Blog ''Enseigner au Japon''

Et il n'y a pas que cette ile dont les paysages valent le coup ^^ Hokkaidou, il faut venir visiter durant l'ete, c'est tres agreable.

J'ai failli choisir d'y habiter (j'hesitais entre Hokkaidou, Aomori et Iwate), moi j'ai renonce a cause des tempetes de neige meurtrieres (litterallement) qui sevissent chaque hiver. Quand on a pas de sous donc pas de voiture, il vaut mieux eviter.

Oui, il faut aimer les climats froids et la campagne profonde, c'est peut-être mieux pour les vacances.

MAJ de plusieurs posts : http://www.japanteachingenglish.com/

J'ai mon twitter maintenant (très égocentré, mais je me modernise !   ) : https://twitter.com/nemuyoake

Mais toujours pas de fesse-de-bouc, désolée.  

MAJ Devenir enseignant au Japon : 5 arguments contre

Comme m'a dit une amie française après avoir lu l'article : "j'ai toujours pas compris pourquoi tu voulais devenir prof au Japon."

 :lol!: 

Effectivement, ça ne donne pas très envie. Cela me rappelle un peu l'emploi du temps d'un ami anglais qui enseignait dans une prep school anglaise, privée et avec un internat. It's not a job, it's a lifestyle, disait-il, mais il avait de longues vacances.

Le fait de ne pas avoir de vrais week-ends ou de vraies vacances me rebuterait énormément je crois.

C'est vrai que c'est a lifestyle. Et pour tous les Japonais en plus puisque les gamins sont occupés du matin au soir, les week end et les vacances. Ils sont tellement occupés avec leurs clubs et leurs juku en plus qu'ils ne songent même pas à faire des "conneries". Je vis dans une ville de 300 000 hab et il n'y a aucune "bande", aucune délinquance (le dernier acte de délinquance a eu lieu il y a 4 mois et ça a fait un scandale ds la ville), aucun graffiti sur les murs. Toute leur vie est encadrée par les différentes institutions qu'ils fréquentent, ça les occupe.

Concernant mon cas, peut-être que je ne tiendrai pas, qui sait ? On verra bien. Pour l'instant, le fait de ne pas avoir de vrai WE ou vraies vacances ne m'embête que pour une seule chose : ne pas pouvoir rentrer en France. Sinon, j'aime bien ce que je fais et je n'ai pas de famille donc ça me convient pour l'instant.

Leurs juku ?

Désolée. XD Juku = cram school = école après l'école (soutien etc)

Moi je savais nananère!  :succes: Ton expérience est décidément très intéressante. Enseignes-tu le français et l'anglais? Tu l'as sans doute précisé mais cela m'a échappé.

Je ne sais pas comment font les professeurs japonais pour travailler autant (mais peut-être s'agit-il parfois de temps de présence plus que de travail intensif). Comme tu le dis, c'est acceptable quand on est jeune et qu'on débute mais ça doit devenir pesant à force. Je suis ainsi fait que j'ai besoin de moments de vide, de calme, de solitude et de silence, toutes choses qui ne se trouvent pas très facilement dans un établissement scolaire.

J'enseigne le français en indépendante (je préfère chercher mes élèves moi-même plutôt que de passer par un intermédiaire, c'est beaucoup plus intéressant financièrement parlant) et j'étudie pour obtenir une licence d'enseignement de l'anglais pour le niveau lycée. Pendant la formation, on donne des cours pour tous les niveaux (école élémentaire et collège aussi), pour toucher à tout et pour savoir ce qui est étudié à tous les niveaux. Cette année, j'ai aussi un stage de plusieurs semaines à faire.

Ce semestre, j'ai en plus une intervention ponctuelle dans une autre fac pour faire un cours en anglais sur le thème de "l'inter-culturalité" (en gros, parler de la France et de l'école française, pas bien compliqué, mais c'est bien payé pour quelqu'un comme moi qui n'a pas encore son master   ). C'est la première fois que je prépare un cours d'1h30 pour des étudiants, donc je me réjouis que ce ne soit que pour une fois (vu mon emploi du temps, ça serait très difficile de préparer un cours nouveau pour chaque semaine, vu que j'ai encore en plus un boulot d'assistante à la fac où je dois faire des heures sup non payées).

Effectivement, c'est plus du temps de présence pour les profs (en collège et lycée) que du travail intensif. Ca dépend des écoles, des périodes de l'année aussi.

Et envisages-tu de rester à long terme ou juste pour quelques années?

J'hésite toujours à me (re)lancer dans l'étude du japonais, j'ai une espèce de fascination/répulsion pour les kanji.   

J'envisage de rester définitivement au Japon, si possible (toujours le problème de visa).

Tiens, moi j'adore les kanji. J'oublie très vite comment les écrire alors il faut que je les étudie souvent, mais je les aime bien quand même.   

Je suis ainsi fait que j'ai besoin de moments de vide, de calme, de solitude et de silence, toutes choses qui ne se trouvent pas très facilement dans un établissement scolaire.

Les établissements scolaires sont-ils aussi bruyants que chez nous ?
Même si ça semble normal, une école, un collège et même un lycée, c'est souvent très, très bruyant dans les couloirs aux intercours, et j'ai l'impression, dans les fictions japonaises en tout cas, qu'on ne retrouve pas ce bruit assez assourdissant dans les établissement japonais.

Je ne trouve pas qu'ils soient bruyants, mais comme chacun a une tolérance différente au bruit...

Mon collège est très, très bruyant à mon goût, mais j'ai sans doute une tolérance assez faible au bruit: ça crie, ça court dans tous les sens, je crois que c'est ce qui me fatigue le plus.

Pour ce qui est des kanji, j'ai peur de me faire envahir alors que je dois aussi entretenir quotidiennement mon anglais, que j'enseigne. Il paraît en effet qu'on oublie les kanji très vite si on n'y prend garde et qu'il faut lire du japonais tous les jours pour les retenir. En plus, quand on ne vit pas dans le pays et qu'on a pas d'autre motivation (sentimentale, professionnelle, universitaire...) que le plaisir d'apprendre, je ne sais pas si c'est faisable. Il reste la solution d'en apprendre une ou deux centaines pour déchiffrer quelques enseignes lors d'un voyage au Japon mais c'est dommage aussi de ne pas aller au bout des choses.

J'avoue que je ne sais pas. Perso, je trouve ça fun d'apprendre, donc je le fais sans trop me poser de questions, souvent à la place de "loisirs" d'ailleurs. C'est sûr que le temps est limité, mais avec 1/2 h de kanji par jour (1/4 de lecture de kanji et 1/4 d'écriture), on progresse déjà rapidement. Pas besoin d'y passer des heures. Sinon, ça devient chiant comme la lune de toute façon. Je pense que ce qui compte, c'est la régularité.

Perso, je dois bosser le français pour le FLE (j'ai des lacunes en conjugaison et un manque de culture générale), l'anglais (je veux passer le CPE de Cambridge) et le japonais (je veux passer le kanken niveau sub 2 un jour), donc je jongle. Je sature très vite donc je fais des séances courtes et je change souvent de type d'exercices.

Oui c'est sans doute une bonne technique, la régularité est très importante, mais tu as l'énorme avantage de vivre dans le pays et d'âtre entourée de kanji, c'est quand même décisif pour l'apprentissage.

C'est pas faux.  

Et d'ailleurs même les gens qui vivent sur place renoncent parfois (je connais au moins deux exemples).

Caspar Goodwood a écrit:Et d'ailleurs même les gens qui vivent sur place renoncent parfois (je connais au moins deux exemples).

C'est pas une raison pour pas s'y mettre !   

J'essaie de me trouver de bonnes raisons pour ne pas me lancer dans cette tâche ardue, sans compter les lectures on, kun etc...

Caspar Goodwood a écrit:Et d'ailleurs même les gens qui vivent sur place renoncent parfois (je connais au moins deux exemples).

Trop accaparés par d'autres taches... comme la visite des karaokés de Tokyo.

Aujourd'hui c'est Midori no Hi !  

Up !

Une mise à jour! (les miracles existent )

Quoi de neuf ? (Septembre 2014)

J'ai survécu au stage pratique au Japon.