- MorgaredNiveau 9
pg73 a écrit:Audrey a écrit:La question, Pg73, est: combien de profs reste-t-il encore à gauche? Ma question est sérieuse.
Pas (ou plus ?) nous deux en tous cas ;! J'ai déserté le navire PS en 2007 en allant me perdre chez Sarkozy dont j'ai beaucoup espéré naïvement qu'il fasse un peu de ménage dans quelques bureaux de pédagos au ministère, mais c'est malheureusement chez les forces vives des profs de base qu'il a fait table rase ! Les pédagos, les réformes à la c0n, elles sont toujours là !
Ce qui est sûr en tout cas, c'est qu'en 1981 Mitterrand raflait 75 % du vote enseignant (public et privé inclus), cette proportion est passée à un peu moins de deux tiers en 2007... Ils ont encore de la marge à gauche avant de tout perdre.
Il reste sans doute encore un certain nombre de profs à gauche, c'est-à-dire pas au PS ; j'en fais partie et j'en connais quelques-uns. Quant à Sarkozy, il avait pourtant déjà démontré sa nullité crasse au ministère de l'Intérieur. Et je parle bien ici d'incompétence, pas du fait qu'il a toujours été exclusivement au service de ses amis les nantis.
- EckmühlNiveau 2
Ça sent pas bon. En tant que socialiste, ça fait un moment que je m'en doute.
La question éducative est traitée de façon désespérante, tous courants confondus. Mais je crois qu'avec Julliard, on a le pire du pire : ses réseaux les plus proches sont à l'UNSA (les anciens de l'UNEF et du MJS se syndiquent généralement dans ce syndicat).
Je note qu'une rencontre des représentants syndicaux est prévue. On verra quels syndicats seront reçus. On verra quelles propositions en ressortent. SNES + FO + SNALC représentent une "majorité" qui ne veut pas entendre parler de socle commun, bivalence... Si c'est dans le projet présidentiel, on sera fixé sur les dialogues futurs.
Mais je suis assez d'accord avec ce qui a été dit plus haut : le PS n'a à priori pas tellement besoin d'aller chercher le vote enseignant.
Une grande majorité des profs votera contre Sarko, et pas uniquement pour des questions d'éducation. Et sur la question de l'éducation, face à des programmes qui proposent de toutes façons : école du socle + accompagnement personnalisé + changement de statut, bcp préféreront limiter la casse en choisissant ceux qui arrêteront les suppressions de postes et parlent d'une vague revalorisation.
La question éducative est traitée de façon désespérante, tous courants confondus. Mais je crois qu'avec Julliard, on a le pire du pire : ses réseaux les plus proches sont à l'UNSA (les anciens de l'UNEF et du MJS se syndiquent généralement dans ce syndicat).
Je note qu'une rencontre des représentants syndicaux est prévue. On verra quels syndicats seront reçus. On verra quelles propositions en ressortent. SNES + FO + SNALC représentent une "majorité" qui ne veut pas entendre parler de socle commun, bivalence... Si c'est dans le projet présidentiel, on sera fixé sur les dialogues futurs.
Mais je suis assez d'accord avec ce qui a été dit plus haut : le PS n'a à priori pas tellement besoin d'aller chercher le vote enseignant.
Une grande majorité des profs votera contre Sarko, et pas uniquement pour des questions d'éducation. Et sur la question de l'éducation, face à des programmes qui proposent de toutes façons : école du socle + accompagnement personnalisé + changement de statut, bcp préféreront limiter la casse en choisissant ceux qui arrêteront les suppressions de postes et parlent d'une vague revalorisation.
- Pierre_au_carréGuide spirituel
pg73 a écrit:Audrey a écrit:La question, Pg73, est: combien de profs reste-t-il encore à gauche? Ma question est sérieuse.
Pas (ou plus ?) nous deux en tous cas ;! J'ai déserté le navire PS en 2007 en allant me perdre chez Sarkozy dont j'ai beaucoup espéré naïvement qu'il fasse un peu de ménage dans quelques bureaux de pédagos au ministère, mais c'est malheureusement chez les forces vives des profs de base qu'il a fait table rase ! Les pédagos, les réformes à la c0n, elles sont toujours là !
Ce qui est sûr en tout cas, c'est qu'en 1981 Mitterrand raflait 75 % du vote enseignant (public et privé inclus), cette proportion est passée à un peu moins de deux tiers en 2007... Ils ont encore de la marge à gauche avant de nous perdre complétement.
Au 1er tour, je crois que Royal a fait autant que Bayrou + Sarkozy (ou le contraire) chez les profs, donc 2/3 ça m'étonnerait...
- AudreyOracle
Les idéaux de gauche...
Mazette.
Des idéaux j'en ai, et ils ne sont pas bling bling ni extrémistes, et bizarrement, je ne me suis jamais sentie raccord avec la gauche.
Enfin bon, je m'éloigne du débat là, j'en conviens...
Mais mince quoi!
Comment se fait-il que la politique, qui devrait permettre à la voix du peuple de se faire entendre, ne fasse plus finalement entendre que le grognement résigné de gens ayant perdu tout espoir de voir quelqu'un porter un projet et agir selon des valeurs auxquels ils adhèrent réellement?
Nous ne votons plus que pour des fantoches, des coquilles vides, au simple motif que l'un porte une étiquette qui en des temps antédiluviens voulait encore dire quelque chose..
On dirait des mamies qui continuent à acheter le même produit d'avant guerre sous prétexte que c'est ce qu'elles ont toujours acheté... sans constater que leur truc était complètement toxique, dépassé, inefficace, qu'il n'avait même plus rien à voir avec leur produit préféré en dehors de l'étiquette sur l'emballage...
C'est quoi, la gauche, concrètement, aujourd'hui?
Combien de temps encore les "profs de gauche" vont-ils se réclamer d'un parti qui n'a de gauche que le nom?
Il est où l'idéal social quand on voit ceux de la gauche mener la vie au même grand train que ceux de la droite? Tremper dans les mêmes magouilles? Se salir les pattes dans les mêmes bas-fonds médiatico-people?
Franchement, depuis le temps, le deuil ne devrait-il pas être fait?
S'il y avait une vraie gauche, telle que tous les gauchistes idéalistes me la décrivent, ptêt que oui, je serais de gauche. Mais là, non. Désolée.
Et pourtant, je ne demande, comme en amour, qu'à être surprise. Vraiment.
Mazette.
Des idéaux j'en ai, et ils ne sont pas bling bling ni extrémistes, et bizarrement, je ne me suis jamais sentie raccord avec la gauche.
Enfin bon, je m'éloigne du débat là, j'en conviens...
Mais mince quoi!
Comment se fait-il que la politique, qui devrait permettre à la voix du peuple de se faire entendre, ne fasse plus finalement entendre que le grognement résigné de gens ayant perdu tout espoir de voir quelqu'un porter un projet et agir selon des valeurs auxquels ils adhèrent réellement?
Nous ne votons plus que pour des fantoches, des coquilles vides, au simple motif que l'un porte une étiquette qui en des temps antédiluviens voulait encore dire quelque chose..
On dirait des mamies qui continuent à acheter le même produit d'avant guerre sous prétexte que c'est ce qu'elles ont toujours acheté... sans constater que leur truc était complètement toxique, dépassé, inefficace, qu'il n'avait même plus rien à voir avec leur produit préféré en dehors de l'étiquette sur l'emballage...
C'est quoi, la gauche, concrètement, aujourd'hui?
Combien de temps encore les "profs de gauche" vont-ils se réclamer d'un parti qui n'a de gauche que le nom?
Il est où l'idéal social quand on voit ceux de la gauche mener la vie au même grand train que ceux de la droite? Tremper dans les mêmes magouilles? Se salir les pattes dans les mêmes bas-fonds médiatico-people?
Franchement, depuis le temps, le deuil ne devrait-il pas être fait?
S'il y avait une vraie gauche, telle que tous les gauchistes idéalistes me la décrivent, ptêt que oui, je serais de gauche. Mais là, non. Désolée.
Et pourtant, je ne demande, comme en amour, qu'à être surprise. Vraiment.
- IgniatiusGuide spirituel
V.Marchais a écrit:Ignatius, tu oublies ceux qui sont restés à gauche quand la gauche n'y est plus...
Non non, justement, je pense bien à eux : c'est pourquoi j'interrogeais Audrey. Si on estime que le PS n'est plus à gauche, la logique ne commande pas de partir à droite !
Audrey : tu me parais assimiler gauche et PS, c'est bizarre de ta part.
En ce qui me concerne, je sais que le PS n'est plus à gauche depuis 1998 (il semblerait que certains fassent remonter le virage à 1983 mais je n'en dirais pas tant), mais j'estime que l'UMP reste bien plus à droite.
Il y a des idées à gauche du PS, mais elles sont mal défendues, je le reconnais.
De là à dire que la gauche n'existe plus, je crois que tu franchis un pas quelque peu absurde.
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- AudreyOracle
eh ben soit, mon pas est absurde...
Je le dis sans aucune gêne: je suis loin de maîtriser les arcanes politiques comme tu le fais, Igniatius. Ma connaissance théorique des partis, de leur histoire, des diverses mouvances est quasi inexistante. Pour le coup, oui, je le sais, je ne suis qu'une pauvre conne inculte qui ose parler politique.
Je parle du PS parce que les radicaux de gauche ne me conviennent pas davantage. Pour ce que j'en sais, mais je peux me tromper, le radicalisme d'aucun bord ne me convient. Les mouvances révolutionnaires non plus.
Mais après, comme je le disais, y a des tas de choses que j'ignore. Y a sans doute des tas de lignes à gauche autres que celles que j'évoque...
Mais purée, pourquoi, dès que ça parle politique ici, on se sent minable en moins de deux d'avoir exprimé son opinion? Pourquoi ai-je toujours la sensation que si je ne maîtrise pas le moindre dossier, la moindre statistique, la moindre histoire du moindre parti, je ne peux dire que des conneries?
Allez, je vais cuver ma bêtise ailleurs.
Je le dis sans aucune gêne: je suis loin de maîtriser les arcanes politiques comme tu le fais, Igniatius. Ma connaissance théorique des partis, de leur histoire, des diverses mouvances est quasi inexistante. Pour le coup, oui, je le sais, je ne suis qu'une pauvre conne inculte qui ose parler politique.
Je parle du PS parce que les radicaux de gauche ne me conviennent pas davantage. Pour ce que j'en sais, mais je peux me tromper, le radicalisme d'aucun bord ne me convient. Les mouvances révolutionnaires non plus.
Mais après, comme je le disais, y a des tas de choses que j'ignore. Y a sans doute des tas de lignes à gauche autres que celles que j'évoque...
Mais purée, pourquoi, dès que ça parle politique ici, on se sent minable en moins de deux d'avoir exprimé son opinion? Pourquoi ai-je toujours la sensation que si je ne maîtrise pas le moindre dossier, la moindre statistique, la moindre histoire du moindre parti, je ne peux dire que des conneries?
Allez, je vais cuver ma bêtise ailleurs.
- EckmühlNiveau 2
Audrey a écrit:
Nous ne votons plus que pour des fantoches, des coquilles vides, au simple motif que l'un porte une étiquette qui en des temps antédiluviens voulait encore dire quelque chose..
On dirait des mamies qui continuent à acheter le même produit d'avant guerre sous prétexte que c'est ce qu'elles ont toujours acheté... sans constater que leur truc était complètement toxique, dépassé, inefficace, qu'il n'avait même plus rien à voir avec leur produit préféré en dehors de l'étiquette sur l'emballage...
C'est quoi, la gauche, concrètement, aujourd'hui?
Combien de temps encore les "profs de gauche" vont-ils se réclamer d'un parti qui n'a de gauche que le nom?
Il est où l'idéal social quand on voit ceux de la gauche mener la vie au même grand train que ceux de la droite? Tremper dans les mêmes magouilles? Se salir les pattes dans les mêmes bas-fonds médiatico-people?
Franchement, depuis le temps, le deuil ne devrait-il pas être fait?
Sans doute parce que la plupart voient une différence entre l'action au pouvoir du PS et l'action de la droite.
- CondorcetOracle
Au contraire, Audrey, même si je ne suis pas centriste, je te lis avec intérêt.
- IgniatiusGuide spirituel
Eh Audrey, calme-toi, c'est quoi ce numéro de Caliméro ?
Tu dis un truc sur le passage idéologique des profs de gauche à droite, je te dis que cela me paraît une très mauvaise analyse : c'est tout.
Ton champ lexical est un peu excessif.
Tu dis un truc sur le passage idéologique des profs de gauche à droite, je te dis que cela me paraît une très mauvaise analyse : c'est tout.
Ton champ lexical est un peu excessif.
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- CondorcetOracle
Trois facteurs détermineront mon vote : les libertés publiques, le rôle assigné à l'Etat, la place de la France dans le monde. Pour l'instant, les programmes compulsés (y compris celui du Front de Gauche) sont trop indigents.
- pg73Niveau 8
Pierre_au_carré a écrit:
Au 1er tour, je crois que Royal a fait autant que Bayrou + Sarkozy (ou le contraire) chez les profs, donc 2/3 ça m'étonnerait...
ça dépend si tu intègres tous les profs (public + privé) ou juste les profs du public. J'avais vu les chiffres d'une étude très détaillé (je suis assez friand de sociologie électorale) il me semble que 58 % des profs du privé ont voté Sarko en 2007, contre un petit 30 % dans le public...
Dans une salle des profs la proportion des profs se disant de droite est infime, mais dans le secret de l'isoloir ça reste significatif ! Seul le vote FN reste marginal !(1 à 2 %)
_________________
In tartiflette i trust...
- User5899Demi-dieu
Je me serais arrêté, Igniatius, à "franchis un pas". Pour le reste, on est d'accord.Igniatius a écrit:V.Marchais a écrit:Ignatius, tu oublies ceux qui sont restés à gauche quand la gauche n'y est plus...
Non non, justement, je pense bien à eux : c'est pourquoi j'interrogeais Audrey. Si on estime que le PS n'est plus à gauche, la logique ne commande pas de partir à droite !
Audrey : tu me parais assimiler gauche et PS, c'est bizarre de ta part.
En ce qui me concerne, je sais que le PS n'est plus à gauche depuis 1998 (il semblerait que certains fassent remonter le virage à 1983 mais je n'en dirais pas tant), mais j'estime que l'UMP reste bien plus à droite.
Il y a des idées à gauche du PS, mais elles sont mal défendues, je le reconnais.
De là à dire que la gauche n'existe plus, je crois que tu franchis un pas quelque peu absurde.
- AudreyOracle
Igniatius a écrit:Eh Audrey, calme-toi, c'est quoi ce numéro de Caliméro ?
Tu dis un truc sur le passage idéologique des profs de gauche à droite, je te dis que cela me paraît une très mauvaise analyse : c'est tout.
Ton champ lexical est un peu excessif.
Je n'ai pas parlé du passage idéologique des profs de gauche à droite, je n'ia même jamais pensé à un truc pareil. Décidément, je rase à ce point le sol que tu doives forcément trouver un sens subtil quasi cryptographique à des propos de ma part dénué du moindre implicite?
Faut-il que je fasse des dessins au crayola pour que mon message soit lu tel que je l'ai écrit? Non, parce que sinon, je peux, hein...je dois même avoir des feutres à l'eau, et des paillettes quelque part..
Ouais, franchement, à lire des messages tels que le tien, je me sens conne, j'y peux rien.
- IgniatiusGuide spirituel
Audrey a écrit:La question, Pg73, est: combien de profs reste-t-il encore à gauche? Ma question est sérieuse.
J'ai réagi à ça : il me paraît clair que si ta question est "sérieuse" comme tu l'écris, c'est que tu sous-entends qu'ils sont partis à droite.
En ce qui me concerne, quand je lis des trucs comme "Des idéaux de gauche... Mazette !" ou "Faut-il que je fasse des dessins au crayola pour que mon message soit lu tel que je l'ai écrit? Non, parce que sinon, je peux, hein...je dois même avoir des feutres à l'eau, et des paillettes quelque part..", eh bien je ne me sens pas con, car je sais bien que tu n'écris des messages qu'avec de louables pensées.
Tu t'enflammes toute seule.
D'ailleurs, j'ai mentionné que je ne comprenais pas que TOI, tu raisonnes ainsi. Je ne sais pas si ça veut dire que je te prends pour une conne.
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- pitchounetteExpert
moi je suis désolée je n'ai pas compris ce que le Ps voulait faire de notre statut:oops:
- AudreyOracle
Beh non, j'ai rien sous-entendu. J'ai juste demandé combien de gens étaient encore à gauche avec la vraie certitude d'être encore à gauche. Rien de plus. Et comme l'expliquait mon message ensuite, je m'interrogeais sur ce qui faisait qu'on pouvait se dire "de gauche".
C'est toi qui as plaqué la question d'une désertion idéologique des gens de gauche vers la droite, moi, je n'en ai jamais parlé...
Pour ce qui est du fait que tu ne comprennes pas que "moi", je raisonne ainsi... ma foi, que sais-tu de mon raisonnement? Je n'ai jamais eu particulièrement le sentiment d'avoir pénétré ton esprit de mon intelligence, de mon humour ou de ma spiritualité. A dire vrai, je n'ai même jamais vraiment eu l'impression de communiquer avec toi. Alors imaginer un quart de seconde que tu pourrais avoir une idée de qui je suis ou pense... tu comprends bien que ça me semble difficile.
Mais je vais rester sur l'idée du compliment... c'est mieux pour le moral...
Une chose est sûre: si on veut dire un truc gentil à quelqu'un, on le lui dit vraiment, sans user de circonvolutions forcément suspectes.
C'est toi qui as plaqué la question d'une désertion idéologique des gens de gauche vers la droite, moi, je n'en ai jamais parlé...
Pour ce qui est du fait que tu ne comprennes pas que "moi", je raisonne ainsi... ma foi, que sais-tu de mon raisonnement? Je n'ai jamais eu particulièrement le sentiment d'avoir pénétré ton esprit de mon intelligence, de mon humour ou de ma spiritualité. A dire vrai, je n'ai même jamais vraiment eu l'impression de communiquer avec toi. Alors imaginer un quart de seconde que tu pourrais avoir une idée de qui je suis ou pense... tu comprends bien que ça me semble difficile.
Mais je vais rester sur l'idée du compliment... c'est mieux pour le moral...
Une chose est sûre: si on veut dire un truc gentil à quelqu'un, on le lui dit vraiment, sans user de circonvolutions forcément suspectes.
- IgniatiusGuide spirituel
Lenou3132 a écrit:moi je suis désolée je n'ai pas compris ce que le Ps voulait faire de notre statut:oops:
En effet, ce n'est pas explicité dans l'article : ils veulent juste "ouvrir le débat".
Mais il est clair que l'on peut craindre le pire, à la lumière d'autres déclarations antérieures, à savoir présence massive dans l'établissement, et des missions de plus en plus éloignées du champ disciplinaire.
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- ysabelDevin
Igniatius a écrit:Lenou3132 a écrit:moi je suis désolée je n'ai pas compris ce que le Ps voulait faire de notre statut:oops:
En effet, ce n'est pas explicité dans l'article : ils veulent juste "ouvrir le débat".
Mais il est clair que l'on peut craindre le pire, à la lumière d'autres déclarations antérieures, à savoir présence massive dans l'établissement, et des missions de plus en plus éloignées du champ disciplinaire.
Soyons vulgaires : qu'ils aillent se faire foutre ! :colere: :marteau: :mitrailler:
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- AudreyOracle
A part la droite qui avance à découvert et sans aucune honte depuis le début, j'ai le sentiment que les autres ne font que remuer le dossier éducation sans trop oser pour le moment y aller franchement, ménageant pour peu de temps encore la chèvre et le chou, bien que nous (chèvres ou choux?) ne soyons pas dupes..
- pitchounetteExpert
Bon au moins javais compris qu'il n'y avait rien d'annoncé officiel
mais au vu de ce que la droite veut faire de nous, je me dis que la gauche va nous faire aussi leur truc
mais au vu de ce que la droite veut faire de nous, je me dis que la gauche va nous faire aussi leur truc
_________________
Le bonheur est dans le pré après 7 ans de région parisienne
- pg73Niveau 8
Igniatius a écrit:
Non non, justement, je pense bien à eux : c'est pourquoi j'interrogeais Audrey. Si on estime que le PS n'est plus à gauche, la logique ne commande pas de partir à droite !
Audrey : tu me parais assimiler gauche et PS, c'est bizarre de ta part.
En ce qui me concerne, je sais que le PS n'est plus à gauche depuis 1998 (il semblerait que certains fassent remonter le virage à 1983 mais je n'en dirais pas tant), mais j'estime que l'UMP reste bien plus à droite.
Il y a des idées à gauche du PS, mais elles sont mal défendues, je le reconnais.
De là à dire que la gauche n'existe plus, je crois que tu franchis un pas quelque peu absurde.
Ignatius, il n'y a aucune vérité absolue sur le sujet, tout dépend d'où tu te places sur l'échiquier. Tu dis peut-être ça parce que tu te situes apparemment à gauche du PS. Mais pour quelqu'un de plus centriste ou de centre-droit (comme moi), le PS est un vrai parti de gauche classique et modéré, et parfois toujours trop à gauche... (mais logiquement pas assez pour toi !)
Par contre jamais je ne qualifierais de gauche un parti comme NPA, ou LO qui sont pour moi des partis extrémistes au même titre que le FN. Evidemment quelqu'un de gauche aura sûrement, à juste titre, un avis très différent de moi pour ce qui concerne de mettre dans le même sac Marine, Olivier et Arlette !
Par contre, même pour moi, quelqu'un comme Mélenchon rentre complétement dans la tradition parlementaire et démocratique, même si je ne partage pas vraiment ses idées... (quoique...)
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In tartiflette i trust...
- IgniatiusGuide spirituel
PG73 : explique-moi ce que tu trouves "à gauche" dans le PS (et même "trop à gauche").
Ce n'est pas parce que c'est à ta gauche, que c'est de gauche.
Ou alors Marine peut traiter Lionel Lucca de sale gauchiste.
Ce n'est pas parce que c'est à ta gauche, que c'est de gauche.
Ou alors Marine peut traiter Lionel Lucca de sale gauchiste.
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Brian Wilson
- AudreyOracle
Eh beh moi, je reviens avec ma question à la con: c'est quoi, être de gauche?
- CondorcetOracle
Etre de gauche aujourd'hui signifie militer pour une juste distribution de la valeur ajoutée (une meilleure répartition des richesses), une présence renforcée de l'Etat dans et hors de ses missions régaliennes (donner un second souffle à l'Etat-Providence), un Etat qui soit respectueux des libertés publiques et des minorités et la poursuite d'une politique "droit de l'hommiste" à l'étranger,
- Pierre_au_carréGuide spirituel
Audrey a écrit:
C'est quoi, la gauche, concrètement, aujourd'hui?
Combien de temps encore les "profs de gauche" vont-ils se réclamer d'un parti qui n'a de gauche que le nom?
Il est où l'idéal social quand on voit ceux de la gauche mener la vie au même grand train que ceux de la droite? Tremper dans les mêmes magouilles? Se salir les pattes dans les mêmes bas-fonds médiatico-people?
Franchement, depuis le temps, le deuil ne devrait-il pas être fait?
S'il y avait une vraie gauche, telle que tous les gauchistes idéalistes me la décrivent, ptêt que oui, je serais de gauche. Mais là, non. Désolée.
Et pourtant, je ne demande, comme en amour, qu'à être surprise. Vraiment.
:lol!:
(mais tellement vrai pour moi aussi)
- AudreyOracle
Merci Condorcet d'essayer de me répondre, c'est gentil!
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