semble plus intéressant de se demander pourquoi poblématique a été confondu avec problème et pourquoi certains s'ingénient à le vider de son sens en l'utilisant de manière inappropriée...
Une problématique est une construction qui tente de rendre compte du complexe .
- MaieuHabitué du forum
Il n'y a pas d'âge pour apprendre. Ce fut un plaisir.retraitée a écrit:Merci de m'instruire!
- retraitéeDoyen
Mon explication : il existe un adjectif correspondant à problème, à savoir "problématique". Je pense qu'il y a eu contamination, tout connement.
Les ignorants ont repris en boucle; ainsi, "blindé" s'est substitué récemment à "bondé", et maintenant, plus personne ne dit que le bus est "bondé".
L'histoire de la langue est riche de ces erreurs. L'oriot (oriol) est devenu le loriot, ante (amita, aunt ) est devenue tante;
Je me souviens d'un fou-rire rentré chez le coiffeur. Le figaro, parlant d'un restaurant coté, disait "c'est surfait". Il m'a fallu du temps pour comprendre que, pour lui, cela signifiait "mieux que parfait".
Les ignorants ont repris en boucle; ainsi, "blindé" s'est substitué récemment à "bondé", et maintenant, plus personne ne dit que le bus est "bondé".
L'histoire de la langue est riche de ces erreurs. L'oriot (oriol) est devenu le loriot, ante (amita, aunt ) est devenue tante;
Je me souviens d'un fou-rire rentré chez le coiffeur. Le figaro, parlant d'un restaurant coté, disait "c'est surfait". Il m'a fallu du temps pour comprendre que, pour lui, cela signifiait "mieux que parfait".
- NLM76Grand Maître
Maieu a écrit:
Une problématique est une construction qui tente de rendre compte du complexe .
Toujours pas d'accord. Vous posez comme acquis qu'un problème est simple. C'est une erreur à mon sens. En revanche, plus prosaïquement, qu'une problématique soit un ensemble de plusieurs problèmes, lesquels peuvent être complexes, d'accord. Dès lors, je comprendrais les choses ainsi :
En fait, le problème à la fin de l'intro, c'est pour les lycéens; dans le supérieur, le sujet pose plus d'une question, qu'il est souvent impossible de résumer en une phrase. On pose donc plusieurs problèmes qui constituent alors la "problématique".
- JPhMMDemi-dieu
Mais d'où précisément vient que ce mot allemand est passé au français ? d'une traduction de La Critique de la Raison Pure ?
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JPhMMDemi-dieu
Vous dites la même chose : qu'une problématique est (un) complexe.nlm76 a écrit:Toujours pas d'accord. Vous posez comme acquis qu'un problème est simple. C'est une erreur à mon sens. En revanche, plus prosaïquement, qu'une problématique soit un ensemble de plusieurs problèmes,
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- NLM76Grand Maître
Oui, mais pas exactement. Je précise qu'un problème est complexe lui aussi. Une problématique serait un ensemble (donc complexe) de problèmes qui eux aussi peuvent être complexes.
En fait :
problématique = développement d'un problème complexe. Par exemple, un problème complexe: "Qu'est-ce que lire ? ". Problématique = S'agit-il de la lecture littéraire ? Y a-t-il une bonne et une mauvaise lecture ? Lire à haute voix et lire silencieusement, est-ce une seule et même chose? etc.
problématique = explicitation des problèmes posés par une citation relativement longue ; "les propos tenus par Arthur Duschmoll sur le naturalisme de Louise Labé posent les problèmes suivants: Qu'est-ce que le naturalisme ? Qu'est-ce que Louise Labé ? Arthur Duschmoll a-t-il couché avec LLL ? Combien de fois?..."
Une problématique, c'est plusieurs problèmes, plusieurs questions. C'est pourquoi, quand on demande aux élèves de poser une seule question à laquelle ils vont répondre, il est idiot d'appeler cela pompeusement une "problématique". Cela dit, il me paraîtrait aussi plus humble et plus clair de parler, dans le supérieur, de problèmes, au pluriel.
En fait :
problématique = développement d'un problème complexe. Par exemple, un problème complexe: "Qu'est-ce que lire ? ". Problématique = S'agit-il de la lecture littéraire ? Y a-t-il une bonne et une mauvaise lecture ? Lire à haute voix et lire silencieusement, est-ce une seule et même chose? etc.
problématique = explicitation des problèmes posés par une citation relativement longue ; "les propos tenus par Arthur Duschmoll sur le naturalisme de Louise Labé posent les problèmes suivants: Qu'est-ce que le naturalisme ? Qu'est-ce que Louise Labé ? Arthur Duschmoll a-t-il couché avec LLL ? Combien de fois?..."
Une problématique, c'est plusieurs problèmes, plusieurs questions. C'est pourquoi, quand on demande aux élèves de poser une seule question à laquelle ils vont répondre, il est idiot d'appeler cela pompeusement une "problématique". Cela dit, il me paraîtrait aussi plus humble et plus clair de parler, dans le supérieur, de problèmes, au pluriel.
- MaieuHabitué du forum
nlm76 a écrit:Une problématique, c'est plusieurs problèmes, plusieurs questions.
Ce n’est pas ce que je pense. Une problématique « n’est pas », elle est une construction. On décide ou on refuse de construire des problématiques*. J’ai pris, plus haut, l’exemple de l’adoption d’un enfant par un couple homosexuel pour tenter d’illustrer ce que je veux dire : les questions que je pose à ce sujet ne sont pas dans le problème de l’adoption. Je choisis de dire que ce problème est constitué de ces questions – tout le monde n’est pas d’accord – et, ce faisant, je crée une problématique, donc un objet de débat.
Autre exemple : ce que la grammaire appelle «phrase simple » et « phrase complexe » peut être examiné de ce même point de vue : le simple et le complexe sont, à mon avis, moins dans la phrase elle-même que dans la lecture que l’on choisit d’en faire.
Prenez le passage bien connu des Confessions de Rousseau où il raconte comment il apprit à lire - De « Je sentis avant de penser… » à « Je suis plus enfant que toi. » - Quelle est à votre avis la phrase la plus « complexe » de ce passage ?
*Est-ce que ce n’est pas ce choix qui, essentiellement, établit le clivage gauche/droite ? C’est une vraie question que je me pose.
- NLM76Grand Maître
Ça, c'est quand on voit les choses ainsi :Maieu a écrit:On décide ou on refuse de construire des problématiques*.nlm76 a écrit:Une problématique, c'est plusieurs problèmes, plusieurs questions.
*Est-ce que ce n’est pas ce choix qui, essentiellement, établit le clivage gauche/droite ? C’est une vraie question que je me pose.
gauche= intelligence, réflexion... le Bien
droite = simplisme, sottise... le Mal
- frecheGrand sage
John a écrit:Heu...Mais revenons à ce que dit JPhMml.
Fastoche.En philo, à Ulm, j'ai eu "Voir.". Bon, ben, il faut quand même tenir 6 heures...
1) Anatomie de l'oeil, de la cornée au nerf optique.
2) Voies visuelles et organisation rétinotopique du cortex strié : le nerf optique entre la macula et les corps grenouillés latéraux.
3) La lumière : onde ou particule ?
4) Un phénomène physico-chimique complexe et ses interprétations : la couleur (Newton, Goethe, Pastoureau).
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