- Marie LaetitiaBon génie
Pseudo a écrit:Marie Laetitia a écrit:
Intégrisme: Doctrine qui consiste à adopter une attitude de conservatisme intransigeant dans une religion, un parti, un mouvement.
Donc rester sur les positions des courants athées militants de la fin du XIXe siècle, où les croyants étaient à combattre jusqu'à la spoliation et les violences physiques.
Il n'y a donc pas d'intégristes athées sur ce forum. Ou bien qu'on me les montre.
en appeler à 1793, qu'est-ce ? Référence sacrément (c'est le cas de le dire) biaisée par le contexte historique...
Et assimiler croyance et bêtise ou ignorance, dire qu'un croyant est embrumé et ne peut raisonner, ne me semble pas faire preuve d'une éclatante ouverture d'esprit ni de tolérance. En prenant bien en compte que je ne prône pas la tolérance aveugle, elle est conditionnée à la capacité des individus à d'abord respecter la loi, ce que font 99,9 % des croyants de toute foi, d'Europe.
- superheterodyneNiveau 9
Marie Laetitia a écrit:superheterodyne a écrit:gelsomina31 a écrit:
Ne renverse pas les rôles, s'il te plaît. Personne n'a parlé de toi et des musulmans comme de "sous-hommes". Par contre, il me semble que pour toutes les religions (dont la tienne) les femmes sont des "sous-hommes" dont il faut contrôler tous les aspects de la vie. Les croyants d'autres religions sont au mieux des âmes égarées à convertir, au pire des ennemis qu'il faut exterminer. Quant aux athés... N'est ce pas eux qui ont le plus souffert des guerres de religions?
Pfouu, ça me semble être une supposition délicate et très difficile à prouver si d'aventure elle vraie. (Et c'est un athée « pur et dur » qui parle.)
Il faudrait d'abord s'entendre sur la définition d'une guerre de religion...
ah bas tiens, j'avais oublié les guerres de religion. :lol: :lol: :lol: Bon euh sans faire un cours sur les guerres de religion (tu parles bien de celles du 16e siècle?) ce sont moins des guerres de religion que des guerres entre grandes familles de la noblesse pour conquérir le pouvoir en profitant de sa faiblesse du pouvoir royal...
On pourrait dire la même chose des croisades: pour une poignée d'individus qui sont partis pour reprendre le contrôle du tombeau du Christ et répandre en toute sincérité ce qu'ils considéraient comme "la vraie foi", combien sont partis (je parle des chevaliers) par soif du gain et du pouvoir?
Pour reprendre l'excellentissime formule d'un historien de l'Espagne (qui en matière de défense de la religion déployée comme un étendard pour justifier toutes ses actions politiques en connaît un rayon), Joseph Pérez, "la religion a été un masque idéologique à la volonté de puissance".
Et ça se vérifie, historiquement parlant. Et je précise que en histoire, nous avons l'obligation de séparer nos convictions de notre métier, pour mener scientifiquement notre travail.
J'imagine que le tu s'adresse à Gelsomina !
Justement, j'écrivais « il faudrait s'entendre sur la définition d'une guerre de religion » parce que le substrat historique qu'il y a en dessous de ce terme est énorme
Exemples de questions ouvertes qui me viennent à l'esprit :
- Le conflit en Irlande du Nord, c'est une guerre de religion ?
- Les rapports entre Croates et Serbes, la guerre en Bosnie-Herzégovine, le Kosovo, ce sont des guerres de religion ?
_________________
« Tout agent, quelle que soit sa fonction, doit obéissance passive et immédiate aux signaux le concernant. »
- Marie LaetitiaBon génie
Oui pour ta première question (j'aurais dû modifier la citation)
Le concept de guerre de religion... est simplement problématique, précisément parce que derrière la religion se cachent d'autres choses. Ce qui ne dédouane ni les hommes d'église (ou théologiens quelle que soit la religion) impliqués dans des discours et des actes extrémistes ni les croyants coupables des mêmes faits.
Dans le conflit d'Irlande du nord il y a la religion mais pas seulement. Dans ce conflit il y avait la part de la question nationale, il était question de territoires à défendre, de cultures (plus ou moins fondées sur la religion) bref...
Mais la part de la religion dans la guerre de Bosnie-Herzégovine me semble encore plus faible (mais là il faut poser la question à un contemporéniste)
Pour terminer sur ce sujet, je crois que croyant ou athée, nous avons tous le devoir de réfléchir par nous-mêmes pour ne pas adopter un comportement moutonnier, savoir dire "Non" à un courant dominant dont les actes et les paroles sont contraires au respect de l'homme. D'où le caractère universel des droits de l'homme. Mais pour que ces droits de l'homme soient acceptés, il a fallu des siècles à se taper sur la gueule avant que des générations de modérés en viennent à admettre que l'on ne peut imposer une doctrine, quelle qu'elle soit à une population, que cela doit rester une démarche personnelle et de ce fait, privée.
J'ai par exemple une tendresse pour les Politiques des guerres de religion du XVIe siècle qui ont su indépendamment de leur foi, résister aux sirènes de la violence religieuse et politique et choisir la voix de la sagesse. Beaucoup plus que pour un révolutionnaire comme Marat
Mais là encore, les droits de l'homme sont liés à une certaine culture: où l'individu prime sur le groupe. Or dans nombre de culture aujourd'hui il est inconcevable que le groupe perde sa prédominance au profit de l'individu. Notamment parce que pour survivre (échapper à la mort par la faim ou la maladie) il faut la puissance du groupe (familial) notamment.
On n'impose pas des valeurs indépendamment du contexte économique et culturel qui les a fait naître.
Le concept de guerre de religion... est simplement problématique, précisément parce que derrière la religion se cachent d'autres choses. Ce qui ne dédouane ni les hommes d'église (ou théologiens quelle que soit la religion) impliqués dans des discours et des actes extrémistes ni les croyants coupables des mêmes faits.
Dans le conflit d'Irlande du nord il y a la religion mais pas seulement. Dans ce conflit il y avait la part de la question nationale, il était question de territoires à défendre, de cultures (plus ou moins fondées sur la religion) bref...
Mais la part de la religion dans la guerre de Bosnie-Herzégovine me semble encore plus faible (mais là il faut poser la question à un contemporéniste)
Pour terminer sur ce sujet, je crois que croyant ou athée, nous avons tous le devoir de réfléchir par nous-mêmes pour ne pas adopter un comportement moutonnier, savoir dire "Non" à un courant dominant dont les actes et les paroles sont contraires au respect de l'homme. D'où le caractère universel des droits de l'homme. Mais pour que ces droits de l'homme soient acceptés, il a fallu des siècles à se taper sur la gueule avant que des générations de modérés en viennent à admettre que l'on ne peut imposer une doctrine, quelle qu'elle soit à une population, que cela doit rester une démarche personnelle et de ce fait, privée.
J'ai par exemple une tendresse pour les Politiques des guerres de religion du XVIe siècle qui ont su indépendamment de leur foi, résister aux sirènes de la violence religieuse et politique et choisir la voix de la sagesse. Beaucoup plus que pour un révolutionnaire comme Marat
Mais là encore, les droits de l'homme sont liés à une certaine culture: où l'individu prime sur le groupe. Or dans nombre de culture aujourd'hui il est inconcevable que le groupe perde sa prédominance au profit de l'individu. Notamment parce que pour survivre (échapper à la mort par la faim ou la maladie) il faut la puissance du groupe (familial) notamment.
On n'impose pas des valeurs indépendamment du contexte économique et culturel qui les a fait naître.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- MorgaredNiveau 9
Marie Laetitia a écrit:
Et assimiler croyance et bêtise ou ignorance, dire qu'un croyant est embrumé et ne peut raisonner, ne me semble pas faire preuve d'une éclatante ouverture d'esprit ni de tolérance.
En tant qu'agnostique ex-catholique, ce n'est pas la foi que j'assimile à la bêtise, mais la religion, créée de toute évidence par les hommes pour faire dire à leur Dieu ce qui les arrange.
Je trouve effectivement très grave qu'à notre époque, il y ait encore tant de gens pour croire que Bible et Coran traduisent de manière quelconque la parole de Dieu. Je trouve encore plus grave de respecter scrupuleusement des rites dénués aujourd'hui de sens, sans jamais les mettre en question. Un croyant capable de raisonner devrait justement être capable d'abandonner les archaïsmes de sa religion, s'il en a une, et de s'interroger sur l'origine réelle des textes qui la fondent. Or, ce qui se passe aujourd'hui, c'est bien l'inverse, puisqu'on exige que ces archaïsmes soient reconnus par la République et que cette dernière s'y adapte.
Vivement que Dieu parle à un nouveau prophète auto-proclamé afin que les dogmes religieux soient mis au goût du jour.
- Marie LaetitiaBon génie
Morgared a écrit:Marie Laetitia a écrit:
Et assimiler croyance et bêtise ou ignorance, dire qu'un croyant est embrumé et ne peut raisonner, ne me semble pas faire preuve d'une éclatante ouverture d'esprit ni de tolérance.
En tant qu'agnostique ex-catholique, ce n'est pas la foi que j'assimile à la bêtise, mais la religion, créée de toute évidence par les hommes pour faire dire à leur Dieu ce qui les arrange.
Je trouve effectivement très grave qu'à notre époque, il y ait encore tant de gens pour croire que Bible et Coran traduisent de manière quelconque la parole de Dieu. Je trouve encore plus grave de respecter scrupuleusement des rites dénués aujourd'hui de sens, sans jamais les mettre en question. Un croyant capable de raisonner devrait justement être capable d'abandonner les archaïsmes de sa religion, s'il en a une, et de s'interroger sur l'origine réelle des textes qui la fondent. Or, ce qui se passe aujourd'hui, c'est bien l'inverse, puisqu'on exige que ces archaïsmes soient reconnus par la République et que cette dernière s'y adapte.
Vivement que Dieu parle à un nouveau prophète auto-proclamé afin que les dogmes religieux soient mis au goût du jour.
créée de toute évidence... j'admire autant de conviction...
Je crois en effet qu'aimer son prochain comme soi-même a des chances de traduire ce qu'est Dieu selon le christianisme, c'est-à-dire l'amour absolu.
Mais si on joue à s'envoyer ses convictions à la tronche sans réfléchir, cette partie de ping-pong peut durer longtemps...
Pour le reste (mis en gras) je suis d'accord. Même si le problème n'est pas l'archaïsme à la limite mais le fait qu'une pratique individuelle puisse dicter la loi partagée par tous.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- gelsomina31Grand Maître
Nous sommes donc d'accord. La culture a donné différentes variantes de la domination de l'homme sur la femme, certes mais la religion a toujours mis en avant cette hiérarchie.Marie Laetitia a écrit:gelsomina31 a écrit:Marie Laetitia a écrit:Quant à dire
il me semble que pour toutes les religions (dont la tienne) les femmes sont des "sous-hommes" dont il faut contrôler tous les aspects de la vie.
là, comment dire... Non. Ferme et définitif.
Cite moi la ou les religions qui n'établissent pas une hiérarchie plaçant la femme à un rang inférieur de l'homme.
Oh je crois qu'à l'origine aucune n'est exempte de ce travers. Mais là encore, il s'agit de savoir pourquoi et d'en tenir compte. Les religions même révélées, sont marquées par leur époque, les cultures qu'elles ont traversées, à des degrés divers.
Marie Laetitia a écrit: (...) Mais à l'inverse - c'est un exemple classique que j'aime bien souligner mais il y en a d'autres - le libre consentement des époux au moment du mariage est quelque chose que l'on doit à l'insistance jamais relâchée de l'Église catholique.
Le libre consentement des époux quand la femme reste une mineure jusqu'au milieu du XXe siècle????
Sauf que même si certains mouvements religieux ont participé à la modernisation des sociétés, ce sont quand même les laïques, je crois, qui ont fait le gros du boulot, non?Marie Laetitia a écrit: Bref, l'archaïsme n'est ni du côté de la société laïque ni du côté de la religion.
Je ne doute pas que l'interdit du porc et d'autres pratiques aient eu du sens à l'époque où ils ont été créés. De là à dire qu'ils sont pertinents aujourd'hui...Marie Laetitia a écrit:Je me demande si l'interdit du porc dans le judaïsme et l'islam n'est pas lié aux parasites qui rendent la viande de porc impropre à la consommation dès qu'elle est mal cuite. C'est une question. Et les parasites du porcs sont nettement plus emmerdants que ceux du boeuf, c'est simple, les parasites peuvent migrer jusqu'au cerveau. Ce que l'on sait éviter très très simplement en cuisant bien la viande.
- gelsomina31Grand Maître
Marie Laetitia a écrit:(...) le problème n'est pas l'archaïsme à la limite mais le fait qu'une pratique individuelle puisse dicter la loi partagée par tous.
- Marie LaetitiaBon génie
gelsomina31 a écrit:Marie Laetitia a écrit: (...) Mais à l'inverse - c'est un exemple classique que j'aime bien souligner mais il y en a d'autres - le libre consentement des époux au moment du mariage est quelque chose que l'on doit à l'insistance jamais relâchée de l'Église catholique.
Le libre consentement des époux quand la femme reste une mineure jusqu'au milieu du XXe siècle????
:lol: l'histoire des femmes est tout sauf linéaire (comme n'importe quel sujet d'ailleurs). Les femmes ne sont devenues mineures qu'à partir des XIVe-XVe siècle. Dans les faits elles ont gardé une certaine indépendance même partielle jusqu'au XVIIIe siècle (je parle de la majorité des femmes donc celles du peuple, qui travaillaient). Retenir la formule de Jacques Le Goff: "Le XIXe siècle est le pire siècle de l'histoire de la femme" (je me permets ce smiley parce que c'est Le Goff qui cause). Il faut lire les ouvrages sur l'histoire des femmes pour voir à quel point nous avons des idées reçues sur le sujet. Ou même l'histoire de la famille de Stéphane Minvieille, passionnant sur ces questions de la place de l'homme et de la femme dans les sociétés modernes (fin du Moyen Âge, XVIe-XVIIIe siècle).
gelsomina31 a écrit:Sauf que même si certains mouvements religieux ont participé à la modernisation des sociétés, ce sont quand même les laïques, je crois, qui ont fait le gros du boulot, non?Marie Laetitia a écrit: Bref, l'archaïsme n'est ni du côté de la société laïque ni du côté de la religion.
Très honnêtement, j'aurais bcp de peine à mesurer l'apport des religions et des mouvements laïcs à l'échelle de plusieurs siècles. Les mouvements laïcs ont souvent commencé (pour des motifs qui n'ont pas à être jugés) par casser au moment de la Révolution beaucoup de choses apportées par la religion ou prise en charge par les religieux: l'assistance, l'école, les congés. Ce n'est pas blanc v. noir. D'où un XIXe siècle où les ouvriers travaillaient - dans un contexte externe de développement du capitalisme - jusqu'à 7 jours sur 7, sans congés payés, sans assistance sociale, sans écoles; autant de choses qu'il a fallu recréer progressivement durant les XIXe et XXe siècle cette fois d'une manière qui s'accorde avec le développement de la laïcité, nouveau contexte culturel.
Ah mais je ne dis pas qu'ils sont pertinents. Certaines mauvaises langues disent que l'Église a imposé un jour de poisson par semaine surtout pour des raisons sanitaires. Moi, je n'en sais rien. et je n'ai pas les moyens de manger du poisson aussi souvent et si c'est pour manger du poisson sans goût et où la panure est plus épaisse que le poisson non merci...gelsomina31 a écrit:Marie Laetitia a écrit:
Je ne doute pas que l'interdit du porc et d'autres pratiques aient eu du sens à l'époque où ils ont été créés. De là à dire qu'ils sont pertinents aujourd'hui...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- SapotilleEmpereur
gelsomina31 a écrit:
Je ne doute pas que l'interdit du porc et d'autres pratiques aient eu du sens à l'époque où ils ont été créés. De là à dire qu'ils sont pertinents aujourd'hui...
La viande de porc est celle qui doit être consommée le plus rapidement possible après l'abattage de l'animal parce qu'elle ne supporte ni le temps qui passe , ni la chaleur.
Pour vous en convaincre, cherchez dans une boucherie-charcuterie le nombre de morceaux de porc que l'on consomme salés et fumés...
Cette façon de conserver le porc remonte à la nuit des temps, et dans les fermes, on tuait le porc au début de l'hiver .
Les pièces de boeuf salées ou fumées n'existent pas ... (enfin, là je m'avance un peu... mais je n'ai pas souvenir en avoir vu !!!)
- superheterodyneNiveau 9
Sapotille a écrit:gelsomina31 a écrit:
Je ne doute pas que l'interdit du porc et d'autres pratiques aient eu du sens à l'époque où ils ont été créés. De là à dire qu'ils sont pertinents aujourd'hui...
La viande de porc est celle qui doit être consommée le plus rapidement possible après l'abattage de l'animal parce qu'elle ne supporte ni le temps qui passe , ni la chaleur.
Pour vous en convaincre, cherchez dans une boucherie-charcuterie le nombre de morceaux de porc que l'on consomme salés et fumés...
C'était la façon de conserver le porc remonte à la nuit des temps, et dans les fermes, on tuait le porc au début de l'hiver .
Les pièces de boeuf salées ou fumées n'existent pas ...
C'est dommage qu'elles n'existent pas, parce que le bœuf salé et fumé, c'est drôlement bon !
(en haut à gauche)
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« Tout agent, quelle que soit sa fonction, doit obéissance passive et immédiate aux signaux le concernant. »
- SapotilleEmpereur
superheterodyne a écrit:Sapotille a écrit:gelsomina31 a écrit:
Je ne doute pas que l'interdit du porc et d'autres pratiques aient eu du sens à l'époque où ils ont été créés. De là à dire qu'ils sont pertinents aujourd'hui...
La viande de porc est celle qui doit être consommée le plus rapidement possible après l'abattage de l'animal parce qu'elle ne supporte ni le temps qui passe , ni la chaleur.
Pour vous en convaincre, cherchez dans une boucherie-charcuterie le nombre de morceaux de porc que l'on consomme salés et fumés...
C'était la façon de conserver le porc remonte à la nuit des temps, et dans les fermes, on tuait le porc au début de l'hiver .
Les pièces de boeuf salées ou fumées n'existent pas ...
C'est dommage qu'elles n'existent pas, parce que le bœuf salé et fumé, c'est drôlement bon !
(en haut à gauche)
Au temps pour moi...
Je venais juste de corriger cette information erronée...
Pour ma défense, on consomme plus souvent du porc fumé que du boeuf fumé...
- Marie LaetitiaBon génie
Sapotille a écrit:gelsomina31 a écrit:
Je ne doute pas que l'interdit du porc et d'autres pratiques aient eu du sens à l'époque où ils ont été créés. De là à dire qu'ils sont pertinents aujourd'hui...
La viande de porc est celle qui doit être consommée le plus rapidement possible après l'abattage de l'animal parce qu'elle ne supporte ni le temps qui passe , ni la chaleur.
Pour vous en convaincre, cherchez dans une boucherie-charcuterie le nombre de morceaux de porc que l'on consomme salés et fumés...
Cette façon de conserver le porc remonte à la nuit des temps, et dans les fermes, on tuait le porc au début de l'hiver .
Les pièces de boeuf salées ou fumées n'existent pas ...
ou très peu, non? La viande des grisons c'est du boeuf, non? Mais c'est vrai maintenant que tu le dis, que le saloir servait surtout au cochon, notamment parce que le boeuf était sans doute abattu quand le besoin s'en faisait sentir et pas comme les cochons à un moment précis dans l'année... d'où la nécessité de conserver sa chair.
- Spoiler:
Par ailleurs, pour compléter à ce propos, j'imagine combien il est difficile pour un musulman de consommer un produit haram, pour avoir été confrontée (vous allez rire) à la difficulté pour moi de rompre avec mes coutumes religieuses (horreur, consommer de la viande le vendredi... il y a quelque chose du tabou qui est franchi, et c'est très... bizarre)
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- gelsomina31Grand Maître
Marie Laetitia a écrit:(...)
:lol: l'histoire des femmes est tout sauf linéaire (comme n'importe quel sujet d'ailleurs). Les femmes ne sont devenues mineures qu'à partir des XIVe-XVe siècle. Dans les faits elles ont gardé une certaine indépendance même partielle jusqu'au XVIIIe siècle (je parle de la majorité des femmes donc celles du peuple, qui travaillaient). Retenir la formule de Jacques Le Goff: "Le XIXe siècle est le pire siècle de l'histoire de la femme" (je me permets ce smiley parce que c'est Le Goff qui cause). Il faut lire les ouvrages sur l'histoire des femmes pour voir à quel point nous avons des idées reçues sur le sujet. Ou même l'histoire de la famille de Stéphane Minvieille, passionnant sur ces questions de la place de l'homme et de la femme dans les sociétés modernes (fin du Moyen Âge, XVIe-XVIIIe siècle).
(...)
Très honnêtement, j'aurais bcp de peine à mesurer l'apport des religions et des mouvements laïcs à l'échelle de plusieurs siècles. Les mouvements laïcs ont souvent commencé (pour des motifs qui n'ont pas à être jugés) par casser au moment de la Révolution beaucoup de choses apportées par la religion ou prise en charge par les religieux: l'assistance, l'école, les congés. Ce n'est pas blanc v. noir. D'où un XIXe siècle où les ouvriers travaillaient - dans un contexte externe de développement du capitalisme - jusqu'à 7 jours sur 7, sans congés payés, sans assistance sociale, sans écoles; autant de choses qu'il a fallu recréer progressivement durant les XIXe et XXe siècle cette fois d'une manière qui s'accorde avec le développement de la laïcité, nouveau contexte culturel.
(...)
Ah mais je ne dis pas qu'ils sont pertinents. Certaines mauvaises langues disent que l'Église a imposé un jour de poisson par semaine surtout pour des raisons sanitaires. Moi, je n'en sais rien. et je n'ai pas les moyens de manger du poisson aussi souvent et si c'est pour manger du poisson sans goût et où la panure est plus épaisse que le poisson non merci...
Merci pour ces infos qui me force à sortir un peu de mes a-priori.
- SapotilleEmpereur
gelsomina31 a écrit:Marie Laetitia a écrit:(...)
:lol: l'histoire des femmes est tout sauf linéaire (comme n'importe quel sujet d'ailleurs). Les femmes ne sont devenues mineures qu'à partir des XIVe-XVe siècle. Dans les faits elles ont gardé une certaine indépendance même partielle jusqu'au XVIIIe siècle (je parle de la majorité des femmes donc celles du peuple, qui travaillaient). Retenir la formule de Jacques Le Goff: "Le XIXe siècle est le pire siècle de l'histoire de la femme" (je me permets ce smiley parce que c'est Le Goff qui cause). Il faut lire les ouvrages sur l'histoire des femmes pour voir à quel point nous avons des idées reçues sur le sujet. Ou même l'histoire de la famille de Stéphane Minvieille, passionnant sur ces questions de la place de l'homme et de la femme dans les sociétés modernes (fin du Moyen Âge, XVIe-XVIIIe siècle).
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Très honnêtement, j'aurais bcp de peine à mesurer l'apport des religions et des mouvements laïcs à l'échelle de plusieurs siècles. Les mouvements laïcs ont souvent commencé (pour des motifs qui n'ont pas à être jugés) par casser au moment de la Révolution beaucoup de choses apportées par la religion ou prise en charge par les religieux: l'assistance, l'école, les congés. Ce n'est pas blanc v. noir. D'où un XIXe siècle où les ouvriers travaillaient - dans un contexte externe de développement du capitalisme - jusqu'à 7 jours sur 7, sans congés payés, sans assistance sociale, sans écoles; autant de choses qu'il a fallu recréer progressivement durant les XIXe et XXe siècle cette fois d'une manière qui s'accorde avec le développement de la laïcité, nouveau contexte culturel.
(...)
Ah mais je ne dis pas qu'ils sont pertinents. Certaines mauvaises langues disent que l'Église a imposé un jour de poisson par semaine surtout pour des raisons sanitaires. Moi, je n'en sais rien. et je n'ai pas les moyens de manger du poisson aussi souvent et si c'est pour manger du poisson sans goût et où la panure est plus épaisse que le poisson non merci...
Merci pour ces infos qui me force à sortir un peu de mes a-priori.
Merci aussi, Marie Laetitia ..
L'histoire et un excellent prof pour l'enseigner, il n'y a rien de tel !!!
- JPhMMDemi-dieu
Sont quand même hyper mesquins ces dieux. Faire autant suer des croyants pour des histoires de régime alimentaire. Ils ont vraiment rien d'autre à faire.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Marie LaetitiaBon génie
JPhMM a écrit:Sont quand même hyper mesquins ces dieux. Faire autant suer des croyants pour des histoires de régime alimentaire. Ils ont vraiment rien d'autre à faire.
Que veux-tu ils doivent s'ennuyer. Et puis c'est rigolo de voir les gens s'engueuler pour des histoires de poisson (pas frais)...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Marie LaetitiaBon génie
Sapotille a écrit:gelsomina31 a écrit:
Merci pour ces infos qui me force à sortir un peu de mes a-priori.
Merci aussi, Marie Laetitia ..
L'histoire et un excellent prof pour l'enseigner, il n'y a rien de tel !!!
à votre service !
(ça m'a aussi permis de ne pas m'endormir sur la vérif de ma base de données... et puis j'aime énormément partager mes surprises et mes découvertes historiques)
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- SapotilleEmpereur
Marie Laetitia a écrit:JPhMM a écrit:Sont quand même hyper mesquins ces dieux. Faire autant suer des croyants pour des histoires de régime alimentaire. Ils ont vraiment rien d'autre à faire.
Que veux-tu ils doivent s'ennuyer. Et puis c'est rigolo de voir les gens s'engueuler pour des histoires de poisson (pas frais)...
Personne n'est obligé de s'engueuler, parce que les coutumes d'un pays, d'un peuple, d'une région font aussi sa richesse...
Des enseignants sont très critiques quand on dit fêter la Saint Nicolas dans les écoles du Nord Est, de Belgique, de Suisse ...
Mais mince, fêter St Nicolas avec un pain d'épice ou des manalas et du chocolat chaud en récitant une petite poésie comme celle-ci, c'est tout mignon...
Saint Nicolas, patron des écoliers,
Apporte-moi des bonbons dans mon petit panier.
Je serai sage comme un petit mouton
J'irai à l'école, j'apprendrai mes leçons.
Saint-Nicolas, patron des écoliers,
Apporte-moi des bonbons dans mon petit panier."
Il n'y a pas de quoi en faire un début de guerre de religion, tout de même.
- Marie LaetitiaBon génie
Sapotille a écrit:
Saint-Nicolas, patron des écoliers,
Apporte-moi des bonbons dans mon petit panier."
Il n'y a pas de quoi en faire un début de guerre de religion, tout de même.
:lol: :lol: (c'est un private joke admirable)
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- JPhMMDemi-dieu
S'ils s'ennuient, ils n'ont qu'à regarder une seconde les monstruosités du monde.Marie Laetitia a écrit:JPhMM a écrit:Sont quand même hyper mesquins ces dieux. Faire autant suer des croyants pour des histoires de régime alimentaire. Ils ont vraiment rien d'autre à faire.
Que veux-tu ils doivent s'ennuyer. Et puis c'est rigolo de voir les gens s'engueuler pour des histoires de poisson (pas frais)...
Sincèrement...
j'espère vraiment que les dieux n'existent pas (ou s'ils existent, que l'idée que s'en font les croyants est à mille lieues de ce qu'ils sont vraiment). Parce que les hypothétiques dieux que semblent vénérer les croyants ne m'inspirent au mieux que le mépris, et au pire la haine.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- SapotilleEmpereur
Dans une école en Alsace, un pauvre instit venant de l'intérieur, là-bas en France (comme disent les gens ici), avait arraché, au nom de la laïcité, l'image du Saint Nicolas sur le pain d'épice d'un gamin fort surpris devant des collègues alsaciens fort étonnés et consternés...
Comprennent rien, les gens de l'intérieur, ceux de là-bas , en France !!!
- Marie LaetitiaBon génie
JPhMM a écrit:S'ils s'ennuient, ils n'ont qu'à regarder une seconde les monstruosités du monde.Marie Laetitia a écrit:JPhMM a écrit:Sont quand même hyper mesquins ces dieux. Faire autant suer des croyants pour des histoires de régime alimentaire. Ils ont vraiment rien d'autre à faire.
Que veux-tu ils doivent s'ennuyer. Et puis c'est rigolo de voir les gens s'engueuler pour des histoires de poisson (pas frais)...
Sincèrement...
j'espère vraiment que les dieux n'existent pas (ou s'ils existent, que l'idée que s'en font les croyants est à mille lieues de ce qu'ils sont vraiment). Parce que les hypothétiques dieux que semblent vénérer les croyants ne m'inspirent au mieux que le mépris, et au pire la haine.
que répondre à cela? Je dirais qu'en effet, j'espère que Dieu n'est pas à l'image des hommes...
Il est les a fait, dit-on, à son image, c'est-à-dire capables du meilleur et capables d'amour (d'après les préceptes du christianisme). Mais ils sont libres (certains diront que c'est après avoir mangé des fruits de l'arbre de la connaissance) et capables aussi du pire.
J'y vois la capacité de l'homme à s'élever ou à s'abaisser.
Mais qui peut dire qu'il possède la vérité?
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- MaminoHabitué du forum
Sapotille a écrit:
Dans une école en Alsace, un pauvre instit venant de l'intérieur, là-bas en France (comme disent les gens ici), avait arraché, au nom de la laïcité, l'image du Saint Nicolas sur le pain d'épice d'un gamin fort surpris devant des collègues alsaciens fort étonnés et consternés...
Comprennent rien, les gens de l'intérieur, ceux de là-bas , en France !!!
Euh ... nouvelle arrivée dans ma classe d'une école étiquetée au mouvement "congréganiste", mais publique, de Moselle, le jour de la prérentrée, j'ai voulu décrocher le crucifix qui était au dessus du tableau.
La peinture de la classe datait de longtemps, et la trace du crucifix était encore pire. Je suis remontée sur mon échelle et je l'ai raccroché ....
- leyadeEsprit sacré
Mamino a écrit:Sapotille a écrit:
Dans une école en Alsace, un pauvre instit venant de l'intérieur, là-bas en France (comme disent les gens ici), avait arraché, au nom de la laïcité, l'image du Saint Nicolas sur le pain d'épice d'un gamin fort surpris devant des collègues alsaciens fort étonnés et consternés...
Comprennent rien, les gens de l'intérieur, ceux de là-bas , en France !!!
Euh ... nouvelle arrivée dans ma classe d'une école étiquetée au mouvement "congréganiste", mais publique, de Moselle, le jour de la prérentrée, j'ai voulu décrocher le crucifix qui était au dessus du tableau.
La peinture de la classe datait de longtemps, et la trace du crucifix était encore pire. Je suis remontée sur mon échelle et je l'ai raccroché ....
Il y a là, métaphoriquement, matière à méditer... :Lool:
( en voulant enlever la marque, cela met en évidence une autre, plus profonde, en creux, et finalement bien plus visible et encore plus tenace et difficile à enlever....)
- Spoiler:
je pense aux révolutions arabes, je me demande si elles vont vraiment aller dans le sens d'une amélioration du sort des femmes...)
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Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- SapotilleEmpereur
Mamino a écrit:
Euh ... nouvelle arrivée dans ma classe d'une école étiquetée au mouvement "congréganiste", mais publique, de Moselle, le jour de la prérentrée, j'ai voulu décrocher le crucifix qui était au dessus du tableau.
La peinture de la classe datait de longtemps, et la trace du crucifix était encore pire. Je suis remontée sur mon échelle et je l'ai raccroché ....
Un courant d'air ayant fermé la porte un peu brusquement, celui de ma classe est tombé et s'est brisé.
J'ai rangé les morceaux dans un placard...
Mais, venant aussi de l'intérieur, et étonnée de découvrir toutes ces coutumes "différentes", je me suis pliée à la coutume du Saint Nicolas et j'ai bien aimé...
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