- noelNiveau 5
Bonjour, je vais revoir l'attribut du sujet, mais j'ai un petit souci quant à la locution "avoir l'air de" et ce qui vient la compléter. Le Grévisse n'évoque que le cas de "avoir l'air" + adjectif. Mais pour ce qui est de "avoir l'air de" + nom, faut-il considérer le complément comme un complément du nom "air" ou comme un attribut ?
- V.MarchaisEmpereur
Les deux analyses sont possibles, ce qui explique les deux accords corrects :
Elle a l'air très con(ne).
Elle a l'air très con(ne).
- JaenelleHabitué du forum
Cela ne répond pas à la question de Noël, sur "avoir l'air de + nom".V.Marchais a écrit:Les deux analyses sont possibles, ce qui explique les deux accords corrects :
Elle a l'air très con(ne).
Exemple : Il avait l'air d'un dindon dans son costume.
Tu aurais la réponse, Véronique ? Je pencherais pour attribut du sujet (parce que il = dindon = même personne), mais suis pas sûre.
- ipomeeGuide spirituel
Jaenelle a écrit:Cela ne répond pas à la question de Noël, sur "avoir l'air de + nom".V.Marchais a écrit:Les deux analyses sont possibles, ce qui explique les deux accords corrects :
Elle a l'air très con(ne).
Exemple : Il avait l'air d'un dindon dans son costume.
Tu aurais la réponse, Véronique ? Je pencherais pour attribut du sujet (parce que il = dindon = même personne), mais suis pas sûre.
Oui, attribut du sujet, sans aucun doute.
- User17706Bon génie
Euh... si?Jaenelle a écrit:Cela ne répond pas à la question de Noël, sur "avoir l'air de + nom".V.Marchais a écrit:Les deux analyses sont possibles, ce qui explique les deux accords corrects :
Elle a l'air très con(ne).
- JaenelleHabitué du forum
Ben... non, dans l'exemple, on a un adjectif et pas de préposition.PauvreYorick a écrit:Euh... si?Jaenelle a écrit:Cela ne répond pas à la question de Noël, sur "avoir l'air de + nom".V.Marchais a écrit:Les deux analyses sont possibles, ce qui explique les deux accords corrects :
Elle a l'air très con(ne).
Certes, j'ai bien lu "les deux analyses sont possibles", mais comme l'exemple n'illustre pas ces analyses, je ne sais pas si celui-ci est une inattention de Véronique (à mon avis, c'est le cas hein et nous avons bien notre réponse , mais j'attends confirmation de V.
- User17706Bon génie
Selon qu'on accorde ou non l'adjectif dans l'exemple donné par V. M., on ne donne pas la même analyse grammaticale; mutatis mutandis, c'est une double possibilité équivalente qu'on retrouve dans la construction avec de + nom. Enfin c'est ce que j'avais cru comprendre.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Il a l'air d'un con :
- soit "d'un con" est le CDN du nom "air", et pour des raisons simplement sémantiques on met "un con" et pas "une conne" à cause du "il".
- soit "d'un con" est attribut du sujet "il", avec l'accord nécessaire.
Je dirais que les deux analyses sont possibles...
Edit : PY
- soit "d'un con" est le CDN du nom "air", et pour des raisons simplement sémantiques on met "un con" et pas "une conne" à cause du "il".
- soit "d'un con" est attribut du sujet "il", avec l'accord nécessaire.
Je dirais que les deux analyses sont possibles...
Edit : PY
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- V.MarchaisEmpereur
PauvreYorick a écrit:Selon qu'on accorde ou non l'adjectif dans l'exemple donné par V. M., on ne donne pas la même analyse grammaticale; mutatis mutandis, c'est une double possibilité équivalente qu'on retrouve dans la construction avec de + nom. Enfin c'est ce que j'avais cru comprendre.
Merci. Il y a au moins une personne qui me comprend sur ce forum.
J'ai donné un exemple avec un adjectif, parce qu'il parle à l'oreille de façon assez éloquente. Mais c'est transposable à la construction équivalente "de + nom". Voir ce qu'crit Fires of Pompei juste au-dessus.
- sinanNiveau 9
Dans la phrase suivante : "Je rends au public ce qu'il m'a donné."
que dites-vous aux élèves en analyse logique ?
"ce qu'il m'a donné" prop sub COD de "rends"
ou
"qu'il m'a donné" prop relative de "ce"
ou
une autre analyse ?
que dites-vous aux élèves en analyse logique ?
"ce qu'il m'a donné" prop sub COD de "rends"
ou
"qu'il m'a donné" prop relative de "ce"
ou
une autre analyse ?
- V.MarchaisEmpereur
À strictement parler, deuxième proposition.
Je rends au public cela
cela déterminé par la relative qui suit.
Mais tout l'enseignement d'aujourd'hui empêche de faire cette analyse. Aussi éviterais-je pour ma part de soumettre les élèves à de telles constructions et m'en tiendrais-je avec eux à des tournures plus canoniques.
Je rends au public cela
cela déterminé par la relative qui suit.
Mais tout l'enseignement d'aujourd'hui empêche de faire cette analyse. Aussi éviterais-je pour ma part de soumettre les élèves à de telles constructions et m'en tiendrais-je avec eux à des tournures plus canoniques.
- sinanNiveau 9
Merci de votre réponse.
Il s'agit de lycéens.
La première proposition est-elle fausse ?
Si je persévère à leur donner cette phrase, quelle analyse leur donner (sans y passer des lustres) ?
Il s'agit de lycéens.
La première proposition est-elle fausse ?
Si je persévère à leur donner cette phrase, quelle analyse leur donner (sans y passer des lustres) ?
- V.MarchaisEmpereur
Le problème de la première proposition, c'est que "ce que" n'est pas un mot, une locution conjonctive ou un truc comme ça, mais une succession de deux pronoms. Faire démarrer la relative avant le pronom relatif, en dehors des cas où ce même pronom est introduit par une préposition, c'est pour le moins audacieux.
Si tu veux faire analyser cette phrase, décompose-la pour mettre en évidence sa construction.
Si tu veux faire analyser cette phrase, décompose-la pour mettre en évidence sa construction.
- CelebornEsprit sacré
Certains grammairiens envisagent "ce que" comme un mot subordonnant (bon, OK, pas un mot, un "syntagme").
La question se pose notamment dans les cas d'interrogations indirectes :
Que fait-il ? -> Je me demande ce qu'il fait.
La question se pose notamment dans les cas d'interrogations indirectes :
Que fait-il ? -> Je me demande ce qu'il fait.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- barègesÉrudit
Celeborn a écrit:Certains grammairiens envisagent "ce que" comme un mot subordonnant (bon, OK, pas un mot, un "syntagme").
La question se pose notamment dans les cas d'interrogations indirectes :
Que fait-il ? -> Je me demande ce qu'il fait.
J'ai vu le terme de "pronom décumulatif" pour "ce que", "celui qui"... Dans ce cas on ne "coupe" pas entre "ce" et "que" et dans le cas cité la proposition est une relative substantive COD.
Ce n'est possible que quand le contenu notionnel de "ce", celui", etc., est trop faible pour qu'il puisse être considéré comme un antécédent de plein droit.
Il était conseillé, dans le cadre d'un examen ou concours, de proposer les deux analyses
- IphigénieProphète
Ah bien! Je suis née avant le pronom décumulatif mais finalement j'analysais pareil!
- barègesÉrudit
Je ne sais pas trop si je suis née avant mais j'analysais aussi de cette manière sans connaître le terme, à une époque.
Peut-être parce que le latin a un seul mot pour la même chose ? Quod, etc ? Dans "celui/ce" que, la première particule donne les indications de genre et de nombre qu'il y avait en déclinaison latine.
Peut-être parce que le latin a un seul mot pour la même chose ? Quod, etc ? Dans "celui/ce" que, la première particule donne les indications de genre et de nombre qu'il y avait en déclinaison latine.
- CarabasVénérable
J'ai vu relative périphrastique comme terminologie pour évoquer les relatives introduites par un démonstratif.sinan a écrit:Dans la phrase suivante : "Je rends au public ce qu'il m'a donné."
que dites-vous aux élèves en analyse logique ?
"ce qu'il m'a donné" prop sub COD de "rends"
ou
"qu'il m'a donné" prop relative de "ce"
ou
une autre analyse ?
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- cathemisNiveau 10
Question :
Oliver n'était plus endormi, il n'était pas tout à fait éveillé non plus.
Le livre du prof TDL 5e dit qu'il s'agit du plus-que-parfait (actions accomplies). Mais ne s'agit-il pas de verbes à l'imparfait passif ?
Oliver n'était plus endormi, il n'était pas tout à fait éveillé non plus.
Le livre du prof TDL 5e dit qu'il s'agit du plus-que-parfait (actions accomplies). Mais ne s'agit-il pas de verbes à l'imparfait passif ?
- cathemisNiveau 10
Merci de m'aider. En ce moment, c'est panique à bord. Je travaille trop je crois et, à cause de la fatigue, je fais des bêtises bien plus grosses que moi ! Par ex., en recopiant le texte sur O. Twist, j'ai mis "il voyait Fagin allait" et "pervevait" !!! Je m'en rends compte trop tard ! Je leur dirai quand on va corriger, mais "c'est la honte" !
- V.MarchaisEmpereur
cathemis a écrit:Question :
Oliver n'était plus endormi, il n'était pas tout à fait éveillé non plus.
Le livre du prof TDL 5e dit qu'il s'agit du plus-que-parfait (actions accomplies). Mais ne s'agit-il pas de verbes à l'imparfait passif ?
Pour ma part, je dirais ni l'un ni l'autre; Je pense qu'ici, il y a eu confusion entre verbe être à l'imparfait suivi d'un participe passé employé comme adjectif (construction attributive) et verbe d'action au plus-que-parfait. Cela arrive souvent.
Ex : La maison était habitée (vs inhabitée, alors que le verbe inhabiter n'existe pas, il s'agit bien d'un adjectif).
Ici, de même, on décrit l'état d'OT et non une action.
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