- JPhMMDemi-dieu
Oui. Il s'est ouvert au wakizashi ou au tanto ? tu sais ?
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Spinoza1670Esprit éclairé
Vous allez arrêter de draguer sur Neo devant tout le monde, oui !!!
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
Littérature au primaire - Rédaction au primaire - Manuels anciens - Dessin au primaire - Apprendre à lire et à écrire - Maths au primaire - école : références - Leçons de choses.
- JPhMMDemi-dieu
Nan mé ho ! on peut même plus draguer en espace public ? :lol:Spinoza1670 a écrit:Vous allez arrêter de draguer sur Neo devant tout le monde, oui !!!
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JPhMMDemi-dieu
C'est ça qui est bien dans les surbooms. Y a toujours le philosophe analytique qui va te pourrir ton plan drague.Spinoza1670 a écrit:Vous allez arrêter de draguer sur Neo devant tout le monde, oui !!!
:lol!:
(Comment ça je parle comme un vieux ?)
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Presse-puréeGrand sage
Salut Guillaume,
je reviens deux secondes sur ce que je disais quelques pages plus loin:
les dégâts faramineux.
Ce que je veux dire, c'est que cela fait maintenant pas mal d'années que je suis dans le métier, en tant que remplaçant vacataire et en tant que titulaire. Je n'ai jamais vu une réforme vouloir être imposée avec une telle virulence (j'ai déjà témoigné dans d'autres posts du contenu du discours des formateurs que j'ai pu croiser).
Les formateurs tournent à plein régime sur le sujet dans toutes les académies. Dans la mienne, où il n'y a plus d'argent pour la formation continue (contrairement à la tienne par exemple, je le tiens de formatrices lettres que j'y connais), les seules qui restent sont celles sur le socle.
Or, il arrive souvent que les formateurs maîtrisent insuffisamment la notion (je le sais parce que ça peut arriver que je les calme un peu, d'autant que moi aussi j'ai bossé par compétences pendant deux années scolaires pleines et que je sais à quoi m'en tenir), voire ne font que présenter une grille "académique" plus ou moins bien conçue, en disant qu'on peut la modifier comme on veut.
La modifier comme on veut ne garantit pas qu'on travaille effectivement en APC avec les élèves. On fabrique une construction abstraite, séduisante pour nous, qui semble coller aux desisderata de l'institution, sans la questionner, et sans forcément prendre en compte le plus important: les apprentissages des élèves.
Par ailleurs, les collègues qui réfléchissent réellement sur le sujet sont peu nombreux, et en formation, soit ils corrigent leurs copies, soit ils discutent avec leurs potes, soit ils attendent les polys, notamment dans des FIL (que tu n'as pas forcément demandées).
Donc, tu aboutis à des cours mal construits parce que pas pensés ("tu" généralisant, je précise, je ne parle pas de tes cours en particulier), qui eux provoquent des débats (Edith: je voulais dire dégâts.... splendide lapsus ^^) chez les élèves, car la forme du cours, la mise en activité ou l'évaluation par compétences prend le pas sur le plus important: les apprentissages. C'est ce que dit Rochex, après enquête sociologique et ETUDE DE CAS CONCRETS dans les citations que je t'ai proposées.
Perso, après avoir fait de la compétence, je suis revenu à des progressions simples et rigoureuses (parce que mieux maîtrisées par moi-même), en utilisant beaucoup les TICE comme complément culturel. Cela me correspond mieux, les élèves progressent, les parents sont ravis de comprendre enfin quelque chose aux cahiers de leurs enfants.
PP
je reviens deux secondes sur ce que je disais quelques pages plus loin:
les dégâts faramineux.
Ce que je veux dire, c'est que cela fait maintenant pas mal d'années que je suis dans le métier, en tant que remplaçant vacataire et en tant que titulaire. Je n'ai jamais vu une réforme vouloir être imposée avec une telle virulence (j'ai déjà témoigné dans d'autres posts du contenu du discours des formateurs que j'ai pu croiser).
Les formateurs tournent à plein régime sur le sujet dans toutes les académies. Dans la mienne, où il n'y a plus d'argent pour la formation continue (contrairement à la tienne par exemple, je le tiens de formatrices lettres que j'y connais), les seules qui restent sont celles sur le socle.
Or, il arrive souvent que les formateurs maîtrisent insuffisamment la notion (je le sais parce que ça peut arriver que je les calme un peu, d'autant que moi aussi j'ai bossé par compétences pendant deux années scolaires pleines et que je sais à quoi m'en tenir), voire ne font que présenter une grille "académique" plus ou moins bien conçue, en disant qu'on peut la modifier comme on veut.
La modifier comme on veut ne garantit pas qu'on travaille effectivement en APC avec les élèves. On fabrique une construction abstraite, séduisante pour nous, qui semble coller aux desisderata de l'institution, sans la questionner, et sans forcément prendre en compte le plus important: les apprentissages des élèves.
Par ailleurs, les collègues qui réfléchissent réellement sur le sujet sont peu nombreux, et en formation, soit ils corrigent leurs copies, soit ils discutent avec leurs potes, soit ils attendent les polys, notamment dans des FIL (que tu n'as pas forcément demandées).
Donc, tu aboutis à des cours mal construits parce que pas pensés ("tu" généralisant, je précise, je ne parle pas de tes cours en particulier), qui eux provoquent des débats (Edith: je voulais dire dégâts.... splendide lapsus ^^) chez les élèves, car la forme du cours, la mise en activité ou l'évaluation par compétences prend le pas sur le plus important: les apprentissages. C'est ce que dit Rochex, après enquête sociologique et ETUDE DE CAS CONCRETS dans les citations que je t'ai proposées.
Perso, après avoir fait de la compétence, je suis revenu à des progressions simples et rigoureuses (parce que mieux maîtrisées par moi-même), en utilisant beaucoup les TICE comme complément culturel. Cela me correspond mieux, les élèves progressent, les parents sont ravis de comprendre enfin quelque chose aux cahiers de leurs enfants.
PP
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- Presse-puréeGrand sage
Ensuite, en lettres:
des formations sur le pilier 1 (maîtrise de la langue), où parfois les instructions officielles sont contestées par les formateurs (pas par les IPR dans mon académie, où elles insistent sur la construction d'une progression rigoureuse en langue); et RIEN, nada, queud', sur le pilier 5...
Tu noteras que Dominique Raulin (dans le lien que j'ai mis dans mon avant-dernier message) remarque que le seul programme disciplinaire qui ne colle pas au socle, c'est le programme de français: sa conception s'est faite dans des circonstances particulières. Tu peux retrouver cela dans le bouquin de Sophie Coignard, très caricatural sur pas mal de points, mais assez intéressant sur l'histoire de quelques réformes, telles que les méthodes de lecture, les programmes de français au collège ou la réforme du lycée.
Bref, notre matière en est mutilée. C'est aussi ce qui explique une grande partie de ma colère. De ce que je constate, au niveau académique comme au niveau national, le seul moment où on parle du pilier 5, c'est dans les formations sur l'enseignement du latin. Précisément celui que des formateurs comme toi ou des gens du CRAP tiennent pour quantité négligeable (et je suis sympa).
PP
des formations sur le pilier 1 (maîtrise de la langue), où parfois les instructions officielles sont contestées par les formateurs (pas par les IPR dans mon académie, où elles insistent sur la construction d'une progression rigoureuse en langue); et RIEN, nada, queud', sur le pilier 5...
Tu noteras que Dominique Raulin (dans le lien que j'ai mis dans mon avant-dernier message) remarque que le seul programme disciplinaire qui ne colle pas au socle, c'est le programme de français: sa conception s'est faite dans des circonstances particulières. Tu peux retrouver cela dans le bouquin de Sophie Coignard, très caricatural sur pas mal de points, mais assez intéressant sur l'histoire de quelques réformes, telles que les méthodes de lecture, les programmes de français au collège ou la réforme du lycée.
Bref, notre matière en est mutilée. C'est aussi ce qui explique une grande partie de ma colère. De ce que je constate, au niveau académique comme au niveau national, le seul moment où on parle du pilier 5, c'est dans les formations sur l'enseignement du latin. Précisément celui que des formateurs comme toi ou des gens du CRAP tiennent pour quantité négligeable (et je suis sympa).
PP
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"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- JPhMMDemi-dieu
Juste une chose, enfin : l'injonction d'enseigner par compétence est une injonction de méthode, lieu où elle percute violemment la liberté pédagogique. Ce qui est un bouleversement complet, et à mon avis, toxique.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Presse-puréeGrand sage
Exact.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- Spinoza1670Esprit éclairé
Et de plus cette injonction d'enseigner par compétence est basé sur un raisonnement faux.JPhMM a écrit:Juste une chose, enfin : l'injonction d'enseigner par compétence est une injonction de méthode, lieu où elle percute violemment la liberté pédagogique. Ce qui est un bouleversement complet, et à mon avis, toxique.
je copie un passage qui traite de l'enseignement explicite des stratégies de lecture, mais le raisonnement est le même pour les compétences :
nous pouvons dire que la théorie soutenant une dépense considérable de temps accordé à l’enseignement des stratégies de compréhension de la lecture est un bon exemple de non-convergence. Cette théorie est en effet en conflit avec beaucoup de ce qui a été appris sur l’obtention de l’expertise et sur le fonctionnement de l’esprit. La théorie des stratégies de lecture a d’abord pris en considération une gamme étroite de données : les lecteurs experts ont tendance à contrôler leurs propres actions. Alors la théorie a effectué un saut injustifié : si c’est ce que les lecteurs experts font, nous allons prendre un raccourci en enseignant aussi aux novices comment contrôler leurs actions. Bien que certaines des données suivantes semblaient appuyer cette approche, d’autres données suggéraient que l’auto-contrôle conscient des actions n’est pas le chemin que les experts prennent effectivement pour devenir des experts. Les études sur l’expertise ont toujours montré un développement très lent des compétences élevées (dix ans est proche de la durée minimale). Encore d’autres données indiquent que le guidage conscient de ses propres actions en direct ne peut se faire efficacement que lorsque la personne est devenue un expert, pour des raisons ayant à voir avec les limites de la mémoire à court terme (channel capacity) dans l’esprit humain. Cette donnée probante est un argument qui s’oppose à la méthode qui alourdit l’esprit de l’enfant avec l’utilisation explicite des stratégies. Encore un autre défaut théorique de la théorie de l’enseignement explicite des stratégies était son présupposé tacite, mais erroné, selon lequel ces stratégies « métacognitives » de compréhension sont des activités formelles, transférables qui peuvent être déployées indépendamment de la connaissance du contenu. Une meilleure théorie qui rendait compte d’un plus grand nombre de données probantes aurait évité ces défauts scientifiques et un gaspillage tragique du temps de classe.Hirsch, L’importance critique d’une théorie adéquate de la lecture
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
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- FantômetteHabitué du forum
Je n ai que trop peu de temps en ce moment pour participer à ce sujet qui me tient à coeur mais je vous lis avec attention. Merci à tous et merci pour les references données.
- User5899Demi-dieu
Ah. C'est le moment de citer la 1re phrase du Traité du style d'Aragon, je crois. "Faire, en français, signifie "chier"".Presse-purée a écrit:Perso, après avoir fait de la compétence, je suis revenu à des progressions simples et rigoureuses
- frankensteinVénérable
Est-il encore besoin de reparler de ce socle ?
On a ouvert de multiples topics pour dénoncer cette supercherie, ce gaspillage, cette aberration etc.
Je ne sais pas ce que l'on peut dire de plus, mis à part qu'aucun parti politique (sauf la coalition FDG...au hasard d'une phrase ? ) ne le condamne...
On a ouvert de multiples topics pour dénoncer cette supercherie, ce gaspillage, cette aberration etc.
Je ne sais pas ce que l'on peut dire de plus, mis à part qu'aucun parti politique (sauf la coalition FDG...au hasard d'une phrase ? ) ne le condamne...
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Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- Invité8Niveau 9
Je confirme que sur ce forum, il y a des personnes avec qui on peut discuter, même si elles ne partagent pas le même point de vue et d'autres (gros posteurs) qui plombent systématiquement tous les sujets abordant les questions de pédagogie ...
- V.MarchaisEmpereur
Fantômette a écrit:Je n ai que trop peu de temps en ce moment pour participer à ce sujet qui me tient à coeur mais je vous lis avec attention. Merci à tous et merci pour les references données.
Idem.
- MareuilNeoprof expérimenté
GuillaumeCaron a écrit:
Je confirme que sur ce forum, il y a des personnes avec qui on peut discuter, même si elles ne partagent pas le même point de vue et d'autres (gros posteurs) qui plombent systématiquement tous les sujets abordant les questions de pédagogie ...
Ce qui me fait penser que vous n'avez toujours rien dit de la progression sur la règle de trois. Était-ce une progression plombante ?
- Invité8Niveau 9
Mareuil a écrit:GuillaumeCaron a écrit:
Je confirme que sur ce forum, il y a des personnes avec qui on peut discuter, même si elles ne partagent pas le même point de vue et d'autres (gros posteurs) qui plombent systématiquement tous les sujets abordant les questions de pédagogie ...
Ce qui me fait penser que vous n'avez toujours rien dit de la progression sur la règle de trois. Était-ce une progression plombante ?
J'ai regardé assez rapidement ... assez intéressant ! Plutôt naturelle ... si c'est pour qu'elle vienne intégralement du prof c'est dommage !
- doublecasquetteEnchanteur
GuillaumeCaron a écrit:Mareuil a écrit:GuillaumeCaron a écrit:
Je confirme que sur ce forum, il y a des personnes avec qui on peut discuter, même si elles ne partagent pas le même point de vue et d'autres (gros posteurs) qui plombent systématiquement tous les sujets abordant les questions de pédagogie ...
Ce qui me fait penser que vous n'avez toujours rien dit de la progression sur la règle de trois. Était-ce une progression plombante ?
J'ai regardé assez rapidement ... assez intéressant ! Plutôt naturelle ... si c'est pour qu'elle vienne intégralement du prof c'est dommage !
Et si le prof se contente d'aiguiller ses élèves dans la bonne direction et les empêche simplement de se perdre dans les voies sans issue, ça vous conviendrait mieux ?
De toute façon, il s'agit d'une progression à suivre ou pas et non d'une méthode à mettre en place dans sa classe.
Chaque professeur conduit son cours exactement comme il le souhaite : seul est défini le contenu à transmettre, le mode de transmission restant bien entendu la prérogative de l'enseignant.
- Invité8Niveau 9
doublecasquette a écrit:GuillaumeCaron a écrit:Mareuil a écrit:GuillaumeCaron a écrit:
Je confirme que sur ce forum, il y a des personnes avec qui on peut discuter, même si elles ne partagent pas le même point de vue et d'autres (gros posteurs) qui plombent systématiquement tous les sujets abordant les questions de pédagogie ...
Ce qui me fait penser que vous n'avez toujours rien dit de la progression sur la règle de trois. Était-ce une progression plombante ?
J'ai regardé assez rapidement ... assez intéressant ! Plutôt naturelle ... si c'est pour qu'elle vienne intégralement du prof c'est dommage !
Et si le prof se contente d'aiguiller ses élèves dans la bonne direction et les empêche simplement de se perdre dans les voies sans issue, ça vous conviendrait mieux ?
De toute façon, il s'agit d'une progression à suivre ou pas et non d'une méthode à mettre en place dans sa classe.
Chaque professeur conduit son cours exactement comme il le souhaite : seul est défini le contenu à transmettre, le mode de transmission restant bien entendu la prérogative de l'enseignant.
Même si on ne peut pas (et c'est d'ailleurs pas toujours opportun) ... il est intéressant que les élèves aillent dans les voies sans issue, trace leur propre chemin ... sans quoi certains ruptures n'ont jamais lieu ...
En balisant trop, on les formate !
je précise que tout est dans la mesure ... que tout ça doit être dosé !
- Padre P. LucasNiveau 10
GuillaumeCaron a écrit:
Même si on ne peut pas (et c'est d'ailleurs pas toujours opportun) ... il est intéressant que les élèves aillent dans les voies sans issue, trace leur propre chemin ... sans quoi certains ruptures n'ont jamais lieu ...
En balisant trop, on les formate !
je précise que tout est dans la mesure ... que tout ça doit être dosé !
" Un troisième conseil à donner aux maîtres, c'est de ne pas donner à résoudre des
problèmes entièrement nouveaux à des élèves abandonnés à eux-mêmes. Il faut que le maître
et les élèves les cherchent et les trouvent ensemble. C'est là un art délicat, mais qui caractérise
essentiellement le bon maître ; et celui-là excelle en cet art, qui parvient à faire trouver les
solutions des problèmes à ses élèves, ou qui les laisse dans la conviction, ce qui revient au
même pour l'effet à produire, que ce sont bien eux qui les ont trouvées. Il devra ensuite leur
laisser le plaisir d'en trouver un certain nombre de même espèce, en y introduisant
graduellement quelques difficultés nouvelles. Il passera ensuite à des exercices plus
compliqués ou d'un autre ordre, en suivant la même méthode. De temps en temps il donnera
des problèmes de récapitulation."
Dictionnaire Pédagogique Leysenne 1887
ça vous va ou c'est trop réac ?
- doublecasquetteEnchanteur
GuillaumeCaron a écrit: Même si on ne peut pas (et c'est d'ailleurs pas toujours opportun) ... il est intéressant que les élèves aillent dans les voies sans issue, trace leur propre chemin ... sans quoi certains ruptures n'ont jamais lieu ...
En balisant trop, on les formate !
je précise que tout est dans la mesure ... que tout ça doit être dosé !
Et en ne balisant pas, on perd tous les frères du Petit Poucet, ceux qui n'auraient jamais eu l'idée de récolter des cailloux blancs.
Quant au formatage, je ne suis pas aussi sûre que vous...
J'ai eu d'horribles baliseurs de la maternelle à la Troisième, et quelques-uns encore en Seconde, Première et Terminale ; pourtant, quand je me rappelle nos meetings, nos grèves sur le tas, puis nos choix de vie à tous, ceux de ma génération, je n'ai pas vraiment l'impression que ce balisage nous a menés au formatage.
En revanche, j'ai bien en mémoire quelques professeurs "non-baliseurs" qui tentaient ostensiblement, souvent en vain d'ailleurs, de formater les horribles loulous de banlieue que nous étions et qui nous faisaient bien rire (pendant que nous les faisions bien pleurer, sales mômes que nous étions).
- egometDoyen
oui, tout doit être dosé. C'est une question d'opportunité.
En ce moment, le plus grand risque ne me semble pas se trouver du côté des chemins trop balisés.
De toute façon, le seul qui soit à même d'en juger, c'est le professeur lui-même avec la classe qu'il a, à un moment donné, selon sa propre sensibilité. Et ça ne relève certainement pas des échelons supérieurs.
En ce moment, le plus grand risque ne me semble pas se trouver du côté des chemins trop balisés.
De toute façon, le seul qui soit à même d'en juger, c'est le professeur lui-même avec la classe qu'il a, à un moment donné, selon sa propre sensibilité. Et ça ne relève certainement pas des échelons supérieurs.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- MareuilNeoprof expérimenté
GuillaumeCaron a écrit:Mareuil a écrit:GuillaumeCaron a écrit:
Je confirme que sur ce forum, il y a des personnes avec qui on peut discuter, même si elles ne partagent pas le même point de vue et d'autres (gros posteurs) qui plombent systématiquement tous les sujets abordant les questions de pédagogie ...
Ce qui me fait penser que vous n'avez toujours rien dit de la progression sur la règle de trois. Était-ce une progression plombante ?
J'ai regardé assez rapidement ... assez intéressant ! Plutôt naturelle ... si c'est pour qu'elle vienne intégralement du prof c'est dommage !
D'abord puis-je vous demander en quoi cette progression est "assez naturelle" ? Ensuite en quoi cette progression exclut l'élève ? Enfin de dépasser dans vos réponses le stade des généralités ?
- User5899Demi-dieu
Vivement que Peillon et le gréviste professionnel, là, je ne sais plus son nom, réactivent les goulags, que le peuple de gauche progressiste puisse repasser de l'ombre à la lumière...GuillaumeCaron a écrit:
Je confirme que sur ce forum, il y a des personnes avec qui on peut discuter, même si elles ne partagent pas le même point de vue et d'autres (gros posteurs) qui plombent systématiquement tous les sujets abordant les questions de pédagogie ...
- JPhMMDemi-dieu
Cela signifie-t-il que les élèves doivent reconstruire les concepts, à votre sens ?GuillaumeCaron a écrit:Mareuil a écrit:GuillaumeCaron a écrit:
Je confirme que sur ce forum, il y a des personnes avec qui on peut discuter, même si elles ne partagent pas le même point de vue et d'autres (gros posteurs) qui plombent systématiquement tous les sujets abordant les questions de pédagogie ...
Ce qui me fait penser que vous n'avez toujours rien dit de la progression sur la règle de trois. Était-ce une progression plombante ?
J'ai regardé assez rapidement ... assez intéressant ! Plutôt naturelle ... si c'est pour qu'elle vienne intégralement du prof c'est dommage !
Puisque l'on me prend pour un roublard, je vais vous donner la question suivante : si la réponse est oui, si je comprends bien, vous voulez que des élèves (tout élève) reconstruisent en 12 années 25 siècles de résultats des plus grands mathématiciens de tous les temps, par des activités et des tâches complexes ?
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- de l'auteur du réquisitoire contre le socle...
- Socle commun : réforme de l'article D332-2
- Aux USA, la grogne monte contre Pisa et le socle commun.
- Nouveau socle commun : "Il n'y aura pas de proposition de carnet de compétences ou de grille d'évaluation dans le socle".
- Pourquoi remettre en cause les disciplines ? Alain Boissinot répond.
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