- Jim ThompsonExpert
à horreur!
lisez moi ça
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2012/01/18012012Accueil.aspx#faitdujour
et regardez les pièces jointes!
AU SECOURS
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AU SECOURS
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CAPA/CAPN: SNES CTA/CTM: FSU
- JacqGuide spirituel
"On y ajoute le B2i (brevet informatique et internet), alors que celui-ci est absent de la grande majorité des lycées. "
Quand l'EN va-t-elle se rendre compte que les élèves maîtrisent mieux l'informatique que leurs enseignants bien souvent ? Je propose une compétence : utiliser son IPAD, savoir tricher aux examens avec son portable...
Cette semaine j'ai pris mes petits CAP pour les emmener rédiger et mettre à jour leur CV : aucune question ou presque (sauf pour trouver sur qq PC Word lorsqu'il n'était pas en icone, et quelques points de détails dont on ne va pas faire une histoire). Et qu'on ne me dise pas "c'est le collège", ils naissent avec !
Par contre ils ne savent pas ce qu'est un infinitif, un participe passé, et un point en fin de phrase... Pas besoin de faire un dessin.
Mais ça ce n'est pas dans les "compétences".
Merci pour le lien Jim.
Quand l'EN va-t-elle se rendre compte que les élèves maîtrisent mieux l'informatique que leurs enseignants bien souvent ? Je propose une compétence : utiliser son IPAD, savoir tricher aux examens avec son portable...
Cette semaine j'ai pris mes petits CAP pour les emmener rédiger et mettre à jour leur CV : aucune question ou presque (sauf pour trouver sur qq PC Word lorsqu'il n'était pas en icone, et quelques points de détails dont on ne va pas faire une histoire). Et qu'on ne me dise pas "c'est le collège", ils naissent avec !
Par contre ils ne savent pas ce qu'est un infinitif, un participe passé, et un point en fin de phrase... Pas besoin de faire un dessin.
Mais ça ce n'est pas dans les "compétences".
Merci pour le lien Jim.
- Thalia de GMédiateur
Jacq a écrit:"On y ajoute le B2i (brevet informatique et internet), alors que celui-ci est absent de la grande majorité des lycées. "
Quand l'EN va-t-elle se rendre compte que les élèves maîtrisent mieux l'informatique que leurs enseignants bien souvent ? Je propose une compétence : utiliser son IPAD, savoir tricher aux examens avec son portable...
Cette semaine j'ai pris mes petits CAP pour les emmener rédiger et mettre à jour leur CV : aucune question ou presque (sauf pour trouver sur qq PC Word lorsqu'il n'était pas en icone, et quelques points de détails dont on ne va pas faire une histoire). Et qu'on ne me dise pas "c'est le collège", ils naissent avec !
Par contre ils ne savent pas ce qu'est un infinitif, un participe passé, et un point en fin de phrase... Pas besoin de faire un dessin.
Mais ça ce n'est pas dans les "compétences".
Courage, camarades !Cripure a écrit:Jacq +1 Qu'ajouter ?
Et cela n'a rien d'ironique, mais signifie que nos têtes mal pensantes de là-haut ne sont pas prêtes à renoncer à de telles aberrations mais les entérinent. Pauvres de nous, pauvres de nos élèves
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- CathEnchanteur
Mais si je ne me trompe pas, on a un rapport de l'inspection générale de lettres qui dit que l'enseignement par compétences ne convient pas aux lettres, non?
- Thalia de GMédiateur
Oui, mais à par l'IG de lettres et les profs de lettres, personne ne semble être au courant !cath5660 a écrit:Mais si je ne me trompe pas, on a un rapport de l'inspection générale de lettres qui dit que l'enseignement par compétences ne convient pas aux lettres, non?
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- CathEnchanteur
Je rectifie: de l'Inspection générale tout court...
3. Des caractéristiques disciplinaires marquées
Pour prendre l’exemple de l’enseignement du français, l’une de ses caractéristiques est qu’il
développe des compétences qui sont à la fois transversales et propres à la discipline, ce qui
s’avère particulièrement délicat à prendre en compte dans leur évaluation.
On apprend en cours de français à lire des textes de toutes sortes, principalement littéraires
mais également, des documents iconographiques, des films, à écrire des textes en grande
majorité explicatifs et argumentatifs, on apprend à s’exprimer à l’oral. Les compétences
purement disciplinaires sont intimement mêlées aux compétences transversales, et elles ont
une importance moindre dans les évaluations scolaires. Par exemple, alors que depuis la
classe de 6ème, voire avant l’entrée au collège, on entraîne continuellement les élèves au
travail de lecture et d’interprétation des textes littéraires, il faut attendre l’épreuve terminale
(classe de 1ère pour la voie générale et classe de terminale pour Baccalauréat Professionnel)
pour que le candidat soit confronté à une véritable question de lecture, qui évalue la
compréhension de l’implicite et de la visée, la perception des effets d’écriture, et la
formulation d’un ressenti d’ordre littéraire. Dans les évaluations qui précèdent, au brevet des
collèges comme au CAP et au BEP, c’est bien un texte littéraire qui sert de support aux
épreuves, mais c’est une compétence transversale de lecture, et non une compétence de
lecture littéraire, qui est évaluée : on teste la capacité à relever des informations et à les
relier, la capacité à donner par écrit une explication lexicale et/ou à trouver le synonyme d’un
mot, et on teste la connaissance de quelques notions de grammaire. Seul ce dernier élément
d’évaluation relève particulièrement de l’enseignement du français alors que d’autres
disciplines forment elles aussi au repérage d’informations, et à leur mise en relation en vue
d’une interprétation. L’élève qui ne parvient pas à un bon résultat est-il un mauvais lecteur de
« façon transversale » ou un élève en difficulté dans la discipline « français » ?
Une difficulté supplémentaire : lorsqu’un professeur évalue une production écrite, il évalue
dans cette rédaction un travail préalable de lecture de texte ou de réflexion dont il ne peut
suivre l’élaboration. Il évalue un produit final, dont la réalisation mobilise des connaissances
et des savoir-faire nombreux. Ces connaissances et ces savoir-faire n’apparaissent pas
nécessairement dans le résultat final. Parce que les compétences mobilisées sont complexes et
transversales, il y a un risque, une impasse peut-être même, à évaluer à travers elles ce qui
relève plus étroitement des connaissances ou de sous compétences disciplinaires.
La situation spécifique du français témoigne de la prégnance des caractéristiques des
disciplines sur la question de l’évaluation.
Les questions sont souvent en réalité de simples exercices de repérage : soit on demande de repérer une
information dans le texte ; soit une interprétation est donnée, le candidat doit la valider par un relevé.
(p.44)
3. Des caractéristiques disciplinaires marquées
Pour prendre l’exemple de l’enseignement du français, l’une de ses caractéristiques est qu’il
développe des compétences qui sont à la fois transversales et propres à la discipline, ce qui
s’avère particulièrement délicat à prendre en compte dans leur évaluation.
On apprend en cours de français à lire des textes de toutes sortes, principalement littéraires
mais également, des documents iconographiques, des films, à écrire des textes en grande
majorité explicatifs et argumentatifs, on apprend à s’exprimer à l’oral. Les compétences
purement disciplinaires sont intimement mêlées aux compétences transversales, et elles ont
une importance moindre dans les évaluations scolaires. Par exemple, alors que depuis la
classe de 6ème, voire avant l’entrée au collège, on entraîne continuellement les élèves au
travail de lecture et d’interprétation des textes littéraires, il faut attendre l’épreuve terminale
(classe de 1ère pour la voie générale et classe de terminale pour Baccalauréat Professionnel)
pour que le candidat soit confronté à une véritable question de lecture, qui évalue la
compréhension de l’implicite et de la visée, la perception des effets d’écriture, et la
formulation d’un ressenti d’ordre littéraire. Dans les évaluations qui précèdent, au brevet des
collèges comme au CAP et au BEP, c’est bien un texte littéraire qui sert de support aux
épreuves, mais c’est une compétence transversale de lecture, et non une compétence de
lecture littéraire, qui est évaluée : on teste la capacité à relever des informations et à les
relier, la capacité à donner par écrit une explication lexicale et/ou à trouver le synonyme d’un
mot, et on teste la connaissance de quelques notions de grammaire. Seul ce dernier élément
d’évaluation relève particulièrement de l’enseignement du français alors que d’autres
disciplines forment elles aussi au repérage d’informations, et à leur mise en relation en vue
d’une interprétation. L’élève qui ne parvient pas à un bon résultat est-il un mauvais lecteur de
« façon transversale » ou un élève en difficulté dans la discipline « français » ?
Une difficulté supplémentaire : lorsqu’un professeur évalue une production écrite, il évalue
dans cette rédaction un travail préalable de lecture de texte ou de réflexion dont il ne peut
suivre l’élaboration. Il évalue un produit final, dont la réalisation mobilise des connaissances
et des savoir-faire nombreux. Ces connaissances et ces savoir-faire n’apparaissent pas
nécessairement dans le résultat final. Parce que les compétences mobilisées sont complexes et
transversales, il y a un risque, une impasse peut-être même, à évaluer à travers elles ce qui
relève plus étroitement des connaissances ou de sous compétences disciplinaires.
La situation spécifique du français témoigne de la prégnance des caractéristiques des
disciplines sur la question de l’évaluation.
Les questions sont souvent en réalité de simples exercices de repérage : soit on demande de repérer une
information dans le texte ; soit une interprétation est donnée, le candidat doit la valider par un relevé.
(p.44)
- Jim ThompsonExpert
hey brian, what else?Cripure a écrit:Jacq +1 Qu'ajouter ?
+10000000000000 avec Jacq et Cripure
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CAPA/CAPN: SNES CTA/CTM: FSU
- JacqGuide spirituel
Texte intéressant de Cath5660, que je pense même avoir intérêt à utiliser lors de certaines discussions avec pro ou collègues.
Merci.
Merci.
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