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- cléoNiveau 9
Merci ! même si j'avoue que toutes les missions ne sont pas très claires à mes yeux de profane...En tout cas, c'est tjs amusant de constater qu'on ne connaît finalement que très très peu de professions...
- olivier-np30Habitué du forum
Carabas a écrit:Depuis quand le rectorat aide-t-il à trouver des solutions?
Oui c'est bien dommage et il pourrait le faire.
Pour ma part j'ai dû collecter les infos moi-même et il n'y avait pas internet : j'ai perdu 5 ans.
Rien de grave dans mon cas j'ai trouvé une solution et tout va bien mais quelle perte de temps !
Le profil de Solveig est intéressant et il y a de quoi faire je pense.
Voilà comment je conseille de procéder:
-travail introspectif : outre les notes, qu'est-ce qui me plaisait vraiment à la fac ?
-quelques recherches : modules cnam (site très bien fait : bibliographie, etc ...), internet (CVs, ...)
-bilan : coupler intérêts personnels et besoins économiques
et en général en 1 à 2 ans une insertion possible.
Quand on a passé un concours de l'EN, on a de la ressource mais l'institution est très castratrice : c'est bien dommage car dans les niveaux supérieurs les enseignants sont bien souvent très ouverts et enclin à rendre service.
Je l'ai noté, personnellement, il y a encore 5 ans quand j'ai pris contact avec un prof d'une fac de Lyon pour demander conseil sur un logiciel.
En général il faut faire au moins un master pro et viser par la suite un doctorat si on souhaite être pointu sur un sujet ou si on est dans un domaine technique passer par des certifications.
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Quadra aujourd'hui, quinqua demain
- RuthvenGuide spirituel
olivier-np30 a écrit:cléo a écrit:olivier-np30 a écrit:.
ingénierie linguistique pour devenir ingénieur linguiste
La vache ! Qu'est-ce que c'est ?
Les sciences sociales se diversifient de plus en plus et on a des besoins pour analyser, par exemple en politique, le langage : cela touche à la lexicographie entre autre.
Outre le site du cnam où on peut trouver une source d'inspiration, la lecture de CV peut en donner aussi:
Un exemple d'ingénieur linguiste en début de carrière
Ce CV est inteessant car il s'agit d'une linguiste grammairienne qui a travaillé pour une entreprise à ses débuts.
Peu d'agréges démissionnent mais pour ceux que j'ai "repéré" sur le net (bon là il ne s'agit pas d'une agrégée), je constate une constante :
-ils démarrent dans une entreprise
-ce sont des passionnés, ils montent en puissance et font un doctorat
-ils commencent à donner des TDs à la fac (car ils se font approcher par des universitaires)
-ils poursuivent dans une entreprise quand elle est de grande taille (genre l'Oreal avec département de recherches) ou essaient de passer MCF.
A+
Tu te rends compte que dans le CV que tu mentionnes la jeune docteur vivote plus ou moins de missions quasi-exclusivement trouvées à l'université, dans des domaines qui ne sont pas les siens (orientation) ? Et quelle ne trouve une porte de sortie que comme MCF dans sa discipline (cela n'apparaît pas dans son CV où elle s'arrête à sa qualif.). Ingénieur linguistique, tu parles, elle est MCF en fac en Sciences du langage parce que les ingénieurs linguistiques, on ne les embauche pas ...
- olivier-np30Habitué du forum
Je trouve que tu es dur : elle est MCF et a travaillé de 2000 à 2002 pour une entreprise, après cela relève aussi des choix personnels.
C'est sûr il s'agit de marchés de niche.
Mais on peut prendre aussi l'exemple des maths avec la cryptographie et la sécurité informatique : c'est pointu et comme tout ce qui est pointu, le marché n'est pas celui du capes ou du métier d'infirmier c'est sûr.
Sur l'exemple je comprends ce que tu dis (d'ailleurs j'ai l'impression qu'elle a le grade mais n'a pas réussi à avoir de poste), mais je ne suis pas expert dans la discipline de Solveig : il s'agit d'une démarche surtout ...
C'est sûr il s'agit de marchés de niche.
Mais on peut prendre aussi l'exemple des maths avec la cryptographie et la sécurité informatique : c'est pointu et comme tout ce qui est pointu, le marché n'est pas celui du capes ou du métier d'infirmier c'est sûr.
Sur l'exemple je comprends ce que tu dis (d'ailleurs j'ai l'impression qu'elle a le grade mais n'a pas réussi à avoir de poste), mais je ne suis pas expert dans la discipline de Solveig : il s'agit d'une démarche surtout ...
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- RuthvenGuide spirituel
olivier-np30 a écrit:Je trouve que tu es dur : elle est MCF et a travaillé de 2000 à 2002 pour une entreprise, après cela relève aussi des choix personnels.
C'est sûr il s'agit de marchés de niche.
Mais on peut prendre aussi l'exemple des maths avec la cryptographie et la sécurité informatique : c'est pointu et comme tout ce qui est pointu, le marché n'est pas celui du capes ou du métier d'infirmier c'est sûr.
Pour un matheux, je ne dis pas, et les masters pro pertinents au regard de l'entreprise doivent être possibles, mais l'ingénieur linguiste, à mon avis, il peut s'asseoir sur son CDI dans le privé - comme le conseiller philosophe en entreprise ou tant d'autres merveilles que les COP vendent parfois alors qu'elles n'existent pas (je ne parle même pas du discours des universitaires qui ne veulent pas entendre que leur formation n'est pas reconnue en dehors des murs de l'université). Avec une formation en LSH, il faut refaire un master pro coupé de sa discipline, en management généralement, pour pouvoir être chef de rayon.
Avec une agrégation de grammaire, pas trente-six solutions à mon avis : réembrayer sur le CELSA ou viser des concours de la fonction publique.
- olivier-np30Habitué du forum
Oui je suis assez d'accord avec ce que tu dis mais je voulais surtout véhiculer un message positif avec une démarche.
Mais tu as raison, l'objectif n'est pas de vivoter sur des missions.
Mais tu as raison, l'objectif n'est pas de vivoter sur des missions.
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- RuthvenGuide spirituel
olivier-np30 a écrit:Je trouve que tu es dur : elle est MCF et a travaillé de 2000 à 2002 pour une entreprise, après cela relève aussi des choix personnels.
Les choix personnels, le marché de l'emploi les fait pour toi : juste au moment où elle devient MCF, elle est admissible à un concours pour bosser dans l'orientation ...
- olivier-np30Habitué du forum
Je n'avais pas vu mais elle doit avoir le grade MCF et pas le poste ...
Tes remarques sont justes.
Tes remarques sont justes.
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- RuthvenGuide spirituel
olivier-np30 a écrit:Je n'avais pas vu mais elle doit avoir le grade MCF et pas le poste ...
Tes remarques sont justes.
Si, si, j'ai regardé, elle a été embauchée comme MCF à Toulouse (en 2008, elle est classée 1ère).
Mais un débouché comme MCF cela n'a rien à voir avec un emploi dans le privé, cela reste dans le domaine de spécialisation. Les reconversions réussies en LSH - qui permettent de devenir cadre on va dire - passent apparemment par un master en école de commerce ou des formations de cet ordre (d'ailleurs souvent onéreuses).
- olivier-np30Habitué du forum
Ruthven a écrit:Si, si, j'ai regardé, elle a été embauchée comme MCF à Toulouse (en 2008, elle est classée 1ère).
Mais un débouché comme MCF cela n'a rien à voir avec un emploi dans le privé, cela reste dans le domaine de spécialisation. Les reconversions réussies en LSH - qui permettent de devenir cadre on va dire - passent apparemment par un master en école de commerce ou des formations de cet ordre (d'ailleurs souvent onéreuses).
OK, je ne recherchais pas spécialement un profil MCF car c'est vrai que ce sont plus les débouchés du privé qui nous intéressent.
Il y a la lexicographie (travailler pour Robert) mais c'est un marché de niche et je sais certains préfèrent RedFord que Robert :lol:
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- LefterisEsprit sacré
Bonjour, un peu tard, je ne fréquente de nouveau ce forum que depuis peu, mais je fais des bonds sur ma chaise en lisant ça. Lâcher une agreg ! J'ai fait le chemin inverse, j'ai quitté une administration pour devenir enseignant, et avant d'avoir l'agreg (qui m'a coûté un bras) j'avais aussi démissionné une première fois d'un Capes (reclassement très désavantageux qui ne me convenait pas). Mais j'avais déjà un métier, et même mieux payé, donc pas le même pathos.Solveig a écrit:
J'espère que vous pourrez m'aider, même si je n'ai pas beaucoup d'espoir... Merci d'avance pour vos conseils.
PS: j'étais agrégée de grammaire stagiaire en collège.
Ce que je sais, c'est que la décision de démissionner est irrévocable : lorsque j'ai pu partir dans de bonnes conditions, j'ai fait une demande de réintégration, rejetée, et j'ai dû le repasser. La demande a néanmoins été étudiée au MEN , via un syndicat, pour essayer de trouver une faille de forme qui invaliderait ma demande, trouver un argument. Il n'y avait rien de valable, mais cela laisse entrevoir qu'il y a peut-être des possibilités.
En droit administratif (j'en ai fait un peu dans mon autre vie, et j'ai dû recourir pour mon reclassement). La radiation des cadres procède d'un arrêté. Tant que celui-ci est valide, il s'impose. Il faut donc parvenir à faire annuler un arrêté ( on dit "reporter") , et pour cela le contester. Comme il sera impossible de le contester sur la forme (la demande a été faire en bonne et due forme, par courrier recommandé) , il faudrait essayer de le faire en annulant les causes qui ont provoqué cette décision gravissime, qui consiste à lâcher un poste du plus haut niveau de la fonction publique : un état de santé fragile, lui- même causé par un poste inapproprié, les erreurs d'une direction qui au lieu d'aider vous a enfoncée, une erreur d'aiguillage et un manque d'information sur les possibilités , pourquoi pas l'absence de formation elle-même, cause du malaise de nombreux stagiaires. Victime du "fatum" : avoir été au mauvais endroit au mauvais moment, alors que l'avenir d'agrégée de grammaire n'avait sans doute rien à voir avec le chahut de collégiens.
Pour annuler l'arrêté, il y a la voie gracieuse, puis la voie contentieuse en cas de rejet, encadrée par des délais très stricts. Inutile de cacher que c'est difficile, mais à mon avis cela vaut le coup d'être tenté. Pas seule, d'autant qu'à moins d'être très au point en droit , il est difficile de faire un recours en contentieux. Il faudrait contacter un ou des syndicats, ainsi que peut-être la société des agrégés, qui tenteraient peut-être , par l’entre-gens dans un premier temps , de résoudre le problème. Lequel dépasse largement un cas individuel, il est exemplaire et symptomatique de certains dysfonctionnements, notamment en matière de stagiaires.
Courage en tout cas ...
- Barnafée la PatouilleNeoprof expérimenté
Alors, où en es-tu Solveig?
- OudemiaBon génie
Elle n'est pas passée depuis janvier...
J'espère qu'elle a été bien conseillée au syndicat qu'elle a consulté...
J'espère qu'elle a été bien conseillée au syndicat qu'elle a consulté...
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