- IlseÉrudit
Bonjour,
Il y a un documentaire intitulé "Au bonheur des dames" ce soir sur arte (à 20h40) qui m'a l'air très bien.
Je vous "colle" la critique de Télérama :
En 1852, Aristide Boucicaut entame un chantier qui va transformer le magasin de nouveautés qu'il dirige, «Au bon marché», en un somptueux temple de 50 000 m2 où l'on ne vendra plus seulement des objets, mais le désir d'acheter lui-même. Les bourgeoises s'y pressent, ravies de trouver un prétexte pour s'échapper du logis où la société les cloître. Certaines femmes succombent au point de s'endetter ou de devenir cleptomanes. D'autres apprennent à guetter les bonnes affaires. Quant aux vendeuses, elles travaillent dur, mais grimpent dans l'échelle sociale. Fasciné par ce phénomène moderne, Emile Zola l'immortalise dans son roman «Au bonheur des dames».
Dans son roman Au bonheur des Dames, Emile Zola décrit avec une verve irrésistible le fonctionnement de ces « machines de l'aliénation et du progrès » que furent les premiers grands magasins. Son modèle : le Bon Marché, créé en 1852 par le Steve Jobs du second Empire. Self-made-man venu de Normandie, Aristide Boucicaut excelle à inventer des besoins qui n'existent pas, et qui se transforment en nécessités. Entre autres intuitions géniales, il pressent l'immense potentiel que représente la clientèle féminine, jusque-là considérée comme quantité négligeable. Il donne aux bourgeoises un prétexte pour sortir de chez elles, et fait apparaître la « ménagère responsable des achats », un concept cher aux annonceurs du XXIe siècle. Il sera largement copié...
Christine Le Goff et Sally Aitken racontent une société où l'urbanisme, les transports, l'économie, les rapports sociaux se métamorphosent à toute allure. Leur film enchante par sa richesse visuelle, comme par l'intelligence de son propos. Au milieu d'une profusion de photos, gravures, tableaux et extraits de films, les réalisatrices utilisent la fiction avec beaucoup de charme et d'astuce, en mettant en scène quatre archétypes inspirés des personnages de Zola : une jeune vendeuse et trois clientes aux comportements différents, mais d'une troublante modernité. Au point que l'on est saisi(e) de vertige : tout aurait donc si peu changé ?
Il y a un documentaire intitulé "Au bonheur des dames" ce soir sur arte (à 20h40) qui m'a l'air très bien.
Je vous "colle" la critique de Télérama :
En 1852, Aristide Boucicaut entame un chantier qui va transformer le magasin de nouveautés qu'il dirige, «Au bon marché», en un somptueux temple de 50 000 m2 où l'on ne vendra plus seulement des objets, mais le désir d'acheter lui-même. Les bourgeoises s'y pressent, ravies de trouver un prétexte pour s'échapper du logis où la société les cloître. Certaines femmes succombent au point de s'endetter ou de devenir cleptomanes. D'autres apprennent à guetter les bonnes affaires. Quant aux vendeuses, elles travaillent dur, mais grimpent dans l'échelle sociale. Fasciné par ce phénomène moderne, Emile Zola l'immortalise dans son roman «Au bonheur des dames».
Dans son roman Au bonheur des Dames, Emile Zola décrit avec une verve irrésistible le fonctionnement de ces « machines de l'aliénation et du progrès » que furent les premiers grands magasins. Son modèle : le Bon Marché, créé en 1852 par le Steve Jobs du second Empire. Self-made-man venu de Normandie, Aristide Boucicaut excelle à inventer des besoins qui n'existent pas, et qui se transforment en nécessités. Entre autres intuitions géniales, il pressent l'immense potentiel que représente la clientèle féminine, jusque-là considérée comme quantité négligeable. Il donne aux bourgeoises un prétexte pour sortir de chez elles, et fait apparaître la « ménagère responsable des achats », un concept cher aux annonceurs du XXIe siècle. Il sera largement copié...
Christine Le Goff et Sally Aitken racontent une société où l'urbanisme, les transports, l'économie, les rapports sociaux se métamorphosent à toute allure. Leur film enchante par sa richesse visuelle, comme par l'intelligence de son propos. Au milieu d'une profusion de photos, gravures, tableaux et extraits de films, les réalisatrices utilisent la fiction avec beaucoup de charme et d'astuce, en mettant en scène quatre archétypes inspirés des personnages de Zola : une jeune vendeuse et trois clientes aux comportements différents, mais d'une troublante modernité. Au point que l'on est saisi(e) de vertige : tout aurait donc si peu changé ?
- liskayaNeoprof expérimenté
Merci pour le rappel...j'ai entendu l'info hier, et je l'avais déjà oubliée
- HannibalHabitué du forum
Sur France inter hier, on en parlait aussi, avec Henri Mitterrand.
http://www.franceinter.fr/emission-service-public-au-bonheur-des-dames-l-invention-du-grand-magasin
http://www.franceinter.fr/emission-service-public-au-bonheur-des-dames-l-invention-du-grand-magasin
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"Quand la pierre tombe sur l'oeuf, malheur à l'oeuf.
Quand l'oeuf tombe sur la pierre, malheur à l'oeuf." (proverbe)
- MooreaHabitué du forum
pour les têtes de linotte (comme moi) qui ont oublié de voir le document sur Arte, il repasse demain à 14h40... !!
- LisaZenideExpert spécialisé
C'est mon cas...
Sortie ce soir et fr**bos à la c** qui voulait plus reconnaître la télécommande avant le départ...
Problème réglé, enregistrement prévu pour demain...
Juste une question pour ceux qui l'ont vu ce soir... il est bien ? ça vaut le coup ?
Sortie ce soir et fr**bos à la c** qui voulait plus reconnaître la télécommande avant le départ...
Problème réglé, enregistrement prévu pour demain...
Juste une question pour ceux qui l'ont vu ce soir... il est bien ? ça vaut le coup ?
- Thalia de GMédiateur
Oh oui !Juste une question pour ceux qui l'ont vu ce soir... il est bien ? ça vaut le coup ?
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- LMVénérable
Rah! Mon lecteur enregistreur vient de rendre l'âme! Je ne pourrais rien enregistrer!
- IslaneNiveau 10
Rediffusion aujourd'hui à 14h40. Je viens de le voir en ligne, il est très bien!
- IslaneNiveau 10
Ok, je n'avais pas tout lu!Moorea a écrit:pour les têtes de linotte (comme moi) qui ont oublié de voir le document sur Arte, il repasse demain à 14h40... !!
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