- Thalia de GMédiateur
Je t'invite dans ma classe pour leur expliquer tout ça :lol!:John a écrit:Si on commence comme ça, on en arrive très sérieusement à dire que, quand le loup mange la grand-mère, c'est une dénonciation virulente et courageuse de la gérontophilie ; et que si ça se passe dans la forêt c'est par allusion aux travestis du bois de Boulogne (la cape rouge, le panier pour mettre les sous...).conte de Perrault qui met en garde de manière plutôt explicite contre les pédophiles
Je trouve l'interprétation contestable, même si je la respecte en tant qu'interprétation, mais je refuse absolument la mention "de manière explicite". Le loup n'est pas un homme d'affaires qui met ses costumes au-dessus de sa baignoire pour les défriper, ni un habitué du Carlton qui se livre au boungi bounga avec la carpe et le lapin.
- simonneauNiveau 3
En tous les cas je ne vais pas imposer une interprétation, je vais partir de leurs hypothèses de lecture et on verra où cela aboutit!! Qui sait, la gérontophilie sera peut-être évoquée !!!
- MufabGrand Maître
En tout cas, il est clair que l'auteur lui-même invite à ne pas prendre son histoire au premier degré.
- JPhMMDemi-dieu
Je trouve aussi. Connaissant l'époque et le bonhomme, j'ai plutôt l'impression qu'il s'agit de protéger samel93 a écrit:C'est assez anachronique de parler de pédophilie, non ?
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- MufabGrand Maître
Perso, je ne sais pas s'il est justifié de contextualiser (par l'auteur et l'époque) un conte aussi universel et intemporel. Disons qu'il lui donne une forme littéraire, avec son talent propre. Mais il existait sur le fond, je crois, bien avant sa personne, et perdurera bien après, sous d'autres formes.
(Je me pose juste la question, hein, je ne prétends pas du tout apporter une réponse.)
(Je me pose juste la question, hein, je ne prétends pas du tout apporter une réponse.)
- AbraxasDoyen
Bon. Désolé si j'ai l'air pontifiant, mais j'ai fait un cours à Paris-III sur Perrault plusieurs années durant.
Il n'y a rien sur la pédophilie (c'est de toute façon un concept inopérant dans un siècle où l'on se mariait à 12 ans. "Jeunes filles", dans la moralité en vers, signifie "fille qui a ses règles et n'est pas encore mariée" — donc rien non plus sur l'adultère, dont Perrault se contrefichait. Le risque, c'est qu'une jeune fille voit le loup (d'où croyez-vous que l'expression arrive ?) avant son mariage. Je vous rappelle que c'est exactement la même problémaique dans la Belle au bois dormant : elle saigne, et est mise sous cloche, jusqu'à ce que le (bon) prince la réveille (en fait, dans la version populaire ante-Perrault, le prince la baisait endormie et elle se réveillait en accouchant, ce qui était encore plus clair).
Le Petit chaperon rouge évolue dans un monde sans père — d'où le danger. Le loup est le prédateur mâle par excellence (si elle ne dit pas "que tu as un grand nez", c'est que le mot est prohibé en langue classique — entre autres parce qu'il renvoie au sexe : voir le dessin de Doré qui met la queue du loup au premier plan).
D'où la réfection de Grimm, qui fait intervenir un mâle bon (et même un surmâle, voir le fusil) pour contrarier / réparer les désirs du loup. Et pour sauver la petite fille (qui chez eux est une vraie enfant), afin de construire un vrai conte, et non une fable saignante.
Voilà — en gros.
Et se rappeler les paroles d'une chanson d'Henri Tachan :
"Le petit chaperon rouge, déjà fieffée salope,
Avec son p'tit pot d'beurre et sa petit' culotte
A dit à l'animal : Tu viens chez moi mon loup…"
Où vous comprenez enfin à quoi sert le beurre — que les frères Grimm ont supprimé, parce qu'ils avaient compris eux aussi.
Tenez, en annexe, comment comprenez-vous : "ayant cuit et fait des galettes"…? Ça aussi ça peut intéresser des mômes — et c'est un trait réaliste assez rare dans les contes.
Il n'y a rien sur la pédophilie (c'est de toute façon un concept inopérant dans un siècle où l'on se mariait à 12 ans. "Jeunes filles", dans la moralité en vers, signifie "fille qui a ses règles et n'est pas encore mariée" — donc rien non plus sur l'adultère, dont Perrault se contrefichait. Le risque, c'est qu'une jeune fille voit le loup (d'où croyez-vous que l'expression arrive ?) avant son mariage. Je vous rappelle que c'est exactement la même problémaique dans la Belle au bois dormant : elle saigne, et est mise sous cloche, jusqu'à ce que le (bon) prince la réveille (en fait, dans la version populaire ante-Perrault, le prince la baisait endormie et elle se réveillait en accouchant, ce qui était encore plus clair).
Le Petit chaperon rouge évolue dans un monde sans père — d'où le danger. Le loup est le prédateur mâle par excellence (si elle ne dit pas "que tu as un grand nez", c'est que le mot est prohibé en langue classique — entre autres parce qu'il renvoie au sexe : voir le dessin de Doré qui met la queue du loup au premier plan).
D'où la réfection de Grimm, qui fait intervenir un mâle bon (et même un surmâle, voir le fusil) pour contrarier / réparer les désirs du loup. Et pour sauver la petite fille (qui chez eux est une vraie enfant), afin de construire un vrai conte, et non une fable saignante.
Voilà — en gros.
Et se rappeler les paroles d'une chanson d'Henri Tachan :
"Le petit chaperon rouge, déjà fieffée salope,
Avec son p'tit pot d'beurre et sa petit' culotte
A dit à l'animal : Tu viens chez moi mon loup…"
Où vous comprenez enfin à quoi sert le beurre — que les frères Grimm ont supprimé, parce qu'ils avaient compris eux aussi.
Tenez, en annexe, comment comprenez-vous : "ayant cuit et fait des galettes"…? Ça aussi ça peut intéresser des mômes — et c'est un trait réaliste assez rare dans les contes.
- simonneauNiveau 3
Tout cela est très intéressant! Merci!
- MélisandeNeoprof expérimenté
Ah, tu me rassures, Abraxas, j'avais bien compris que le sujet du conte était le dépucelage de la jeune fille.
Pour la galette, je ne vois pas et veux bien une explication. :lol:
En ce qui concerne l'explication en classe, je donnais la morale et l'expliquais, quand j'avais des 6e, jusqu'à ce qu'un jour, mon directeur m'accoste en me disant : " Est-ce vrai que vous faites l'apologie du viol et de l'inceste dans vos classes ? " Devant mon air franchement abasourdi, il avait expliqué. Bon, il avait eu une plainte de parents d'un de mes élèves, qui s'est avéré être un garçon franchement obsédé, renvoyé l'an d'après parce qu'il avait "retroussé" une de ses camarades dans un couloir (et heureusement qu'un surveillant était survenu à ce moment-là ). Depuis, heureusement que je n'ai plus de 6e, car je ne sais pas si je donnerais la vraie version dorénavant.
Pour la galette, je ne vois pas et veux bien une explication. :lol:
En ce qui concerne l'explication en classe, je donnais la morale et l'expliquais, quand j'avais des 6e, jusqu'à ce qu'un jour, mon directeur m'accoste en me disant : " Est-ce vrai que vous faites l'apologie du viol et de l'inceste dans vos classes ? " Devant mon air franchement abasourdi, il avait expliqué. Bon, il avait eu une plainte de parents d'un de mes élèves, qui s'est avéré être un garçon franchement obsédé, renvoyé l'an d'après parce qu'il avait "retroussé" une de ses camarades dans un couloir (et heureusement qu'un surveillant était survenu à ce moment-là ). Depuis, heureusement que je n'ai plus de 6e, car je ne sais pas si je donnerais la vraie version dorénavant.
- MufabGrand Maître
Abraxas a écrit:
Tenez, en annexe, comment comprenez-vous : "ayant cuit et fait des galettes"…? Ça aussi ça peut intéresser des mômes — et c'est un trait réaliste assez rare dans les contes.
Y aurait-il un rapport avec les origines païennes de la tradition de la fève dans la galette ?
- JPhMMDemi-dieu
A moins que ce soit en hommage à Pythagore...Mufab a écrit:Y aurait-il un rapport avec les origines païennes de la tradition de la fève dans la galette ?
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- AbraxasDoyen
Mufab a écrit:Abraxas a écrit:
Tenez, en annexe, comment comprenez-vous : "ayant cuit et fait des galettes"…? Ça aussi ça peut intéresser des mômes — et c'est un trait réaliste assez rare dans les contes.
Y aurait-il un rapport avec les origines païennes de la tradition de la fève dans la galette ?
Non ! "Cuire" est à prendre au sens absolu — on utilisait le four collectif une fois par semaine pour cuire (ss-entendu : le pain) et on faisait des galettes (garnies de fruits, en général, et sucrées au miel) avec les restes de pâte, que l'on surbeurrait, et les braises. "Ayant cuit et fait des galettes" doit donc s'entendre dans le sens d'une succession d'opérations.
- MufabGrand Maître
Brassens aussi, il en parle, du PCR :
Ancienne enfant trouvée n'ayant connu père ni mère
Coiffée d'un chap'ron rouge elle s'en fut ironie amère
Porter soi-disant une galette à son aïeule
Parlez-moi d'amour et j'vous fous mon poing sur la gueule
Sauf le respect que je vous dois
Je l'attendis un soir je l'attendis jusqu'à l'aurore
Je l'attendis un an pour peu je l'attendrais encore
Un loup de rencontre aura séduite cette fugueuse
Parlez-moi d'amour et j'vous fous mon poing sur la gueule
Sauf le respect que je vous dois
- MufabGrand Maître
JPhMM a écrit:A moins que ce soit en hommage à Pythagore...Mufab a écrit:Y aurait-il un rapport avec les origines païennes de la tradition de la fève dans la galette ?
- MufabGrand Maître
Merci Abraxas ! (Même si on s'attendait à du plus croustillant , pour la galette).
Bon après- m !
Bon après- m !
- JPhMMDemi-dieu
Pour expliquer un peu cette private joke fèves/Pythagore :
Diogène Laërce a écrit:A propos des fèves, Aristote dit que Pythagore les proscrivait soit parce qu’elles ont la forme de testicules, soit parce qu’elles ressemblent aux portes de l’enfer : en effet, seules elles n’ont pas de gonds ; soit encore parce qu’elles corrompent, ou parce qu’elles ressemblent à la nature de l’univers, ou encore parce qu’elles sont le symbole d’un état oligarchique. En effet, elles servent pour le tirage au sort. Il ne faut pas non plus ramasser ce qui est tombé de la table, pour s’accoutumer à ne point trop manger, ou bien parce que les miettes appartiennent aux morts.
Voici comment mourut Pythagore. Il séjournait avec ses disciples dans la maison de Milon, quand cette maison fut incendiée par un homme jaloux de n’avoir pas été choisi comme élève par le philosophe. On accuse parfois les Crotoniates de ce crime en disant qu’ils craignaient que Pythagore ne devînt tyran de leur ville. Toujours est-il que le philosophe prit la fuite et fut rejoint près d’un champ de fèves. Il refusa de le traverser en déclarant qu’il préférait être tué à fouler les fèves aux pieds, et en ajoutant qu’il valait mieux mourir que parler.
Ses poursuivants le mirent à mort, et avec lui la plupart de ses compagnons, au nombre de quarante environ. Quelques-uns purent s’enfuir, entre autres Archippe de Tarente et Lysis déjà nommé.
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JohnMédiateur
Oui, voilà : là je suis d'accord.Le risque, c'est qu'une jeune fille voit le loup (d'où croyez-vous que l'expression arrive ?) avant son mariage. Je vous rappelle que c'est exactement la même problématique dans la Belle au bois dormant
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- MufabGrand Maître
Oui, JPhMM je me souviens du champ de fèves (tu en avais parlé dans le topic "quizz math").
Je pensais plutôt au tirage au sort qui consistait, au Moyen-âge (et dans l'antiquité aussi), à désigner lors de l'épiphanie (ou des Saturnales) un roi de pacotille, mais qui avait, momentanément, tous les droits.
Je pensais plutôt au tirage au sort qui consistait, au Moyen-âge (et dans l'antiquité aussi), à désigner lors de l'épiphanie (ou des Saturnales) un roi de pacotille, mais qui avait, momentanément, tous les droits.
- JPhMMDemi-dieu
Ah oui, c'est vrai ! je ne m'en souvenais pas.Mufab a écrit:Oui, JPhMM je me souviens du champ de fèves (tu en avais parlé dans le topic "quizz math").
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- doublecasquetteEnchanteur
Ouais ! Moi aussi.Mufab a écrit:Merci Abraxas ! (Même si on s'attendait à du plus croustillant , pour la galette).
Bon après- m !
Je pensais à galette=argent et à la prostitution.
Ceci dit, je pense fermement que les contes étant ce qu'ils sont, ils doivent être simplement contés aux enfants et livrés sans intermédiaire à leur propre fantasmatique, chacun en retirant ce qui lui fait besoin.
Les décortiquer et les expliquer leur fait perdre une grande partie de leurs pouvoirs éducatifs.
A expliquer un conte de Perrault, si on y tient, on le fait entre adultes, à la rigueur avec de grands ados.
(DC véto)
- SérénaNeoprof expérimenté
Abraxas a écrit:
Où vous comprenez enfin à quoi sert le beurre — que les frères Grimm ont supprimé, parce qu'ils avaient compris eux aussi.
Pardon, mais là, j'ai un doute, quand même. Est-ce que pour le coup, ce n'est pas aller un peu trop loin dans l'interprétation?
- ysabelDevin
Abraxas a écrit:Bon. Désolé si j'ai l'air pontifiant, mais j'ai fait un cours à Paris-III sur Perrault plusieurs années durant.
Il n'y a rien sur la pédophilie (c'est de toute façon un concept inopérant dans un siècle où l'on se mariait à 12 ans. "Jeunes filles", dans la moralité en vers, signifie "fille qui a ses règles et n'est pas encore mariée" — donc rien non plus sur l'adultère, dont Perrault se contrefichait. Le risque, c'est qu'une jeune fille voit le loup (d'où croyez-vous que l'expression arrive ?) avant son mariage. Je vous rappelle que c'est exactement la même problémaique dans la Belle au bois dormant : elle saigne, et est mise sous cloche, jusqu'à ce que le (bon) prince la réveille (en fait, dans la version populaire ante-Perrault, le prince la baisait endormie et elle se réveillait en accouchant, ce qui était encore plus clair).
Le Petit chaperon rouge évolue dans un monde sans père — d'où le danger. Le loup est le prédateur mâle par excellence (si elle ne dit pas "que tu as un grand nez", c'est que le mot est prohibé en langue classique — entre autres parce qu'il renvoie au sexe : voir le dessin de Doré qui met la queue du loup au premier plan).
D'où la réfection de Grimm, qui fait intervenir un mâle bon (et même un surmâle, voir le fusil) pour contrarier / réparer les désirs du loup. Et pour sauver la petite fille (qui chez eux est une vraie enfant), afin de construire un vrai conte, et non une fable saignante.
Voilà — en gros.
Et se rappeler les paroles d'une chanson d'Henri Tachan :
"Le petit chaperon rouge, déjà fieffée salope,
Avec son p'tit pot d'beurre et sa petit' culotte
A dit à l'animal : Tu viens chez moi mon loup…"
Où vous comprenez enfin à quoi sert le beurre — que les frères Grimm ont supprimé, parce qu'ils avaient compris eux aussi.
Tenez, en annexe, comment comprenez-vous : "ayant cuit et fait des galettes"…? Ça aussi ça peut intéresser des mômes — et c'est un trait réaliste assez rare dans les contes.
J'ai justement déniaisé mais 2des en septembre ; ils n'avaient pas vu la véritable morale (normal pour des ado). Mais je pense que si j'avais des 6èmes, je resterais plus "douce" c'est-à-dire que les petites filles doivent faire attention aux hommes inconnus... Je préfère laisser une certaine innocence aux petits.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- AbraxasDoyen
Tess. a écrit:Abraxas a écrit:
Où vous comprenez enfin à quoi sert le beurre — que les frères Grimm ont supprimé, parce qu'ils avaient compris eux aussi.
Pardon, mais là, j'ai un doute, quand même. Est-ce que pour le coup, ce n'est pas aller un peu trop loin dans l'interprétation?
Je plaisantais — quoique…
C'est mon côté Dernier tango à Paris…
http://www.vodkaster.com/Films/Le-Dernier-tango-a-Paris/20662
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
Abraxas a écrit: . "Jeunes filles", dans la moralité en vers, signifie "fille qui a ses règles et n'est pas encore mariée"
Et c'est pour cela que le Chaperon rouge... est rouge !
- IphigénieProphète
ne pas oublier en cursive de faire apprendre la comptine
"il court ,il court,le furet"
et les sixièmes seront au top pour les balades en forêt
"il court ,il court,le furet"
et les sixièmes seront au top pour les balades en forêt
- CelebornEsprit sacré
Palombella Rossa a écrit:Abraxas a écrit: . "Jeunes filles", dans la moralité en vers, signifie "fille qui a ses règles et n'est pas encore mariée"
Et c'est pour cela que le Chaperon rouge... est rouge !
Ça, ça m'est arrivé de l'expliquer (plutôt en seconde qu'en 6e, en fait)
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