- A TuinVénérable
Lora a écrit:
Alors tant mieux si c'est juste pour " chambrer " et que l'élève de 3e le prend bien, mais quand les autres élèves sentent que tu es différents et que tu n'arrives pas à te faire des amis à cause de ça, je pense que tu le vis très mal.
A vrai dire,je n'ai justement absolument jamais vu jusque là d'enfant gaucher qui soit "trié" et mis de côté pour cela par les autres. Jamais jamais.Les élèves sont globalement bienveillants entre eux au sujet de cet élément. Mais bon c'est comme tout, il doit surement y en avoir qui sont mis de côté.
- LoraNeoprof expérimenté
Oui, mais comment supporter ceux qui ont un comportement différent et qui gênent ? On les envoie voir un psy pour qu'ils rentrent dans le moule !lilith888 a écrit:Lora a écrit:Je pense surtout qu'on cherche à trouver des réponses aux " Pourquoi ces enfants sont-ils différents ?" et qu'on a réussi à trouver des réponses grâce à des étiquettes. Cela a-t-il vraiment un intérêt ? Pas sûr, il faudrait surtout trouver COMMENT faire rentrer ces enfants dans le moule. :marteau:
Mais tous les êtres vivants sont différents ! et encore heureux non ???
Il faut surtout trouver comment rendre ces enfants heureux, pas de les faire entrer dans des moules qui n'existent pas de manière concrète !
- A TuinVénérable
Lora a écrit:Ils sont alors mal dans leur peau à l'école, ne supportent plus d'être en classe et font des conneries pour se faire accepter autrement (ben oui, il se sent différent des autres et les autres le regardent différemment). Et au bout d'un moment, ils rejettent complètement l'école où ils se sentent incompris et sont en échec scolaire.
C'est comme l’histoire de l'environnement, tout dépend aussi beaucoup de l'état d'esprit de l'enfant. Il y en a qui ne sont pas bien à l'école mais qui se gèrent et trouvent des palliatifs ailleurs, et d'autres qui ne savent pas bien gérer cette donne et feront ce que tu dis.
De toute façon il n'y a rien de plus infect que des gosses entre eux : sont évoquées ici des personnes dyslexiques, ou gauchères, ou autistes.
Mais il n'y a pas besoin d'être cela pour se faire embêter à l'école : il suffit d'avoir un nom à jeux de mots foireux, de porter des vêtements démodés, de ne pas avoir tel ou tel gadget, d'avoir un langage trop correct, etc. Dès qu'un enfant sort de la norme imposée par le troupeau, il peut se trouver en situation d'être marginalisé pour une raison ou une autre. Ou pas.
- Invité5Expert
ysabel a écrit:DH a écrit:Justement, ça m'a saoûlé qu'on s'étonne de ma grande. Ben ouais, quatre mois elle faisait ça et ça et ça... Mais je n'avais pas un enfant câlin. J'avais un enfant mal dans sa peau. Une mémoire de folie, un vocabulaire de dingue , une petite fille triste. Me fous de son QI. J'ai regardé autour d'elle, mon couple. Elle va mieux. Son QI dont j'ignore le chiffre n'a pas bougé, sa situation personnelle si. Si j'avais posé un chiffre sur cette enfant pour expliquer son mal être de l'époque tout aurait été faussé.
Donc stop à ces chiffres, ses sigles. Un enfant est un enfant et ce qui compte c'est son environnement. C'est son environnement qui le fait. Je rappelle aux amoureux du QI qu'il y a dans un tas d'autres pays le QE et , souvent, les forts en QI sont pauvres en QE et c'est la somme de ces deux quotients qui comptent. PAs l'un. Rappel que chez les plus grands tarés le QI était fort. Comme la violence de leur famille. Leur QE était mauvais. Alors stop les étiquettes HPI à gogo.
Tout à fait d'accord avec toi.
+10
- ClarinetteGrand Maître
On ne peut pas faire entrer un enfant de force dans un moule... (et puis, y a-t-il "le" bon moule ?), mais essayer en tout cas de le faire cheminer entre deux rails acceptables quand il est en société.
C'est ce à quoi je me suis appliquée depuis la petite enfance de Fifille 2 car j'estimais que c'était de mon devoir de parent.
C'est ce à quoi je me suis appliquée depuis la petite enfance de Fifille 2 car j'estimais que c'était de mon devoir de parent.
- LoraNeoprof expérimenté
Ben, moi aussi, mais j'ai l'impression que mon fils m'échappe...
- A TuinVénérable
Lora a écrit:On les envoie voir un psy pour qu'ils rentrent dans le moule !
Les psys, après, que pour des adultes faisant la démarche il puisse y avoir un apport, c'est la moindre des choses.
Mais en essayant de me représenter la chose, je me dis que ça doit être drôlement intrusif pour un petit enfant d'être amené par ses parents voir ce genre de personnes. Même petit, on se rend bien compte des choses : on doit se dire que si les parents font la démarche de nous amener à tel endroit voir un bonhomme ou une bonne femme qui va procrastiner sur le pourquoi du comment de nos actes et pensées supposées, c'est qu'on n'est même pas compris par ceux qui le devraient, à savoir les parents. Ce qui peut être pris pour une forme de trahison, sans parler du fait que petit, on vit en général dans le présent, on ne réfléchit pas des plombes au pourquoi du comment de ce qu'on fait. Cela engendre peut-être du dépit, de la tristesse, de la colère supplémentaire pour une partie des enfants.
Il serait intéressant de savoir s'il y a systématiquement des retentissements positifs et bénéfiques pour les enfants concernés, dans une telle démarche.
- LoraNeoprof expérimenté
Ben, moi, pour l'instant, rien de positif. Mais bon, on est bien obligés (par le collège).
Et c'est vrai que c'est le constat d'un échec : on ne comprend pas notre fils.
Et c'est vrai que c'est le constat d'un échec : on ne comprend pas notre fils.
- EmeraldiaÉrudit
J'ai été décelée précoce à la maternelle, je suis passée au bout d'un mois en 2ème année, puis arrivée à la dernière année, j'ai subi des tests par un psy...Ca m'a permis d'aller au CP avec un an d'avance et je suis fille d'ouvrier, pas de prof...Clarinette a écrit:Très bonne analyse, Leyade. J'y reconnais tout-à-fait ma fille : à 4-5 ans, c'était une vraie extra-terrestre (on aurait pu lui en faire sauter, des classes, mais le CP m'a paru amplement suffisant, à l'inverse de ses enseignants, fascinés par l'animal...) et ce fut le cas jusqu'en 3ème, à peu près. Là, en terminale, elle fait partie du peloton de tête, ses profs la remarquent encore, mais c'est moins flagrant.
On parle de précocité : ça dit bien ce que ça veut dire...
Après, on peut échouer à l'agrég et être précoce.
- A TuinVénérable
Lora a écrit:Mais bon, on est bien obligés (par le collège).
ça c'est pas cool. Je trouve que cette démarche devrait être laissée à la discrétion des familles tout de même, pour ce qui est de maintenir une continuité ou pas. Quand ça ne donne rien j'ai tendance à me dire que ce n'est pas forcément bon de persister dans la chose. Enfin bon, si c'est obligé.
Il s'occupe à quoi en dehors, Paul ? Il a des passions, des choses qu'il aime faire ? Peut-être que des activités sont bien indiquées dans ces cas-là, quelque chose qui puisse leur plaire ou canaliser leur énergie et leur donner matière à se faire plaisir ?
- LoraNeoprof expérimenté
Il fait du théâtre (au collège avec sa prof de français !), appartient à deux chorales (du collège !) et il fait de la musique : solfège, batterie, orchestre. heureusement, là, ça se passe bien.
- GrypheMédiateur
Nasopi, c'est fort quand même. :shock: Il est super doué. Et par ailleurs il y a d’autres choses qu'il ne sait pas faire... C’est dingue quand même.Nasopi a écrit:A deux ans, mon fils faisait tout seul et sans modèle des puzzles pour adultes de 1000 pièces. Puis, il défaisait tout, et il ne refaisait que la diagonale.
Et ça me parle aussi, même si je ne fais pas de puzzles.
Il y a un truc que je ne comprends pas bien dans les dénominations, c'est si ces dénominations sont un mot pour définir une forme d'"écart à la norme", ou s'il y a un réel fonctionnement différent du cerveau. Ça ce n'est encore pas très clair pour moi.
Ce qui n'est encore pas très clair non plus, c'est si le fait de travailler toutes ces questions permet de vivre mieux et de se servir au mieux de ses propres capacités, ou pas. Si oui, il y a des questions qu'il faut que je creuse, sinon, autant passer son chemin et éviter de perdre son temps. Mais je ne suis pas fixée sur la question.
_________________
Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- lilith888Grand sage
Sinon, y'a beaucoup de profs HPI dans le coin ? Parce que, là encore, c'est moi ou il y en a (également) pas mal sur le forum ?
- ClarinetteGrand Maître
Moi, je ne suis pas HPI, je suis juste très intelligente et très cultivée !
- SalsepareilleÉrudit
En tout cas, s'il y a beaucoup de profs HPI ici, ça rend encore plus inextricable la question de l'adaptation de l'enfant HPI au milieu scolaire!!
Car visiblement, les profs HPI, ex-enfants HPI, ont continué dans le droit chemin de l'école, et ils vont y passer une bonne partie de leur vie!
Car visiblement, les profs HPI, ex-enfants HPI, ont continué dans le droit chemin de l'école, et ils vont y passer une bonne partie de leur vie!
- lilith888Grand sage
Gryphe a écrit:Nasopi, c'est fort quand même. :shock: Il est super doué. Et par ailleurs il y a d’autres choses qu'il ne sait pas faire... C’est dingue quand même.Nasopi a écrit:A deux ans, mon fils faisait tout seul et sans modèle des puzzles pour adultes de 1000 pièces. Puis, il défaisait tout, et il ne refaisait que la diagonale.
Pas si étonnant que cela. Il l'a fait facilement (je pense) parce que les autistes ont une mémoire phénoménale pour combler tout ce qui leur manque. Mon fils a fonctionné uniquement par imitation, dès son plus jeune âge. Il est également passionné de puzzle : c'est logique, ça rentre dans des cases faites pour cela, c'est automatique. Pour le langage, il se repassait en boucle des dessins animés, apprenait des phrases par coeur qu'il essayait de ressortir dans le bon contexte (comme un puzzle, justement)
Bien entendu, au début, ça ne donnait rien, et il parlait dans le vent avec des phrases inappropriées. Petit à petit, les phrases sont rentrées dans les "contextes-cases". Une fois le résultat obtenu, il est stocké dans le cerveau pour être réutilisé dans une situation future identique. D'où un langage forcément un peu "figé" et l'impression d'un vocabulaire pas naturel.
- GrypheMédiateur
En ce qui me concerne, je commence à me poser la question. Mais HPI... je ne sais pas bien ce que ça recouvre. J'ai lu un truc dessus cet après-midi en me disant "ah oui, je réponds 'oui' à toutes les questions", mais je réponds 'oui' aussi à pas mal de questions pour la dyspraxie, ainsi que pour d'autres formes de problèmes qui font que... les + compensent les -, et il y a des jours où je m'en sors bien, d'autres ou j'en ai juste marre de moi. :lol:lilith888 a écrit:Sinon, y'a beaucoup de profs HPI dans le coin ?
Ce qui est sûr, c'est qu'en écoutant notre COP parler de "disharmonies" en évoquant certains tests qu'elle fait passer, à chaque fois je me dis "mais c'est tout moi, ça" !
C'est une épreuve d'humilité plus qu'autre chose... :|
_________________
Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- lilith888Grand sage
C'est justement ce que je disais peu avant :
il me semble que tous ces tests de "dépistage" (argh, le mot !) finalement, sont tellement vagues, qu'on pourrait tous répondre OUI à tout et à n'importe quoi.
Lors d'une conférence, un médecin avait annoncé les "signes" de mal être qui faisaient qu'on pouvait reconnaitre un "dys" : pour moi, la grande majorité des élèves entraient dans ces critères dû à la crise d'adolescence, rien de plus, rien de moins.
il me semble que tous ces tests de "dépistage" (argh, le mot !) finalement, sont tellement vagues, qu'on pourrait tous répondre OUI à tout et à n'importe quoi.
Lors d'une conférence, un médecin avait annoncé les "signes" de mal être qui faisaient qu'on pouvait reconnaitre un "dys" : pour moi, la grande majorité des élèves entraient dans ces critères dû à la crise d'adolescence, rien de plus, rien de moins.
- A TuinVénérable
Lora a écrit:Il fait du théâtre (au collège avec sa prof de français !), appartient à deux chorales (du collège !) et il fait de la musique : solfège, batterie, orchestre. heureusement, là, ça se passe bien.
D'accord ! Tant mieux
Je pensais, peut-être qu'il serait plus à l'aise dans un établissement privé : il y a parfois un côté plus familial et rassurant, et la possibilité d'être vu, de se savoir connu comme individu, ce qui n'est pas toujours le cas si on se trouve dans un grand établissement avec de nombreux élèves. Mais je n'avais pas cerné qu'il participait à autant de choses au sein de son école. Et peut-être que son établissement est petit, déjà. Mais ailleurs, il y aurait aussi la possibilité de l'inscrire pour une chorale ou pour du théâtre, quitte à ce que ça se passe en dehors du cadre scolaire.
- Invité5Expert
Emeraldia a écrit:J'ai été décelée précoce à la maternelle, je suis passée au bout d'un mois en 2ème année, puis arrivée à la dernière année, j'ai subi des tests par un psy...Ca m'a permis d'aller au CP avec un an d'avance et je suis fille d'ouvrier, pas de prof...Clarinette a écrit:Très bonne analyse, Leyade. J'y reconnais tout-à-fait ma fille : à 4-5 ans, c'était une vraie extra-terrestre (on aurait pu lui en faire sauter, des classes, mais le CP m'a paru amplement suffisant, à l'inverse de ses enseignants, fascinés par l'animal...) et ce fut le cas jusqu'en 3ème, à peu près. Là, en terminale, elle fait partie du peloton de tête, ses profs la remarquent encore, mais c'est moins flagrant.
On parle de précocité : ça dit bien ce que ça veut dire...
Après, on peut échouer à l'agrég et être précoce.
J'aurais pu écrire à peu près la même chose.
J'ai été décelée précoce à 5 ans. Je l'ai su quand j'ai eu mon bac... J'ai passé une classe, je pensais juste que c'était parce que j'étais à l'aise. Je me souviens avoir passé des tests avec un ami de mes parents, donc ça ne m'a jamais semblé bizarre. En 4ème, toutes les classes avaient fait un test de ce genre (je ne sais plus l'intitulé), je me souviens d'un message du principal sur le répondeur de mes parents, il voulait les rencontrer pour leur "parler de mes résultats", à l'époque je pensais que je m'étais plantée royalement et que j'étais moins dégourdie que les autres
Je suis bien contente que mes parents ne m'en aient pas parlé avant. D'ailleurs ils ne sont pas profs et je me suis plantée 2 fois à l'agreg :lol:
- Reine MargotDemi-dieu
en même temps la précocité c'est assez répandu et banal. ça veut juste dire qu'un enfant se développe plus vite que la moyenne des enfants du même âge (motricité, vocabulaire, etc). ça ne veut pas dire que ça deviendra un grand génie après, une fois grand le précoce est rattrappé par les autres. j'ai été testée sur la demande des instits de maternelle et daignostiquée précoce. résultat, 30 ans plus tard, j'ai un QI normal. et je me suis plantée 3 fois à l'agreg. :lol:
- lilith888Grand sage
Mais bien entendu Reine, je suis d'accord avec cela. Mais il me semble que ce n'est pas cet aspect là qui est retenu le plus souvent, hélas...
- LoraNeoprof expérimenté
J'ai oublié aussi le club Créatech' avec son prof de techno !A Tuin a écrit:Lora a écrit:Il fait du théâtre (au collège avec sa prof de français !), appartient à deux chorales (du collège !) et il fait de la musique : solfège, batterie, orchestre. heureusement, là, ça se passe bien.
D'accord ! Tant mieux
Je pensais, peut-être qu'il serait plus à l'aise dans un établissement privé : il y a parfois un côté plus familial et rassurant, et la possibilité d'être vu, de se savoir connu comme individu, ce qui n'est pas toujours le cas si on se trouve dans un grand établissement avec de nombreux élèves. Mais je n'avais pas cerné qu'il participait à autant de choses au sein de son école. Et peut-être que son établissement est petit, déjà. Mais ailleurs, il y aurait aussi la possibilité de l'inscrire pour une chorale ou pour du théâtre, quitte à ce que ça se passe en dehors du cadre scolaire.
Il est dans un grand établissement (plus de 700 élèves pour un collège calibré pour 600) avec une CPE qui ne s'en sort pas. En fait, il s'est inscrit dès le début de l'année et je ne pensais pas que ça se passerait si mal. Du coup, non seulement il n'aura pas ses cours pendants 1.5 semaine, mais ses activités non plus. D'un autre côté, ça l'occupe entre midi et 2 3 jours sur 4, ça évite qu'il se passe " des choses " avec les autres.
Ce n'est pas bête, l'idée du privé qui cocoone, mais vers chez moi on a 2 établissements privés immenses (de la primaire au lycée). Par contre, je garde toujours l'idée du nouveau collège où il n'y aura que 6e et 5e avec 180 élèves.
- totoroMonarque
A Tuin a écrit:lilith888 a écrit:
Et puis, permettez moi de poser LA question qui fâche : normalement, au niveau statistiques, le pourcentage de précocité est infime non ? Or, c'est peut être une impression, mais à lire tous les messages ici, ou sur d'autres sujets d'ailleurs, j'ai l'impression que 80% des enfants de néoprofs sont précoces...
A oui, toi aussi ?
Punaise je me disais que ça devait venir de moi
Je n'ai pas tout lu encore, mais je m'arrête là pour l'instant: je vous rassure Junior n'est pas DU TOUT précoce!
_________________
- DHMonarque
A 10 jours, la dernière tenait sa tête. Vraiment. P*** elle est HPI, youpi.
enfin... punaise c'est l'ENVIRONNEMENT familial qui est avant otu source de problème ou pas. La suite c'est de la littérature de psy.
enfin... punaise c'est l'ENVIRONNEMENT familial qui est avant otu source de problème ou pas. La suite c'est de la littérature de psy.
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