- DaniNiveau 8
Marie Laetitia a écrit:Leclochard a écrit:
Tu regrettes qu'on ne condamne pas les ouvriers qui ont retenu leur patron ? :shock:
Bon. Tu n'as pas l'air de comprendre mon raisonnement. Si un ouvrier, excédé par le comportement ignoble de son patron, l'attend à la sortie et le tue. L'ouvrier sera condamné pour homicide, même s'il bénéficie de circonstances atténuantes. Mais un acte illégal reste illégal, on est bien d'accord? Dura lex sed lex, dit la formule...
Que tu soutiennes le contraire m'inquiéterait parce que cela veut dire que l'on n'a même plus à être en droit égaux devant la loi.
ce que je regrette c'est que d'une part oui, ceux qui séquestrent ne soient pas punis et que l'État n'assure pas sa mission qui est de protéger les individus des abus commis par des patrons. Il faut envisager le problème en entier.
Npus ne serions plus égaux devant la loi ? On m'aurait menti ?
O rage ! O désespoir !
- ClarianzEmpereur
liliepingouin a écrit:En quoi consiste son comportement?
On peut lui reprocher son comportement si effectivement elle se conduit mal, fait des erreurs énormes, ne remplit pas sa mission.
Si en revanche, le seul problème est que les élèves se tiennent mal, mais qu'elle même ne commet pas de faute, je ne vois pas ce qu'on peut lui reprocher.
Des élèves qui sont doux comme des agneaux dans la plupart des cours, mais qui se lâchent dans celui d'un collègue, ça existe, et ça ne signifie pas que ce collègue soit nécessairement incompétent. En revanche, si les autres adultes laissent entendre devant les élèves que le problème vient du collègue, il n'arrivera jamais à rétablir la situation.
Et peut se retrouver plongé dans une très grande souffrance.
Tu veux dire qu'un adulte qui ne parvient pas à contenir 8 ado. sans histoire est à sa place devant eux?
Comment peut-on ne pas travailler dans le calme quand l'établissement s'y prête?
Nous la soutenons, surveillons ses élèves dans les couloirs, intervenons si nécessaire dans sa classe mais elle est totalement imprévisible, pique des crises de colère ridicule, les insulte, se met à pleurer... Je me doute qu'elle est en souffrance, c'est tellement évident! Mais que faire? elle serait mieux chez elle et ses élèves avec un autre collègue.
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- MoonchildSage
Exactement, en admettant que ce stagiaire ait vraiment été en difficulté avec sa classe et qu'il y ait effectivement eu mise en danger des enfants, la responsabilité de la direction est aussi engagée et donc le problème ne se limite pas uniquement à l'enseignant dont les parents ce sont débarrassé ; il y aurait alors un dysfonctionnement global de cette école.cath5660 a écrit:Clarianz a écrit:
Ce n'est pas parce qu'il y a de réelle difficultés qu'il faut excuser tout et n'importe quoi! 4 mois de classes et des cahiers vides, des enfants qui pleurent, qui crient... c'est donc un trimestre de travail gaché!
Trois mois, inutile d'en rajouter.
Pour ma part je n'ai pas vu les cahiers.
Cet enseignant n'est peut-être pas à sa place.
Mais il a une hiérarchie sur place (on est dans le privé) dans la personne de la directrice. Si les enfants étaient réellement en danger, elle n'aurait pas risqué le tribunal sans intervenir, j'imagine. Et j'ai du mal à comprendre qu'elle ne soit pas intervenue dans la classe pour calmer les élèves, vu qu'ils ne sont que 16 (et qu'elle n'ait pas sermonnée sévèrement le stagiaire...) Quid de son tuteur, d’ailleurs?
- ClarianzEmpereur
Dani a écrit:Clarianz a écrit:De quoi parles-tu Dani? Il s'agit réellement d'un coup monté?
- une classe sans pb oui, ça arrive, je vais même vous parler d'un cas précis: dans mon collège Bisounours j'ai des classes en communs avec ma collègue d'allemand, évidemment elle n'a pas des classes entières, seulement des groupes de moins de 10 élèves, sa salle est à côté de la mienne.
Et clairement, elle rencontre des difficultés avec des élèves qui n'en posent pas. Elle a sans doute des tas d’inquiétudes extérieures, des problèmes perso. divers et variés, mais qui ne justifient pas sont comportement.
Je parle du principe de la cabale contre ceux d'entre nous qui essaient encore de faire leur métier.
Ne pas falsifier les notes, punir ceux qui sabotent le cours. les parents ne supportent plus ce type d'enseignants quand leur progéniture se voit notifier le fruit de son comportement.
La cabale est devenue une méthode de gestion des personnels de ce type. Car ce type d'enseignants pose problème à une hiérarchie d'une effroyable lâcheté.
Mais là c'est plaquer nos craintes sur un fait divers qui ne ressemble que de loin à ce que tu décris.
Sinon, je vais moi aussi me faire limoger sans préavis!
Je ne dois pas voir les mêmes parents... Bien sûr des givrés, y en a toujours, mais comment réussir à réunir autour de soi autant de monde si le motif est aussi stupide?
Ce qui me pose plus de questions, c'est la conduite du CDE, n'a-t-il jamais constaté les manquements de l'instit'?
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- MoonchildSage
Moi aussi je suis désespéré par l'évolution de l'éduc'nat' et je crains les réfomes qui se profilent ; alors je dois prendre qui en otage pour qu'on me change mon ministre de tutelle ?Leclochard a écrit:Lorica a écrit:les pauvres... si j'avais dû séquestrer quelqu'un à chaque fois que j'avais un prof chiant...
J'ai entendu le témoignage d'une mère ce matin: les cahiers étaient vides quasiment. Si j'étais père, je serais aussi inquiet. La prise d'otage, c'est la manifestation de leur désespoir et de leur crainte.
- lalilalaEmpereur
Oui c'est quand même ça le fond du problème. peut-être que le stagiaire s'en sortait très mal, mais où étaient la direction, le tuteur, les formateurs? Il est en formation, il est censé être encadré non? Comment peut-on laisser passer autant de manquements pendant tout un trimestre??
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- liliepingouinÉrudit
Clarianz a écrit:liliepingouin a écrit:En quoi consiste son comportement?
On peut lui reprocher son comportement si effectivement elle se conduit mal, fait des erreurs énormes, ne remplit pas sa mission.
Si en revanche, le seul problème est que les élèves se tiennent mal, mais qu'elle même ne commet pas de faute, je ne vois pas ce qu'on peut lui reprocher.
Des élèves qui sont doux comme des agneaux dans la plupart des cours, mais qui se lâchent dans celui d'un collègue, ça existe, et ça ne signifie pas que ce collègue soit nécessairement incompétent. En revanche, si les autres adultes laissent entendre devant les élèves que le problème vient du collègue, il n'arrivera jamais à rétablir la situation.
Et peut se retrouver plongé dans une très grande souffrance.
Tu veux dire qu'un adulte qui ne parvient pas à contenir 8 ado. sans histoire est à sa place devant eux?
Comment peut-on ne pas travailler dans le calme quand l'établissement s'y prête?
Nous la soutenons, surveillons ses élèves dans les couloirs, intervenons si nécessaire dans sa classe mais elle est totalement imprévisible, pique des crises de colère ridicule, les insulte, se met à pleurer... Je me doute qu'elle est en souffrance, c'est tellement évident! Mais que faire? elle serait mieux chez elle et ses élèves avec un autre collègue.
Je ne parle pas du cas de ta collègue que je ne connais pas, mais de façon générale. Il faut toujours se méfier avant de juger un collègue qui ne "sait pas tenir sa classe", s'il n'y a aucune faute concrète de sa part. Il faut se méfier aussi des élèves "sans histoire", on ne sait jamais.
Mais il y a aussi des situations où il est manifeste que le problème vient du collègue, parce qu'il est instable, profondément dépressif, malade... comme c'est peut-être le cas pour ta collègue. Dans ce cas, on ne peut que regretter qu'aucune solution ne soit apportée, et c'est un beau gâchis pour tout le monde. Et l'on ne peut que se sentir terriblement impuissant.
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- ClarianzEmpereur
Moonchild a écrit:Moi aussi je suis désespéré par l'évolution de l'éduc'nat' et je crains les réfomes qui se profilent ; alors je dois prendre qui en otage pour qu'on me change mon ministre de tutelle ?Leclochard a écrit:Lorica a écrit:les pauvres... si j'avais dû séquestrer quelqu'un à chaque fois que j'avais un prof chiant...
J'ai entendu le témoignage d'une mère ce matin: les cahiers étaient vides quasiment. Si j'étais père, je serais aussi inquiet. La prise d'otage, c'est la manifestation de leur désespoir et de leur crainte.
oui!!
mais ceci propose une autre conversation sur l'utilité de la violence en certaines occasions.
n'est-ce pas de la résistance?
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- ClarianzEmpereur
liliepingouin a écrit:Clarianz a écrit:liliepingouin a écrit:En quoi consiste son comportement?
On peut lui reprocher son comportement si effectivement elle se conduit mal, fait des erreurs énormes, ne remplit pas sa mission.
Si en revanche, le seul problème est que les élèves se tiennent mal, mais qu'elle même ne commet pas de faute, je ne vois pas ce qu'on peut lui reprocher.
Des élèves qui sont doux comme des agneaux dans la plupart des cours, mais qui se lâchent dans celui d'un collègue, ça existe, et ça ne signifie pas que ce collègue soit nécessairement incompétent. En revanche, si les autres adultes laissent entendre devant les élèves que le problème vient du collègue, il n'arrivera jamais à rétablir la situation.
Et peut se retrouver plongé dans une très grande souffrance.
Tu veux dire qu'un adulte qui ne parvient pas à contenir 8 ado. sans histoire est à sa place devant eux?
Comment peut-on ne pas travailler dans le calme quand l'établissement s'y prête?
Nous la soutenons, surveillons ses élèves dans les couloirs, intervenons si nécessaire dans sa classe mais elle est totalement imprévisible, pique des crises de colère ridicule, les insulte, se met à pleurer... Je me doute qu'elle est en souffrance, c'est tellement évident! Mais que faire? elle serait mieux chez elle et ses élèves avec un autre collègue.
Je ne parle pas du cas de ta collègue que je ne connais pas, mais de façon générale. Il faut toujours se méfier avant de juger un collègue qui ne "sait pas tenir sa classe", s'il n'y a aucune faute concrète de sa part. Il faut se méfier aussi des élèves "sans histoire", on ne sait jamais.
Mais il y a aussi des situations où il est manifeste que le problème vient du collègue, parce qu'il est instable, profondément dépressif, malade... comme c'est peut-être le cas pour ta collègue. Dans ce cas, on ne peut que regretter qu'aucune solution ne soit apportée, et c'est un beau gâchis pour tout le monde. Et l'on ne peut que se sentir terriblement impuissant.
Tout à fait!
Et pourquoi ne pas penser que la situation est du même tonneau là, au lieu de croire tout de suite à la cabale?
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- DaniNiveau 8
Clarianz a écrit:Dani a écrit:Clarianz a écrit:De quoi parles-tu Dani? Il s'agit réellement d'un coup monté?
- une classe sans pb oui, ça arrive, je vais même vous parler d'un cas précis: dans mon collège Bisounours j'ai des classes en communs avec ma collègue d'allemand, évidemment elle n'a pas des classes entières, seulement des groupes de moins de 10 élèves, sa salle est à côté de la mienne.
Et clairement, elle rencontre des difficultés avec des élèves qui n'en posent pas. Elle a sans doute des tas d’inquiétudes extérieures, des problèmes perso. divers et variés, mais qui ne justifient pas sont comportement.
Je parle du principe de la cabale contre ceux d'entre nous qui essaient encore de faire leur métier.
Ne pas falsifier les notes, punir ceux qui sabotent le cours. les parents ne supportent plus ce type d'enseignants quand leur progéniture se voit notifier le fruit de son comportement.
La cabale est devenue une méthode de gestion des personnels de ce type. Car ce type d'enseignants pose problème à une hiérarchie d'une effroyable lâcheté.
Mais là c'est plaquer nos craintes sur un fait divers qui ne ressemble que de loin à ce que tu décris.
Sinon, je vais moi aussi me faire limoger sans préavis!
Je ne dois pas voir les mêmes parents... Bien sûr des givrés, y en a toujours, mais comment réussir à réunir autour de soi autant de monde si le motif est aussi stupide?
Ce qui me pose plus de questions, c'est la conduite du CDE, n'a-t-il jamais constaté les manquements de l'instit'?
Si tu donnes les notes que les parents attendent, si tu ne punis pas ou peu, tu ne risques pas grand chose. Quelle que soit la qualité de ton enseignement. Sinon, cela suffit à coaliser les givrés, qui ne le sont que parce que l'institution les autorise ou les incite à l'être, en particulier contre les remplaçants ou ceux qui arrivent.
J'espère avoir apaisé tes craintes.
Ne lis pas l'Ecole de la lâcheté, (MT Maschino) au risque qu'elles se ravivent !
- eliamEsprit éclairé
Clarianz a écrit:eliam a écrit:Axel a écrit:
Quoi qu'il en soit, leur donner satisfaction à la suite d'une action de force comme celle-ci ne laisse rien augurer de bon pour l'avenir.
Tout à fait d'accord !
Moi pas!!
Heureusement qu'il est possible (et en a fortiori dans le privé) de veiller à ce que son enfant soit en sécurité!
Quant à moi, je trouve inadmissible cette façon de gérer les choses. Ce n'est pas aux parents de faire la loi à l'école, c'est à l'école de régler ses problèmes avec sa hiérarchie, le cas échéant. Les parents espèrent que le calme va revenir à l'école, je me demande comment si on continue à déposséder les enseignants de leur autorité.
- lalilalaEmpereur
Clarianz a écrit:liliepingouin a écrit:Clarianz a écrit:liliepingouin a écrit:En quoi consiste son comportement?
On peut lui reprocher son comportement si effectivement elle se conduit mal, fait des erreurs énormes, ne remplit pas sa mission.
Si en revanche, le seul problème est que les élèves se tiennent mal, mais qu'elle même ne commet pas de faute, je ne vois pas ce qu'on peut lui reprocher.
Des élèves qui sont doux comme des agneaux dans la plupart des cours, mais qui se lâchent dans celui d'un collègue, ça existe, et ça ne signifie pas que ce collègue soit nécessairement incompétent. En revanche, si les autres adultes laissent entendre devant les élèves que le problème vient du collègue, il n'arrivera jamais à rétablir la situation.
Et peut se retrouver plongé dans une très grande souffrance.
Tu veux dire qu'un adulte qui ne parvient pas à contenir 8 ado. sans histoire est à sa place devant eux?
Comment peut-on ne pas travailler dans le calme quand l'établissement s'y prête?
Nous la soutenons, surveillons ses élèves dans les couloirs, intervenons si nécessaire dans sa classe mais elle est totalement imprévisible, pique des crises de colère ridicule, les insulte, se met à pleurer... Je me doute qu'elle est en souffrance, c'est tellement évident! Mais que faire? elle serait mieux chez elle et ses élèves avec un autre collègue.
Je ne parle pas du cas de ta collègue que je ne connais pas, mais de façon générale. Il faut toujours se méfier avant de juger un collègue qui ne "sait pas tenir sa classe", s'il n'y a aucune faute concrète de sa part. Il faut se méfier aussi des élèves "sans histoire", on ne sait jamais.
Mais il y a aussi des situations où il est manifeste que le problème vient du collègue, parce qu'il est instable, profondément dépressif, malade... comme c'est peut-être le cas pour ta collègue. Dans ce cas, on ne peut que regretter qu'aucune solution ne soit apportée, et c'est un beau gâchis pour tout le monde. Et l'on ne peut que se sentir terriblement impuissant.
Tout à fait!
Et pourquoi ne pas penser que la situation est du même tonneau là, au lieu de croire tout de suite à la cabale?
Oui peut-être mais qui va subir les conséquences là de cette prise d'otage? Le stagiaire....et les autres qui sont censés l'encadrer et l'évaluer? Ils ne sont pas plus responsables de la situation que le collègue? Il a fallu attendre une prise d'otage (et une médiatisation du cas, sympa pour le collègue encore une fois...personnellement je ne m'en serais pas remise) pour que ça bouge. C'est grave quand même non???
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@Dani
Mmmm tu n'as pas dû lire tout mon message
Je punis, je ne mets pas de bonnes notes imméritées, et en plus je suis tzr... je cumule! Et on peut aussi ajouter le délit de sale gueule!
Mmmm tu n'as pas dû lire tout mon message
Je punis, je ne mets pas de bonnes notes imméritées, et en plus je suis tzr... je cumule! Et on peut aussi ajouter le délit de sale gueule!
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- christophevanNiveau 6
Et pourquoi ne pas penser que la situation est du même tonneau là, au lieu de croire tout de suite à la cabale?
Euh... Parcequ'on n'en sait rien peut-être?
Je n'ai vu personne dire ici que ce professeur était exceptionnel. Mais j'en vois beaucoup écrire qu'il est en grande difficulté. Mais ces derniers ne font que reprendre les propos des parents qui ont mené l'action...
Il me semble (peut-être suis-je utopique) que, dans notre métier, il y a certains principes et règles à suivre :
- l'intérêt des enfants et de l'apprentissage,
- l'esprit critique et son apprentissage par les élèves
Il me semble que, dans ce sujet, un certain nombre de collègues ont tendance à oublier que l'esprit critique ne consiste pas en un déni total des faits mais est plutôt une attitude de recul à avoir par rapport aux faits et à la façon dont ils sont rapportés. Je refuse de prendre position à propos d'un problème pour lequel nous n'avons qu'une seule version forcément partisane.
- DaniNiveau 8
Clarianz a écrit:@Dani
Mmmm tu n'as pas dû lire tout mon message
Je punis, je ne mets pas de bonnes notes imméritées, et en plus je suis tzr... je cumule! Et on peut aussi ajouter le délit de sale gueule!
J'avoue ne pas avoir lu ton dossier administratif.
Le délit de sale gueule est plutôt subjectif...
Mais quelles moyennes as-tu ?
Si tu obtiens 10 pour toutes tes classes, ça suffit à éviter beaucoup d'ennuis. Tant pis, évidemment, si ça ne correspond pas au fait qu'une proportion effroyable d'élèves ne comprennent plus rien à un texte simple.
Peut-être aussi que se trouve dans ton établissement un collègue qui donne de plus mauvaises moyennes que toi. Les givrés savent procéder par ordre.
N'as-tu pas remarqué que parfois des enseignants disparaissent de l'établissement en cours d'année ?
- lalilalaEmpereur
Oui les TZR par exemple
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Dani a écrit:Clarianz a écrit:@Dani
Mmmm tu n'as pas dû lire tout mon message
Je punis, je ne mets pas de bonnes notes imméritées, et en plus je suis tzr... je cumule! Et on peut aussi ajouter le délit de sale gueule!
J'avoue ne pas avoir lu ton dossier administratif.
Le délit de sale gueule est plutôt subjectif...
Mais quelles moyennes as-tu ?
Si tu obtiens 10 pour toutes tes classes, ça suffit à éviter beaucoup d'ennuis. Tant pis, évidemment, si ça ne correspond pas au fait qu'une proportion effroyable d'élèves ne comprennent plus rien à un texte simple.
Peut-être aussi que se trouve dans ton établissement un collègue qui donne de plus mauvaises moyennes que toi. Les givrés savent procéder par ordre.
N'as-tu pas remarqué que parfois des enseignants disparaissent de l'établissement en cours d'année ?
Tu pouvais te contenter de mon mess' tu sais
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- A TuinVénérable
Ce qui me gêne avec cette histoire, au sujet de laquelle il est difficile de donner un avis tant les versions données sont unilatérales, c'est tout de même le fait que l'école, le collège, le lycée deviennent progressivement des zones de non droit, avec des hiérarchies qui ne s'assument pas et qui ne cherchent qu'à faire du chiffre, au détriment des personnes qui enseignent. A un moment donné les personnels n'ont, risquent de ne vraiment plus avoir, les moyens nécessaires pour assurer leur autorité devant une classe d'élèves récalcitrants. A un moment donné on arrive à des situations ubuesques où les directions, la hiérarchie pensent davantage à se couvrir les fesses, en bons carriéristes qu'ils sont, quitte à prendre le parti des enfants et de leurs éventuels caprices, au détriment du professeur qui est quand même là pour pouvoir faire son travail, initialement.
Je trouve qu'il y a des dérives de plus en plus marquées, où on demande maintenant aux professeurs d'être des animateurs de colo, et non plus des personnes faisant passer un savoir. Comme disait quelqu'un quelque part sur ce fil, ou un autre, on finirait presque par se demander s'il ne serait pas mieux que les parents assument leur marmaille et gèrent eux-même l'éducation de leurs enfants : ils attendent des enseignants qu'ils flattent les enfants dans le sens du poil. La société devient attentiste pour tout. A un moment donné, les enfants ça doit être élevé correctement avant d'aller à l'école. Point barre. Je suis d'accord pour élever des enfants, les miens, mais ceux des autres j'estime que le travail et la mission d'un professeur n'est pas de les élever et de leur apprendre les bonnes manières et la façon de se tenir à la place de leurs parents. S'il n'y a pas un fond, un substrat de départ sur ce plan-là, je ne vois pas ce que le professeur peut faire de mieux. Je suis sûre que pour certains enfants, la première fois qu'ils entendent "non" à leurs caprices, c'est en arrivant à l'école, et de la part des enseignants. C'est malheureux d'en arriver là.
Je trouve qu'il y a des dérives de plus en plus marquées, où on demande maintenant aux professeurs d'être des animateurs de colo, et non plus des personnes faisant passer un savoir. Comme disait quelqu'un quelque part sur ce fil, ou un autre, on finirait presque par se demander s'il ne serait pas mieux que les parents assument leur marmaille et gèrent eux-même l'éducation de leurs enfants : ils attendent des enseignants qu'ils flattent les enfants dans le sens du poil. La société devient attentiste pour tout. A un moment donné, les enfants ça doit être élevé correctement avant d'aller à l'école. Point barre. Je suis d'accord pour élever des enfants, les miens, mais ceux des autres j'estime que le travail et la mission d'un professeur n'est pas de les élever et de leur apprendre les bonnes manières et la façon de se tenir à la place de leurs parents. S'il n'y a pas un fond, un substrat de départ sur ce plan-là, je ne vois pas ce que le professeur peut faire de mieux. Je suis sûre que pour certains enfants, la première fois qu'ils entendent "non" à leurs caprices, c'est en arrivant à l'école, et de la part des enseignants. C'est malheureux d'en arriver là.
- micaschisteMonarque
A Tuin a écrit:Ce qui me gêne avec cette histoire, au sujet de laquelle il est difficile de donner un avis tant les versions données sont unilatérales, c'est tout de même le fait que l'école, le collège, le lycée deviennent progressivement des zones de non droit, avec des hiérarchies qui ne s'assument pas et qui ne cherchent qu'à faire du chiffre, au détriment des personnes qui enseignent. A un moment donné les personnels n'ont, risquent de ne vraiment plus avoir, les moyens nécessaires pour assurer leur autorité devant une classe d'élèves récalcitrants. A un moment donné on arrive à des situations ubuesques où les directions, la hiérarchie pensent davantage à se couvrir les fesses, en bons carriéristes qu'ils sont, quitte à prendre le parti des enfants et de leurs éventuels caprices, au détriment du professeur qui est quand même là pour pouvoir faire son travail, initialement.
Je trouve qu'il y a des dérives de plus en plus marquées, où on demande maintenant aux professeurs d'être des animateurs de colo, et non plus des personnes faisant passer un savoir. Comme disait quelqu'un quelque part sur ce fil, ou un autre, on finirait presque par se demander s'il ne serait pas mieux que les parents assument leur marmaille et gèrent eux-même l'éducation de leurs enfants : ils attendent des enseignants qu'ils flattent les enfants dans le sens du poil. La société devient attentiste pour tout. A un moment donné, les enfants ça doit être élevé correctement avant d'aller à l'école. Point barre. Je suis d'accord pour élever des enfants, les miens, mais ceux des autres j'estime que le travail et la mission d'un professeur n'est pas de les élever et de leur apprendre les bonnes manières et la façon de se tenir à la place de leurs parents. S'il n'y a pas un fond, un substrat de départ sur ce plan-là, je ne vois pas ce que le professeur peut faire de mieux. Je suis sûre que pour certains enfants, la première fois qu'ils entendent "non" à leurs caprices, c'est en arrivant à l'école, et de la part des enseignants. C'est malheureux d'en arriver là.
+1
- sandGuide spirituel
Franchement, si ces parents ne sont pas inquiétés par la justice, on va vers des jours très sombres.
- AnguaGrand sage
Ce qui me gêne avec cette histoire, au sujet de laquelle il est difficile de donner un avis tant les versions données sont unilatérales, c'est tout de même le fait que l'école, le collège, le lycée deviennent progressivement des zones de non droit, avec des hiérarchies qui ne s'assument pas et qui ne cherchent qu'à faire du chiffre, au détriment des personnes qui enseignent. A un moment donné les personnels n'ont, risquent de ne vraiment plus avoir, les moyens nécessaires pour assurer leur autorité devant une classe d'élèves récalcitrants. A un moment donné on arrive à des situations ubuesques où les directions, la hiérarchie pensent davantage à se couvrir les fesses, en bons carriéristes qu'ils sont, quitte à prendre le parti des enfants et de leurs éventuels caprices, au détriment du professeur qui est quand même là pour pouvoir faire son travail, initialement.
A'Tuin, je suis bien d'accord.
Ne soyons pas hypocrites: nous avons tous eu des collègues en difficulté et/ou été en difficulté nous-mêmes. Dans ces cas-là, que se passe-t-il? Rien. Une mutation, parfois. Une "visite-conseil", parfois aussi.
Peut-être ces parents se sont-ils montés la tête (comment le savoir, à partir des échos des médias?), mais très honnêtement, imaginons que tout simplement, ces élèves n'aient pas eu de cours corrects depuis le début de l'année. A part des lettres auxquelles il aura été répondu "oui, M.GrandFormateur le sait", que se passe-t-il? Au final, quels modes d'action efficaces restent-ils? Dire que je comprends n'est pas le mot juste, mais en tout cas, j'imagine le désarroi de ces parents.
En ce qui concerne le collègue, un stagiaire, bordel! On sait dans quelles conditions ils sont balancés au front. On SAIT qu'une première année d'enseignement, ce n'est pas simple, qu'on cherche, qu'on tâtonne, qu'on fait des erreurs. Là, tout à coup, j'ai l'impression qu'on découvre aussi que les enfants ne sont pas des cobayes (ne parlons pas des profs, on sait bien que tout le monde se moque de leurs conditions de démarrage), qu'ils n'ont pas à subir l'expérimentation d'un jeune prof. Et je ne lui jette pas la pierre: dans la découverte totale, comment et quand a-t-il le temps et les bonnes conditions pour réfléchir à ce qu'il fait et améliorer ses pratiques?
Bref, je en vais pas faire avancer le schmilblick, mais je trouve toute cette histoire tragique.
- CondorcetOracle
Angua a écrit:Ce qui me gêne avec cette histoire, au sujet de laquelle il est difficile de donner un avis tant les versions données sont unilatérales, c'est tout de même le fait que l'école, le collège, le lycée deviennent progressivement des zones de non droit, avec des hiérarchies qui ne s'assument pas et qui ne cherchent qu'à faire du chiffre, au détriment des personnes qui enseignent. A un moment donné les personnels n'ont, risquent de ne vraiment plus avoir, les moyens nécessaires pour assurer leur autorité devant une classe d'élèves récalcitrants. A un moment donné on arrive à des situations ubuesques où les directions, la hiérarchie pensent davantage à se couvrir les fesses, en bons carriéristes qu'ils sont, quitte à prendre le parti des enfants et de leurs éventuels caprices, au détriment du professeur qui est quand même là pour pouvoir faire son travail, initialement.
A'Tuin, je suis bien d'accord.
Ne soyons pas hypocrites: nous avons tous eu des collègues en difficulté et/ou été en difficulté nous-mêmes. Dans ces cas-là, que se passe-t-il? Rien. Une mutation, parfois. Une "visite-conseil", parfois aussi.
Peut-être ces parents se sont-ils montés la tête (comment le savoir, à partir des échos des médias?), mais très honnêtement, imaginons que tout simplement, ces élèves n'aient pas eu de cours corrects depuis le début de l'année. A part des lettres auxquelles il aura été répondu "oui, M.GrandFormateur le sait", que se passe-t-il? Au final, quels modes d'action efficaces restent-ils? Dire que je comprends n'est pas le mot juste, mais en tout cas, j'imagine le désarroi de ces parents.
En ce qui concerne le collègue, un stagiaire, bordel! On sait dans quelles conditions ils sont balancés au front. On SAIT qu'une première année d'enseignement, ce n'est pas simple, qu'on cherche, qu'on tâtonne, qu'on fait des erreurs. Là, tout à coup, j'ai l'impression qu'on découvre aussi que les enfants ne sont pas des cobayes (ne parlons pas des profs, on sait bien que tout le monde se moque de leurs conditions de démarrage), qu'ils n'ont pas à subir l'expérimentation d'un jeune prof. Et je ne lui jette pas la pierre: dans la découverte totale, comment et quand a-t-il le temps et les bonnes conditions pour réfléchir à ce qu'il fait et améliorer ses pratiques?
Bref, je en vais pas faire avancer le schmilblick, mais je trouve toute cette histoire tragique.
+ 1. Angua et A. Tuin.
- mimileDoyen
Angua a écrit:Ce qui me gêne avec cette histoire, au sujet de laquelle il est difficile de donner un avis tant les versions données sont unilatérales, c'est tout de même le fait que l'école, le collège, le lycée deviennent progressivement des zones de non droit, avec des hiérarchies qui ne s'assument pas et qui ne cherchent qu'à faire du chiffre, au détriment des personnes qui enseignent. A un moment donné les personnels n'ont, risquent de ne vraiment plus avoir, les moyens nécessaires pour assurer leur autorité devant une classe d'élèves récalcitrants. A un moment donné on arrive à des situations ubuesques où les directions, la hiérarchie pensent davantage à se couvrir les fesses, en bons carriéristes qu'ils sont, quitte à prendre le parti des enfants et de leurs éventuels caprices, au détriment du professeur qui est quand même là pour pouvoir faire son travail, initialement.
A'Tuin, je suis bien d'accord.
Ne soyons pas hypocrites: nous avons tous eu des collègues en difficulté et/ou été en difficulté nous-mêmes. Dans ces cas-là, que se passe-t-il? Rien. Une mutation, parfois. Une "visite-conseil", parfois aussi.
Peut-être ces parents se sont-ils montés la tête (comment le savoir, à partir des échos des médias?), mais très honnêtement, imaginons que tout simplement, ces élèves n'aient pas eu de cours corrects depuis le début de l'année. A part des lettres auxquelles il aura été répondu "oui, M.GrandFormateur le sait", que se passe-t-il? Au final, quels modes d'action efficaces restent-ils? Dire que je comprends n'est pas le mot juste, mais en tout cas, j'imagine le désarroi de ces parents.
En ce qui concerne le collègue, un stagiaire, bordel! On sait dans quelles conditions ils sont balancés au front. On SAIT qu'une première année d'enseignement, ce n'est pas simple, qu'on cherche, qu'on tâtonne, qu'on fait des erreurs. Là, tout à coup, j'ai l'impression qu'on découvre aussi que les enfants ne sont pas des cobayes (ne parlons pas des profs, on sait bien que tout le monde se moque de leurs conditions de démarrage), qu'ils n'ont pas à subir l'expérimentation d'un jeune prof. Et je ne lui jette pas la pierre: dans la découverte totale, comment et quand a-t-il le temps et les bonnes conditions pour réfléchir à ce qu'il fait et améliorer ses pratiques?
Bref, je en vais pas faire avancer le schmilblick, mais je trouve toute cette histoire tragique.
+1
les formateurs, le tuteur n'ont rien vu ? ils n'ont pas lancé la procédure "stagiaire
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
Ce doit être terrible pour ce jeune homme, qui passe du statut d'instituteur bordélisé à celui de héros-malgré-lui d'un fait divers qui fait jaser.
Même s'il était incompétent, même s'il n'était pas fait pour le job, même si patati patata patin-couffin, je suis scandalisée de voir comment les géniteurs d'apprenants ont jeté ce garçon en pâture aux médias -- et plus encore de voir comment lesdits médias en ont fait leurs choux gras.
Comme Condorcet, je trouve cette histoire tragique. Que va devenir ce stagiaire, après de tels débuts dans la carrière ?
Même s'il était incompétent, même s'il n'était pas fait pour le job, même si patati patata patin-couffin, je suis scandalisée de voir comment les géniteurs d'apprenants ont jeté ce garçon en pâture aux médias -- et plus encore de voir comment lesdits médias en ont fait leurs choux gras.
Comme Condorcet, je trouve cette histoire tragique. Que va devenir ce stagiaire, après de tels débuts dans la carrière ?
- ClarianzEmpereur
C'est dans ce sens que je trouve l'action des parents non pas justifiée mais finalement nécessaire: ils attirent ainsi le regard et l'attention sur un problème que l'on ne veut pas voir.
Que se soit les collègues qui ne devraient plus être devant des élèves ou les stagiaires qui se font bouffer tout cru faute de formation et d'encadrement.
Que se soit les collègues qui ne devraient plus être devant des élèves ou les stagiaires qui se font bouffer tout cru faute de formation et d'encadrement.
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Mama's Rock
- A TuinVénérable
Clarianz a écrit:
Que se soit les collègues qui ne devraient plus être devant des élèves.
Le premier souci c'est qu'on en connaît tous au moins un ou deux, des gens de ce genre-là. Mais en général ils font carrière loooonnnngtemps, avant d'avoir une procédure ou quelque chose, et parfois même rien.
Le deuxième souci, et pas des moindres en revanche, c'est qu'il y a de plus en plus de gens qui se font embêter en début de carrière et parfois même gravement, par les directions, les hiérarchies, avec des pressions parfois abominables, et que ça concerne des professeurs qui la plupart du temps ne sont ni mieux ni pires que d'autres, et qui ont juste la volonté de pouvoir faire comme il faut leur travail. Du harcèlement, mais la question que je me pose c'est les raisons de ce phénomène : pourquoi ? Parce que la personne ne rentre la dans le moule qui va bien, qu'on veut la mater ? Parce qu'elle est jeune et sensée être malléable ? Je m'interroge. Néanmoins c'est un constat insupportable.
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