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- LédisséEsprit sacré
doublecasquette a écrit:Victoria, je suis d'accord. Et Berthe Morisot aussi, en Histoire des Arts...
Mais à "égalité" avec les chefs d'état et peintres masculins de la même époque.
On peut aussi expliquer quel rôle jouaient les femmes dans la société française, le fait qu'elles étaient considérées comme mineures toute leur vie et dire à ces tout jeunes élèves comment, malgré cela, certaines femmes étaient arrivées à se faire connaître, écouter et reconnaître.
Mais n'inventons pas pour cela un nouveau révisionnisme qui ne mettrait en avant que des femmes sous prétexte de contrebalancer ce qui s'est passé naguère : ce ne sont plus les mêmes élèves et les nouveaux auraient un enseignement aussi tronqué (et même plus, puisque les femmes avaient un rôle mineur au sein de la société) que celui de leurs aînés.
Désolée, mais j'ai toujours trouvé le sexisme imbécile, je n'y peux rien...
(Bon je n'apporte rien à la discussion, hein, mais j'aime bien manifester mon approbation, pardon)
- LédisséEsprit sacré
JPhMM a écrit:Question fondamentale à mon avis.Mowgli a écrit:Question : faut-il absolument être célèbre pour jouer un rôle ?
Existe-t-il un document sur l'histoire de l'humanité qui traite avec égalité les rôles des femmes et ceux des hommes, sans tomber dans la facilité de ne parler que de (quelques) femmes célèbres ? l'histoire des femmes (et des hommes) sans célébrité m'intéresserait tellement davantage. Le horde des anonymes, en somme.
Mais, sauf erreur de lecture de ma part, tu mélanges deux choses :
- hommes et femmes à traiter à égalité
- êtres de l'ombre à mettre en lumière
Dans le premier cas, on ne peut s'intéresser qu'aux (quelques) femmes célèbres (quelques, forcément moins nombreuses que les hommes, vu le rôle auquel elles ont été confinées jusqu'au XXe - et même maintenant selon les Etats...).
Dans le second cas, il n'est plus question de la différence de sexe. Et je pense (j'espère) qu'un document qui verrait le jour aujourd'hui, sans l'influence de l'historiographie précédente, ne ferait pas de différence homme/femme.
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- JPhMMDemi-dieu
Peut-être.
Sauf que dans un topic sur les représentations féminines dans l'enseignement de l'histoire au Cycle 3, il n'est question (quasiment) que de femmes célèbres. La femme anonyme n'est-elle pas représentée dans l'enseignement de l'histoire ?
Sauf que dans un topic sur les représentations féminines dans l'enseignement de l'histoire au Cycle 3, il n'est question (quasiment) que de femmes célèbres. La femme anonyme n'est-elle pas représentée dans l'enseignement de l'histoire ?
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- LédisséEsprit sacré
JPhMM a écrit:Peut-être.
Sauf que dans un topic sur les représentations féminines dans l'enseignement de l'histoire au Cycle 3, il n'est question (quasiment) que de femmes célèbres. La femme anonyme n'est-elle pas représentée dans l'enseignement de l'histoire ?
Mais parle-t-on des hommes anonymes ?
Ou alors, veux-tu parler de la condition de la femme ? (j'avoue que j'ignore tout du contenu du Cycle 3 ; s'il est fait mention de la condition sociale de la population, des précisions sur les différences de vie homme/femme me semblent opportunes, mais peut-être pas le temps ?)
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- Marie LaetitiaBon génie
à la lecture des derniers posts, je ne saisis pas bien de quoi vous parlez... Des femmes célèbres? Des hommes et femmes du peuple, inconnus individuellement? Parce que les "masses populaires" d'inconnus ont fait l'objet de nombreux travaux dans les années 60-70.
Juste une précision très importante: les femmes n'ont pas été mineures et dépendantes de leur père ou mari jusqu'au XXe siècle... C'est quelque chose d'assez "nouveau" inscrit dans la loi avec le code civil (1804). Pour la situation antérieure, les femmes étaient loin d'être dépendantes, au foyer, soumises, etc.
Juste une précision très importante: les femmes n'ont pas été mineures et dépendantes de leur père ou mari jusqu'au XXe siècle... C'est quelque chose d'assez "nouveau" inscrit dans la loi avec le code civil (1804). Pour la situation antérieure, les femmes étaient loin d'être dépendantes, au foyer, soumises, etc.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- LédisséEsprit sacré
Marie Laetitia a écrit:à la lecture des derniers posts, je ne saisis pas bien de quoi vous parlez... Des femmes célèbres? Des hommes et femmes du peuple, inconnus individuellement? Parce que les "masses populaires" d'inconnus ont fait l'objet de nombreux travaux dans les années 60-70.
Juste une précision très importante: les femmes n'ont pas été mineures et dépendantes de leur père ou mari jusqu'au XXe siècle... C'est quelque chose d'assez "nouveau" inscrit dans la loi avec le code civil (1804). Pour la situation antérieure, les femmes étaient loin d'être dépendantes, au foyer, soumises, etc.
Oh, pour les derniers posts, vous pouvez passer les miens aux oubliettes : je pose des questions, je ne prétends pas apporter de réponse ni même d'orientation, je n'y connais rien !
Par contre, je suis étonnée par ce que vous dites : les femmes étaient loin d'être dépendantes ? alors qu'elles n'avaient pas accès au travail, sinon non rémunéré aux côtés de leur père/époux ?
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
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- derouteÉrudit
Mowgli a écrit:doublecasquette a écrit:Étant profondément choquée par toute discrimination, qu'elle soit négative ou positive, je ne comprends pas l'intérêt d'un tel sujet.
Les femmes sont des êtres humains comme les autres, non ? Pouquoi faudrait-il traiter leur cas à part, surtout avec des élèves de CE2/CM1/CM2 ?
Nous ne sommes certes pas des "vires"... mais nous sommes des "homines" comme les autres, nanméo ! :colere:
Je me permets une intervention : Vir, i qui veut dire l'homme est un mot de la deuxième déclinaison donc au nominatif pluriel il devient Viri ! Pas "vires"
- LédisséEsprit sacré
deroute a écrit:Mowgli a écrit:doublecasquette a écrit:Étant profondément choquée par toute discrimination, qu'elle soit négative ou positive, je ne comprends pas l'intérêt d'un tel sujet.
Les femmes sont des êtres humains comme les autres, non ? Pouquoi faudrait-il traiter leur cas à part, surtout avec des élèves de CE2/CM1/CM2 ?
Nous ne sommes certes pas des "vires"... mais nous sommes des "homines" comme les autres, nanméo ! :colere:
Je me permets une intervention : Vir, i qui veut dire l'homme est un mot de la deuxième déclinaison donc au nominatif pluriel il devient Viri ! Pas "vires"
Ah oui, à ne pas confondre avec la "force"... (Mais je ne taperai pas, il faut que je me reprenne moi-même régulièrement )
Et petite note humoristique, anecdote de ma prof de latin de prépa : elle nous racontait avoir donné en colle, au grand désarroi de ses élèves, une satire (Juvénal ? je ne sais plus) où une femme trompant son mari le voyait arriver à l'improviste... et où, pour justifier son activité extra-conjugale, elle se défendait en s'exclamant "homo sum !" Et évidemment les élèves tout désorientés se demandaient s'ils étaient face à un couple gay...
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- thrasybuleDevin
toi Lady, t as eu Madame S...
- LédisséEsprit sacré
thrasybule a écrit:toi Lady, t as eu Madame S...
MP !
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- JPhMMDemi-dieu
Tu as raison j'aurais du verbaliser une certaine question. Car je questionne uniquement. Mais n'étant pas spécialiste, je dois sans doute m'interroger sur des évidences.Marie Laetitia a écrit:à la lecture des derniers posts, je ne saisis pas bien de quoi vous parlez... Des femmes célèbres? Des hommes et femmes du peuple, inconnus individuellement? Parce que les "masses populaires" d'inconnus ont fait l'objet de nombreux travaux dans les années 60-70.
Juste une précision très importante: les femmes n'ont pas été mineures et dépendantes de leur père ou mari jusqu'au XXe siècle... C'est quelque chose d'assez "nouveau" inscrit dans la loi avec le code civil (1804). Pour la situation antérieure, les femmes étaient loin d'être dépendantes, au foyer, soumises, etc.
Quand j'ai lu "Les représentations féminines dans l'enseignement de l'histoire", je n'imaginais pas un topic sur les femmes célèbres, mais bien un topic sur "comment les femmes sont et ont été représentées dans l'enseignement de l'histoire ?", et dès lors je m'attendrais, par exemple, à des thèmes comme : représentation de la femme de l’Égypte antique, de la paysanne du moyen-âge français, etc dans les manuels scolaires...
Au contraire, les femmes célèbres ne me semblent pas du tout représentatives (c'est le cas de le dire) des femmes en général (de leurs vies, de leurs conditions sociales, etc) dans l'histoire de l'humanité.
D'où mon incompréhension. Qui n'a sans doute pas lieu d'être, pardon.
J'ai simplement l'impression de ne pas comprendre, et je n'aime pas ne pas comprendre.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- LédisséEsprit sacré
JPhMM a écrit:Tu as raison j'aurais du verbaliser une certaine question. Car je questionne uniquement. Mais n'étant pas spécialiste, je dois sans doute m'interroger sur des évidences.Marie Laetitia a écrit:à la lecture des derniers posts, je ne saisis pas bien de quoi vous parlez... Des femmes célèbres? Des hommes et femmes du peuple, inconnus individuellement? Parce que les "masses populaires" d'inconnus ont fait l'objet de nombreux travaux dans les années 60-70.
Juste une précision très importante: les femmes n'ont pas été mineures et dépendantes de leur père ou mari jusqu'au XXe siècle... C'est quelque chose d'assez "nouveau" inscrit dans la loi avec le code civil (1804). Pour la situation antérieure, les femmes étaient loin d'être dépendantes, au foyer, soumises, etc.
Quand j'ai lu "Les représentations féminines dans l'enseignement de l'histoire", je n'imaginais pas un topic sur les femmes célèbres, mais bien un topic sur "comment les femmes sont et ont été représentées dans l'enseignement de l'histoire ?", et dès lors je m'attendrais, par exemple, à des thèmes comme : représentation de la femme de l’Égypte antique, de la paysanne du moyen-âge français, etc dans les manuels scolaires... Ah, je comprends mieux, mais du coup, ça me semble bien ambitieux pour du cycle 3...
Au contraire, les femmes célèbres ne me semblent pas du tout représentatives (c'est le cas de le dire) des femmes en général (de leurs vies, de leurs conditions sociales, etc) dans l'histoire de l'humanité. Les hommes non plus, probablement !
D'où mon incompréhension. Qui n'a sans doute pas lieu d'être, pardon.
J'ai simplement l'impression de ne pas comprendre, et je n'aime pas ne pas comprendre.
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- JPhMMDemi-dieu
Je n'ai jamais dit le contraire.LadyC a écrit:Les hommes non plus, probablement !
Sauf que les manuels d'histoire me semblent plus souvent représenter des hommes anonymes que des femmes anonymes.
Ainsi, on parle sans doute davantage de l'homme grec que de la femme grecque.
Mais je peux bien me tromper.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- LédisséEsprit sacré
JPhMM a écrit:Je n'ai jamais dit le contraire. Je ne le suggérais pas ! Juste une remarque.LadyC a écrit:Les hommes non plus, probablement !
Sauf que les manuels d'histoire me semblent plus souvent représenter des hommes anonymes que des femmes anonymes.
Ainsi, on parle sans doute davantage de l'homme grec que de la femme grecque.
Mais je peux bien me tromper.
Au niveau universitaire, le seul dont je me souvienne, je n'ai jamais été choquée (peut-être à tort).
Au niveau des petites classes, strictement aucun souvenir, et aucune connaissance des programmes, donc dans l'incapacité de répondre de manière pertinente.
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Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- thrasybuleDevin
je pense qu'à ce niveau, les historiens ici présents ont la compétence et le bagage pour répondre
- JPhMMDemi-dieu
Au niveau scolaire, à mon souvenir, quasiment la seule représentation de la femme est dans son rôle d'épouse (quand ce n'est pas via uniquement des paragraphes sur le mariage). Parfois comme mère.LadyC a écrit:JPhMM a écrit:Je n'ai jamais dit le contraire. Je ne le suggérais pas ! Juste une remarque.LadyC a écrit:Les hommes non plus, probablement !
Sauf que les manuels d'histoire me semblent plus souvent représenter des hommes anonymes que des femmes anonymes.
Ainsi, on parle sans doute davantage de l'homme grec que de la femme grecque.
Mais je peux bien me tromper.
Au niveau universitaire, le seul dont je me souvienne, je n'ai jamais été choquée (peut-être à tort).
Au niveau des petites classes, strictement aucun souvenir, et aucune connaissance des programmes, donc dans l'incapacité de répondre de manière pertinente.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JPhMMDemi-dieu
En effet. D'où ma question.thrasybule a écrit:je pense qu'à ce niveau, les historiens ici présents ont la compétence et le bagage pour répondre
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Marie LaetitiaBon génie
LadyC a écrit:Marie Laetitia a écrit:à la lecture des derniers posts, je ne saisis pas bien de quoi vous parlez... Des femmes célèbres? Des hommes et femmes du peuple, inconnus individuellement? Parce que les "masses populaires" d'inconnus ont fait l'objet de nombreux travaux dans les années 60-70.
Juste une précision très importante: les femmes n'ont pas été mineures et dépendantes de leur père ou mari jusqu'au XXe siècle... C'est quelque chose d'assez "nouveau" inscrit dans la loi avec le code civil (1804). Pour la situation antérieure, les femmes étaient loin d'être dépendantes, au foyer, soumises, etc.
Oh, pour les derniers posts, vous pouvez passer les miens aux oubliettes : je pose des questions, je ne prétends pas apporter de réponse ni même d'orientation, je n'y connais rien !
Par contre, je suis étonnée par ce que vous dites : les femmes étaient loin d'être dépendantes ? alors qu'elles n'avaient pas accès au travail, sinon non rémunéré aux côtés de leur père/époux ?
Non mais les questions sont tjrs intéressantes...
(pour le passage en gras) non non c'est faux ! Mais ce n'est pas un tort de ne pas savoir, c'est assez peu connu. Tout juste évoqué vite fait par exemple ici dans le manuel de S. Beauvalet-Boutourye http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/hes_0752-5702_2005_num_24_3_2563_t1_0441_0000_1
Les filles (depuis quand?) dans les milieux populaires (presque les plus intéressants, c'est la majorité de la population) étaient mises en apprentissage et qualifiées comme les garçons. Elles étaient payées au même titre.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Marie LaetitiaBon génie
voici deux pages de synthèse sur le couple et les rapports homme/femme à l'époque moderne
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Marie LaetitiaBon génie
JPhMM a écrit:
Au contraire, les femmes célèbres ne me semblent pas du tout représentatives (c'est le cas de le dire) des femmes en général (de leurs vies, de leurs conditions sociales, etc) dans l'histoire de l'humanité.
D'où mon incompréhension. Qui n'a sans doute pas lieu d'être, pardon.
ah je ne sais pas. Les femmes célèbres ne sont pas des anomalies de l'histoire. Celles qui sont célèbres - pour les siècles antérieurs au XIXe s. - étaient religieuses, reines, quelques-unes plus modestes comme Rose Bertin, la modiste de Marie-Antoinette. Toutes sont représentatives des espaces de liberté que l'on laisse alors aux femmes. Même les femmes célèbres de la révolution sont représentatives de cette parenthèse de liberté qui leur est offerte et qui se referme brutalement avec le code civil...
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Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Marie LaetitiaBon génie
Cependant à titre personne, ça ne me semble pas ultra nécessaire que les élèves aient un bagage sur le sujet. Quand je vois arriver des bacheliers qui ne savent pas quand ont vécu Napoléon ou Charlemagne, je préférerais qu'on se disperse moins sur des thèmes - fort intéressants, ce n'est certainement pas moi qui vais dire le contraire - qui à mon sens, doivent venir une fois que les bases sont solidement posées.
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Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
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- thrasybuleDevin
Ah notre enquêtrice est là! J adore parce que je suis une nullité crasse en histoire et avec ML et Condorcet j'apprends plein de trucs
- Marie LaetitiaBon génie
:lol!:
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Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- CondorcetOracle
Marie Laetitia a écrit:à la lecture des derniers posts, je ne saisis pas bien de quoi vous parlez... Des femmes célèbres? Des hommes et femmes du peuple, inconnus individuellement? Parce que les "masses populaires" d'inconnus ont fait l'objet de nombreux travaux dans les années 60-70.
Juste une précision très importante: les femmes n'ont pas été mineures et dépendantes de leur père ou mari jusqu'au XXe siècle... C'est quelque chose d'assez "nouveau" inscrit dans la loi avec le code civil (1804). Pour la situation antérieure, les femmes étaient loin d'être dépendantes, au foyer, soumises, etc.
Nouveau... et ancien : http://clio.revues.org/487
La très accessible Histoire des femmes (dirigée par Georges Duby et Michelle Perrot) mérite une incursion : http://www.amazon.fr/Histoire-femmes-Occident-Georges-Duby/dp/2262018693/ref=pd_sim_b_5
A la lumière de mes maigres connaissances, il me semble qu'il y a eu des périodes de fortes restrictions juridiques voire sociales et des périodes d'ouverture. Ce balancement s'avère fascinant et souligne des espaces de liberté sans doute bien plus importants que ceux auxquels on penserait naturellement. Si les femmes ont laissé moins de traces matérielles dans les sources toutes époques confondues (ce qui resterait à prouver), cela ne signifie pas pour autant que leur rôle ait été moindre
- CondorcetOracle
thrasybule a écrit:Ah notre enquêtrice est là! J adore parce que je suis une nullité crasse en histoire et avec ML et Condorcet j'apprends plein de trucs
Et moi donc !
Mais à force de secouer la crasse et d'efforts conjugués pour conjurer l'oubli, la méconnaissance, à défaut de la connaissance, vient le plaisir d'apprendre, ce qui n'est pas si mal ! :lol!:
- Marie LaetitiaBon génie
condorcet a écrit:
A la lumière de mes maigres connaissances, il me semble qu'il y a eu des périodes de fortes restrictions juridiques voire sociales et des périodes d'ouverture. Ce balancement s'avère fascinant et souligne des espaces de liberté sans doute bien plus importants que ceux auxquels on penserait naturellement. Si les femmes ont laissé moins de traces matérielles dans les sources toutes époques confondues (ce qui resterait à prouver), cela ne signifie pas pour autant que leur rôle ait été moindre
le problème c'est que pour explorer certains domaines, il faudrait énormément de travail de dépouillement. Par exemple, nous n'avons pas - à ma connaissance et je suis terriblement intéressée par qui pourra me contredire - d'histoire des artisans et travailleurs urbains (donc travailleuses) aux XVI-XVIIe s. (pour parler de la France seulement)... Il faudrait quelques-uns pour se plonger dans le minutier central parisien, pour commencer, et ce serait un très long travail...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
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