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- doublecasquetteEnchanteur
Thalia de G a écrit:[Je supprimerais la question.
C'est probablement la bonne option !
- MareuilNeoprof expérimenté
Bah oui. C'est ce qui s'appelle une question à la noix.
Remplacer par : " Quand se situe cette scène ? Qui est Charles X ?"
Et suivre par : "le monsieur qui parle s'est-il vraiment disputer avec Charles X ? Que veut-il dire par là ?"
Remplacer par : " Quand se situe cette scène ? Qui est Charles X ?"
Et suivre par : "le monsieur qui parle s'est-il vraiment disputer avec Charles X ? Que veut-il dire par là ?"
- MareuilNeoprof expérimenté
disputé...
- User5899Demi-dieu
Litote : nier le moins pour suggérer le plus.Mufab a écrit:Edit : @ Hannibal
Ah, je ne savais pas, et pensais son acception plus étendue : l'euphémisme comme véritable atténuation, la litote comme atténuation ironique (dans le sens où il faut comprendre bien plus que ce qui est dit.)
Donc là, pour moi, ce serait une litote, puisqu'il y a un effet comique de l'atténuation (ce que ne recherche pas l'euphémisme, il me semble).
L'euphémisme dit bleu clair pour dire bleu clair. La litote dit bleu clair pour dire bleu très foncé (et parfois dénoncer en quelque sorte -ou se moquer de- ceux qui disent bleu clair.)
J'ai tout faux ?
- User5899Demi-dieu
Bah, sortez du devoir commun. Vous dites : "Bon, ben moi, je ne fais pas faire votre sujet de nases" et vous claquez la porte. Ca peut être rigolonutella a écrit:alors............ c'est bien un euphémisme qui est attendu mais ils ne veulent pas changer la question.... on va faire des révisions!!!
- MufabGrand Maître
Cripure a écrit:Litote : nier le moins pour suggérer le plus.Mufab a écrit:Edit : @ Hannibal
Ah, je ne savais pas, et pensais son acception plus étendue : l'euphémisme comme véritable atténuation, la litote comme atténuation ironique (dans le sens où il faut comprendre bien plus que ce qui est dit.)
Donc là, pour moi, ce serait une litote, puisqu'il y a un effet comique de l'atténuation (ce que ne recherche pas l'euphémisme, il me semble).
L'euphémisme dit bleu clair pour dire bleu clair. La litote dit bleu clair pour dire bleu très foncé (et parfois dénoncer en quelque sorte -ou se moquer de- ceux qui disent bleu clair.)
J'ai tout faux ?
OK, merci !
- CedricNiveau 6
L'euphémisme et la litote sont deux figures d'atténuation mais elles se différencient par leurs visées:
- euphémisme: atténuer pour amoindrir l'information (réalité trop difficile à évoquer, tabous, etc.)
- litote: atténuer pour renforcer l'information (interdits, etc.)
Ici, le but de Hugo me semble être d'insister au contraire sur la violence des Trois Glorieuses donc je dirais litote.
- euphémisme: atténuer pour amoindrir l'information (réalité trop difficile à évoquer, tabous, etc.)
- litote: atténuer pour renforcer l'information (interdits, etc.)
Ici, le but de Hugo me semble être d'insister au contraire sur la violence des Trois Glorieuses donc je dirais litote.
- MareuilNeoprof expérimenté
La violence de la répression, non ?
- Peyrard Jean-PierreNiveau 2
Il est intéressant de relire les réponses aux deux questions : quelle est la fonction de « pour la poste » dans « telle procédure (je ne retrouve pas le terme exact mais peu importe ici) a été supprimée pour la poste » (dans un forum voisin) et, ici, quelle figure de style est utilisée dans « On s’est disputé avec Charles X » ?
Pourquoi ne trouvera-t-on jamais la même demande d’aide pour « le chocolat » dans « Pierre a mangé le chocolat » ? On répondra : parce que la réponse est évidente. Oui, mais pourquoi, pour les spécialistes que nous sommes, est-elle évidente pour « le chocolat » et non évidente pour « pour la poste » ?
Même questionnement à propos de la figure de style : comment se fait-il qu’il y ait autant d’hésitations et de variations dans les réponses ?
Quand, en tant que profs chargés d’enseigner la grammaire et le COD, nous lisons « Pierre a mangé le chocolat », notre lecture est spontanément accompagnée du « quoi ? » qui nous a été enseigné. Et nos élèves réagissent de la même manière. Pas de problème ici, pour le repérage du COD. Les difficultés commencent pour les élèves quand, par exemple, le sujet est inversé (Sur la table est posé un livre), puisque le « quoi ? » ne fonctionne plus. Et plus encore avec les COI et COS et les questions qui sont censées en permettre le repérage…
Avec « pour » apparaît la polysémie, autrement dit la complexité. « Pour » résonne comme le signe « > ». Il annonce un objet ou une personne vers lesquels est dirigé l’objet d’une action. Seulement, ici, « supprimer » est accompagné du signe « < ». Il y a donc une contradiction apparente, d’où les hésitations et les réponses diverses.
Supposons qu’on ne demande pas aux élèves : « Quelle est la fonction de « pour la poste » ?, mais « Expliquez quelle information nous apporte « pour la poste » ?
- dans la première formulation, on les incite à retrouver quelque chose qu’ils ont appris et qui, comme le « quoi ? » de l’objet, leur fait chercher dans les tiroirs des réponses toutes prêtes. Ils auront donc tendance à poser les questions « pour qui ? pour quoi ? » sans trouver de réponse claire pour la raison que ces questions ne sont pas efficientes. Et c’est bien cela qui nous fait hésiter, nous, spécialistes.
- dans la seconde – à supposer que l’enseignement qu’on leur a donné soit dans la cohérence de la question – on les incitera à trouver la signification de l’information et à répondre que telle opération a été supprimée et que cette suppression concerne la poste. Le « pour » avec ses questions formelles disparaît pour laisser la place à l'analyse du sens de la phrase. S’il faut aller plus loin et mettre un nom sur ce qu’on a trouvé, il faudra nécessairement expliquer qu’en grammaire « donner » ou « supprimer » sont de valeur analogue. « Pour la poste » nous renseigne donc sur le destinataire de la suppression. Dans cette hypothèse, on n’enseignera pas « le complément de destinataire » mais qu’une information peut concerner le destinataire d’une action.
Même chose pour la figure de style : poser la question comme on le fait renvoie à des distinctions préalablement enseignées qui ne sont pas toujours aussi simples à repérer : « Le troisième âge » est un euphémisme relativement simple parce qu’il est un évitement assez facile à expliquer, mais « On s’est disputé avec Charles X » beaucoup moins, parce qu’il s’y ajoute, entre autres, de l’humour. Une telle question (d’ordre synthétique), ainsi formulée, posée à des élèves de troisième est hors de portée, parce qu’elle suppose une connaissance du langage qu’ils n’ont pas, pour la plupart.
En revanche, leur demander ce que veut dire la phrase (à condition qu’ils aient une information suffisante du contexte) me paraît plus intéressant parce que la question les invite à la compréhension par l’analyse.
Pourquoi ne trouvera-t-on jamais la même demande d’aide pour « le chocolat » dans « Pierre a mangé le chocolat » ? On répondra : parce que la réponse est évidente. Oui, mais pourquoi, pour les spécialistes que nous sommes, est-elle évidente pour « le chocolat » et non évidente pour « pour la poste » ?
Même questionnement à propos de la figure de style : comment se fait-il qu’il y ait autant d’hésitations et de variations dans les réponses ?
Quand, en tant que profs chargés d’enseigner la grammaire et le COD, nous lisons « Pierre a mangé le chocolat », notre lecture est spontanément accompagnée du « quoi ? » qui nous a été enseigné. Et nos élèves réagissent de la même manière. Pas de problème ici, pour le repérage du COD. Les difficultés commencent pour les élèves quand, par exemple, le sujet est inversé (Sur la table est posé un livre), puisque le « quoi ? » ne fonctionne plus. Et plus encore avec les COI et COS et les questions qui sont censées en permettre le repérage…
Avec « pour » apparaît la polysémie, autrement dit la complexité. « Pour » résonne comme le signe « > ». Il annonce un objet ou une personne vers lesquels est dirigé l’objet d’une action. Seulement, ici, « supprimer » est accompagné du signe « < ». Il y a donc une contradiction apparente, d’où les hésitations et les réponses diverses.
Supposons qu’on ne demande pas aux élèves : « Quelle est la fonction de « pour la poste » ?, mais « Expliquez quelle information nous apporte « pour la poste » ?
- dans la première formulation, on les incite à retrouver quelque chose qu’ils ont appris et qui, comme le « quoi ? » de l’objet, leur fait chercher dans les tiroirs des réponses toutes prêtes. Ils auront donc tendance à poser les questions « pour qui ? pour quoi ? » sans trouver de réponse claire pour la raison que ces questions ne sont pas efficientes. Et c’est bien cela qui nous fait hésiter, nous, spécialistes.
- dans la seconde – à supposer que l’enseignement qu’on leur a donné soit dans la cohérence de la question – on les incitera à trouver la signification de l’information et à répondre que telle opération a été supprimée et que cette suppression concerne la poste. Le « pour » avec ses questions formelles disparaît pour laisser la place à l'analyse du sens de la phrase. S’il faut aller plus loin et mettre un nom sur ce qu’on a trouvé, il faudra nécessairement expliquer qu’en grammaire « donner » ou « supprimer » sont de valeur analogue. « Pour la poste » nous renseigne donc sur le destinataire de la suppression. Dans cette hypothèse, on n’enseignera pas « le complément de destinataire » mais qu’une information peut concerner le destinataire d’une action.
Même chose pour la figure de style : poser la question comme on le fait renvoie à des distinctions préalablement enseignées qui ne sont pas toujours aussi simples à repérer : « Le troisième âge » est un euphémisme relativement simple parce qu’il est un évitement assez facile à expliquer, mais « On s’est disputé avec Charles X » beaucoup moins, parce qu’il s’y ajoute, entre autres, de l’humour. Une telle question (d’ordre synthétique), ainsi formulée, posée à des élèves de troisième est hors de portée, parce qu’elle suppose une connaissance du langage qu’ils n’ont pas, pour la plupart.
En revanche, leur demander ce que veut dire la phrase (à condition qu’ils aient une information suffisante du contexte) me paraît plus intéressant parce que la question les invite à la compréhension par l’analyse.
- nutellaNiveau 6
Cripure a écrit:Bah, sortez du devoir commun. Vous dites : "Bon, ben moi, je ne fais pas faire votre sujet de nases" et vous claquez la porte. Ca peut être rigolonutella a écrit:alors............ c'est bien un euphémisme qui est attendu mais ils ne veulent pas changer la question.... on va faire des révisions!!!
- nutellaNiveau 6
Une telle question (d’ordre synthétique), ainsi formulée, posée à des élèves de troisième est hors de portée, parce qu’elle suppose une connaissance du langage qu’ils n’ont pas, pour la plupart. En revanche, leur demander ce que veut dire la phrase (à condition qu’ils aient une information suffisante du contexte) me paraît plus intéressant parce que la question les invite à la compréhension par l’analyse.
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- nutellaNiveau 6
En résumé.............. j'adore mes collègues!!!!!
PS : de quelle figure de style s'agit-il maintenant?!!
PS : de quelle figure de style s'agit-il maintenant?!!
- JohnMédiateur
J'ai reçu ceci d'une personne s'appelant "Pierre Baudrier", je pense que c'était destiné à être posté sur ce topic :
Je n'arrive pas à faire connaître la vérité sur l'insurrection des 5 et 6 juin 1832 mais il y a un texte sur le Web qu'on atteint en demandant sur Google "Chateaubriand et Gavroche"
L'insurrection avait été commanditée par Charles X à l'insu des combattants républicains bien sûr
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- User5899Demi-dieu
Et la litote, elle met le papier alu autour du chocolat ?doublecasquette a écrit: Je cherche sur Wiki et ça me donne "euphémisme se fondant sur une litote" comme dans:
Figaro (qui vient de se faire injurier par le comte) dans Le Mariage de Figaro de Beaumarchais : « Voilà les bontés familières dont vous m’avez toujours honoré » : il s'agit ici d'un euphémisme se fondant sur une litote.
- paul31Érudit
John a écrit:J'ai reçu ceci d'une personne s'appelant "Pierre Baudrier", je pense que c'était destiné à être posté sur ce topic :
Je n'arrive pas à faire connaître la vérité sur l'insurrection des 5 et 6 juin 1832 mais il y a un texte sur le Web qu'on atteint en demandant sur Google "Chateaubriand et Gavroche"
L'insurrection avait été commanditée par Charles X à l'insu des combattants républicains bien sûr
Charles X n'était plus là non ?
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