qui m'explique ce qu'est une construction spiralée ?

Mufab a écrit:Y'a que moi qui défends les blocs ?

ça dépend de ce qu'on apprend, des "activités" ou des "notions" vont demander d'être sans cesse réinvesties, d'autre non... Cela dépend des classes, des élèves également.C'est bien pour cette raison que je ne crois même pas à l'efficacité d'une programmation ultra-détaillée sans même connaître les élèves !

frankenstein a écrit:

Mufab a écrit:Y'a que moi qui défends les blocs ?

ça dépend de ce qu'on apprend, des "activités" ou des "notions" vont demander d'être sans cesse réinvesties, d'autre non... Cela dépend des classes, des élèves également.C'est bien pour cette raison que je ne crois même pas à l'efficacité d'une programmation ultra-détaillée sans même connaître les élèves !

Ah... Faudrait adapter ses progressions aux évals diagnostiques que je ne fais pas ?

Je trouve pourtant que rien ne ressemble plus à un élève de Ce2 qu'un autre élève de Ce2, même si l'un est né en 2002 et l'autre en 2003. On retrouve sensiblement les mêmes obstacles d'une cohorte à l'autre.
Les programmations se fondent sur les contenus, non sur les élèves. Ce sont les aides apportées in situ, le plus ou moins de temps passé sur telle notion, la nécessité de refaire d'un jour sur l'autre... qui vont changer selon ta classe, je crois.

Moi, je fais du spiralaire par blocs, comme ça, je satisfais tout le monde !

bellaciao a écrit:Merci pour cette discussion. Donc, parce que je ne "vois" pas l'image de la spirale, le principe c'est qu'on avance du plus simple au plus complexe (mais ce n'est pas le contraire de la langue telle qu'on la pratiquait il y a encore peu dans les séquences, ça ?), en réinvestissant régulièrement pour fixer les acquis ?
Leyade, j'ai fait une recherche, mais avec "construction spiralée" et non "progression", et cela ne m'a rien donné !

oh, mais pour la recherche, je t'en prie, j'ai mis le lien parce que je me souvenais qu'on en avait parlé, c'est tout..


Sinon :

l'image de la spirale provient, de manière capillotractée, du fait qu'en faisant avancer progressivement deux thèmes, en les entrelaçant sans les mêler, tout en tirant vers le haut (en gros, une heure de gramm, une heure de lecture et on recommence, quoi) , tu obtiens un truc qui ressemble.....

tadaaaaammmmm....

Spoiler:

Je crois que l'image que l'on veut évoquer avec cette expression est celle d'une spirale conique:

L’appropriation à long terme suppose un travail de réactivation et de complexification constant, ce qui implique un enseignement en spirale.

programme de LV, palier2

La progression en spirale, qui se caractérise par le rebrassage et l’expansion, devrait rassurer tous ceux qui pourraient craindre qu’un rythme rapide renforce l’oubli inhérent à tout apprentissage en situation scolaire.

programmes LV collège 96


On réactive ce qui a été vu (mouvement circulaire) en complexifiant par de nouveaux apports (élargissement progressif de la spirale).

C'est bô!

Bon, ben moi je ne sais même pas si je fais de la spirale ou du bloc.

En histoire, je comprends, pour le reste, je ne comprends pas vraiment.

Et comme au CP je ne fais pas d'histoire... bon, je retourne me coucher.

Celeborn a écrit:Moi, je fais du spiralaire par blocs, comme ça, je satisfais tout le monde !

Ah, moi c'est par blocs spiralisés !

Et avec un socle en plus!

:lol!:

:aaq:

kensington a écrit:
Et avec un socle en plus!

Vouiii !!
:lol!:

Trop beau, Frankie !

Tu me fiches en l'air toute ma démonstration mûrement concoctée en épluchant les pommes de terre, les faisant rissoler, les mangeant, les complétant de quelques autres petits aliments ! Si j'aurais su, j'aurais jeûné !

Pfff ! Je suis déçute, déçute, déçute... :sorciere:

Ne pleure pas, Casqueeeeeeeeette
Tra lalala lalala lalala la, la, la,
Ne pleure pas, Casqueeeeeeette,
Nous te lirons quand même, nous te lirons quand même.



:abk:

Je trouve aussi que la progression spiralaire est le plus efficace.
C'est en maths que j'arrive le mieux à l'utiliser.
Exemple : pour les techniques opératoires, je "refais" 3 fois l'addition dans l'année aux CE2 : une fois avec les nombres inférieurs à 100, une autre fois avec les nombres inférieurs à 1 000 000 et uen 3e fois en fin d'année avec les grands nombres. Idem pour la soustraction.
La multiplication, j'ai vu sens et multiplication posée à 1 chiffre. Je passe à la division en janvier sur les petites nombres et je reprendrai la multiplication , d'abord par 10, 20, 30, 100 etc puis posée à 2 et 3 chiffres.
Et j'ai 10 minutes techniques opératoires par jour dans mon ET pour qu'ils n'oublient pas les opérations déjà apprises alors que nous en abordons une nouvelle.
Donc couches successives et révisions constantes me paraissent incontournables.

Bon ben je fais pas pareil.
Là ils vont se manger un mois de multiplication (avec pauses "géométrie et mesures", prises en charge par ma collègue du jeudi)...
L'addition sera dedans, au bout d'un moment.

Et pour la soustraction normalement ils sont au point, et j'en referai une de temps en temps (en plus de la résolution de problème).

Je crois que chaque démarche a ses avantages.
Je trouve à celle que j'ai choisie plus de cohérence, plus de clarté dans les objectifs pour les élèves.

J'ai du mal avec la conception spiralée, dans une même année scolaire. Si le cursus global d'un élève est forcément spiralé, parce que les notions sont vues et revues (et en principe approfondies) d'une année sur l'autre, je préfère traiter des chapitres clairement dénominés, en particulier dans les grandes classes.
C'est d'ailleurs pour cela que je ne savais pas trop par quel bout prendre "J'apprends les Maths" au CE1 lors d'un remplacement, parce que je trouvais que ça partait dans tous les sens, avec un petit bout de notion un jour, un autre 3 jours après, bref, ça ne me convenait pas.

DC, moi, je veux bien l'exemple pour le CM1 La progression spiralaire en histoire, je connaissais, de nom. Mais je ne l'ai jamais vue pratiquée. Elle semble pourtant avoir des avantages. Par contre, je ne savais pas qu'on pouvait l'envisager depuis le CP. Et pourtant, ça semble bien fonctionner chez toi, DC.

Pour le français, je crois qu'on fait tous plus ou moins du spiralaire, non ? On rebrasse régulièrement toutes les notions vues dès qu'il s'agit d'écrire, pour les accords par exemple.

Là où ça me semble moins évident, c'est en maths. Je travaille par blocs, moi aussi, Mufab. Par exemple, je reste un certain temps sur les mesures de longueur, mais c'est vrai qu'ensuite, à part dans les problèmes, je n'y reviens plus tellement. Bien sûr, je m'appuie sur ce travail quand j'aborde les masses, puis les capacités. Mais j'ai vu que dans le fichier SLECC, on faisait par exemple tous les hecto en même temps : hectogramme, hectomètre, hectolitre. Puis les déca. Ça me semble intéressant aussi comme démarche. Quand le manuel sera terminé, je compte bien me pencher dessus.

C'est vrai qu'une telle démarche laisse plus de temps aux enfants, plus de chances pour accrocher la notion. Mais, pour ceux qui travaillent de cette façon, comment faites-vous pour évaluer les notions qui ne sont finalement qu'en cours d'apprentissage ? Autrement dit, si tout est en cours, on ne peut réellement évaluer qu'en juin ?

Bonne question, effectivement.

On évalue ce qu'ils sont censés savoir à l'instant t, comme vous. Vous avez l'exemple de ce que j'ai évalué en maths, là, juste avant les vacances de Noël avec mes CE1 et mes CE2, dans le topic sur l'année de CE2.
Vous verrez que c'est assez complet tout de même.
Le français est là, c'est le deuxième message de la page.

https://www.neoprofs.org/t34452p345-travail-commun-francais-ce2

Et les maths sont là, à peu près au milieu de la page :

https://www.neoprofs.org/t35100p135-les-maths-au-ce

Je pourrai vous mettre la troisième période en février, vous verrez. Je réévaluerai tout, mais en mesures, il y aura les kilomètres en plus, en calcul les multiplications par 20, 300, 4 000, etc., en problèmes plus de problèmes à étapes intermédiaires non mentionnées, et ainsi de suite...

Ok, donc dans tes livrets, tu mets plusieurs fois la même compétence, par exemple : effectuer des conversions sur les mesures, mais ça correspond à des exercices de plus en plus élaborés, c'est ça ?

coquelicot a écrit:Ok, donc dans tes livrets, tu mets plusieurs fois la même compétence, par exemple : effectuer des conversions sur les mesures, mais ça correspond à des exercices de plus en plus élaborés, c'est ça ?

Dans mes... livrets... tu dis ? Des compétences... ? Ben euh...

Tu veux le voir, mon livret ? Tu garderas ça pour toi, d'accord ? Bon, le voilà !

Les compétences, je les mettrai en fin d'année dans le LPC et je l'enverrai faire un petit aller-retour dans les familles...

Sinon, oui, c'est ça : c'est de plus en plus élaboré, mais comme dans vos classes, je suppose. Quand vous leur faites étudier les triangles, je suppose que vous ne leur parlez ni de Pythagore, ni de Thales sauf peut-être... Clarinette :lol!: ?

Oui, je sais que j'emploie des gros mots, mais je suis obligée de remplir un livret 4 fois par an. C'est moi qui y inscris les compétences, donc j'essaie de voir comment je pourrais bidouiller. Ton livret, c'est le rêve, pas de prise de tête !

coquelicot a écrit:Oui, je sais que j'emploie des gros mots, mais je suis obligée de remplir un livret 4 fois par an. C'est moi qui y inscris les compétences, donc j'essaie de voir comment je pourrais bidouiller. Ton livret, c'est le rêve, pas de prise de tête !

Ma collègue de CM l'a bidouillé pour la première fois cette année. Comme elle avait des scrupules à ne pas mettre les compétences, elle a mis les têtes de chapitres dans chaque matière.

Par exemple,
Grammaire :
- Natures : le nom, l'article, l'adjectif qualificatif, le pronom personnel
- Fonctions : le sujet du verbe, le complément d'objet
...

Je crois qu'elle a été assez satisfaite du changement car elle n'a passé que deux heures sur les bulletins de ses quatorze élèves, contre quatre ou cinq lorsqu'elle utilisait le livret de compétences.
Mais peut-être n'a-t-elle dit ça que pour que sa dirlotte stakhanoviste lui fiche la paix et reourne empoisonner les collègues virtuels plutôt que d'imposer ses façons de voir, ses outils et ses marottes dans son école de rattachement.

doublecasquette a écrit:Tu veux le voir, mon livret ? Tu garderas ça pour toi, d'accord ? Bon, le voilà !

C'est quoi t'est-ce donc que cette moyenne établie à partir de choses qui n'ont rien à voir : 5 en conjugaison, 15 en vocabulaire, moyenne en français 10... n'importe nawak ! :colere: :mitrailler:

Tu auras compris que je ne suis pas favorable aux moyennes générales. :lol:

Dhaiphi a écrit:

doublecasquette a écrit:Tu veux le voir, mon livret ? Tu garderas ça pour toi, d'accord ? Bon, le voilà !

C'est quoi t'est-ce donc que cette moyenne établie à partir de choses qui n'ont rien à voir : 5 en conjugaison, 15 en vocabulaire, moyenne en français 10... n'importe nawak ! :colere: :mitrailler:

Tu auras compris que je ne suis pas favorable aux moyennes générales. :lol:

Élève Dhaiphi :

Conjugaison : 5/20
Vocabulaire : 15/20
Dictée : abs
Lecture : abs
Rédaction : abs
Moyenne de Français : 10/20

Appréciation Générale : Son état de santé flageolant est-il réellement responsable de la très mauvaise note de notre petit Dhaidhai en conjugaison ? Heureusement qu'une note convenable en vocabulaire permet de rendre tout juste acceptable la moyenne de Français !

Dhaidhai ne doit cependant pas oublier qu'employer du vocabulaire à bon escient ne masquera pas ses lacunes en conjugaison lorsqu'il daignera venir participer comme ses petits camarades à l'épreuve de dictée et, plus courageusement encore, à celle de rédaction !
À ce propos, c'est déjà le deuxième contrôle de l'année auquel Dhaiphitounet ne participe qu'avec grande modération. Attention, la prochaine fois, j'exigerai de voir le certificat médical !

doublecasquette a écrit:Élève Dhaiphi :

Je te remercie d'avoir pris le temps d'établir mon bulletin.
J'apprécie particulièrement les observations, je m'y retrouve totalement.