- ProvenceEnchanteur
Au singulier sans hésiter: les brassées contiennent de l'herbe et non des herbes. J'aurais toléré le pluriel néanmoins.
- MrBrightsideEmpereur
Question d'accord:
Mes étudiant-es ont traduit "Something essential" par "quelque chose d'essentielle", sauf que d'instinct moi je dirais "quelque chose d'essentiel", mais je serais incapable de justifier mon choix.
1) Ai-je raison ?
2) Si oui, pourquoi ?
Mes étudiant-es ont traduit "Something essential" par "quelque chose d'essentielle", sauf que d'instinct moi je dirais "quelque chose d'essentiel", mais je serais incapable de justifier mon choix.
1) Ai-je raison ?
2) Si oui, pourquoi ?
- V.MarchaisEmpereur
parce que "quelque chose" est un pronom masculin singulier : quelque chose de beau, et non de belle.
- MrBrightsideEmpereur
Merci Dans leur tête, il-elles devaient accorder ça avec "chose".
- VincaNiveau 5
J'ai vraiment honte de poser la question , mais je n'arrive pas à me décider.
Dans le passage suivant de la chanson de Goldman "Les choses", quelle est selon vous la valeur du présent ? Le présent sert-il à décrire, à expliquer les habitudes ou exprime-t-il une vérité générale ? Les trois à la fois ?! Merci de votre aide !!!
Si j´avais si j´avais ça
Je serais ceci je serais cela
Sans chose je n´existe pas
Les regards glissent sur moi
J´envie ce que les autres ont
Je crève de ce que je n´ai pas
Le bonheur est possession
Les supermarchés mes temples à moi
Dans mes uniformes, rien que des marques identifiées
Les choses me donnent une identité
Je prie les choses et les choses m´ont pris
Elles me posent, elles me donnent un prix
Je prie les choses, elles comblent ma vie
C´est plus ´je pense´ mais ´j´ai´ donc je suis
Dans le passage suivant de la chanson de Goldman "Les choses", quelle est selon vous la valeur du présent ? Le présent sert-il à décrire, à expliquer les habitudes ou exprime-t-il une vérité générale ? Les trois à la fois ?! Merci de votre aide !!!
Si j´avais si j´avais ça
Je serais ceci je serais cela
Sans chose je n´existe pas
Les regards glissent sur moi
J´envie ce que les autres ont
Je crève de ce que je n´ai pas
Le bonheur est possession
Les supermarchés mes temples à moi
Dans mes uniformes, rien que des marques identifiées
Les choses me donnent une identité
Je prie les choses et les choses m´ont pris
Elles me posent, elles me donnent un prix
Je prie les choses, elles comblent ma vie
C´est plus ´je pense´ mais ´j´ai´ donc je suis
- yphrogEsprit éclairé
Tout langage sert à décrire (les adj pour les qualités, les det pour les quantités et d'autres imponderables, ...)
pour les habitudes, oui, pourquoi pas, le présent est globalisant.
"vérité générale" // episteme (savoirs partagés entre personnes qui meublent avec leurs réalités à elles)
Le présent appelle comme dans une langue dite pidgin: il implique la personne qui écoute dans le cric-crac commerce-song aux temps sans fin.
présent narratif de troubadour, un peu aussi, pour Goldman ?
pour les habitudes, oui, pourquoi pas, le présent est globalisant.
"vérité générale" // episteme (savoirs partagés entre personnes qui meublent avec leurs réalités à elles)
Le présent appelle comme dans une langue dite pidgin: il implique la personne qui écoute dans le cric-crac commerce-song aux temps sans fin.
présent narratif de troubadour, un peu aussi, pour Goldman ?
- BrunettiNiveau 6
Bonjour,
J'ai d'un seul coup une hésitation. Dans la phrase ""Le duc Arthur était souvent assis dans son fauteuil", le mot "Arthur" est-il un complément du nom ou une apposition?
Merci à ceux et à celles qui voudront bien m'aider à dissiper ce brouillard qui a envahi mon cerveau pendant ces vacances.
J'ai d'un seul coup une hésitation. Dans la phrase ""Le duc Arthur était souvent assis dans son fauteuil", le mot "Arthur" est-il un complément du nom ou une apposition?
Merci à ceux et à celles qui voudront bien m'aider à dissiper ce brouillard qui a envahi mon cerveau pendant ces vacances.
- OudemiaBon génie
L"exemple traditionnel pour l'apposition est Le roi Louis XIV , duc et Arthur sont valables aussi
- retraitéeDoyen
Je faisais apprendre par coeur aux élèves :
Pour trouver la fonction du pronom relatif
J'isole la subordonnée relative
Je remplace dans la relative le pronom relatif par son antécédent;
La fonction du pronom = la fonction de l'antécédent dans la sub;
Ici
Le restaurant dont j'avais l'adresse est fermé demain",
dont j'avais l'adresse (relative)
J'avais l'adresse du restaurant ( C du nom l'adresse)
dont = c du nom l'adresse
quant à la relative, elle complète "le restaurant)
- User17706Bon génie
Question à ceux qui enseignent la grammaire : à partir de quelle classe est-il selon vous légitime de s'attendre à ce qu'un élève comprenne le sens exact de la formule «tout A n'est pas B» (c'est-à-dire: il y a des A qui ne sont pas [des] B, cf. « tout ce qui brille n'est pas or ») ?
(Je sais qu'il existe quelques rares occurrences où cette forme signifie « nul A n'est B ».)
(Je sais qu'il existe quelques rares occurrences où cette forme signifie « nul A n'est B ».)
- Thalia de GMédiateur
J'ai appris ça en 2nde C, dans les années 70. J'ai aussi eu de la logique en Terminale.PauvreYorick a écrit:Question à ceux qui enseignent la grammaire : à partir de quelle classe est-il selon vous légitime de s'attendre à ce qu'un élève comprenne le sens exact de la formule «tout A n'est pas B» (c'est-à-dire: il y a des A qui ne sont pas [des] B, cf. « tout ce qui brille n'est pas or ») ?
(Je sais qu'il existe quelques rares occurrences où cette forme signifie « nul A n'est B ».)
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- User17706Bon génie
Mmh, voilà une réponse précise ! je m'interroge sur les élèves d'aujourd'hui, mais je serais incapable de dire à quel moment je l'ai moi-même appris (je pense que j'ai dû le savoir avant d'avoir un enseignement de grammaire, mais j'imagine qu'il y a bien un moment au collège où on passe dessus, non ?). En même temps, si ça a été vu en 2nde C dans les 1970... je me demande où ça peut se trouver à présent.
- V.MarchaisEmpereur
Je ne m'essaie pas à de tels énoncés au collège, alors j'aurai du mal à te répondre.
Pour te donner une idée, je dois faire de nombreux détours pour permettre aux 4e de ma ZEP de comprendre une phrase comme : Tous les élèves de 4eA ne mangent pas à la cantine (qu'ils comprennent comme : Aucun élève de 4eA ne mange à la cantine). Les textes des Lumières, avec eux, c'est pas gagné... Autre galère du même genre : la double négation.
Pour te donner une idée, je dois faire de nombreux détours pour permettre aux 4e de ma ZEP de comprendre une phrase comme : Tous les élèves de 4eA ne mangent pas à la cantine (qu'ils comprennent comme : Aucun élève de 4eA ne mange à la cantine). Les textes des Lumières, avec eux, c'est pas gagné... Autre galère du même genre : la double négation.
- User17706Bon génie
Ben c'est la même chose ; donc, ils voient quand même cette « quantification » (je me doute qu'ils ne voient pas ce terme) en 4e, donc. OK. Ça me répond !
(L'unique exception sérieuse que j'ai trouvée est dans... la Déclaration des droits!)
(L'unique exception sérieuse que j'ai trouvée est dans... la Déclaration des droits!)
- V.MarchaisEmpereur
Non, ce n'est pas explicitement au programme, mais les textes auxquels ils ont affaire posent parfois ce type de problème/
- Telenn-YsNiveau 5
Bonjour à toutes et tous,
je suis entrain de réviser pour l'oral du capes et j'hésite sur une analyse :
"elle était belle comme une déesse."
1) "comme une déesse" = Groupe prépositionnel introduit par "comme" complément circonstanciel de comparaison
ou
2) "comme une déesse" = Prop. sub. circonstancielle de comparaison elliptique introduite par la conjonction de sub "comme" ?
Je trouve ces deux analyses selon les sources et je ne sais laquelle est la bonne.
Merci d'avance pour vos réponses.
je suis entrain de réviser pour l'oral du capes et j'hésite sur une analyse :
"elle était belle comme une déesse."
1) "comme une déesse" = Groupe prépositionnel introduit par "comme" complément circonstanciel de comparaison
ou
2) "comme une déesse" = Prop. sub. circonstancielle de comparaison elliptique introduite par la conjonction de sub "comme" ?
Je trouve ces deux analyses selon les sources et je ne sais laquelle est la bonne.
Merci d'avance pour vos réponses.
- yphrogEsprit éclairé
Selon le TLFi, il serait soit un adverbe, soit un morphème de comparaison.
http://www.cnrtl.fr/lexicographie/comme
la bonne analyse? erm...
(1) Elle avait la beauté d'une déesse.
(2) Elle était belle comme (l'est / l'aurait été) une déesse.
Plus intéressant comme question serait le rôle sémantique du determinant indéfini. :lol:
Cf. Elle était belle comme Ø déesse.
http://www.cnrtl.fr/lexicographie/comme
la bonne analyse? erm...
(1) Elle avait la beauté d'une déesse.
(2) Elle était belle comme (l'est / l'aurait été) une déesse.
Plus intéressant comme question serait le rôle sémantique du determinant indéfini. :lol:
Cf. Elle était belle comme Ø déesse.
- CelebornEsprit sacré
Telenn-Ys a écrit:Bonjour à toutes et tous,
je suis entrain de réviser pour l'oral du capes et j'hésite sur une analyse :
"elle était belle comme une déesse."
1) "comme une déesse" = Groupe prépositionnel introduit par "comme" complément circonstanciel de comparaison
ou
2) "comme une déesse" = Prop. sub. circonstancielle de comparaison elliptique introduite par la conjonction de sub "comme" ?
Je trouve ces deux analyses selon les sources et je ne sais laquelle est la bonne.
Merci d'avance pour vos réponses.
Ce n'est pas étonnant que tu trouves les deux analyses, car les deux se pratiquent.
Les + "sémantiques" verront une proposition subordonnée conjonctive dont le verbe est sous entendu, gloseront par d'autres conjonctions ("ainsi qu'une déesse").
Les + "syntaxiques" affirmeront qu'à un moment, il faut arrêter de voir des sous-entendus partout, et que dans l'exemple cité, "comme" fait une excellente préposition.
Choisis ton camp camarade : à proprement parler, il n'y en a pas de mauvais.
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- maloumaNiveau 5
Telenn-Ys a écrit:Bonjour à toutes et tous,
je suis entrain de réviser pour l'oral du capes et j'hésite sur une analyse :
"elle était belle comme une déesse."
1) "comme une déesse" = Groupe prépositionnel introduit par "comme" complément circonstanciel de comparaison
ou
2) "comme une déesse" = Prop. sub. circonstancielle de comparaison elliptique introduite par la conjonction de sub "comme" ?
Je trouve ces deux analyses selon les sources et je ne sais laquelle est la bonne.
Merci d'avance pour vos réponses.
Réponse 1 sans hésitation.
Je ne sais pas ce qu'est une prop sub elliptique. Pour moi, dans une prop sub, il y a toujours un verbe.
Quant à la conj "comme", elle ne s'emploie que pour exprimer la cause, le temps ou la manière. Mais peut-être ai-je encore à apprendre sur les sub elliptique de comparaison.
Attendons d'autres avis.
- CarabasVénérable
Justement, la prop sub elliptique fait l'ellipse du verbe et considère que ce dernier, bien qu'absent, est en réalité présent.
Le problème, c'est que ces deux analyses se tiennent.
Le problème, c'est que ces deux analyses se tiennent.
_________________
Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- maloumaNiveau 5
Carabas a écrit:Justement, la prop sub elliptique fait l'ellipse du verbe et considère que ce dernier, bien qu'absent, est en réalité présent.
Le problème, c'est que ces deux analyses se tiennent.
J'avais bien compris mais j'avoue avoir zappé ce point. Je suis une + syntaxique comme dit plus haut.
Désolée mais je n'avais pas lu que c'était une préparation capes, je pensais que c'était pour des collégiens.
- User5899Demi-dieu
Ne me parle pas comme tu parles à ta mère !malouma a écrit:Je ne sais pas ce qu'est une prop sub elliptique. Pour moi, dans une prop sub, il y a toujours un verbe.
Quant à la conj "comme", elle ne s'emploie que pour exprimer la cause, le temps ou la manière.
Ne me parle pas comme à ta mère.
Pour la question de départ, moi j'aime bien les ellipses, parce que je suis un sémanticien (en gros, pour moi, la grammaire doit aider à comprendre le sens, même si ça fait de la peine aux syntacticiens )
Mais je pense que les deux se tiennent.
Même avis que Celeborn, donc.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Je suis peut-être fatigué, mais je ne sens pas de la même façon les deux phrases suivantes :
Elle est belle comme une déesse.
Elle est belle comme une déesse est belle.
J'ai l'impression que la deuxième insiste en quelque sorte sur la manière d'être belle : elle est belle "comment" plutôt que "comme quoi". Je retourne me coucher ou il y a du vrai là-dedans ?
Elle est belle comme une déesse.
Elle est belle comme une déesse est belle.
J'ai l'impression que la deuxième insiste en quelque sorte sur la manière d'être belle : elle est belle "comment" plutôt que "comme quoi". Je retourne me coucher ou il y a du vrai là-dedans ?
- maloumaNiveau 5
Cripure a écrit:Ne me parle pas comme tu parles à ta mère !malouma a écrit:Je ne sais pas ce qu'est une prop sub elliptique. Pour moi, dans une prop sub, il y a toujours un verbe.
Quant à la conj "comme", elle ne s'emploie que pour exprimer la cause, le temps ou la manière.
Ne me parle pas comme à ta mère.
Pour la question de départ, moi j'aime bien les ellipses, parce que je suis un sémanticien (en gros, pour moi, la grammaire doit aider à comprendre le sens, même si ça fait de la peine aux syntacticiens )
Mais je pense que les deux se tiennent.
Même avis que Celeborn, donc.
J'avais bien compris Cripure et je reconnais que l'analyse d'un sémanticien se tient et qu'elle est nécessaire pour accéder au sens. J'ai d'abord hésité bien que dans ma réponse, j'aie écrit "sans hésitation". J'ai répondu trop vite en pensant à mes élèves de 3ème et non à une épreuve de capes.
- CelebornEsprit sacré
malouma a écrit:Cripure a écrit:Ne me parle pas comme tu parles à ta mère !malouma a écrit:Je ne sais pas ce qu'est une prop sub elliptique. Pour moi, dans une prop sub, il y a toujours un verbe.
Quant à la conj "comme", elle ne s'emploie que pour exprimer la cause, le temps ou la manière.
Ne me parle pas comme à ta mère.
Pour la question de départ, moi j'aime bien les ellipses, parce que je suis un sémanticien (en gros, pour moi, la grammaire doit aider à comprendre le sens, même si ça fait de la peine aux syntacticiens )
Mais je pense que les deux se tiennent.
Même avis que Celeborn, donc.
J'avais bien compris Cripure et je reconnais que l'analyse d'un sémanticien se tient et qu'elle est nécessaire pour accéder au sens. J'ai d'abord hésité bien que dans ma réponse, j'aie écrit "sans hésitation". J'ai répondu trop vite en pensant à mes élèves de 3ème et non à une épreuve de capes.
À une épreuve de CAPES? il ne faut surtout pas être sémanticien !
En ce moment, la mode universitaire est clairement à la syntaxe.
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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