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- CeladonDemi-dieu
Parfait argument, Lene pour éviter la coupe claire projetée pour les grandes vacances.
- henrietteMédiateur
Thalia de G a écrit:Question, Henriette, pas méchante, réaliste : comment fais-tu un service de 18 heures avec ces chiffres ?
Autre question, bien épineuse : au détriment de quelles matières ?
Les chiffres sont à la fourchette, tu sais. Et une 6e à 7 heures, une 5e à 6heures et une 4e ou une 3e à 5 heures, ça fait pile 18 heures.
Mais une chose est sûre pour moi par contre : si c'est avec seulement 3 classes de français au lieu de 4 (voire 5 !), je veux bien faire plus de 18 heures, car je m'y retrouverai en temps de travail par rapport aux corrections. . Là où je refuse les heures sup, outre le pbm des postes supprimés, c'est parce qu'elle représentent une classe de plus et j'ai tout de même besoin de dormir de temps en temps entre deux paquets de rédactions...
Au détriment de quelles matières ? Je ne sais pas. Comment faisait-on dans les années 60-70 avec les horaires de math et de français pour les autres matières ?
- DaniNiveau 8
frankenstein a écrit:Chatel s'est "vanté", hier, d'avoir amorcé les discussions avec un syndicat progressiste pour l'évaluation des enseignants. C'est le même syndicat. :lol:
Progressiste, c'est la traduction de jaune en grenellien ?
- DaniNiveau 8
Instructeurpublic a écrit:Aevin a écrit:Donc selon vous, il faudrait faire comment?
Faire comment quoi ?
Ne le brusque pas, Instructeur public.
Laisse le exprimer par lui-même la trace écrite.
Le savoir est fasciste, ne l'oublie pas.
- GrypheMédiateur
Je n'ai pas encore bien compris comment on peut avoir des départs en vacances d'été échelonnés et le DNB et le Bac pour tous à la même date.
Ah ? Il y a la réponse dans la question ? Bon donc ça veut dire qu'il n'y a pas d'examens nationaux dans ce système.
Et vous imaginez en cas de mut' à l'inter, ça ferait comme pour Libellune : risque de perdre aux deux bouts, ou au contraire d'être dans une situation favorable au départ et à l’arrivée.
Je ne parlerai pas de la quasi impossibilité à boucler les EDT avec des vacances d'été raccourcies...
Ah ? Il y a la réponse dans la question ? Bon donc ça veut dire qu'il n'y a pas d'examens nationaux dans ce système.
Et vous imaginez en cas de mut' à l'inter, ça ferait comme pour Libellune : risque de perdre aux deux bouts, ou au contraire d'être dans une situation favorable au départ et à l’arrivée.
Je ne parlerai pas de la quasi impossibilité à boucler les EDT avec des vacances d'été raccourcies...
_________________
Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- micaschisteMonarque
Gryphe, il ya aussi la réponse dans le papier pour les examens ...évaluation continue ?Gryphe a écrit:Je n'ai pas encore bien compris comment on peut avoir des départs en vacances d'été échelonnés et le DNB et le Bac pour tous à la même date.
Ah ? Il y a la réponse dans la question ? Bon donc ça veut dire qu'il n'y a pas d'examens nationaux dans ce système.
Et vous imaginez en cas de mut' à l'inter, ça ferait comme pour Libellune : risque de perdre aux deux bouts, ou au contraire d'être dans une situation favorable au départ et à l’arrivée.
Je ne parlerai pas de la quasi impossibilité à boucler les EDT avec des vacances d'été raccourcies...
une organisation concertée et régulière, sur la semaine et sur l’année, pour les travaux et contrôles
demandés aux élèves, notamment au lycée
Il faut progresser dans ce domaine pour permettre une meilleure appropriation de leur parcours par
les jeunes, mais cette logique implique qu'on insère dans la démarche les contrôles en cours de
formation à visée diplômante.
et puis la plage commune pour les vacances d'été à partir du 13 juillet, elle correspond grosso modo à ce qui se passe actuellment avec le bac.
- DaphnéDemi-dieu
Thalia de G a écrit:J'ai retrouvé les horaires que j'ai connus quand j'étais sur les bancs de l'école :
- En 1960, horaires à l'école primaire : 8h30 - 11h30 et 13h30 - 16h30, sauf le jeudi et le dimanche, bien sûr. Sinon c'était tous les jours et même le samedi !
- En 1964 ou 65, congé le samedi après-midi à 15h30.
Quelques années plus tard... plus cours du tout le samedi après-midi et mercredi au lieu du jeudi.
= 30 heures hebdomadaires. C'est à titre de comparaison, simplement.
J'ai connu les horaires des années 50 en primaire, au lycée (qui commençait en sixième ) on avait cours tous les jours y compris le samedi après-midi (mais on avait le jeudi après-midi).
On rentrait en octobre à peine la Toussaint fériée, 10 jours à Noël, pas de coupure en février et 15 jours à Pâques + les ponts du mois de mai, vacances au 12 ou 13 juillet : trois trimestres équilibrés.
Mais la vie n'était pas la même : on ne partait pas en week-end ou au ski, peu en vacances tout court.
Alors oui il faut que l'Ecole s'adapte mais pas n'importe comment pour faire n'importe quoi !
- DaphnéDemi-dieu
Celeborn a écrit:izbouchka a écrit:
Je suis en primaire et pas du tout d'accord avec vous. Les journées sont trop longues et trois jours dans la semaine avec le centre de loisirs le mercredi... c'est pas terrible. Depuis la semaine des quatre jours, on est obligé de condenser les apprentissages et pour les enfants, c'est difficile d'être concentrés le temps qu'il faut. Inutile de revenir sur le WE avec la société actuelle : donc, je préconise cinq jours à 4h / 5h par jour. Le reste de la journée peut être employé à épanouir d'autres talents que ceux que le scolaire exige (il faut donc que les infrastructures locales suivent). De plus, il paraît salutaire de dire adieu à nos grandes vacances, beaucoup trop longues. Évidemment, vont s'opposer les tenants du tourisme... La question est complexe mais l'intérêt de l'enfant dans cette histoire est très clair.
J'ai à titre personnel toujours été contre la semaine de 4 jours. 4 jours et demi, ça me semble nettement mieux. Maintenant, "le reste de la journée à épanouir d'autres talents", j'aimerais qu'on arrête de délirer : la diminution régulière des horaires dans les matières fondamentales au primaire est l'une des causes de la catastrophe actuelle en maths et en français. Alors merci de mettre d'abord des horaires décents (c'est-à-dire importants) dans ces matières. On verra s'il reste du temps pour l'atelier marelle après…
+1
- DaphnéDemi-dieu
Je n'arrive pas à ouvrir le texte du SGEN : il dit quoi
- GrypheMédiateur
Daphné a écrit:Je n'arrive pas à ouvrir le texte du SGEN : il dit quoi
- "Il dit tout ça. C'est mon premier spoiler, j'espère que ça va marcher !":
- N° 36 du 16 décembre 2011
Avis du Sgen-CFDT sur les rythmes de l'enfant et du jeune
(Afin de faciliter la lecture, nous reproduisons ci-dessous les propositions faites lors de la
conférence nationale sur les rythmes dans le rapport remis le 4 juillet dernier par le
ministère, et en caractères italiques les avis que nous portons.)
10 mesures pour des rythmes plus équilibrés
La journée
1/ amplitude journalière identique pour tous les écoliers et collégiens :
7 heures au moins, 8h30 pour ceux qui ne rentrent pas déjeuner chez eux.
Horaires d’entrée et de sortie fixes et réguliers : 8h30 – 17h par exemple
Fixer l'amplitude horaire commune est nécessaire pour bâtir un cadre national cohérent. Pour des
raisons d'organisation du temps des familles, il paraît raisonnable de conserver la même pour l'école
et le collège, étant entendu que cette amplitude décrit un temps de prise en charge et non un temps
de travail des enfants, la capacité à soutenir un effort de concentration n'étant évidemment pas la
même en petite section de maternelle et en classe de 3e. Cela nécessite donc une organisation avec
les collectivités locales et les associations, d'autant que si on rapproche cette proposition et d'autres
concernant la réorganisation de la semaine et de l'année, on en arrive à un temps annuel
d'encadrement des enfants notablement augmenté qu'il n'est pas possible de faire assumer par les
seuls enseignants notamment du primaire. Pour le Sgen-CFDT, réorganiser les temps de travail des
personnels peut se discuter mais alourdir la charge globale annuelle de travail est absolument hors de
question et ceci de façon totalement non négociable.
Déterminer nationalement les heures d'entrée et de sortie nous semble discutable parce qu'il y aurait
un sens à ce que cela soit renvoyé à des décisions de niveau régional. Les différences de rythme de
vie des parents, et donc des enfants, sont significatives suivant que l'on habite Paris ou une zone
rurale, 8 h 30 légales n'ont pas la même signification en termes d'heure solaire suivant que l'on habite
à Strasbourg ou à Brest, ni en termes de conditions de température, lors des périodes chaudes par
exemple, selon que l'on travaille à Lille ou à Perpignan.
2/ limitation de la durée totale des cours :
5 heures par jour à l’école élémentaire et pour les deux premières années de collège,
6 heures par jour en classe de 4e et de 3e
Limitation et progressivité de la durée des cours sont souhaitables mais ont des implications de
plusieurs ordres :
À l'école, il serait nécessaire d'intégrer dans le temps scolaire la prise en charge individualisée qui
prend actuellement la forme de l'aide personnalisée. L'organisation actuelle de ce dispositif n'est pas
satisfaisante mais le principe d'une attention personnelle donnée aux élèves en situation de fragilité et
reconnu dans le fonctionnement ordinaire de l'institution est important pour la réussite de tous. Il ne
faut pas qu'il disparaisse.
Différencier la durée de travail scolaire entre un enfant de 3 ans et un autre de 11 ans semble aussi
nécessaire.
Au collège, réduire le nombre d'heures de cours ne sera pas bénéfique si c'est simplement pour
Avis du Sgen-CFDT p. 1/4 14.12.2011
augmenter le nombre d'heures de permanence. D'ailleurs les établissements ne disposent pas des
personnels nécessaires. Il serait beaucoup plus utile que élèves les plus en difficultés puissent être
pris en très petit groupes (deux ou trois, voire tout seuls si cela s’avère nécessaire) dans le cadre de
l'accompagnement personnalisé sur quelques semaines ou plus, quand leurs camarades sont sur
d’autres activités de groupe.
Par ailleurs ces propositions ne seront vraiment bénéfiques que si les horaires ainsi dégagés donnent
lieu à des propositions accessibles de prise en charge des enfants.
Nous excluons totalement l'idée que la journée raccourcie puisse se traduire par la seule solution
d'une remise à la famille plus tôt. Cela ne ferait que creuser les inégalités sociales et participerait
d'une remise en cause du droit au travail des femmes, en particulier pour les milieux les moins
favorisés. Ce qui serait un véritable recul de civilisation.
Cette évolution nécessite donc au préalable négociation avec les collectivités et associations.
D'autre part, la réduction d'horaire au collège devrait être l'occasion d'une mise en place du socle
commun et d'une réflexion sur les champs disciplinaires au collège plutôt que de donner lieu à un
conflit entre des disciplines dont aucune ne voudra réduire son horaire.
Enfin, sur cette question de la durée totale des cours, la situation des lycéens nous semble mériter
également une réflexion. Leur charge globale de travail est souvent très lourde, souvent bien au delà
du temps de travail légal d'un adulte et il n'est pas légitime qu'elle soit en elle même un instrument de
sélection.
3/ 1 à 2 heures par jour d’accompagnement éducatif pour tous :
2 heures par jour à l’école et en classe de 6e et de 5e au collège
1 heure en classe de 4e et de 3e
Il faut au préalable que le contenu de cet accompagnement éducatif soit étudié précisément et qu'il ne
soit pas confondu avec l'accompagnement personnalisé qu'il est nécessaire de mettre en place par
ailleurs.
L'innovation utile que peut permettre l'accompagnement éducatif est de permettre une ouverture de
l'École au travers d'activités culturelles, artistiques ou sportives à la fois complémentaires et
différentes des activités pédagogiques et la prise en charge, en petits groupes,de l'aide au travail
scolaire. Ces activités ne doivent pas être envisagées comme un désengagement de l'Éducation
nationale, au contraire, elles sont l'occasion de démultiplier les pratiques culturelles, artistiques et
sportives en liaison avec les enseignements dispensés à tous.
Il est donc nécessaire de conduire ce dispositif dans le cadre de partenariats négociés avec les
collectivités et associations. S'il s'agit seulement de généraliser de l'aide aux devoirs assurée par les
enseignants, c'est contradictoire avec la réglementation sur les devoirs et de peu d'intérêt pour les
élèves. De plus cela revient à faire financer une revalorisation des enseignants par un « travailler
plus » dont nous récusons la légitimité.
4/ pause méridienne qui ne peut être inférieure à 1h30 en principe à l’école et au collège, que les élèves
rentrent chez eux ou non
Cela n'a de sens que si l'on en tire toutes les conséquences : une pause méridienne longue n'est un
progrès que si elle s'effectue dans un cadre adéquat, aussi bien pour le repas que pour les temps qui
l'encadrent. Fixer cette limite horaire nécessite donc de s'assurer au préalable de la capacité et de
l'accord des collectivités pour offrir aux enfants le cadre matériel nécessaire.
Une réflexion est aussi à mener entre les conseils généraux qui financent actuellement de longs
transports scolaire lors des pauses méridiennes et les municipalités qui accueillent les élèves dans les
cantines.
Concernant le repas, il conviendrait de modifier les formalités de financement de la restauration
collective par les familles au collège : elles ne doivent pas avoir à faire de démarche auprès de
l’assistante sociale pour être aidées mais le montant doit être initialement fixé par barème selon les
revenus et le règlement mensuel au prorata des repas pris.
La semaine
5/ étalement de la semaine sur au moins 9 demi-journées, dont, à l’école élémentaire,
une demi journée supplémentaire de trois heures d’enseignement (le mercredi ou le samedi)
Avis du Sgen-CFDT p. 2/4 14.12.2011
6/ limitation de la durée hebdomadaire d’enseignement :
23 heures à l’école élémentaire et pour les deux premières années de collège
Ces deux propositions appellent un avis regroupé : pour les élèves, cet étalement d'une charge de
travail limitée conduit à un allègement des journées. C'est une bonne chose si les temps compris entre
le temps scolaire et le temps familial font l'objet d'une offre éducative réelle et surtout très accessible
voire gratuite pour les familles les moins favorisées. Ce qui implique avant d'en décider de prendre la
garantie que des solutions pourront être négociées partout avec les collectivités et les associations.
L’année : une répartition des temps plus régulière
7/ une année organisée en 38 semaines d’école et séquencée en 5 périodes d’enseignement d’une durée
comprise entre 7 et 8 semaines:
8 semaines de petites vacances sur 4 périodes de 2 semaines
6 semaines de vacances d’été
Une année plus équilibrée est souhaitable pour les élèves. Le projet a pour conséquence une
réduction de la durée des vacances d'été de deux semaines. Ce type de réorganisation a déjà été
expérimenté dans le cadre d'organisations en semaines de quatre jours avant 2008 et il faut en tirer
les enseignements.
• Tenir compte de l'absentéisme important qu'on a pu constater sur ces périodes travaillées de juillet
ou août. Soit il est possible de le réduire fortement, soit l'allongement de l'année risque fort de n'être
qu'un affichage sans intérêt réel.
• Réfléchir sur les questions d'organisation des examens et de préparation de la rentrée qui doivent
pouvoir être assumées sans remettre en cause le droit à congé des personnels, d'encadrement
notamment
• Négocier avec les collectivités la possibilité d'effectuer les gros travaux d'entretien durant ces
6 semaines
• Réorganiser l'année doit se faire sans alourdir la charge globale annuelle de travail des personnels.
C'est ainsi que s'étaient construites les organisations à quatre jours (avant 2008) et nous
n'accepterons pas une année plus longue sans la contrepartie de journées et de semaines réellement
moins lourdes.
Une période supplémentaire de deux semaines pourrait aussi être un temps différent sous la forme
d'une école ouverte obligatoire pour tous les établissements, élaborée par le conseil pédagogique,
notamment fin août pour aborder l'année dans un climat de réussite.
Cette école ouverte permettrait du côté des élèves une réappropriation de leur établissement comme
un lieu de vie, lors d’activités pédagogiques et éducatives abordées différemment.
Et du côté des enseignants il serait possible de choisir entre différentes options pour compléter leur
service, toutes utiles :
• Participer à l’école ouverte,
• Prendre en charge une mission spécifique dans les musées ou les lieux culturels de proximité,
• Construire des cours en binôme avec un collègue, pour un meilleur suivi des élèves
• etc.
Ce temps d'école ouverte aurait l'intérêt d'être un moment privilégié pour faire installer et faire vivre le projet
éducatif local et l'ensemble des partenariats sous-jacents.
8/ une organisation concertée et régulière, sur la semaine et sur l’année, pour les travaux et contrôles
demandés aux élèves, notamment au lycée
Il faut progresser dans ce domaine pour permettre une meilleure appropriation de leur parcours par
les jeunes, mais cette logique implique qu'on insère dans la démarche les contrôles en cours de
formation à visée diplômante.
Là encore, la condition c'est d'en tirer les conséquences : cette organisation concertée exige un travail
en équipe régulier que nous approuvons mais dont nous demandons qu'il se traduise par une
redéfinition du service des enseignants pour être reconnu comme partie intégrante de leurs missions.
Avis du Sgen-CFDT p. 3/4 14.12.2011
9/ une division de la France en 3 zones pour toutes les vacances sauf celles de Noël.
Une plage commune est maintenue pour l’ensemble des zones entre le 13 juillet et le 16 août
C'est probablement la conséquence nécessaire des dispositions envisagées précédemment. Ce qui
ne signifie pas que cela soit simple et cette division en 3 zones ne doit être envisagée que si elle
s'avère nécessaire pour parvenir à mettre en place le nouvel équilibre négocié. Il faut au moins que
cette complication pour les familles soit la contrepartie d'un projet crédible d'amélioration des rythmes.
Et il faudrait assortir cette mesure de l'engagement d'avoir une visibilité à trois ans, donc de débattre
chaque année «n» du calendrier scolaire pour l'année «n + 2».
Un partenariat modernisé
10/ une gouvernance et un partenariat renouvelés entre l’État et les collectivités territoriales, les
enseignants, les familles, les établissements nationaux, les associations.
Ce partenariat modernisé est une urgence mais il ne doit pas être une conséquence de nouveaux
rythmes scolaires. Il doit au contraire être initié pour construire ensemble ces nouveaux rythmes. C'est
pour nous la condition majeure de la réussite de tout projet de réforme des rythmes scolaires.
En conclusion
Les avis que porte le Sgen-CFDT conduisent presque toujours à la nécessité de négocier. Nous ne croyons
pas à la possibilité que quiconque élabore seul une avancée réelle dans ce domaine. Il ne s'agit pas d'une
question seulement interne à l'Education nationale, même si elle a évidemment des conséquences
importantes dont il faudra tirer les conséquences, en termes de programmes d'enseignement par exemple.
Pour améliorer les rythmes des enfants et des jeunes au service de leur réussite, il n'existe pas de solution
idéale mais seulement un nouvel équilibre à construire entre toutes les parties prenantes.
Il ne suffit pas de réorganiser le temps de travail des personnels de l'Education Nationale.
Il faut aussi que cette réorganisation soit compatible avec les contraintes vécues par les parents.
Il faut encore coordonner ce travail avec l'engagement des collectivités locales, des associations d'éducation
populaire, culturelles, sportives …
C'est la raison pour laquelle nous ne formulons depuis des années qu'une demande, celle d'une négociation
réunissant tous les acteurs politiques, éducatifs, sociaux, économiques … susceptibles de concourir à la
définition de ce nouvel équilibre des temps de l'enfant.
Pour que cette négociation soit réellement ambitieuse en termes d'adaptation des rythmes à notre
temps et à nos ambitions de réussite, il faut qu'elle soit approfondie, transparente et qu'on prenne
le temps de construire le consensus national nécessaire.
47-49 avenue Simon Bolivar 75950 Paris cedex 19 - tél. 01 56 41 51 00 - fax 01 56 41
- CeladonDemi-dieu
Alors Gryphe, partage la manoeuvre stp !
- GrypheMédiateur
- J'ai fait un copié-collé (qui ne préserve pas la mise en page initiale du document, mais uniquement le texte, c'est déjà ça),Celadon a écrit:Alors Gryphe, partage la manoeuvre stp !
- puis j'ai cliqué sur "Autres" et "Spoiler" dans la barre des outils, où on peut écrire en gras, en petit, etc,
- enfin, pour écrire sur l'"emballage" du spoiler, j'ai fait comme pour les citations, avec [citation="Message"].
Et voilà ! :ack:
Mais bon, c'est comme les bonnes choses, il ne faut pas en abuser pour que les textes restent lisibles et clairs pour tous (parole de modo :lol:).
- izbouchkaNiveau 5
Daphné a écrit:Celeborn a écrit:izbouchka a écrit:
Je suis en primaire et pas du tout d'accord avec vous. Les journées sont trop longues et trois jours dans la semaine avec le centre de loisirs le mercredi... c'est pas terrible. Depuis la semaine des quatre jours, on est obligé de condenser les apprentissages et pour les enfants, c'est difficile d'être concentrés le temps qu'il faut. Inutile de revenir sur le WE avec la société actuelle : donc, je préconise cinq jours à 4h / 5h par jour. Le reste de la journée peut être employé à épanouir d'autres talents que ceux que le scolaire exige (il faut donc que les infrastructures locales suivent). De plus, il paraît salutaire de dire adieu à nos grandes vacances, beaucoup trop longues. Évidemment, vont s'opposer les tenants du tourisme... La question est complexe mais l'intérêt de l'enfant dans cette histoire est très clair.
J'ai à titre personnel toujours été contre la semaine de 4 jours. 4 jours et demi, ça me semble nettement mieux. Maintenant, "le reste de la journée à épanouir d'autres talents", j'aimerais qu'on arrête de délirer : la diminution régulière des horaires dans les matières fondamentales au primaire est l'une des causes de la catastrophe actuelle en maths et en français. Alors merci de mettre d'abord des horaires décents (c'est-à-dire importants) dans ces matières. On verra s'il reste du temps pour l'atelier marelle après…
+1
Quand je parle d'épanouir d'autres talents, je ne pense pas à un temps scolaire. Justement, ce temps-là le matin essentiellement pour travailler les fondamentaux afin que tout élève arrivant en 6e puisse aligner quelques phrases correctes, comprendre un peu d'implicite, résoudre des probs, calculer de tête... mais aussi, connaisse son histoire, la géo de son pays... enfin, les bonnes bases pour une future culture générale, quoi.
Quant à l'atelier marelle, je parle d'un moment un peu plus élaboré (musique, sport, théâtre, dessin...) ; ce qui me semble aussi intéressant pour l'épanouissement d'une personnalité.
- derouteÉrudit
Oui enfin encore faut-il que les parents inscrivent leurs enfants à ces activités! La plupart du temps c'est quand même plus télé et jeux dans la rue.
- DaphnéDemi-dieu
Gryphe a écrit:Daphné a écrit:Je n'arrive pas à ouvrir le texte du SGEN : il dit quoi
- "Il dit tout ça. C'est mon premier spoiler, j'espère que ça va marcher !":
N° 36 du 16 décembre 2011
Avis du Sgen-CFDT sur les rythmes de l'enfant et du jeune
(Afin de faciliter la lecture, nous reproduisons ci-dessous les propositions faites lors de la
conférence nationale sur les rythmes dans le rapport remis le 4 juillet dernier par le
ministère, et en caractères italiques les avis que nous portons.)
10 mesures pour des rythmes plus équilibrés
La journée
1/ amplitude journalière identique pour tous les écoliers et collégiens :
7 heures au moins, 8h30 pour ceux qui ne rentrent pas déjeuner chez eux.
Horaires d’entrée et de sortie fixes et réguliers : 8h30 – 17h par exemple
Fixer l'amplitude horaire commune est nécessaire pour bâtir un cadre national cohérent. Pour des
raisons d'organisation du temps des familles, il paraît raisonnable de conserver la même pour l'école
et le collège, étant entendu que cette amplitude décrit un temps de prise en charge et non un temps
de travail des enfants, la capacité à soutenir un effort de concentration n'étant évidemment pas la
même en petite section de maternelle et en classe de 3e. Cela nécessite donc une organisation avec
les collectivités locales et les associations, d'autant que si on rapproche cette proposition et d'autres
concernant la réorganisation de la semaine et de l'année, on en arrive à un temps annuel
d'encadrement des enfants notablement augmenté qu'il n'est pas possible de faire assumer par les
seuls enseignants notamment du primaire. Pour le Sgen-CFDT, réorganiser les temps de travail des
personnels peut se discuter mais alourdir la charge globale annuelle de travail est absolument hors de
question et ceci de façon totalement non négociable.
Déterminer nationalement les heures d'entrée et de sortie nous semble discutable parce qu'il y aurait
un sens à ce que cela soit renvoyé à des décisions de niveau régional. Les différences de rythme de
vie des parents, et donc des enfants, sont significatives suivant que l'on habite Paris ou une zone
rurale, 8 h 30 légales n'ont pas la même signification en termes d'heure solaire suivant que l'on habite
à Strasbourg ou à Brest, ni en termes de conditions de température, lors des périodes chaudes par
exemple, selon que l'on travaille à Lille ou à Perpignan.
2/ limitation de la durée totale des cours :
5 heures par jour à l’école élémentaire et pour les deux premières années de collège,
6 heures par jour en classe de 4e et de 3e
Limitation et progressivité de la durée des cours sont souhaitables mais ont des implications de
plusieurs ordres :
À l'école, il serait nécessaire d'intégrer dans le temps scolaire la prise en charge individualisée qui
prend actuellement la forme de l'aide personnalisée. L'organisation actuelle de ce dispositif n'est pas
satisfaisante mais le principe d'une attention personnelle donnée aux élèves en situation de fragilité et
reconnu dans le fonctionnement ordinaire de l'institution est important pour la réussite de tous. Il ne
faut pas qu'il disparaisse.
Différencier la durée de travail scolaire entre un enfant de 3 ans et un autre de 11 ans semble aussi
nécessaire.
Au collège, réduire le nombre d'heures de cours ne sera pas bénéfique si c'est simplement pour
Avis du Sgen-CFDT p. 1/4 14.12.2011
augmenter le nombre d'heures de permanence. D'ailleurs les établissements ne disposent pas des
personnels nécessaires. Il serait beaucoup plus utile que élèves les plus en difficultés puissent être
pris en très petit groupes (deux ou trois, voire tout seuls si cela s’avère nécessaire) dans le cadre de
l'accompagnement personnalisé sur quelques semaines ou plus, quand leurs camarades sont sur
d’autres activités de groupe.
Par ailleurs ces propositions ne seront vraiment bénéfiques que si les horaires ainsi dégagés donnent
lieu à des propositions accessibles de prise en charge des enfants.
Nous excluons totalement l'idée que la journée raccourcie puisse se traduire par la seule solution
d'une remise à la famille plus tôt. Cela ne ferait que creuser les inégalités sociales et participerait
d'une remise en cause du droit au travail des femmes, en particulier pour les milieux les moins
favorisés. Ce qui serait un véritable recul de civilisation.
Cette évolution nécessite donc au préalable négociation avec les collectivités et associations.
D'autre part, la réduction d'horaire au collège devrait être l'occasion d'une mise en place du socle
commun et d'une réflexion sur les champs disciplinaires au collège plutôt que de donner lieu à un
conflit entre des disciplines dont aucune ne voudra réduire son horaire.
Enfin, sur cette question de la durée totale des cours, la situation des lycéens nous semble mériter
également une réflexion. Leur charge globale de travail est souvent très lourde, souvent bien au delà
du temps de travail légal d'un adulte et il n'est pas légitime qu'elle soit en elle même un instrument de
sélection.
3/ 1 à 2 heures par jour d’accompagnement éducatif pour tous :
2 heures par jour à l’école et en classe de 6e et de 5e au collège
1 heure en classe de 4e et de 3e
Il faut au préalable que le contenu de cet accompagnement éducatif soit étudié précisément et qu'il ne
soit pas confondu avec l'accompagnement personnalisé qu'il est nécessaire de mettre en place par
ailleurs.
L'innovation utile que peut permettre l'accompagnement éducatif est de permettre une ouverture de
l'École au travers d'activités culturelles, artistiques ou sportives à la fois complémentaires et
différentes des activités pédagogiques et la prise en charge, en petits groupes,de l'aide au travail
scolaire. Ces activités ne doivent pas être envisagées comme un désengagement de l'Éducation
nationale, au contraire, elles sont l'occasion de démultiplier les pratiques culturelles, artistiques et
sportives en liaison avec les enseignements dispensés à tous.
Il est donc nécessaire de conduire ce dispositif dans le cadre de partenariats négociés avec les
collectivités et associations. S'il s'agit seulement de généraliser de l'aide aux devoirs assurée par les
enseignants, c'est contradictoire avec la réglementation sur les devoirs et de peu d'intérêt pour les
élèves. De plus cela revient à faire financer une revalorisation des enseignants par un « travailler
plus » dont nous récusons la légitimité.
4/ pause méridienne qui ne peut être inférieure à 1h30 en principe à l’école et au collège, que les élèves
rentrent chez eux ou non
Cela n'a de sens que si l'on en tire toutes les conséquences : une pause méridienne longue n'est un
progrès que si elle s'effectue dans un cadre adéquat, aussi bien pour le repas que pour les temps qui
l'encadrent. Fixer cette limite horaire nécessite donc de s'assurer au préalable de la capacité et de
l'accord des collectivités pour offrir aux enfants le cadre matériel nécessaire.
Une réflexion est aussi à mener entre les conseils généraux qui financent actuellement de longs
transports scolaire lors des pauses méridiennes et les municipalités qui accueillent les élèves dans les
cantines.
Concernant le repas, il conviendrait de modifier les formalités de financement de la restauration
collective par les familles au collège : elles ne doivent pas avoir à faire de démarche auprès de
l’assistante sociale pour être aidées mais le montant doit être initialement fixé par barème selon les
revenus et le règlement mensuel au prorata des repas pris.
La semaine
5/ étalement de la semaine sur au moins 9 demi-journées, dont, à l’école élémentaire,
une demi journée supplémentaire de trois heures d’enseignement (le mercredi ou le samedi)
Avis du Sgen-CFDT p. 2/4 14.12.2011
6/ limitation de la durée hebdomadaire d’enseignement :
23 heures à l’école élémentaire et pour les deux premières années de collège
Ces deux propositions appellent un avis regroupé : pour les élèves, cet étalement d'une charge de
travail limitée conduit à un allègement des journées. C'est une bonne chose si les temps compris entre
le temps scolaire et le temps familial font l'objet d'une offre éducative réelle et surtout très accessible
voire gratuite pour les familles les moins favorisées. Ce qui implique avant d'en décider de prendre la
garantie que des solutions pourront être négociées partout avec les collectivités et les associations.
L’année : une répartition des temps plus régulière
7/ une année organisée en 38 semaines d’école et séquencée en 5 périodes d’enseignement d’une durée
comprise entre 7 et 8 semaines:
8 semaines de petites vacances sur 4 périodes de 2 semaines
6 semaines de vacances d’été
Une année plus équilibrée est souhaitable pour les élèves. Le projet a pour conséquence une
réduction de la durée des vacances d'été de deux semaines. Ce type de réorganisation a déjà été
expérimenté dans le cadre d'organisations en semaines de quatre jours avant 2008 et il faut en tirer
les enseignements.
• Tenir compte de l'absentéisme important qu'on a pu constater sur ces périodes travaillées de juillet
ou août. Soit il est possible de le réduire fortement, soit l'allongement de l'année risque fort de n'être
qu'un affichage sans intérêt réel.
• Réfléchir sur les questions d'organisation des examens et de préparation de la rentrée qui doivent
pouvoir être assumées sans remettre en cause le droit à congé des personnels, d'encadrement
notamment
• Négocier avec les collectivités la possibilité d'effectuer les gros travaux d'entretien durant ces
6 semaines
• Réorganiser l'année doit se faire sans alourdir la charge globale annuelle de travail des personnels.
C'est ainsi que s'étaient construites les organisations à quatre jours (avant 2008) et nous
n'accepterons pas une année plus longue sans la contrepartie de journées et de semaines réellement
moins lourdes.
Une période supplémentaire de deux semaines pourrait aussi être un temps différent sous la forme
d'une école ouverte obligatoire pour tous les établissements, élaborée par le conseil pédagogique,
notamment fin août pour aborder l'année dans un climat de réussite.
Cette école ouverte permettrait du côté des élèves une réappropriation de leur établissement comme
un lieu de vie, lors d’activités pédagogiques et éducatives abordées différemment.
Et du côté des enseignants il serait possible de choisir entre différentes options pour compléter leur
service, toutes utiles :
• Participer à l’école ouverte,
• Prendre en charge une mission spécifique dans les musées ou les lieux culturels de proximité,
• Construire des cours en binôme avec un collègue, pour un meilleur suivi des élèves
• etc.
Ce temps d'école ouverte aurait l'intérêt d'être un moment privilégié pour faire installer et faire vivre le projet
éducatif local et l'ensemble des partenariats sous-jacents.
8/ une organisation concertée et régulière, sur la semaine et sur l’année, pour les travaux et contrôles
demandés aux élèves, notamment au lycée
Il faut progresser dans ce domaine pour permettre une meilleure appropriation de leur parcours par
les jeunes, mais cette logique implique qu'on insère dans la démarche les contrôles en cours de
formation à visée diplômante.
Là encore, la condition c'est d'en tirer les conséquences : cette organisation concertée exige un travail
en équipe régulier que nous approuvons mais dont nous demandons qu'il se traduise par une
redéfinition du service des enseignants pour être reconnu comme partie intégrante de leurs missions.
Avis du Sgen-CFDT p. 3/4 14.12.2011
9/ une division de la France en 3 zones pour toutes les vacances sauf celles de Noël.
Une plage commune est maintenue pour l’ensemble des zones entre le 13 juillet et le 16 août
C'est probablement la conséquence nécessaire des dispositions envisagées précédemment. Ce qui
ne signifie pas que cela soit simple et cette division en 3 zones ne doit être envisagée que si elle
s'avère nécessaire pour parvenir à mettre en place le nouvel équilibre négocié. Il faut au moins que
cette complication pour les familles soit la contrepartie d'un projet crédible d'amélioration des rythmes.
Et il faudrait assortir cette mesure de l'engagement d'avoir une visibilité à trois ans, donc de débattre
chaque année «n» du calendrier scolaire pour l'année «n + 2».
Un partenariat modernisé
10/ une gouvernance et un partenariat renouvelés entre l’État et les collectivités territoriales, les
enseignants, les familles, les établissements nationaux, les associations.
Ce partenariat modernisé est une urgence mais il ne doit pas être une conséquence de nouveaux
rythmes scolaires. Il doit au contraire être initié pour construire ensemble ces nouveaux rythmes. C'est
pour nous la condition majeure de la réussite de tout projet de réforme des rythmes scolaires.
En conclusion
Les avis que porte le Sgen-CFDT conduisent presque toujours à la nécessité de négocier. Nous ne croyons
pas à la possibilité que quiconque élabore seul une avancée réelle dans ce domaine. Il ne s'agit pas d'une
question seulement interne à l'Education nationale, même si elle a évidemment des conséquences
importantes dont il faudra tirer les conséquences, en termes de programmes d'enseignement par exemple.
Pour améliorer les rythmes des enfants et des jeunes au service de leur réussite, il n'existe pas de solution
idéale mais seulement un nouvel équilibre à construire entre toutes les parties prenantes.
Il ne suffit pas de réorganiser le temps de travail des personnels de l'Education Nationale.
Il faut aussi que cette réorganisation soit compatible avec les contraintes vécues par les parents.
Il faut encore coordonner ce travail avec l'engagement des collectivités locales, des associations d'éducation
populaire, culturelles, sportives …
C'est la raison pour laquelle nous ne formulons depuis des années qu'une demande, celle d'une négociation
réunissant tous les acteurs politiques, éducatifs, sociaux, économiques … susceptibles de concourir à la
définition de ce nouvel équilibre des temps de l'enfant.
Pour que cette négociation soit réellement ambitieuse en termes d'adaptation des rythmes à notre
temps et à nos ambitions de réussite, il faut qu'elle soit approfondie, transparente et qu'on prenne
le temps de construire le consensus national nécessaire.
47-49 avenue Simon Bolivar 75950 Paris cedex 19 - tél. 01 56 41 51 00 - fax 01 56 41
Merci, je vais m'atteler à la lecture.
- User5899Demi-dieu
Oui, tout à fait, au temps pour moi (au moins), la semaine de 4 jours est en effet une aberration. Il est tellement évident pour moi qu'il faudrait supprimer absolument tout ce qui a pu être fait depuis mai 2002 que j'en oublie de le préciser...Thalia de G a écrit:L'un et l'autre semblez oublier que la suppression d'une demi-journée de cours à l'école primaire est contestée même pas des PE.Jim Thompson a écrit:+1Cripure a écrit:Déjà, se demander s'il faut changer quelque chose. Ca, ça ne semble pas traverser l'idée de nos politiques qui s'imaginent qu'il suffit de balancer des coups de pied dans des trucs au hasard pour qu'on croie qu'ils travaillent.Aevin a écrit:Donc selon vous, il faudrait faire comment?
Les PE du forum confirmeront sans doute mon propos.
- User5899Demi-dieu
Il dit : "Je suis jaune, et ça me plaît" :lol:Daphné a écrit:Je n'arrive pas à ouvrir le texte du SGEN : il dit quoi
- ThijkNiveau 7
Cripure a écrit:Il dit : "Je suis jaune, et ça me plaît" :lol:Daphné a écrit:Je n'arrive pas à ouvrir le texte du SGEN : il dit quoi
Comme l'anisette. Mais en plus nocif.
- doublecasquetteEnchanteur
Cripure a écrit:Oui, tout à fait, au temps pour moi (au moins), la semaine de 4 jours est en effet une aberration. Il est tellement évident pour moi qu'il faudrait supprimer absolument tout ce qui a pu être fait depuis mai 2002 que j'en oublie de le préciser...Thalia de G a écrit:L'un et l'autre semblez oublier que la suppression d'une demi-journée de cours à l'école primaire est contestée même pas des PE.Jim Thompson a écrit:+1Cripure a écrit:Déjà, se demander s'il faut changer quelque chose. Ca, ça ne semble pas traverser l'idée de nos politiques qui s'imaginent qu'il suffit de balancer des coups de pied dans des trucs au hasard pour qu'on croie qu'ils travaillent.Aevin a écrit:Donc selon vous, il faudrait faire comment?
Les PE du forum confirmeront sans doute mon propos.
Pour le Primaire, il faudrait remonter bien avant 2002 pour bien faire...
- DaphnéDemi-dieu
Cripure a écrit:Il dit : "Je suis jaune, et ça me plaît" :lol:Daphné a écrit:Je n'arrive pas à ouvrir le texte du SGEN : il dit quoi
Je m'en doutais un peu mais je souhaitais avoir des précisions.
- izbouchkaNiveau 5
Extrait du courrier du SGEN :
"Une période supplémentaire de deux semaines pourrait aussi être un temps différent sous la forme
d'une école ouverte obligatoire pour tous les établissements, élaborée par le conseil pédagogique,
notamment fin août pour aborder l'année dans un climat de réussite.
Cette école ouverte permettrait du côté des élèves une réappropriation de leur établissement comme
un lieu de vie, lors d’activités pédagogiques et éducatives abordées différemment."
Lieu de vie ? Centre de loisirs ? Centre de vacances ? Centre équestre ? Club med ?
C'est bien, ils ont totalement assimilé le langage pédagogo.
extrait des propositions du SGEN :
"Et du côté des enseignants il serait possible de choisir entre différentes options pour compléter leur
service, toutes utiles :
• Participer à l’école ouverte,
• Prendre en charge une mission spécifique dans les musées ou les lieux culturels de proximité,
• Construire des cours en binôme avec un collègue, pour un meilleur suivi des élèves
• etc."
FORMIDABLE !!!: :colere: j'ai comme un doute ? Quel est notre métier déjà ?
"Une période supplémentaire de deux semaines pourrait aussi être un temps différent sous la forme
d'une école ouverte obligatoire pour tous les établissements, élaborée par le conseil pédagogique,
notamment fin août pour aborder l'année dans un climat de réussite.
Cette école ouverte permettrait du côté des élèves une réappropriation de leur établissement comme
un lieu de vie, lors d’activités pédagogiques et éducatives abordées différemment."
Lieu de vie ? Centre de loisirs ? Centre de vacances ? Centre équestre ? Club med ?
C'est bien, ils ont totalement assimilé le langage pédagogo.
extrait des propositions du SGEN :
"Et du côté des enseignants il serait possible de choisir entre différentes options pour compléter leur
service, toutes utiles :
• Participer à l’école ouverte,
• Prendre en charge une mission spécifique dans les musées ou les lieux culturels de proximité,
• Construire des cours en binôme avec un collègue, pour un meilleur suivi des élèves
• etc."
FORMIDABLE !!!: :colere: j'ai comme un doute ? Quel est notre métier déjà ?
- arcencielGrand Maître
Rappelle- toi! Animateur corvéable à merci!
- loup des steppesNeoprof expérimenté
Décidément ils ne savent plus comment nous pourrir la vie ...
Moi j'ai besoin de mes vacances d'été pour repartir d'un bon pied en septembre, et des autres aussi (souvent passées presque entièrement à corriger/préparer d'ailleurs!) pour souffler un peu.
Et je voudrais bien qu'on retrouve toutes les heures de cours perdues en LV en lycée (en collège aussi je suppose), ce qui ferait moins de classes/prof certes mais permettrait surtout de mieux faire son job, moins dans l'urgence, avec la possibilité enfin d'apprendre aux petits français la langue de Shakespeare autrement qu'en survolant et saupoudrant.
Moi j'ai besoin de mes vacances d'été pour repartir d'un bon pied en septembre, et des autres aussi (souvent passées presque entièrement à corriger/préparer d'ailleurs!) pour souffler un peu.
Et je voudrais bien qu'on retrouve toutes les heures de cours perdues en LV en lycée (en collège aussi je suppose), ce qui ferait moins de classes/prof certes mais permettrait surtout de mieux faire son job, moins dans l'urgence, avec la possibilité enfin d'apprendre aux petits français la langue de Shakespeare autrement qu'en survolant et saupoudrant.
_________________
[i] "Là où sont mes pieds, je suis à ma place." prov. Amérindien
"Choose the words you use with care: they create the world around you"
- User5899Demi-dieu
Je vais dire une chose simple. Commencer le 16 août, soit quasiment un mois plus tôt qu'il y a vingt ans, avec en ligne de mire un métier devenu plus dur sous tant d'acpects, sans contrepartie financière, et imaginer un quart de seconde que ça permettra d'"aborder l'année dans un climat de réussite", c'est... Non, je ne trouve pas les mots, les mots polis en tout cas, et je me demande quel enseignant réel, de terrain, peut simplement songer à écrire d'aussi grosses... D'aussi grosses.izbouchka a écrit:Extrait du courrier du SGEN :
"Une période supplémentaire de deux semaines pourrait aussi être un temps différent sous la forme
d'une école ouverte obligatoire pour tous les établissements, élaborée par le conseil pédagogique,
notamment fin août pour aborder l'année dans un climat de réussite.
:censure: :censure: :censure: :censure: :censure: :censure: :censure: :censure: :censure: :censure: :censure: :censure: :censure:
- Thalia de GMédiateur
Ne vous étouffez pas, Cripure !
Je partage votre indignation à tous, mais je reste relativement optimiste parce que différents sondages (selon les infos radio et télé) nous disent que la majorité des parents est contre. Or les parents sont plus écoutés que les enseignants. De plus les professionnels du tourisme sont contre aussi, sauf si on établit un zonage. Autant dire mission impossible ?
Il me paraît évident aussi que si on consacrait toutes nos heures à l'enseignement, ce serait nettement mieux. Par exemple, à la rentrée chez moi, interventions d'information sur la délinquance pour les 4e et les 3e et sur la sexualité pour les 3e : sur des heures de cours, bien sûr…
Cela dit
Je partage votre indignation à tous, mais je reste relativement optimiste parce que différents sondages (selon les infos radio et télé) nous disent que la majorité des parents est contre. Or les parents sont plus écoutés que les enseignants. De plus les professionnels du tourisme sont contre aussi, sauf si on établit un zonage. Autant dire mission impossible ?
Il me paraît évident aussi que si on consacrait toutes nos heures à l'enseignement, ce serait nettement mieux. Par exemple, à la rentrée chez moi, interventions d'information sur la délinquance pour les 4e et les 3e et sur la sexualité pour les 3e : sur des heures de cours, bien sûr…
Cela dit
Pourquoi pas, si ces deux semaines sont assurées par des militants du… sgen."Une période supplémentaire de deux semaines pourrait aussi être un temps différent sous la forme d'une école ouverte obligatoire pour tous les établissements, élaborée par le conseil pédagogique, notamment fin août pour aborder l'année dans un climat de réussite."
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- InstructeurpublicFidèle du forum
Cripure a écrit:Je vais dire une chose simple. Commencer le 16 août, soit quasiment un mois plus tôt qu'il y a vingt ans, avec en ligne de mire un métier devenu plus dur sous tant d'acpects, sans contrepartie financière, et imaginer un quart de seconde que ça permettra d'"aborder l'année dans un climat de réussite", c'est... Non, je ne trouve pas les mots, les mots polis en tout cas, et je me demande quel enseignant réel, de terrain, peut simplement songer à écrire d'aussi grosses... D'aussi grosses.izbouchka a écrit:Extrait du courrier du SGEN :
"Une période supplémentaire de deux semaines pourrait aussi être un temps différent sous la forme
d'une école ouverte obligatoire pour tous les établissements, élaborée par le conseil pédagogique,
notamment fin août pour aborder l'année dans un climat de réussite.
:censure: :censure: :censure: :censure: :censure: :censure: :censure: :censure: :censure: :censure: :censure: :censure: :censure:
+1
Et j'ajoute un avis éclairé d'artisan méticuleux de la mise en place de l'autorité et de la gestion de classe : quand on sait l'importance cardinale de la rentrée de septembre en la matière, et quand on sait que cette mise en place s'appuie sur la légitimité disciplinaire et la capacité du professeur à convaincre ses élèves (par les actes) du sérieux ultime de la transmission des savoirs, débuter le 16 août par des... comment dire... du centre aéré que l'on serait censé animer en fait. Je sais pas si vous vous rendez compte de ce que cela implique au niveau non seulement symbolique mais aussi tout bêtement pratique de prise en main de la classe.
Si je me laissais aller à la paranoïa (petit plaisir que je me fais de temps à autres) je dirais que ça ressemble à une vengeance de la part de cette partie des profs qui sont déjà pratiquement des animateurs de garderie incapables - par suite - de tenir les loustics, envers les profs comme moi qui tiennent leurs classes et qui sont appréciés des élèves comme jamais eux ne le seront, ce qui les fait crever de jalousie. L'objectif étant de nous mettre des bâtons dans les roues pour que l'on devienne mauvais comme eux. CQFD
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