- MéluEmpereur
A ne surtout pas lire après 1984, parce qu'à côté, je l'ai trouvé intéressant mais simpliste et décevant.
- PhénimeNiveau 10
Merci du conseil Mélu parce que j'allais enchaîner Fahrenheit après 1984 !
- AlcyoneFidèle du forum
Bah, pour ma part j'ai lu 1984 il y a quelques années donc la comparaison ne se fait pas systématiquement dans mon esprit. Je trouve que ces deux livres sont très différents, surtout dans le style, mais aussi dans la manière d'aborder le thème du conditionnement et de l'oppression (intellectuelle et morale) de l'individu. Je dirai que le sujet me semble traité avec plus de légèreté chez Orwell alors que dans Fahrenheit, toute liberté individuelle semble impossible. Bon, je n'ai pas fini le livre, peut-être me décevra-t-il en fin de compte. A voir. J'ai également Le Meilleur des mondes qui prend la poussière quelque part. L'avez-vous lu ?
- zizzaNiveau 10
Le Meilleur des mondes est très bien aussi, très angoissant. Et la fin de Fahrenheit n'est pas décevante, bien au contraire (je trouve)!
Tu as vu le film de Fahrenheit, et celui de 1984?
Tu as vu le film de Fahrenheit, et celui de 1984?
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2014-2015: 4e, 3e LV2 et 2de, 1e S + ES + STI2D + STL, Tle S + STMG + STI2D + STL LV2 dans 2 lycées (T2)
2013-2014: 4e, 3e LV2 sur 2 collèges (T1)
2012-2013: 2de, 1e S, 1e ES, TS LV2 (stage)
2011-2012: 6e, 5e, 4e, 3e LV1 bis + 4e, 3e LV2 (stage)
- FourseasonsGrand sage
"1984", Très intéressant mais je me rappelle avoir trouvé la dernière partie insoutenable. Je voulais terminer très vite le livre.
"Le meilleur des mondes" tout aussi interessant mais avec un vocabulaire un peu barbare d'après mes souvenirs... J'ai "Retour au meilleur des mondes" dans ma PAL, quelqu'un l'a lu ? Huxley revient 30ans aprés sur son oeuvre.
"Farhenheit 451", je l'ai commencé plusieurs fois, et oublié plusieurs fois chez mes parents ! Faut que je le lise !
"Le meilleur des mondes" tout aussi interessant mais avec un vocabulaire un peu barbare d'après mes souvenirs... J'ai "Retour au meilleur des mondes" dans ma PAL, quelqu'un l'a lu ? Huxley revient 30ans aprés sur son oeuvre.
"Farhenheit 451", je l'ai commencé plusieurs fois, et oublié plusieurs fois chez mes parents ! Faut que je le lise !
- MéluEmpereur
J'ai trouvé 1984 bien plus pessimiste et noir que Farenheit 451, et c'est sans doute ce côté sans issue possible qui m'a le plus fascinée. J'ai lu Le Meilleur des Mondes en 3°, mais je me souviens que ça m'avait plu. L'embrigadement est moins intellectuel, c'est tout de même assez différent. Il y a davantages d'explications pseudo-scientifiques.
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"Pourquoi sommes-nous au monde, sinon pour amuser nos voisins et rire d'eux à notre tour ?"
[ Jane Austen ] - Extrait de Orgueil et préjugés
- blancheExpert
Sur le point de fêter ses cinq ans, Jack a les préoccupations des petits garçons de son âge. Ou presque.
Il ne pense qu’à jouer et à essayer de comprendre le monde qui l’entoure, comptant sur sa mère pour répondre à toutes ses questions. Cette mère occupe dans sa vie une place immense, d’autant plus qu’il habite seul avec elle dans une pièce unique, depuis sa naissance.
Il y a bien les visites du Grand Méchant Nick, mais Ma fait tout pour éviter à Jack le moindre contact avec ce personnage. Jusqu’au jour où elle réalise que l’enfant grandit, et qu’elle ne va pouvoir continuer longtemps à entretenir l’illusion d’une vie ordinaire. Elle va alors tout risquer pour permettre à Jack de s’enfuir.
Mais l’enfant va-t-il réussir à trouver des repères loin de leur univers ? Quel accueil lui réservera le monde extérieur, lui l’enfant né de la captivité d’une femme ?
Room interroge la capacité de survie qui existe en chacun de nous, tout en célébrant les pouvoir du récit et du langage. Mais l’auteur résume magnifiquement son principal objet de réflexion : « Le drame essentiel de la parentalité : comment l’on passe d’un instant à l’autre du rôle de celui qui console à celui qui persécute, tout comme les enfants passent leur temps à illuminer notre vie et à nous rendre fous. J’ai essayé de saisir cette étrangeté et ce paradoxe. Devenir parent suscite les émotions les plus folles qu’on puisse ressentir. »
J'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce roman dont le narrateur a cinq ans -j'étais surprise par les premières pages-, et l'ai finalement lu d'une traite. Je vous le conseille!
- gelsomina31Grand Maître
Très beau livre écrit par l'auteur de La maladie de Sachs
- PhilomèleNiveau 9
Bonjour à tous, premier message dans la rubrique...
Le « 28 » s’arrête au coin de l’avenue du Maine et de la rue Mouton-Duvernet (une partie de cette rue se dénomme depuis peu : Ripoche, en souvenir d’un homme décapité à Dusseldorf, en 1944). Les bureaux de la perception, aux fenêtres grillées comme celle d’une prison, se trouvent en face. Ce qui me rappelle que j’ai reçu dernièrement un commandement par huissier dans quoi il est signifié, entre autres choses, que « faute par lui d’effectuer ledit paiement, il y sera contraint par la saisie et vente de ses meubles et récoltes ». « Lui », c’est moi. Il est à craindre que le percepteur n’aille au-devant d’une première déception en ce qui concerne mes meubles. C’est pour lui en épargner une seconde, plus vive, que je tiens à déclarer tout de suite, et publiquement, que je n’ai de récoltes ni sur pied ni dans mes greniers. Mais ne parlons plus de cela, aujourd’hui. (p. 7-8)
J’ai emprunté ce livre un peu par hasard à la bibliothèque : parce que Calet était un ami de Francis Ponge (dont j’aime les textes) et parce que j’avais lu que Calet avait fait un recueil à partir de graffitis relevés à la prison de Fresnes (je crois).
Le fil du récit est une traversée de Paris, à pieds, de la rive gauche à la rive droite. Les notes, les anecdotes, sont d’une belle écriture précise, sans exaltation réaliste ou mépris idéaliste. J’aime que le rédacteur ne nous encombre pas avec des histoires de subjectivité, de conscience et autres souvenirs d’enfance. Ce qui compte se joue dans l’humour maladroit : quelque chose comme une autodérision lourde qui ne parvient pas même à glisser vers le grotesque ou le tragique. Ce sont les rapports compliqués que ses parents ont entretenu avec l’argent, la morale et la vérité, qui importent : on pourrait dire que c’est l’enfermement dans cette complexité, autant qu’un recul instinctif, qui pèsent sur l’écriture et s’imposent comme l’origine de la parole.
Malgré la lassitude du moment, lu d’une traite. J'oubliais : paru en 1951. C'est plutôt le Paris des années 1900-1920 qu'il décrit.
Le « 28 » s’arrête au coin de l’avenue du Maine et de la rue Mouton-Duvernet (une partie de cette rue se dénomme depuis peu : Ripoche, en souvenir d’un homme décapité à Dusseldorf, en 1944). Les bureaux de la perception, aux fenêtres grillées comme celle d’une prison, se trouvent en face. Ce qui me rappelle que j’ai reçu dernièrement un commandement par huissier dans quoi il est signifié, entre autres choses, que « faute par lui d’effectuer ledit paiement, il y sera contraint par la saisie et vente de ses meubles et récoltes ». « Lui », c’est moi. Il est à craindre que le percepteur n’aille au-devant d’une première déception en ce qui concerne mes meubles. C’est pour lui en épargner une seconde, plus vive, que je tiens à déclarer tout de suite, et publiquement, que je n’ai de récoltes ni sur pied ni dans mes greniers. Mais ne parlons plus de cela, aujourd’hui. (p. 7-8)
J’ai emprunté ce livre un peu par hasard à la bibliothèque : parce que Calet était un ami de Francis Ponge (dont j’aime les textes) et parce que j’avais lu que Calet avait fait un recueil à partir de graffitis relevés à la prison de Fresnes (je crois).
Le fil du récit est une traversée de Paris, à pieds, de la rive gauche à la rive droite. Les notes, les anecdotes, sont d’une belle écriture précise, sans exaltation réaliste ou mépris idéaliste. J’aime que le rédacteur ne nous encombre pas avec des histoires de subjectivité, de conscience et autres souvenirs d’enfance. Ce qui compte se joue dans l’humour maladroit : quelque chose comme une autodérision lourde qui ne parvient pas même à glisser vers le grotesque ou le tragique. Ce sont les rapports compliqués que ses parents ont entretenu avec l’argent, la morale et la vérité, qui importent : on pourrait dire que c’est l’enfermement dans cette complexité, autant qu’un recul instinctif, qui pèsent sur l’écriture et s’imposent comme l’origine de la parole.
Malgré la lassitude du moment, lu d’une traite. J'oubliais : paru en 1951. C'est plutôt le Paris des années 1900-1920 qu'il décrit.
- arcencielGrand Maître
Exact Gelsomina! J'ai terminé de le lire il y a 10 jours.
- ClarinetteGrand Maître
J'ai relu il y a quelques années 1984 et le Meilleur des Mondes. Autant j'ai été emballée par 1984, que j'ai forcément bien mieux compris qu'à 15 ans, autant j'ai trouvé le Meilleur des Mondes faiblard, surtout dans sa deuxième partie, alors que je l'avais adoré, adolescente.Mélu a écrit:J'ai trouvé 1984 bien plus pessimiste et noir que Farenheit 451, et c'est sans doute de côté sans issue possible qui m'a le plus fascinée. J'ai lu Le Meilleur des Mondes en 3°, mais je me souviens que ça m'avait plu. L'embrigadement est moins intellectuel, c'est tout de même assez différent. Il y a davantages d'explications pseudo-scientifiques.
Quant à Farenheit 451, jamais relu, mais vous me donnez envie !
- AlcyoneFidèle du forum
Non, je n'ai vu aucune adaptation de ces livres. Je suis d'ailleurs curieuse de voir comment Fahrenheit a pu être adapté.zizza a écrit:Le Meilleur des mondes est très bien aussi, très angoissant. Et la fin de Fahrenheit n'est pas décevante, bien au contraire (je trouve)!
Tu as vu le film de Fahrenheit, et celui de 1984?
Je constate que les avis de nos lectures sont vraiment différents! J'ai quand même envie de lire Le Meilleur des mondes et relire 1984.
- LoEsprit sacré
Clarinette a écrit:J'ai relu il y a quelques années 1984 et le Meilleur des Mondes. Autant j'ai été emballée par 1984, que j'ai forcément bien mieux compris qu'à 15 ans, autant j'ai trouvé le Meilleur des Mondes faiblard, surtout dans sa deuxième partie, alors que je l'avais adoré, adolescente.Mélu a écrit:J'ai trouvé 1984 bien plus pessimiste et noir que Farenheit 451, et c'est sans doute de côté sans issue possible qui m'a le plus fascinée. J'ai lu Le Meilleur des Mondes en 3°, mais je me souviens que ça m'avait plu. L'embrigadement est moins intellectuel, c'est tout de même assez différent. Il y a davantages d'explications pseudo-scientifiques.
Quant à Farenheit 451, jamais relu, mais vous me donnez envie !
+1 sur Huxley et 1984. J'avais adoré Le Meilleur des Mondes et bon, bof bof... mais je relis 1984 avec le même plaisir à chaque fois.
- DalivaNeoprof expérimenté
1984 est, pour moi, un des meilleurs livres qui soit (surtout en VO). J'aime le message, la réflexion qu'Orwell provoque en nous.
L'adaptation cinématographique est assez décevante, c'est morne, ça manque de relief.
L'adaptation cinématographique est assez décevante, c'est morne, ça manque de relief.
- AdriGrand Maître
Rose a écrit:ah oui, j'ai très envie de le lire!!
Le choeur des femmes, je vous le conseille, vraiment !
J'avais adoré la Maladie de Sachs. Celui-ci est différent, c'est de la fiction, mais aussi une forme de militantisme pour l'information des femmes.
Bonne lecture !
- FourseasonsGrand sage
Lo a écrit:Et l'annexe sur le novlangue...
Excellent ! J'avais lu en premier cette annexe...
Mais Lo tu as lu combien de fois 1984 ?
- LoEsprit sacré
AU moins 7/8 fois. La première à 15 ans, la dernière il y a quelques mois.
Faut savoir que j'adooore relire les bouquins.
Faut savoir que j'adooore relire les bouquins.
- ClarinetteGrand Maître
Lo a écrit:AU moins 7/8 fois. La première à 15 ans, la dernière il y a quelques mois.
Faut savoir que j'adooore relire les bouquins.
- DalivaNeoprof expérimenté
J'aime beaucoup l'annexe!
Je suis comme toi Lo, je ne m'en lasse pas. Je l'ai lu une première fois en français quand j'étais lycéenne, puis 3 fois en anglais. Et je l'ai relu 2 fois en français pour l'étudier avec mes bac pro.
Je suis comme toi Lo, je ne m'en lasse pas. Je l'ai lu une première fois en français quand j'étais lycéenne, puis 3 fois en anglais. Et je l'ai relu 2 fois en français pour l'étudier avec mes bac pro.
- roxanneOracle
Comme là j'ai du temps à tuer mais que je veux du facile, je lis "La couleur des sentiments "..pas mal
- Spoiler:
- et avant le dernier Pancol, mais chut !!!
- gelsomina31Grand Maître
Adri a écrit:Rose a écrit:ah oui, j'ai très envie de le lire!!
Le choeur des femmes, je vous le conseille, vraiment !
J'avais adoré la Maladie de Sachs. Celui-ci est différent, c'est de la fiction, mais aussi une forme de militantisme pour l'information des femmes.
Bonne lecture !
Du même auteur, je commence ma première relecture de :
- lulucastagnetteEmpereur
J'avais adoré "Mal de pierres", j'ai beaucoup aimé ce roman.
J'ai beaucoup moins accroché à celui-là.
Un récit décalé et déprimant sur la vie en maison de retraite.
J'ai trouvé certains passages très beaux et touchants, même si l'oeuvre est inégale. J'aime bien cet auteur de qui j'avais apprécié "La femme qui attendait".
J'avais bien aimé "Purge" mais sans plus, pareil pour ce roman.
- V.MarchaisEmpereur
1984, c'est un chef d'oeuvre noir de chez noir. J'aime beaucoup. À côté, Le meilleur des Mondes, c'est sympa, mais petit joueur, tout de même.
Farenheit a encore un autre angle d'attaque. J'aime beaucoup les personnages, l'espoir fou de Montag de retrouver un peu d'humanité chez sa femme. Mais tous ces livres sont à connaître - d'autant qu'ils n'ont rien perdu de leur actualité.
Je voulais revenir sur un livre à peine évoqué sur ce fil, que je viens de lire avec grand plaisir : Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates. J'ai trouvé ça enlevé et piquant, frais, plein d'humour et d'humanité - seule la fin est un peu facile. C'est sans prétention et vraiment roboratif.
Voilà, c'est fait. Le Martin Winckler me tente bien, mais je viens de réaliser que c'est Philippe Claudel, que j'adore, qui a écrit Les Âmes grises, et je crois bien que je l'ai dans la bibliothèque, alors je vais commencer par ça.
Farenheit a encore un autre angle d'attaque. J'aime beaucoup les personnages, l'espoir fou de Montag de retrouver un peu d'humanité chez sa femme. Mais tous ces livres sont à connaître - d'autant qu'ils n'ont rien perdu de leur actualité.
Je voulais revenir sur un livre à peine évoqué sur ce fil, que je viens de lire avec grand plaisir : Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates. J'ai trouvé ça enlevé et piquant, frais, plein d'humour et d'humanité - seule la fin est un peu facile. C'est sans prétention et vraiment roboratif.
Voilà, c'est fait. Le Martin Winckler me tente bien, mais je viens de réaliser que c'est Philippe Claudel, que j'adore, qui a écrit Les Âmes grises, et je crois bien que je l'ai dans la bibliothèque, alors je vais commencer par ça.
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