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- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Bonsoir à tous,
Je partage la plupart des propositions qui ont été faites et qui démontrent que:
1. supprimer (ou presque) la formation, en tout cas obliger à débuter à temps plein, a été catastrophique
2. qu'enseigner ça s'apprend, et que la/les pédagogie/s les formations sont essentielles pour arriver à quelque chose
Toutefois un point me gêne c'est l'idée (louable) que le stage ne doit pas être fait en ZEP ou en APB.
Je comprends d'où vient cette idée: au début on patauge et il serait inutile de confronter le stagiaire aux situations les plus extrêmes. Mais que se passe-t-il une fois la précieuse titularisation obtenue? Autrement dit, n'est-ce pas finalement repousser le choc (car c'en est souvent un, disons la vérité) d'une année?
Je connais par exemple une jeune agrégée de LC qui a fait une année superbe dans un lycée merveilleusement tranquille de Fontainebleau. Néotit' elle s'est retrouvé dans l'académie de Créteil, dans ma ville, et dans son collège le plus dur et le plus "dysfonctionnel". Dès les congés de la Toussaint elle a déclaré forfait et a été longuement arrêtée.
J'ajoute que si on interdit le stage en zep, pourquoi donc ne pas l'interdire aux néotit, voire aux débutants (les 3 premières années? les 5 premières années?) logique absurde s'il en est. Faudrait-il que toutes affectations difficiles soient réparties au volontariat? Que l'on y mette que des volontaires? évidemment ça ne fonctionnerait pas, il n'y aurait pas suffisamment de profs, même en pratiquant des "valorisations" importantes.
Autant pour des questions d'égalité que des questions de formations, il ne faut pas épargner aux stagiaires de débuter dans des collèges et des lycées éventuellement difficiles, à condition que cela soit fait correctement: sur un service réduit et avec un encadrement très présent d'un ou deux tuteurs.
Je partage la plupart des propositions qui ont été faites et qui démontrent que:
1. supprimer (ou presque) la formation, en tout cas obliger à débuter à temps plein, a été catastrophique
2. qu'enseigner ça s'apprend, et que la/les pédagogie/s les formations sont essentielles pour arriver à quelque chose
Toutefois un point me gêne c'est l'idée (louable) que le stage ne doit pas être fait en ZEP ou en APB.
Je comprends d'où vient cette idée: au début on patauge et il serait inutile de confronter le stagiaire aux situations les plus extrêmes. Mais que se passe-t-il une fois la précieuse titularisation obtenue? Autrement dit, n'est-ce pas finalement repousser le choc (car c'en est souvent un, disons la vérité) d'une année?
Je connais par exemple une jeune agrégée de LC qui a fait une année superbe dans un lycée merveilleusement tranquille de Fontainebleau. Néotit' elle s'est retrouvé dans l'académie de Créteil, dans ma ville, et dans son collège le plus dur et le plus "dysfonctionnel". Dès les congés de la Toussaint elle a déclaré forfait et a été longuement arrêtée.
J'ajoute que si on interdit le stage en zep, pourquoi donc ne pas l'interdire aux néotit, voire aux débutants (les 3 premières années? les 5 premières années?) logique absurde s'il en est. Faudrait-il que toutes affectations difficiles soient réparties au volontariat? Que l'on y mette que des volontaires? évidemment ça ne fonctionnerait pas, il n'y aurait pas suffisamment de profs, même en pratiquant des "valorisations" importantes.
Autant pour des questions d'égalité que des questions de formations, il ne faut pas épargner aux stagiaires de débuter dans des collèges et des lycées éventuellement difficiles, à condition que cela soit fait correctement: sur un service réduit et avec un encadrement très présent d'un ou deux tuteurs.
- ErgoDevin
Disons que cette interdiction a, à mon sens, pour idée de faire en sorte que le stagiaire n'ait que sa pédagogie à gérer (dans la mesure du possible).
(Après, il existe des établissements non classés qui valent les établissements classés.)
T1 en ECLAIR, je ne sais pas si j'aurais survécu en tant que stagiaire. C'est l'année de stage dans un bahut tranquille qui m'a permis de faire toutes les erreurs du monde sans grande conséquence. J'ai pu tester énormément de choses d'un point de vue de ma discipline, tester des méthodes.
Ici, chaque erreur de gestion de classe a des conséquences souvent graves. J'ai commencé à tester des choses au mois de janvier. Avant, c'était encore trop fragile pour que je me le permette.
Edit: et j'ajoute que se mettre en arrêt en tant que titulaire n'a pas non plus les mêmes conséquences que se mettre en arrêt en tant que stagiaire!
(Après, il existe des établissements non classés qui valent les établissements classés.)
T1 en ECLAIR, je ne sais pas si j'aurais survécu en tant que stagiaire. C'est l'année de stage dans un bahut tranquille qui m'a permis de faire toutes les erreurs du monde sans grande conséquence. J'ai pu tester énormément de choses d'un point de vue de ma discipline, tester des méthodes.
Ici, chaque erreur de gestion de classe a des conséquences souvent graves. J'ai commencé à tester des choses au mois de janvier. Avant, c'était encore trop fragile pour que je me le permette.
Edit: et j'ajoute que se mettre en arrêt en tant que titulaire n'a pas non plus les mêmes conséquences que se mettre en arrêt en tant que stagiaire!
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- Li-LiNeoprof expérimenté
.T1 en ECLAIR, je ne sais pas si j'aurais survécu en tant que stagiaire. C'est l'année de stage dans un bahut tranquille qui m'a permis de faire toutes les erreurs du monde sans grande conséquence. J'ai pu tester énormément de choses d'un point de vue de ma discipline, tester des méthodes
je suis totalement d'accord, sans être tous dans des établissement merveilleux, le calme relatif, permet en tant que stagiaire de faire nos propre expérience et de savoir mieux appréhender les classes. Ce qui ne veut pas dire que l'on est parfait, mais ce que j'ai réussi à rattrapper d'une gestion trop distendue en début d'année, je sais dorénavant qu'elle ne me sera pas pardonnée, en collège et surtout si collège en zone sensible.
- RoninMonarque
Avoir une formation sur la lecture-écriture, aussi bien pour les PE que pour les enseignants du secondaire me parait être, avec une vraie formation sur les différents courants pédagogiques ( avec avantages et inconvénients de chacun, c'est ce que j'ai eu au CAPA-SH et c'était très bien ) indispensable à tout enseignant.
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- lapetitemuExpert
D'accord avec beaucoup de choses qui ont été dites.
Sur la question des établissements ZEP : je comprends ce que dit Collier de Barbe, et j'ajouterais qu'il y a des établissements non classés plus difficiles que les classés (car ne bénéficiant pas des moyens qui vont avec, et, surtout, une langue de bois permanente de l'administration pour qui tout va bien dans le meilleur des mondes, une non prise en compte des problèmes).
Ce qui est certain c'est qu'être dans un établissement difficile nuit énormément à la qualité de notre travail en tant que stagiaire. Je pense qu'il ne doit pas être impossible au rectorat de se renseigner sur la réelle difficulté de certains établissements, même non classés, non ? (La réputation d'un collège, ce sont des choses qui se savent...)
Personnellement, j'ai ressenti avec beaucoup d'amertume l'inégalité qui existait bel et bien entre des stagiaires exerçant dans des établissements tranquilles, et pouvant effectivement se concentrer sur les questions pédagogiques (ce qui est déjà énorme !), et d'autres comme moi qui se démenaient avec des problèmes de discipline sans aucune solution pour les résoudre.
L'idée de deux tuteurs : bonne idée, je trouve.
Pour ce qui est du contenu de la formation : prévoir des temps dans lesquels les stagiaires puissent concrètement travailler leurs cours à eux, ou corriger leurs copies, avec les formateurs à disposition pour répondre aux questions immédiates.
(Plutôt que de devoir le faire en douce, en faisant semblant d'écouter un cours magistral sur les nouveaux programmes ou autres...)
Sur la question des établissements ZEP : je comprends ce que dit Collier de Barbe, et j'ajouterais qu'il y a des établissements non classés plus difficiles que les classés (car ne bénéficiant pas des moyens qui vont avec, et, surtout, une langue de bois permanente de l'administration pour qui tout va bien dans le meilleur des mondes, une non prise en compte des problèmes).
Ce qui est certain c'est qu'être dans un établissement difficile nuit énormément à la qualité de notre travail en tant que stagiaire. Je pense qu'il ne doit pas être impossible au rectorat de se renseigner sur la réelle difficulté de certains établissements, même non classés, non ? (La réputation d'un collège, ce sont des choses qui se savent...)
Personnellement, j'ai ressenti avec beaucoup d'amertume l'inégalité qui existait bel et bien entre des stagiaires exerçant dans des établissements tranquilles, et pouvant effectivement se concentrer sur les questions pédagogiques (ce qui est déjà énorme !), et d'autres comme moi qui se démenaient avec des problèmes de discipline sans aucune solution pour les résoudre.
L'idée de deux tuteurs : bonne idée, je trouve.
Pour ce qui est du contenu de la formation : prévoir des temps dans lesquels les stagiaires puissent concrètement travailler leurs cours à eux, ou corriger leurs copies, avec les formateurs à disposition pour répondre aux questions immédiates.
(Plutôt que de devoir le faire en douce, en faisant semblant d'écouter un cours magistral sur les nouveaux programmes ou autres...)
- User5899Demi-dieu
Bon, John m'évite d'écrire beaucoup de choses, vu que je suis pratiquement d'accord avec tout. Mais en termes d'obligations de service, je me demande si, pour l'année de stage, le nombre d'heures hebdomadaires ne pourrait pas être croisé avec le nombre de classes, de manière à éviter de grosses injustices (lettres / musique, par exemple).John a écrit:- Avant le stage : développer la possibilité dans les universités de faire des stages en ecole, college ou lycée, même durant les cursus strictement disciplinaires type langues, maths, lettres, etc. Deux stages au moins sont nécessaires : un stage d'observation en M1, puis un stage de pratique devant un ou plusieurs enseignant(s) en M2
- Horaires durant l'année de stage : 12h de cours par semaine pour les certifiés, 10h de cours pour les agrégés. 4h de formation par semaine pour tous les stagiaires, regroupées sur une demi-journée.
- L'année de stage : un enseignant est le tuteur du stagiaire. Il est déchargé d'une heure par semaine, et rémunéré en plus 1000€ pour toute l'année. Il va dans les cours du stagiaire, le stagiaire va dans les siens. Le stagiaire doit pouvoir aussi demander conseil aux autres membres de l'équipe.
- Validation : 2 rapports du tuteur + un rapport du Cde. Tout stagiaire doit avoir une visite d'un IPR ou d'un chargé de mission aux mois de mars-avril-début mai pour sa validation.
- Donner pour mission aux IUFM de présenter l'ensemble des méthodes pédagogiques expérimentées, et laisser aux enseignants le choix de leurs méthodes pédagogiques.
- derouteÉrudit
J'ai passé le concours cette année, si je l'ai et que réforme il y a, je peux me brosser pour en bénéficier à la rentrée non?(si bénéfice il y a )
- Marie LaetitiaBon génie
John a écrit:
- Horaires durant l'année de stage : 12h de cours par semaine pour les certifiés, 10h de cours pour les agrégés. 4h de formation par semaine pour tous les stagiaires, regroupées sur une demi-journée.
je me dis que l'horaire doit dépendre de la matière, sur la base d'un taux de 66% environ. Parce que fixer un horaire identique pour tous c'est un coup à se retrouver avec X classes + un truc à la noix en demi-classes (comme j'en ai eu avec les IDD intégrant une demie-classe que je n'avais pas en HG) c'est galère...
Concrètement, étant donné les volumes horaires de chaque matière, 66% ça donnerait quoi comme nb de classes et de niveaux dans votre discipline ?
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Marie LaetitiaBon génie
-Donner pour mission aux IUFM de présenter l'ensemble des méthodes pédagogiques expérimentées, et laisser aux enseignants le choix de leurs méthodes pédagogiques. Des formations assurées par des enseignant en fonction, et spécialistes de publics ciblés et variés, présentant des cas concrets, par le biais de vidéos par exemple.
Je pensais aussi au fait que, si l'on attend des formateurs qu'ils soient aussi enseignants, il serait intéressant en fait de nommer des formateurs pour une année, choisis parmi les tuteurs qui auront été appréciés par les stagiaires. Tous les ans, ces formateurs seraient renouvelés, pour garantir la plus grande variété dans les méthodes pédagogiques. Non ?
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- NuitsFidèle du forum
Collier de Barbe a écrit:Bonsoir à tous,
Je partage la plupart des propositions qui ont été faites et qui démontrent que:
1. supprimer (ou presque) la formation, en tout cas obliger à débuter à temps plein, a été catastrophique
2. qu'enseigner ça s'apprend, et que la/les pédagogie/s les formations sont essentielles pour arriver à quelque chose
Toutefois un point me gêne c'est l'idée (louable) que le stage ne doit pas être fait en ZEP ou en APB.
Je comprends d'où vient cette idée: au début on patauge et il serait inutile de confronter le stagiaire aux situations les plus extrêmes. Mais que se passe-t-il une fois la précieuse titularisation obtenue? Autrement dit, n'est-ce pas finalement repousser le choc (car c'en est souvent un, disons la vérité) d'une année?
Je connais par exemple une jeune agrégée de LC qui a fait une année superbe dans un lycée merveilleusement tranquille de Fontainebleau. Néotit' elle s'est retrouvé dans l'académie de Créteil, dans ma ville, et dans son collège le plus dur et le plus "dysfonctionnel". Dès les congés de la Toussaint elle a déclaré forfait et a été longuement arrêtée.
Tu as raison mais si l'on suit ta logique, pourquoi ne pas mettre dès le début les stagiaires à temps plein / avec des classes à examen / sur plusieurs etb etc. C'est aussi un "choc" l'année de T1, surtout quand tous ces éléments se cumulent. L'idée est de permettre une entrée très "progressive" dans le métier. Il ne faut pas oublier que la première année d'enseignement, TOUT est à découvrir et à mettre en place (des choses aussi simples que faire l'appel ou prévoir ses photocopies), rien n'est de l'ordre du réflexe. Un peu comme la conduite: la première fois, même passer les vitesses / regarder dans le rétro c'est difficile. On ne commence pas l'apprentissage de la conduite sur un terrain accidenté...
Collier de Barbe a écrit:
J'ajoute que si on interdit le stage en zep, pourquoi donc ne pas l'interdire aux néotit, voire aux débutants (les 3 premières années? les 5 premières années?) logique absurde s'il en est. Faudrait-il que toutes affectations difficiles soient réparties au volontariat? Que l'on y mette que des volontaires? évidemment ça ne fonctionnerait pas, il n'y aurait pas suffisamment de profs, même en pratiquant des "valorisations" importantes.
Autant pour des questions d'égalité que des questions de formations, il ne faut pas épargner aux stagiaires de débuter dans des collèges et des lycées éventuellement difficiles, à condition que cela soit fait correctement: sur un service réduit et avec un encadrement très présent d'un ou deux tuteurs.
L'idée serait, je pense de multiplier les expériences AVANT pour "étaler" les découvertes du métier. Pas seulement le stage l'année de M2, année où les étudiants ont bien d'autres chats à fouetter (passer le concours par exemple).
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C'est dans l'intérêt de l'enfant.
- Marie LaetitiaBon génie
marimuri a écrit:
-pas de formation pendant les vacances si possible
en gardant seulement trois heures de formation par semaine, est-ce que juste deux jours par quinzaine de vacances seraient envisageables, pour toi (et les autres)?
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Raoul VolfoniGrand sage
Marie Laetitia a écrit:-Donner pour mission aux IUFM de présenter l'ensemble des méthodes pédagogiques expérimentées, et laisser aux enseignants le choix de leurs méthodes pédagogiques. Des formations assurées par des enseignant en fonction, et spécialistes de publics ciblés et variés, présentant des cas concrets, par le biais de vidéos par exemple.
Je pensais aussi au fait que, si l'on attend des formateurs qu'ils soient aussi enseignants, il serait intéressant en fait de nommer des formateurs pour une année, choisis parmi les tuteurs qui auront été appréciés par les stagiaires. Tous les ans, ces formateurs seraient renouvelés, pour garantir la plus grande variété dans les méthodes pédagogiques. Non ?
Tout à fait d'accord. Être formateur est pour certains une petite rente pépère...
Après, il faut que ce soit faisable. Lorsqu'on est dans une vaste académie (comme Bordeaux, cinq départements et un seul site de formation pour la plupart des disciplines), ça pose des problèmes d'ordre logistique...
- Marie LaetitiaBon génie
marimuri a écrit:Il faut aussi penser à ceux qui ne passent pas par le master et qui n'auront pas fait de stage pendant leur cursus universitaire (candidats libres).
Ils ne sont peut-être pas très nombreux, mais ils doivent pouvoir bénéficier d'une formation avant la prise de fonction.
Quand? Là est la question.
c'est assez complexe (même si je comprends le problème). À la limite ça devrait faire l'objet d'une réflexion à part. Une formation massée entre l'admission et la rentrée? Pas très satisfaisant mais je ne vois que cela...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- CarabasVénérable
Franchement, je suis plus pour une forme de compagnonnage que pour une "formation". Même avec la meilleure volonté du monde, il y aura des modes, des querelles de chapelle, des partis pris.
Donc réduction du volume horaire du stage en responsabilité. Un tuteur.
Stage de pratique accompagnée. Un autre tuteur.
Un peu de formation, mais light, de préférence avant la prise de fonction sur la manière de faire un cours, avec des cours clés en main pour une ou deux semaines.
J'ai eu des formateurs enseignants et ça n'empêche pas les partis pris et le cassage en règle de stagiaire. De plus, quand le formateur en question prône le décloisonnement mais ne le pratique pas dans ses classes, ça manque un peu de crédibilité.
Donc réduction du volume horaire du stage en responsabilité. Un tuteur.
Stage de pratique accompagnée. Un autre tuteur.
Un peu de formation, mais light, de préférence avant la prise de fonction sur la manière de faire un cours, avec des cours clés en main pour une ou deux semaines.
J'ai eu des formateurs enseignants et ça n'empêche pas les partis pris et le cassage en règle de stagiaire. De plus, quand le formateur en question prône le décloisonnement mais ne le pratique pas dans ses classes, ça manque un peu de crédibilité.
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- Raoul VolfoniGrand sage
Marie Laetitia a écrit:marimuri a écrit:
-pas de formation pendant les vacances si possible
en gardant seulement trois heures de formation par semaine, est-ce que juste deux jours par quinzaine de vacances seraient envisageables, pour toi (et les autres)?
D'accord avec Marimuri.
Quand on fait son stage loin de chez soi, on est bien content d'avoir des vacances pour rentrer un peu...
- EmeraudeNiveau 4
Carabas, pour éviter qu'il se passe des chose "troubles" au sein des IUFMs malgré les directives "officielles" (qui seraient alors de rigueur), l'idée de je ne sais plus qui proposant de donner anonymement son avis à la fin de l'année sur la formation pourrait être plutôt pas mal non?
- CarabasVénérable
Mouais. J'ai été bien échaudée par deux années d'IUFM et j'avoue que je doute que cela puisse changer.
J'ai lu vos propositions et franchement, à l'IUFM, on a eu des formations de ce genre. Des trucs sur la voix. Des trucs sur les problèmes des adolescents. Et c'était... nul. Des trucs de gestion de classe, ça donnait : il n'y a pas de solution, c'est à vous de trouver. Sur la conception d'un cours : il n'y a pas de solution, mais c'est à vous de trouver (mais il fallait que ce soit décloisonné, inductif, ludique et qu'une séquence dure 3 semaines, pas plus...)
Je crois plus au compagnonnage. Avec possiblité de changer de tuteur si ça ne convient pas. Bon évidemment, il y a aussi des stagiaires de mauvaise foi, hein, ce ne sont pas tous d'innocentes victimes.
Il faudrait aussi durant les cinq ans de fac ouvrir un peu de perspectives, parce que quand on fait des études dans l'objectif d'être prof et que ça ne marche pas, on fait quoi?
J'ai lu vos propositions et franchement, à l'IUFM, on a eu des formations de ce genre. Des trucs sur la voix. Des trucs sur les problèmes des adolescents. Et c'était... nul. Des trucs de gestion de classe, ça donnait : il n'y a pas de solution, c'est à vous de trouver. Sur la conception d'un cours : il n'y a pas de solution, mais c'est à vous de trouver (mais il fallait que ce soit décloisonné, inductif, ludique et qu'une séquence dure 3 semaines, pas plus...)
Je crois plus au compagnonnage. Avec possiblité de changer de tuteur si ça ne convient pas. Bon évidemment, il y a aussi des stagiaires de mauvaise foi, hein, ce ne sont pas tous d'innocentes victimes.
Il faudrait aussi durant les cinq ans de fac ouvrir un peu de perspectives, parce que quand on fait des études dans l'objectif d'être prof et que ça ne marche pas, on fait quoi?
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Terry Pratchett
- Fleur16Habitué du forum
Carabas a écrit:Mouais. J'ai été bien échaudée par deux années d'IUFM et j'avoue que je doute que cela puisse changer.
J'ai lu vos propositions et franchement, à l'IUFM, on a eu des formations de ce genre. Des trucs sur la voix. Des trucs sur les problèmes des adolescents. Et c'était... nul. Des trucs de gestion de classe, ça donnait : il n'y a pas de solution, c'est à vous de trouver. Sur la conception d'un cours : il n'y a pas de solution, mais c'est à vous de trouver (mais il fallait que ce soit décloisonné, inductif, ludique et qu'une séquence dure 3 semaines, pas plus...)
Je crois plus au compagnonnage. Avec possiblité de changer de tuteur si ça ne convient pas. Bon évidemment, il y a aussi des stagiaires de mauvaise foi, hein, ce ne sont pas tous d'innocentes victimes.
Il faudrait aussi durant les cinq ans de fac ouvrir un peu de perspectives, parce que quand on fait des études dans l'objectif d'être prof et que ça ne marche pas, on fait quoi?
Vraiment pas évident ça, quand on a un tuteur sympathique mais avec qui ça ne passe pas trop professionnellement... Sans compter que trouver un second tuteur dans le même établissement est loin d'être évident.
Donc tuteur + formation, comme ça on a de la chance qu'un des deux convienne. De toute façon un tuteur ne remplace pas des formateurs.
Et une vraie formation des tuteurs.
- CarabasVénérable
Franchement, on apprend plus avec un tuteur qu'avec un formateur.
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- EmeraudeNiveau 4
Mais c'est sûr je suis d'accord avec toi sur le fait que le compagnonnage est le plus important. Quand j'ai fait un stage d'observation et de pratique accompagnée en fac, j'ai appris énormément de choses grâce à ma tutrice, avec laquelle je m'entendais très bien. Il y avait un réel échange constructif.
Mais sans formation on passe entre autres à côté de la diversité des pratiques d'enseignement qui peut être intéressante aussi.
De toutes façons, dans les deux cas, formation et compagnonnage, l'efficacité dépend des personnes choisies pour assumer ce rôle. C'est le plus délicat à assurer si réforme il y a lieu, et c'est donc sur cette question qu'il faut le plus se pencher à mon sens.
Comment s'assurer de la qualité des personnes (et des formations) auxquelles auront affaire les stagiaire?
Mais sans formation on passe entre autres à côté de la diversité des pratiques d'enseignement qui peut être intéressante aussi.
De toutes façons, dans les deux cas, formation et compagnonnage, l'efficacité dépend des personnes choisies pour assumer ce rôle. C'est le plus délicat à assurer si réforme il y a lieu, et c'est donc sur cette question qu'il faut le plus se pencher à mon sens.
Comment s'assurer de la qualité des personnes (et des formations) auxquelles auront affaire les stagiaire?
- Marie LaetitiaBon génie
Bon j'ai mis à jour la liste... Je sais bien que la formation idéale n'existe jamais pour tout le monde, ce n'est pas une raison pour ne pas essayer de faire bouger les choses...
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Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Madame_ProfEsprit sacré
Marie Laetitia a écrit:marimuri a écrit:Il faut aussi penser à ceux qui ne passent pas par le master et qui n'auront pas fait de stage pendant leur cursus universitaire (candidats libres).
Ils ne sont peut-être pas très nombreux, mais ils doivent pouvoir bénéficier d'une formation avant la prise de fonction.
Quand? Là est la question.
c'est assez complexe (même si je comprends le problème). À la limite ça devrait faire l'objet d'une réflexion à part. Une formation massée entre l'admission et la rentrée? Pas très satisfaisant mais je ne vois que cela...
Non, l'essentiel de la formation doit se faire pendant le cursus. Je n'ai jamais autant appris que lors de mes stages de pratique, en M1 et en M2. C'est ça dont nous avons besoin, la formation de terrain, le contact avec des enseignants. C'est ce qui fait que je me sens prête pour ma rentrée prochaine.
L'admission, c'est début juillet, souvent après une année éprouvante, l'affectation tombe en juillet (au mieux) ou en août (au pire) et l'été est donc largement consacré à : souffler un peu, déménager, chercher un logement, préparer quelques séances pour la rentrée. Même pendant le stage, rien n'est plus utile que les conseils d'un enseignant de la même discipline et qui fait le même boulot, les formations à l'IUFM certes il en faut quelques unes, mais 4h ou 6h/semaine suffisent largement. Et puis faut pas rêver, les formateurs tiennent aussi à leurs vacances d'été...
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- Marie LaetitiaBon génie
Madame_Prof a écrit:Marie Laetitia a écrit:marimuri a écrit:Il faut aussi penser à ceux qui ne passent pas par le master et qui n'auront pas fait de stage pendant leur cursus universitaire (candidats libres).
Ils ne sont peut-être pas très nombreux, mais ils doivent pouvoir bénéficier d'une formation avant la prise de fonction.
Quand? Là est la question.
c'est assez complexe (même si je comprends le problème). À la limite ça devrait faire l'objet d'une réflexion à part. Une formation massée entre l'admission et la rentrée? Pas très satisfaisant mais je ne vois que cela...
Non, la formation doit se faire pendant le cursus. Je n'ai jamais autant appris que lors de mes stages de pratique, en M1 et en M2. C'est ça dont nous avons besoin, la formation de terrain, le contact avec des enseignants.
L'admission, c'est début juillet, souvent après une année éprouvante, l'affectation tombe en juillet (au mieux) ou en août (au pire) et l'été est donc largement consacré à : souffler un peu, déménager, chercher un logement, préparer quelques séances pour la rentrée. Même pendant le stage, rien n'est plus utile que les conseils d'un enseignant de la même discipline et qui fait le même boulot, les formations à l'IUFM certes il en faut quelques unes, mais 4h ou 6h/semaine suffisent largement.
euh Madame Prof, je parle bien ici des candidats libres aux concours. Pas des autres, on est bien d'accord?
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Madame_ProfEsprit sacré
Je n'avais pas fait attention! Désolée
Je laisse ce que j'étais en train d'écrire, qui encore une fois ne s'applique pas aux candidats libres.
J'ai vu que le temps écoulé entre épreuves d'admissibilité et d'admission (dans le cas du CAPES) paraissait trop large pour certains. Moi, j'ai été bien contente de ce calendrier. Déjà, parce que les épreuves écrites n'ont plus rien à voir avec les oraux (en tout cas dans ma discipline). Ensuite, parce que justement cela permet de faire un break avec stage et formations. Ce qui est difficilement envisageable avant que les écrits ne soient passés (sereinement en tout cas). J'ajoute aussi que préparer les oraux du CAPES entièrement tournés vers les programmes ont fait qu'aujourd'hui je les connais parfaitement, de la 6ème à la Terminale, que pour chaque séquence j'ai déjà réfléchi à une progression, tout ça seulement pour le concours. Ça me sera bien utile je pense. Donc, il ne faut pas nécessairement dissocier l'année de préparation au concours et la formation.
Bien sûr, d'une préparation à l'autre (M2), cela ne se passe pas de la même façon...
Sinon, je suis d'accord avec les propositions listées en page 1. Mais quelles perspectives dans l'avenir proche? pour la rentrée 2012?
Je laisse ce que j'étais en train d'écrire, qui encore une fois ne s'applique pas aux candidats libres.
J'ai vu que le temps écoulé entre épreuves d'admissibilité et d'admission (dans le cas du CAPES) paraissait trop large pour certains. Moi, j'ai été bien contente de ce calendrier. Déjà, parce que les épreuves écrites n'ont plus rien à voir avec les oraux (en tout cas dans ma discipline). Ensuite, parce que justement cela permet de faire un break avec stage et formations. Ce qui est difficilement envisageable avant que les écrits ne soient passés (sereinement en tout cas). J'ajoute aussi que préparer les oraux du CAPES entièrement tournés vers les programmes ont fait qu'aujourd'hui je les connais parfaitement, de la 6ème à la Terminale, que pour chaque séquence j'ai déjà réfléchi à une progression, tout ça seulement pour le concours. Ça me sera bien utile je pense. Donc, il ne faut pas nécessairement dissocier l'année de préparation au concours et la formation.
Bien sûr, d'une préparation à l'autre (M2), cela ne se passe pas de la même façon...
Sinon, je suis d'accord avec les propositions listées en page 1. Mais quelles perspectives dans l'avenir proche? pour la rentrée 2012?
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- JohnMédiateur
Ca c'est une grosse erreur, car j'ai connu plusieurs stagiaires qui ont fait une mvse année de stage ds l'acad. X et une bonne voire très bonne année dans l'acad. Y.
28/ L'impossibilité de redoubler ailleurs que dans son académie.
Ds leur acad. X, ils auraient été grillés par les préjugés des formateurs qui les détestaient.
Il faudrait remplacer par :
"28/ Bonification de 50 points en cas de redoublement pour les mutations inter, afin d'avoir plus de chances d'obtenir, au choix, son académie ou une autre académie."
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John a écrit:Ca c'est une grosse erreur, car j'ai connu plusieurs stagiaires qui ont fait une mvse année de stage ds l'acad. X et une bonne voire très bonne année dans l'acad. Y.
28/ L'impossibilité de redoubler ailleurs que dans son académie.
Ds leur acad. X, ils auraient été grillés par les préjugés des formateurs qui les détestaient.
Il faudrait remplacer par :
"28/ Bonification de 50 points en cas de redoublement pour les mutations inter, afin d'avoir plus de chances d'obtenir, au choix, son académie ou une autre académie."
c'est une erreur, je vais corriger sur le champ...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
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- Rapport de la DGRH sur la formation des stagiaires : Les stagiaires sont très demandeurs, en formation personnalisée, d'un droit de tirage dans le PAF.
- Des propositions pour remettre en chantier la formation des enseignants
- Toulouse : les PE stagiaires bloquent le tramway pour protester contre l'insuffisance de "la formation en carton" qu'ils reçoivent.
- Les neuf propositions de Beatrice Mabillon-Bonfils pour la formation et le recrutement des enseignants
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