- CondorcetOracle
loup des steppes a écrit:JPhMM a écrit:Moi, je ne demande pas grand chose.
La Villa Médicis me suffirait amplement. :lol!:
Ah oui, moi aussi, je n'y avais pas pensé ZUT... mais j'adorerais être à La Villa Médicis !!! cet authentique havre dédié à la création contemporaine me tenterait vraiment...
Condorcet je vais me mettre tout de suite à l' Italien, et tant pis pour toi, JPhMM, mais l' Art c'est mon domaine de prédilection, en plus je peins, la littérature, le cinéma et tout le reste c'est mon truc et je me vois déjà accueillir tous les artistes heureux bénéficiaires du Prix de Rome, tu m'en veux pas hein ?
Ah, Rome
- MoonchildSage
Si je me fie à ce que j'observe en salle des profs, le point de vue d'Albator est assez répandu dans la population enseignante : il faut laisser sa chance au PS qui annonce une "concertation" et une "revalorisation" du métier et puis de toutes manières il faut coûte que coûte faire barrage à la droite et à la "dictature" de Sarkozy. Il semblerait qu'il n'y ait pas eu de véritable prise de conscience générale que le PS, comme la quasi totalité de la gauche, nous a définitivement abandonnés.Aurore a écrit:Albator a écrit: Avant de juger d'une façon définitive attendons la rencontre entre les enseignants et François Hollande.
Et puis il ne faut pas consdérer que la vie professionnelle, regardez tout ce que fait Sarkozy en ce moment, alors imaginez comment il va se lâcher s'il est réélu Je ne sais pas si vous avez vu sa nouvelle marotte qui consiste à renforcer la loi Hadopi. Je n'ai vraiment pas envie de voir ce pays glisser inexorablement vers une dictature
Voyons, ne soyons pas naïfs ! On connaît par avance les conclusions de cette prétendue concertation brassant toujours les mêmes "experts" et qui se résume à une vaste escroquerie - je parie tout ce que vous voulez qu'il y aura les charlatans Obin, Meirieu, Forestier, Dubet, avec leurs comparses du SGEN et de l'UNSA ! Les socialos ont exactement le même programme éducatif que l'UMP - supprimer des heures de cours en lycée sous couvert de "pédagogie" revient à supprimer des postes mais sans le dire ouvertement ! -, sauf qu'une fois encore ils avancent masqués, alors qu'avec Sarko, nous savons d'ores et déjà à quoi nous en tenir (toujours ça de pris... ).
Autre chose : il est absurde de séparer l'éducation du reste du programme PS dont elle n'est qu'une facette. Ce reste se résume malheureusement à une gestion aussi démagogique que cynique de la paix sociale sans toutefois toucher le moins du monde aux tendances lourdes minant chaque jour davantage notre modèle social hérité de la Libération.
C'est aussi pour cela que je pense que Hessel est au mieux un saltimbanque - s'indigner tout en soutenant ouvertement la tendance social-libérale du PS (Aubry, DSK, Rocard...) me paraît difficilement compatible.
Maintenant, je n'arrive pas à déterminer ce qui est pire entre l'UMP qui nous prépare une réforme dure sans s'en cacher et face à laquelle nous ne sommes pas vraiment en position de force et le PS qui souhaite arriver au même résultat mais en y mettant les formes et qui risque de bénéficier d'une certaine complaisance idéologique de la part de beaucoup de syndicats : on cite toujours le SGEN et l'UNSA qui approuvent systématiquement les pires imbécillités pédagogiques (à ceci près qu'on ne va jamais assez loin à leur goût), mais je sais aussi que certains délégués de la CGT sont favorables au discours égalitaire du collège unique ou de la suppression des filières pour le bac (s'il n'y avait pas la question des statuts, je ne suis pas sûr qu'ils s'opposeraient au projet de Peillon) et il reste le cas du SNES dont la perméabilité avec le PS laisse craindre qu'il baisse la garde sur les questions de fond. Je me demande si le PS ne risque pas d'aller encore plus loin, mais avec moins de brutalité.
- Thalia de GMédiateur
C'est pour nous une évidence, mais il faudrait remettre en cause une politique éducative qui "fabrique du crétin" (pas taper, je rappelle que c'est le titre d'un opus d'Abraxas)Ronin a écrit:C'est marrant tous nos politiques ont fait un stage en Finlande, ils en ont gardé un point : moins d'heures au lycée = moins de sous. Ce qui démontre que l'ENA forme bien au raisonnement ils ont juste oublié que les finlandais mettent un orthophoniste et un instituteur spécialisé dans chaque école, que les instituteurs sont formés sur 2 années pleines, que les enseignants gagnent 40 % de plus que chez nous.
Je suis assez enclin à croire que le travail serait moins dur dans le secondaire si la proportion d'élèves en difficulté à l'entrée en sixième passait de 30 à 10 %, et qu'il y ait deux filières dès la sixième.
Je crois que nous ne dénonçons que le sommet émergé de l'iceberg. Tout est fait depuis des décennies pour former (ou plutôt non former) une partie de plus importante de la jeunesse, celle qui deviendra des adultes qui ne pourront revendiquer qu'on enverra dans les boulots les moins qualifiés, qui n'auront pas les moyens de se plaindre et constituent une immense variable d'ajustement dans nos économies d'un libéralisme de plus en plus féroce. Ceux qui s'en sortent pourquoi revendiqueraient-ils puisqu'ils s'estiment heureux de s'en être sortis.Ronin a écrit:C'est marrant tous nos politiques ont fait un stage en
Finlande, ils en ont gardé un point : moins d'heures au lycée = moins de
sous. Ce qui démontre que l'ENA forme bien au raisonnement
ils ont juste oublié que les finlandais mettent un orthophoniste et un
instituteur spécialisé dans chaque école, que les instituteurs sont
formés sur 2 années pleines, que les enseignants gagnent 40 % de plus
que chez nous.
Ils n'ont pris que le point qui permet de faire économiser de l'argent, étonnant non ?
Parie immergée de l'iceberg : non, nos gouvernants ne sont pas de sombres crétins, ils appliquent d'une manière systématique et redoutable une politique de rouleau-compresseur efficace. Mais en ce moment, j'ai l'impression que ça leur explose à la figure, de nombreuses mesures, imposées par la crise qu'ils ont fabriquée, sont perçues comme intolérables.
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- AuroreEsprit éclairé
Ronin a écrit:C'est marrant tous nos politiques ont fait un stage en Finlande, ils en ont gardé un point : moins d'heures au lycée = moins de sous. Ce qui démontre que l'ENA forme bien au raisonnement ils ont juste oublié que les finlandais mettent un orthophoniste et un instituteur spécialisé dans chaque école, que les instituteurs sont formés sur 2 années pleines, que les enseignants gagnent 40 % de plus que chez nous.
Je suis assez enclin à croire que le travail serait moins dur dans le secondaire si la proportion d'élèves en difficulté à l'entrée en sixième passait de 30 à 10 %, et qu'il y ait deux filières dès la sixième.
Ils n'ont pris que le point qui permet de faire économiser de l'argent, étonnant non ?
Légende urbaine.
Selon un collègue exilé en Finlande, tout n'est pas si rose, loin de là. Ils ne gagnent pas plus qu'en France (quand ce n'est pas moins !) si l'on rapporte leur salaire au coût de la vie. De plus, ils n'ont pas le statut de la Fonction Publique d’État - donc ils dépendent des communes et des multiples aléas de leur gestion politique - et sont fréquemment précarisés. Quant au niveau disciplinaire des élèves finlandais et des programmes étudiés, il est nettement plus bas qu'en France. Nos bons élèves les battent à plates coutures.
Le seul point positif (une population scolaire homogène) tient à la sociologie et à l'histoire : le fait qu'ils soient luthériens à plus de 90% et qu'ils n'aient pas à intégrer une population immigrée nombreuse expliquent bien des choses.
- AuroreEsprit éclairé
Ronin a écrit:C'est marrant tous nos politiques ont fait un stage en Finlande,
La référence au prétendu modèle scandinave (et sa fameuse "flexi-sécurité" ) est une constante (pour ne pas dire une tarte à la crème) des "sociaux-libéraux" et autres chrétiens "de gauche" ou zélateurs de la "3e voie" depuis au moins les années 70 et la "nouvelle société" de Chaban/Delors. Rien de nouveau sous le soleil...
- AuroreEsprit éclairé
Adeptes de la politique de l'autruche, ou moutons de Panurge ? [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Moonchild a écrit:
Si je me fie à ce que j'observe en salle des profs, le point de vue d'Albator est assez répandu dans la population enseignante : il faut laisser sa chance au PS qui annonce une "concertation" et une "revalorisation" du métier et puis de toutes manières il faut coûte que coûte faire barrage à la droite et à la "dictature" de Sarkozy. Il semblerait qu'il n'y ait pas eu de véritable prise de conscience générale que le PS, comme la quasi totalité de la gauche, nous a définitivement abandonnés.
Maintenant, je n'arrive pas à déterminer ce qui est pire entre l'UMP qui nous prépare une réforme dure sans s'en cacher et face à laquelle nous ne sommes pas vraiment en position de force et le PS qui souhaite arriver au même résultat mais en y mettant les formes et qui risque de bénéficier d'une certaine complaisance idéologique de la part de beaucoup de syndicats : on cite toujours le SGEN et l'UNSA qui approuvent systématiquement les pires imbécillités pédagogiques (à ceci près qu'on ne va jamais assez loin à leur goût), mais je sais aussi que certains délégués de la CGT sont favorables au discours égalitaire du collège unique ou de la suppression des filières pour le bac (s'il n'y avait pas la question des statuts, je ne suis pas sûr qu'ils s'opposeraient au projet de Peillon) et il reste le cas du SNES dont la perméabilité avec le PS laisse craindre qu'il baisse la garde sur les questions de fond. Je me demande si le PS ne risque pas d'aller encore plus loin, mais avec moins de brutalité.
Ce qui est certain, c'est que si le PS arrivait au pouvoir, il aurait les mains libres pour "réformer" à sa guise. L''antisarkozysme" des salles des profs ferait passer les pires régressions made in PS (et ils ne devraient pas se gêner : pourquoi ne pas remettre Allègre rue de Grenelle ? [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] ) ... alors qu'on retrouve les mêmes dans le programme de l'UMP !
- DwarfVénérable
Petite précision quant au sens du titre de l'ouvrage en question : ce n'est pas une fabrique à crétins, c'est une fabrique qui est le fait de crétins, nuance. Dixit auctor ipse.Thalia de G a écrit:
C'est pour nous une évidence, mais il faudrait remettre en cause une politique éducative qui "fabrique du crétin" (pas taper, je rappelle que c'est le titre d'un opus d'Abraxas)
- DaphnéDemi-dieu
Aurore a écrit:Albator a écrit: Avant de juger d'une façon définitive attendons la rencontre entre les enseignants et François Hollande.
Et puis il ne faut pas consdérer que la vie professionnelle, regardez tout ce que fait Sarkozy en ce moment, alors imaginez comment il va se lâcher s'il est réélu Je ne sais pas si vous avez vu sa nouvelle marotte qui consiste à renforcer la loi Hadopi. Je n'ai vraiment pas envie de voir ce pays glisser inexorablement vers une dictature
Voyons, ne soyons pas naïfs ! On connaît par avance les conclusions de cette prétendue concertation brassant toujours les mêmes "experts" et qui se résume à une vaste escroquerie - je parie tout ce que vous voulez qu'il y aura les charlatans Obin, Meirieu, Forestier, Dubet, avec leurs comparses du SGEN et de l'UNSA ! Les socialos ont exactement le même programme éducatif que l'UMP - supprimer des heures de cours en lycée sous couvert de "pédagogie" revient à supprimer des postes mais sans le dire ouvertement ! -, sauf qu'une fois encore ils avancent masqués, alors qu'avec Sarko, nous savons d'ores et déjà à quoi nous en tenir (toujours ça de pris... ).
Autre chose : il est absurde de séparer l'éducation du reste du programme PS dont elle n'est qu'une facette. Ce reste se résume malheureusement à une gestion aussi démagogique que cynique de la paix sociale sans toutefois toucher le moins du monde aux tendances lourdes minant chaque jour davantage notre modèle social hérité de la Libération.
+1
- Thalia de GMédiateur
Au temps pour moi. Je ferais mieux de vérifier mes classiques.Dwarf a écrit:Petite précision quant au sens du titre de l'ouvrage en question : ce n'est pas une fabrique à crétins, c'est une fabrique qui est le fait de crétins, nuance. Dixit auctor ipse.Thalia de G a écrit:
C'est pour nous une évidence, mais il faudrait remettre en cause une politique éducative qui "fabrique du crétin" (pas taper, je rappelle que c'est le titre d'un opus d'Abraxas)
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- DwarfVénérable
Oh, tu sais, tout le monde a commis ce contre-sens! N'eût été Abraxas pour le préciser, l'erreur aurait fait florès.Thalia de G a écrit:
Au temps pour moi. Je ferais mieux de vérifier mes classiques.
- Spoiler:
- Et de toute façon, il avait fait en sorte de choisir un titre bien ambigu : c'est tout lui, ça! :Lool:
- AuroreEsprit éclairé
En même temps, une fabrique dirigée par des crétins finit bien par fabriquer des crétins, un jour ou l'autre...
- Thalia de GMédiateur
Merci, Aurore, tu me sauves la mise.Aurore a écrit:En même temps, une fabrique dirigée par des crétins finit bien par fabriquer des crétins, un jour ou l'autre...
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- DwarfVénérable
:lol!: Oui, c'est un fait! La boucle est bouclée, comme on dit. Encore que je ne devrais pas rire, parce que quand je vois débarquer les nouveaux collègues, certes pétris de bonnes intentions mais lacunaires... Allez, courage, nous ferons jouer la solidarité inter-générationnelle!Thalia de G a écrit:Merci, Aurore, tu me sauves la mise.Aurore a écrit:En même temps, une fabrique dirigée par des crétins finit bien par fabriquer des crétins, un jour ou l'autre...
- Reine MargotDemi-dieu
Dwarf a écrit:Oh, tu sais, tout le monde a commis ce contre-sens! N'eût été Abraxas pour le préciser, l'erreur aurait fait florès.Thalia de G a écrit:
Au temps pour moi. Je ferais mieux de vérifier mes classiques.
- Spoiler:
ah j'avais compris que l'école fabriquait des crétins, moi aussi, et d'autant plus avec le contenu du livre, qui avait pour but de démontrer la baisse du niveau scolaire...mais en effet on peut y voir les deux sens.
- DwarfVénérable
Beaucoup ont appelé (moi le premier) le bouquin La fabrique de crétins. Ceci explique cela?Reine Margot a écrit:ah j'avais compris que l'école fabriquait des crétins, moi aussi, et d'autant plus avec le contenu du livre, qui avait pour but de démontrer la baisse du niveau scolaire...mais en effet on peut y voir les deux sens.
- User5899Demi-dieu
Bah, Rome n'est plus dans Rome, vous le savez bien.condorcet a écrit:loup des steppes a écrit:JPhMM a écrit:Moi, je ne demande pas grand chose.
La Villa Médicis me suffirait amplement. :lol!:
Ah oui, moi aussi, je n'y avais pas pensé ZUT... mais j'adorerais être à La Villa Médicis !!! cet authentique havre dédié à la création contemporaine me tenterait vraiment...
Condorcet je vais me mettre tout de suite à l' Italien, et tant pis pour toi, JPhMM, mais l' Art c'est mon domaine de prédilection, en plus je peins, la littérature, le cinéma et tout le reste c'est mon truc et je me vois déjà accueillir tous les artistes heureux bénéficiaires du Prix de Rome, tu m'en veux pas hein ?
Ah, Rome
- finou34Niveau 5
Albator a écrit: Avant de juger d'une façon définitive attendons la rencontre entre les enseignants et François Hollande.
Et puis il ne faut pas consdérer que la vie professionnelle, regardez tout ce que fait Sarkozy en ce moment, alors imaginez comment il va se lâcher s'il est réélu Je ne sais pas si vous avez vu sa nouvelle marotte qui consiste à renforcer la loi Hadopi. Je n'ai vraiment pas envie de voir ce pays glisser inexorablement vers une dictature
Voilà enfin un message qui me rassure...
:shock: Après ce "règne" de l'UMP, débordant de mépris pour tout dialogue, après la triste situation désormais dans les hôpitaux, l' éducation nationale... A-t-on seulement vu avant les forces de l'ordre manifester, les avocats... ?
pour ma part, je ne conçois pas de ne pas faire un vote contre Sarko.
La première chose que fera l'UMP s'il est réelu, c'est de fermer les écoles maternelles, j'en suis convaincue et ça, ce n'est dans le programme d'aucun autre parti SAUF, dans celui du FN.
Il a été trop tard pour eux de mettre cela en place, mais c'est dans les prévisions...
Alors je suis peut-être naïve, mais je me dis qu'avec un autre parti, le dialogue sera plus ouvert, avec celui-ci, on a vu ce que ça a donné.
Personnellement je préfère garder un espoir... que de le perdre en permettant à Sarko de repasser en 2012
- ADRIANANiveau 5
Moonchild a écrit:Si je me fie à ce que j'observe en salle des profs, le point de vue d'Albator est assez répandu dans la population enseignante : il faut laisser sa chance au PS qui annonce une "concertation" et une "revalorisation" du métier et puis de toutes manières il faut coûte que coûte faire barrage à la droite et à la "dictature" de Sarkozy. Il semblerait qu'il n'y ait pas eu de véritable prise de conscience générale que le PS, comme la quasi totalité de la gauche, nous a définitivement abandonnés.Aurore a écrit:Albator a écrit: Avant de juger d'une façon définitive attendons la rencontre entre les enseignants et François Hollande.
Et puis il ne faut pas consdérer que la vie professionnelle, regardez tout ce que fait Sarkozy en ce moment, alors imaginez comment il va se lâcher s'il est réélu Je ne sais pas si vous avez vu sa nouvelle marotte qui consiste à renforcer la loi Hadopi. Je n'ai vraiment pas envie de voir ce pays glisser inexorablement vers une dictature
Voyons, ne soyons pas naïfs ! On connaît par avance les conclusions de cette prétendue concertation brassant toujours les mêmes "experts" et qui se résume à une vaste escroquerie - je parie tout ce que vous voulez qu'il y aura les charlatans Obin, Meirieu, Forestier, Dubet, avec leurs comparses du SGEN et de l'UNSA ! Les socialos ont exactement le même programme éducatif que l'UMP - supprimer des heures de cours en lycée sous couvert de "pédagogie" revient à supprimer des postes mais sans le dire ouvertement ! -, sauf qu'une fois encore ils avancent masqués, alors qu'avec Sarko, nous savons d'ores et déjà à quoi nous en tenir (toujours ça de pris... ).
Autre chose : il est absurde de séparer l'éducation du reste du programme PS dont elle n'est qu'une facette. Ce reste se résume malheureusement à une gestion aussi démagogique que cynique de la paix sociale sans toutefois toucher le moins du monde aux tendances lourdes minant chaque jour davantage notre modèle social hérité de la Libération.
C'est aussi pour cela que je pense que Hessel est au mieux un saltimbanque - s'indigner tout en soutenant ouvertement la tendance social-libérale du PS (Aubry, DSK, Rocard...) me paraît difficilement compatible.
Maintenant, je n'arrive pas à déterminer ce qui est pire entre l'UMP qui nous prépare une réforme dure sans s'en cacher et face à laquelle nous ne sommes pas vraiment en position de force et le PS qui souhaite arriver au même résultat mais en y mettant les formes et qui risque de bénéficier d'une certaine complaisance idéologique de la part de beaucoup de syndicats : on cite toujours le SGEN et l'UNSA qui approuvent systématiquement les pires imbécillités pédagogiques (à ceci près qu'on ne va jamais assez loin à leur goût), mais je sais aussi que certains délégués de la CGT sont favorables au discours égalitaire du collège unique ou de la suppression des filières pour le bac (s'il n'y avait pas la question des statuts, je ne suis pas sûr qu'ils s'opposeraient au projet de Peillon) et il reste le cas du SNES dont la perméabilité avec le PS laisse craindre qu'il baisse la garde sur les questions de fond. Je me demande si le PS ne risque pas d'aller encore plus loin, mais avec moins de brutalité.
Effectivement, Hollande attend des "contre-parties" à ses créations de postes... C'est fabuleux! Préparons-nous aux 35 h dans les établissements. En échange nous aurons des "moyens"! Ca fait rêver!
Je n'ai qu'une envie: changer de métier!
Comment être davantage bafoué?
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- AuroreEsprit éclairé
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]ADRIANA a écrit:Moonchild a écrit:Si je me fie à ce que j'observe en salle des profs, le point de vue d'Albator est assez répandu dans la population enseignante : il faut laisser sa chance au PS qui annonce une "concertation" et une "revalorisation" du métier et puis de toutes manières il faut coûte que coûte faire barrage à la droite et à la "dictature" de Sarkozy. Il semblerait qu'il n'y ait pas eu de véritable prise de conscience générale que le PS, comme la quasi totalité de la gauche, nous a définitivement abandonnés.Aurore a écrit:Albator a écrit: Avant de juger d'une façon définitive attendons la rencontre entre les enseignants et François Hollande.
Et puis il ne faut pas consdérer que la vie professionnelle, regardez tout ce que fait Sarkozy en ce moment, alors imaginez comment il va se lâcher s'il est réélu Je ne sais pas si vous avez vu sa nouvelle marotte qui consiste à renforcer la loi Hadopi. Je n'ai vraiment pas envie de voir ce pays glisser inexorablement vers une dictature
Voyons, ne soyons pas naïfs ! On connaît par avance les conclusions de cette prétendue concertation brassant toujours les mêmes "experts" et qui se résume à une vaste escroquerie - je parie tout ce que vous voulez qu'il y aura les charlatans Obin, Meirieu, Forestier, Dubet, avec leurs comparses du SGEN et de l'UNSA ! Les socialos ont exactement le même programme éducatif que l'UMP - supprimer des heures de cours en lycée sous couvert de "pédagogie" revient à supprimer des postes mais sans le dire ouvertement ! -, sauf qu'une fois encore ils avancent masqués, alors qu'avec Sarko, nous savons d'ores et déjà à quoi nous en tenir (toujours ça de pris... ).
Autre chose : il est absurde de séparer l'éducation du reste du programme PS dont elle n'est qu'une facette. Ce reste se résume malheureusement à une gestion aussi démagogique que cynique de la paix sociale sans toutefois toucher le moins du monde aux tendances lourdes minant chaque jour davantage notre modèle social hérité de la Libération.
C'est aussi pour cela que je pense que Hessel est au mieux un saltimbanque - s'indigner tout en soutenant ouvertement la tendance social-libérale du PS (Aubry, DSK, Rocard...) me paraît difficilement compatible.
Maintenant, je n'arrive pas à déterminer ce qui est pire entre l'UMP qui nous prépare une réforme dure sans s'en cacher et face à laquelle nous ne sommes pas vraiment en position de force et le PS qui souhaite arriver au même résultat mais en y mettant les formes et qui risque de bénéficier d'une certaine complaisance idéologique de la part de beaucoup de syndicats : on cite toujours le SGEN et l'UNSA qui approuvent systématiquement les pires imbécillités pédagogiques (à ceci près qu'on ne va jamais assez loin à leur goût), mais je sais aussi que certains délégués de la CGT sont favorables au discours égalitaire du collège unique ou de la suppression des filières pour le bac (s'il n'y avait pas la question des statuts, je ne suis pas sûr qu'ils s'opposeraient au projet de Peillon) et il reste le cas du SNES dont la perméabilité avec le PS laisse craindre qu'il baisse la garde sur les questions de fond. Je me demande si le PS ne risque pas d'aller encore plus loin, mais avec moins de brutalité.
Effectivement, Hollande attend des "contre-parties" à ses créations de postes... C'est fabuleux! Préparons-nous aux 35 h dans les établissements. En échange nous aurons des "moyens"! Ca fait rêver!
Je n'ai qu'une envie: changer de métier!
Comment être davantage bafoué?
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- AuroreEsprit éclairé
finou34 a écrit:Albator a écrit: Avant de juger d'une façon définitive attendons la rencontre entre les enseignants et François Hollande.
Et puis il ne faut pas consdérer que la vie professionnelle, regardez tout ce que fait Sarkozy en ce moment, alors imaginez comment il va se lâcher s'il est réélu Je ne sais pas si vous avez vu sa nouvelle marotte qui consiste à renforcer la loi Hadopi. Je n'ai vraiment pas envie de voir ce pays glisser inexorablement vers une dictature
Voilà enfin un message qui me rassure...
:shock: Après ce "règne" de l'UMP, débordant de mépris pour tout dialogue, après la triste situation désormais dans les hôpitaux, l' éducation nationale... A-t-on seulement vu avant les forces de l'ordre manifester, les avocats... ?
pour ma part, je ne conçois pas de ne pas faire un vote contre Sarko.
La première chose que fera l'UMP s'il est réelu, c'est de fermer les écoles maternelles, j'en suis convaincue et ça, ce n'est dans le programme d'aucun autre parti SAUF, dans celui du FN.
Il a été trop tard pour eux de mettre cela en place, mais c'est dans les prévisions...
Alors je suis peut-être naïve, mais je me dis qu'avec un autre parti, le dialogue sera plus ouvert, avec celui-ci, on a vu ce que ça a donné.
Personnellement je préfère garder un espoir... que de le perdre en permettant à Sarko de repasser en 2012
Un éclair de lucidité ?
- AlbatorHabitué du forum
Changer de statut pourquoi pas ? Citez moi une profession dont les conditions d'exercice n'ont pas varié depuis 60 ans.
Mais dans ce cas il faut mettre tout sur la table y compris la pénibilité croissante de ce métier. Quand il y a eu la réforme des retraites de 2003 des négociations devaient s'ouvrir à ce sujet, la pénibilité physique a bien été évoquée mais pas la pénibilité mentale. Je pense que nos représentants doivent impérativement mettre ce sujet au coeur des négociations. Oui le statut doit être réécrit on passe plus d'heures en réunions (plus ou moins utile mais passons), on fait du soutien on accueille des nouveaux publics (expression novlangue voulant dire élèves n'ayant pas leur place dans nos classes), alors que les politiques en tiennent compte !!! Demandons our les certifiés un horaire du style 14H de cours 2H de soutien et 4H de réunions, concertation formation etc....
Mais dans ce cas il faut mettre tout sur la table y compris la pénibilité croissante de ce métier. Quand il y a eu la réforme des retraites de 2003 des négociations devaient s'ouvrir à ce sujet, la pénibilité physique a bien été évoquée mais pas la pénibilité mentale. Je pense que nos représentants doivent impérativement mettre ce sujet au coeur des négociations. Oui le statut doit être réécrit on passe plus d'heures en réunions (plus ou moins utile mais passons), on fait du soutien on accueille des nouveaux publics (expression novlangue voulant dire élèves n'ayant pas leur place dans nos classes), alors que les politiques en tiennent compte !!! Demandons our les certifiés un horaire du style 14H de cours 2H de soutien et 4H de réunions, concertation formation etc....
- AuroreEsprit éclairé
Albator a écrit: Changer de statut pourquoi pas ? Citez moi une profession dont les conditions d'exercice n'ont pas varié depuis 60 ans.
Mais dans ce cas il faut mettre tout sur la table y compris la pénibilité croissante de ce métier. Quand il y a eu la réforme des retraites de 2003 des négociations devaient s'ouvrir à ce sujet, la pénibilité physique a bien été évoquée mais pas la pénibilité mentale. Je pense que nos représentants doivent impérativement mettre ce sujet au coeur des négociations. Oui le statut doit être réécrit on passe plus d'heures en réunions (plus ou moins utile mais passons Mais non, il ne faut surtout pas passer ce point ! Les réunions (pour la plupart inutiles), c'est le signe apparent de la mainmise d'une gestion manageriale des "personnels enseignants" et de l'évacuation progressive du coeur de notre métier (transmettre des connaissances) : voilà précisément ce qu'il faut remettre en cause ! on fait du soutien on accueille des nouveaux publics (expression novlangue voulant dire élèves n'ayant pas leur place dans nos classes Pareil : s'ils n'ont pas leur place dans nos classes, il faut le dire clairement, et non pas accepter l'accumulation de "rustines" inefficaces, le tout au détriment de l'intérêt des élèves et de nos conditions de travail. Et aucune envie de me voir imposer des tâches supplémentaires qui s'apparentent à de la garderie sociale ("soutien", "accueil", "animations", "interdisciplinarités", etc.). ), alors que les politiques en tiennent compte !!! Demandons our les certifiés un horaire du style 14H de cours 2H de soutien et 4H de réunions, concertation formation etc Non : demandons simplement la suppression des nouvelles "missions" qui s'accumulent et qu'on nous laisse faire notre métier en paix !
Il ne faut surtout pas tomber dans ce piège grossièrement tendu par certains politiques "de gauche" qui nous "veulent du bien" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] !....
- AuroreEsprit éclairé
"Changer pour changer", ou parce qu'il faut faire "moderne", ce n'est pas un argument valable sur le fond. Citez-moi des raisons objectives appelant à un changement dans le sens voulu par la classe politique...Albator a écrit: Changer de statut pourquoi pas ? Citez moi une profession dont les conditions d'exercice n'ont pas varié depuis 60 ans.
- DaphnéDemi-dieu
Albator a écrit: Changer de statut pourquoi pas ? Citez moi une profession dont les conditions d'exercice n'ont pas varié depuis 60 ans.
Mais dans ce cas il faut mettre tout sur la table y compris la pénibilité croissante de ce métier. Quand il y a eu la réforme des retraites de 2003 des négociations devaient s'ouvrir à ce sujet, la pénibilité physique a bien été évoquée mais pas la pénibilité mentale.
Je pense que nos représentants doivent impérativement mettre ce sujet au coeur des négociations. Oui le statut doit être réécrit on passe plus d'heures en réunions (plus ou moins utile mais passons), on fait du soutien on accueille des nouveaux publics (expression novlangue voulant dire élèves n'ayant pas leur place dans nos classes), alors que les politiques en tiennent compte !!! Demandons our les certifiés un horaire du style 14H de cours 2H de soutien et 4H de réunions, concertation formation etc....
Ah non alors, surtout pas !
C'est le programme du SGEN ça, très peu pour moi :diable:
- CathEnchanteur
Franchement, vous avez besoin de vous concerter 4 h toutes les semaines pour vos classes, vous???
Je vous renvoie à l'excellent passage de "Belle du Seigneur" (je ne l'ai pas sous la main) qui raconte par le menu une réunion de blabla où chacun discourt pour ne rien dire, et on refile le bébé du compte-rendu au stagiaire, à qui il revient de donner du sens à tout ça...
Je vous renvoie à l'excellent passage de "Belle du Seigneur" (je ne l'ai pas sous la main) qui raconte par le menu une réunion de blabla où chacun discourt pour ne rien dire, et on refile le bébé du compte-rendu au stagiaire, à qui il revient de donner du sens à tout ça...
- Quelle argumentation développer quand on nous attaque sur notre métier et notre statut de fonctionnaire ?
- "changer le profil des professeurs et changer le statut"
- Notre statut est illégal?
- Philippe Watrelot : ne pas "oublier le statut de salarié et de fonctionnaire qui est le nôtre"
- Jusqu'où le gouvernement peut-il aller dans la modification de notre statut ?
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