- La JabotteNeoprof expérimenté
C'était très chouette, comme sujet, Hermione. J'espère qu'il t'avait inspirée, et que votre prof s'est révélée passionnante tout au long de l'année...
- La JabotteNeoprof expérimenté
Saloum, sans aller jusqu'à Aragon, j'ai déjà improvisé des compliments auxquels j'ai simplement opposé :
- un sifflet (vulgaire) ;
- un agressif "tétrobonne" dont on a plein la bouche quand on le prononce.
Comme vous dites : y'a pas photo. Les filles et les garçons ont immédiatement compris l'intérêt d'un vocabulaire riche et précis. Mais je ne suis pas dans un endroit où les élèves savent dire "wesh", ça doit jouer beaucoup. Peut-être dans dix ans cela leur arrivera-t-il. Il y a du bon, parfois, à vivre vraiment à la campagne - et mieux, à la montagne...
- un sifflet (vulgaire) ;
- un agressif "tétrobonne" dont on a plein la bouche quand on le prononce.
Comme vous dites : y'a pas photo. Les filles et les garçons ont immédiatement compris l'intérêt d'un vocabulaire riche et précis. Mais je ne suis pas dans un endroit où les élèves savent dire "wesh", ça doit jouer beaucoup. Peut-être dans dix ans cela leur arrivera-t-il. Il y a du bon, parfois, à vivre vraiment à la campagne - et mieux, à la montagne...
- Hermione0908Modérateur
La Jabotte a écrit:C'était très chouette, comme sujet, Hermione. J'espère qu'il t'avait inspirée, et que votre prof s'est révélée passionnante tout au long de l'année...
Je m'en souviens encore, 13 ans après, ça m'avait marquée, et je m'en étais bien sortie (et puis j'étais helléniste à l'époque, et on se battait bec et ongles pour garder l'option ouverte). C'est en partie à cause/grâce à cette prof que je suis de l'autre côté du bureau aujourd'hui. Et elle a su avant moi que je viendrais un jour à l'enseignement. Quand je lui ai annoncé que je passais le capes, elle a eu un grand sourire, et m'a dit quelque chose du style "je le savais !"
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Certaines rubriques de Neoprofs.org sont en accès restreint.
Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
- Thalia de GMédiateur
J'ai trouvé cette phrase, tout à fait par hasard. Je trouve qu'elle correspond bien à ce que nous pensons
"À force de ne plus savoir écrire, on ne sait plus penser." Foglia
"À force de ne plus savoir écrire, on ne sait plus penser." Foglia
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- EmeraldiaÉrudit
Nouvelle vanne d'une 3ème aujourd'hui alors qu'on terminait une conclusion sur un extrait de "Voyage au bout de la nuit" (ils sont calmes mais passifs, seuls 4 ou 5 élèves participent) :
"On fait quoi après ? Encore des textes ? On ne peut pas faire de la grammaire ?"
De la grammaire, j'en ai fait tous les jours en début d'année, après avoir travaillé sur le sujet de brevet de 2011, j'ai revu pas mal de notions. Et j'ai fait de la grammaire ds la séquence actuelle (style indirect et rappels sur les deux autres). Ca m'a gonflée, je lui ai rappelé q je ne suis pas prof de maths et q de la grammaire, j'en avais fait mais qu'ils n'avaient pas bcp travaillé pour autt.
Ras le bol d'entendre des remarques aussi débiles d'ados qui n'y connaissent rien. Ils ft de la prépa à la seconde, je vais dire à cette élève de ne pas mettre les pieds au lycée avec une telle mentalité, pas la peine d'envisager le Bac général.
"On fait quoi après ? Encore des textes ? On ne peut pas faire de la grammaire ?"
De la grammaire, j'en ai fait tous les jours en début d'année, après avoir travaillé sur le sujet de brevet de 2011, j'ai revu pas mal de notions. Et j'ai fait de la grammaire ds la séquence actuelle (style indirect et rappels sur les deux autres). Ca m'a gonflée, je lui ai rappelé q je ne suis pas prof de maths et q de la grammaire, j'en avais fait mais qu'ils n'avaient pas bcp travaillé pour autt.
Ras le bol d'entendre des remarques aussi débiles d'ados qui n'y connaissent rien. Ils ft de la prépa à la seconde, je vais dire à cette élève de ne pas mettre les pieds au lycée avec une telle mentalité, pas la peine d'envisager le Bac général.
- SérénaNeoprof expérimenté
L'an dernier, l'IPR m'a incendiée parce que 10 lignes de trace écrite par séance de lecture, c'était trop selon lui. Bref, faire écrire les élèves, c'est un truc de Satan. Mais j'étais stagiaire, je ne pouvais rien dire.
Cette année, je fais gratter mes élèves pendant toute l'heure, le bonheur. (en même temps, avec des effectifs à 28-29 en ECLAIR...faire de l'oral pendant 40 minutes, la bonne blague).
Si l'IPR m'inspecte cette année et voit le cahier de mes élèves, il va avoir une attaque...
Cette année, je fais gratter mes élèves pendant toute l'heure, le bonheur. (en même temps, avec des effectifs à 28-29 en ECLAIR...faire de l'oral pendant 40 minutes, la bonne blague).
Si l'IPR m'inspecte cette année et voit le cahier de mes élèves, il va avoir une attaque...
- HermionyGuide spirituel
Tess. a écrit:L'an dernier, l'IPR m'a incendiée parce que 10 lignes de trace écrite par séance de lecture, c'était trop selon lui. Bref, faire écrire les élèves, c'est un truc de Satan. Mais j'étais stagiaire, je ne pouvais rien dire.
Cette année, je fais gratter mes élèves pendant toute l'heure, le bonheur. (en même temps, avec des effectifs à 28-29 en ECLAIR...faire de l'oral pendant 40 minutes, la bonne blague).
Si l'IPR m'inspecte cette année et voit le cahier de mes élèves, il va avoir une attaque...
C'est bien eux, les IPR, qui nous disent de faire une rédac toutes les 3 semaines...? Comment on fait quand les élèves ne sont pas habitués à écrire au quotidien?Tiens, si je suis inspectée cette année, je poserai la question...
- EmeraldiaÉrudit
Je fais rédiger la conclusion des séances à mes 3èmes, qui somme toute, sont très calmes; les trois quart le font, puis j'en discute avec eux.
C'est juste qu'avec le temps, ce mythe pourri qui consiste à croire qu'en français, on ne fait q de la grammaire et q des élèves ns fassent la leçon là-dessus, ça me gave.
C'est juste qu'avec le temps, ce mythe pourri qui consiste à croire qu'en français, on ne fait q de la grammaire et q des élèves ns fassent la leçon là-dessus, ça me gave.
- EmeraldiaÉrudit
Je fais remonter ce topic pour mes 4èmes de mon fameux complément de service qui me ressortent :
"Encore des textes ?? On fait tjs la même chose !"
Ce à quoi j'ai répondu : "Effectivement, si en variant les textes, tu penses qu'on fait tjs la même chose, il y a un problème !"
C'est fou de devoir se justifier de l'utilité de la lecture, de l'analyse des textes et de la littérature, non ? Qui leur a mis des idées pareilles en tête ?? Y-a-t-il des collègues qui font énormément de grammaire, de dictées, etc. en sacrifiant une part des textes pour entrer ds ce mythe qu'un prof de français "fait du français" ??
"Encore des textes ?? On fait tjs la même chose !"
Ce à quoi j'ai répondu : "Effectivement, si en variant les textes, tu penses qu'on fait tjs la même chose, il y a un problème !"
C'est fou de devoir se justifier de l'utilité de la lecture, de l'analyse des textes et de la littérature, non ? Qui leur a mis des idées pareilles en tête ?? Y-a-t-il des collègues qui font énormément de grammaire, de dictées, etc. en sacrifiant une part des textes pour entrer ds ce mythe qu'un prof de français "fait du français" ??
- User5899Demi-dieu
Eh bien, en y réfléchissant, je m'aperçois qu'au "collège" (enfin, j'étais au lycée aussi de la 6e à la 3e, à mon époque), on avait beaucoup d'heures de français (7, je crois bien, 5 de cours et 2 de TD), mais peu d'explications de textes. En revanche, on avait énormément de grammaire, conjugaisons, rédaction, expression écrite sur sujets généraux. Les textes proprement dits n'occupaient guère que 2h par semaine, et encore, les bonnes semaines. Je ne sais pas si c'était bien, ce que je sais, c'est qu'apprendre beaucoup de choses à cet âge était facile, parce que c'est apparemment le bon âge pour ça.Emeraldia a écrit:Je fais remonter ce topic pour mes 4èmes de mon fameux complément de service qui me ressortent :
"Encore des textes ?? On fait tjs la même chose !"
Ce à quoi j'ai répondu : "Effectivement, si en variant les textes, tu penses qu'on fait tjs la même chose, il y a un problème !"
C'est fou de devoir se justifier de l'utilité de la lecture, de l'analyse des textes et de la littérature, non ? Qui leur a mis des idées pareilles en tête ?? Y-a-t-il des collègues qui font énormément de grammaire, de dictées, etc. en sacrifiant une part des textes pour entrer ds ce mythe qu'un prof de français "fait du français" ??
- MareuilNeoprof expérimenté
Cripure a écrit:Eh bien, en y réfléchissant, je m'aperçois qu'au "collège" (enfin, j'étais au lycée aussi de la 6e à la 3e, à mon époque), on avait beaucoup d'heures de français (7, je crois bien, 5 de cours et 2 de TD), mais peu d'explications de textes. En revanche, on avait énormément de grammaire, conjugaisons, rédaction, expression écrite sur sujets généraux. Les textes proprement dits n'occupaient guère que 2h par semaine, et encore, les bonnes semaines. Je ne sais pas si c'était bien, ce que je sais, c'est qu'apprendre beaucoup de choses à cet âge était facile, parce que c'est apparemment le bon âge pour ça.Emeraldia a écrit:Je fais remonter ce topic pour mes 4èmes de mon fameux complément de service qui me ressortent :
"Encore des textes ?? On fait tjs la même chose !"
Ce à quoi j'ai répondu : "Effectivement, si en variant les textes, tu penses qu'on fait tjs la même chose, il y a un problème !"
C'est fou de devoir se justifier de l'utilité de la lecture, de l'analyse des textes et de la littérature, non ? Qui leur a mis des idées pareilles en tête ?? Y-a-t-il des collègues qui font énormément de grammaire, de dictées, etc. en sacrifiant une part des textes pour entrer ds ce mythe qu'un prof de français "fait du français" ??
Je ne sais pas quand vous étiez en sixième. Pour ma part, j'enseignais au collège en 1970. Deux sixièmes avec dédoublement pour la moitié de l'horaire, voilà quel était mon service. Cela laissait du temps. Une dictée par semaine, et ses questions d'analyse, de vocabulaire et de compréhension. Des leçons de grammaire et des exercices d'analyse. Des lectures suivies : résumé des chapitres précédents, attaque d'un morceau choisi, discussion. Des explications de texte très simples : compréhension littérale essentiellement plus échanges libres sur les impressions de lecture. Une rédaction par quinzaine. Des récitations.
On apprenait beaucoup de choses sans en avoir l'impression. Et l'on instillait, naturellement, sans s'y appesantir, naturellement, quelques rudiments de chronologie littéraire. Heureuse époque
- loup des steppesNeoprof expérimenté
Oui moi aussi j'étais au lycée de la 6ème à la terminale et je ne me souviens plus du nombre d'heures de cours en français (c'est vieux et puis on s'en fichait du nombre d'heures dans chaque matière, enfin je veux dire qu'on prenait les choses comme elles étaient) par contre je suis sure qu'on faisait pas mal d'explications de textes, je m'en souviens car en 5ème on avait une prof qui m'a beaucoup ennuyée -failli me dégouter du français!- parce que elle nous a fait travailler en long et en large sur La Fontaine qu'elle adorait, alors que des copain/ines dans d'autres classes faisaient plein d'auteurs différents...
(on- la fonction citation veut pas du loup ce soir!off)
(on- la fonction citation veut pas du loup ce soir!off)
_________________
[i] "Là où sont mes pieds, je suis à ma place." prov. Amérindien
"Choose the words you use with care: they create the world around you"
- MareuilNeoprof expérimenté
loup des steppes a écrit:Oui moi aussi j'étais au lycée de la 6ème à la terminale et je ne me souviens plus du nombre d'heures de cours en français (c'est vieux et puis on s'en fichait du nombre d'heures dans chaque matière, enfin je veux dire qu'on prenait les choses comme elles étaient) par contre je suis sure qu'on faisait pas mal d'explications de textes, je m'en souviens car en 5ème on avait une prof qui m'a beaucoup ennuyée -failli me dégouter du français!- parce que elle nous a fait travailler en long et en large sur La Fontaine qu'elle adorait, alors que des copain/ines dans d'autres classes faisaient plein d'auteurs différents...
(on- la fonction citation veut pas du loup ce soir!off)
Les explications de textes, faudrait pas en abuser. Léger, léger, comme une plume, qu'il faut faire. Et laisser les élèves parler. Pas de champs lexicaux, pas de relevés d'indices, pas de narratologie. Des histoires en revanche : le tableau d'une époque, la vie des auteurs etc.
- loup des steppesNeoprof expérimenté
Oh mais en mon temps, ma bonne dame, les consignes étaient sans doute bien différentes et on ne mettait pas vraiment l'accent que sur l'oral comme aujourd'hui...
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"Choose the words you use with care: they create the world around you"
- MareuilNeoprof expérimenté
Bah si justement. D'abord les consignes on sen foutait : on faisait notre boulot, et on travaillait beaucoup l'oral. Quant à la "bonne dame", elle n'avait qu'à bien se tenir !loup des steppes a écrit:Oh mais en mon temps, ma bonne dame, les consignes étaient sans doute bien différentes et on ne mettait pas vraiment l'accent que sur l'oral comme aujourd'hui...
- User5899Demi-dieu
Oui, ça ressemblait à ça. En fait, j'ai eu le même PEGC pendant mes 4 années de 1er cycle, on avait bossé vraiment beaucoup, mais plus sur des oeuvres intégrales, je me rappelle. C'était entre 76 et 80.Mareuil a écrit:loup des steppes a écrit:Oui moi aussi j'étais au lycée de la 6ème à la terminale et je ne me souviens plus du nombre d'heures de cours en français (c'est vieux et puis on s'en fichait du nombre d'heures dans chaque matière, enfin je veux dire qu'on prenait les choses comme elles étaient) par contre je suis sure qu'on faisait pas mal d'explications de textes, je m'en souviens car en 5ème on avait une prof qui m'a beaucoup ennuyée -failli me dégouter du français!- parce que elle nous a fait travailler en long et en large sur La Fontaine qu'elle adorait, alors que des copain/ines dans d'autres classes faisaient plein d'auteurs différents...
(on- la fonction citation veut pas du loup ce soir!off)
Les explications de textes, faudrait pas en abuser. Léger, léger, comme une plume, qu'il faut faire. Et laisser les élèves parler. Pas de champs lexicaux, pas de relevés d'indices, pas de narratologie. Des histoires en revanche : le tableau d'une époque, la vie des auteurs etc.
- MareuilNeoprof expérimenté
Cripure a écrit:Oui, ça ressemblait à ça. En fait, j'ai eu le même PEGC pendant mes 4 années de 1er cycle, on avait bossé vraiment beaucoup, mais plus sur des oeuvres intégrales, je me rappelle. C'était entre 76 et 80.Mareuil a écrit:loup des steppes a écrit:Oui moi aussi j'étais au lycée de la 6ème à la terminale et je ne me souviens plus du nombre d'heures de cours en français (c'est vieux et puis on s'en fichait du nombre d'heures dans chaque matière, enfin je veux dire qu'on prenait les choses comme elles étaient) par contre je suis sure qu'on faisait pas mal d'explications de textes, je m'en souviens car en 5ème on avait une prof qui m'a beaucoup ennuyée -failli me dégouter du français!- parce que elle nous a fait travailler en long et en large sur La Fontaine qu'elle adorait, alors que des copain/ines dans d'autres classes faisaient plein d'auteurs différents...
(on- la fonction citation veut pas du loup ce soir!off)
Les explications de textes, faudrait pas en abuser. Léger, léger, comme une plume, qu'il faut faire. Et laisser les élèves parler. Pas de champs lexicaux, pas de relevés d'indices, pas de narratologie. Des histoires en revanche : le tableau d'une époque, la vie des auteurs etc.
Bon an mal an, on avait fait lire, de la sixième à la troisième, une cinquantaine de livres. Bien choisis. Et on avait passé en revue, de l'épopée au roman courtois, du roman d'aventures au roman réaliste, sans parler des textes fondateurs d'Homère et de Virgile et sans s'interdire quelques incursions dans les littératures étrangères, pas mal de choses.
- ysabelDevin
je suis rentrée en 6ème en 1981. La sq n'existait pas, chq heure était consacrée à qq chose : grammaire/dictée ; lecture suivie, littérature etc.
par contre les horaires avaient déjà bien diminué par rapport à Cripure.
Si je ne me souviens plus trop de la 6ème/5ème, je me rappelle que nous notions vraiment peu de choses lors des explications de textes en 4/3ème.
tout se passait surtout à l'oral et on ne nous emmerdait pas avec les schémas actantiels, les énoncés ancrés, les points de vue etc. des trucs que j'ai découvert à la fac !
Par contre, beaucoup de livres lus et étudiés durant ces 4 années.
par contre les horaires avaient déjà bien diminué par rapport à Cripure.
Si je ne me souviens plus trop de la 6ème/5ème, je me rappelle que nous notions vraiment peu de choses lors des explications de textes en 4/3ème.
tout se passait surtout à l'oral et on ne nous emmerdait pas avec les schémas actantiels, les énoncés ancrés, les points de vue etc. des trucs que j'ai découvert à la fac !
Par contre, beaucoup de livres lus et étudiés durant ces 4 années.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- loup des steppesNeoprof expérimenté
Moi j'avais déjà 15 ans fin 67.... donc la cinquième c'était en... je me sens toute vieille d'un seul coup..
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[i] "Là où sont mes pieds, je suis à ma place." prov. Amérindien
"Choose the words you use with care: they create the world around you"
- NitaEmpereur
6e Les fourberies, le médecin malgré lui
5e les femmes savantes et les Plaideurs
4e Le Malade, Le Cid, Andromaque
3e L'avare, Horace, je crois et Athalie.
Lecture intégrale de toutes les pièces, passages appris par coeur ("Quoi? Le beau nom de fille est un titre, ma soeur, dont vous voulez quitter la charmante douceur", ça marque !!)
et on comprenait l'intrigue sans que le prof traduise
Plus des romans, des nouvelles, de la grammaire, des dictées et des questions... J'aurais dit 8 à 9h hebdomadaires en 6e.
Comme c'est loin tout ça.
(Y aura-t-il un néo pour retrouver cette Allus. Litt. ?)
5e les femmes savantes et les Plaideurs
4e Le Malade, Le Cid, Andromaque
3e L'avare, Horace, je crois et Athalie.
Lecture intégrale de toutes les pièces, passages appris par coeur ("Quoi? Le beau nom de fille est un titre, ma soeur, dont vous voulez quitter la charmante douceur", ça marque !!)
et on comprenait l'intrigue sans que le prof traduise
Plus des romans, des nouvelles, de la grammaire, des dictées et des questions... J'aurais dit 8 à 9h hebdomadaires en 6e.
Comme c'est loin tout ça.
(Y aura-t-il un néo pour retrouver cette Allus. Litt. ?)
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A clean house is a sign of a broken computer.
- bangNiveau 6
Nita a écrit:6e Les fourberies, le médecin malgré lui
5e les femmes savantes et les Plaideurs
4e Le Malade, Le Cid, Andromaque
3e L'avare, Horace, je crois et Athalie.
Lecture intégrale de toutes les pièces, passages appris par coeur ("Quoi? Le beau nom de fille est un titre, ma soeur, dont vous voulez quitter la charmante douceur", ça marque !!)
et on comprenait l'intrigue sans que le prof traduise
Plus des romans, des nouvelles, de la grammaire, des dictées et des questions... J'aurais dit 8 à 9h hebdomadaires en 6e.
Comme c'est loin tout ça.
(Y aura-t-il un néo pour retrouver cette Allus. Litt. ?)
Oui j'ai eu exactement les memes lectures au college. Mais cependant, avec le recul, je me dis qu il y avait beaucoup trop de Moliere, j ai vraiment fait une overdose. Plus les sorties theatre, toujours du Moliere etc. Ah si je me rappelle d'Antigone (l'etude comparee de la version d'Anouilh/Sophocle + la sortie theatre que j avais adoree). Quelle classe? peut etre en 2nde?
- Thalia de GMédiateur
Un p'tit coup de nostalgie pour les plus "anciens" d'entre nous
http://www.sauv.net/horcomp.php
Je suis entrée en sixième en 1966.
http://www.sauv.net/horcomp.php
Je suis entrée en sixième en 1966.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- KakHabitué du forum
ysabel a écrit:je suis rentrée en 6ème en 1981. La sq n'existait pas, chq heure était consacrée à qq chose : grammaire/dictée ; lecture suivie, littérature etc.
par contre les horaires avaient déjà bien diminué par rapport à Cripure.
Si je ne me souviens plus trop de la 6ème/5ème, je me rappelle que nous notions vraiment peu de choses lors des explications de textes en 4/3ème.
tout se passait surtout à l'oral et on ne nous emmerdait pas avec les schémas actantiels, les énoncés ancrés, les points de vue etc. des trucs que j'ai découvert à la fac !
Par contre, beaucoup de livres lus et étudiés durant ces 4 années.
+ 1
D'ailleurs si les études de textes et les expressions écrites avaient été ce qu'elles sont actuellement je n'aurais jamais fait d'études de lettres!
- KakHabitué du forum
bang a écrit: je me dis qu il y avait beaucoup trop de Moliere, j ai vraiment fait une overdose.
+1
- AbraxasDoyen
En vérité je vous le dis : faites comme vous sentez, c'est-à-dire comme votre conscience vous incite à la faire dans l'intérêt des élèves.
C'est le moment ou jamais de ressortir Kant : « Agis de façon telle que tu traites l'humanité, aussi bien dans ta personne que dans tout autre, toujours en même temps comme fin, et jamais simplement comme moyen". Voilà tout.
Aucun chef d'étalissement, aucun IPR ou IG n'a rien à voir avec ça.
C'est comme dans les westerns, le seul genre cinématographique 100% kantien. Le héros fait ce qu'il doit faire — et peu importe ce que lui conseillent les lâches (voir et revoir Le Train sifflera trois fois) ou sa propre peur (voir et revoir la première version de 3 heures 10 pour Yuma).
Nous sommes une citadelle assiégée. Alors, battons-nous au mieux. Je trouve bien, moi, de multiplier les textes, les approches, et de les forcer à écrire. Il y en a assez qui suivent les instructions officielles, depuis trente ans. Et même si vous avez l'impression de vous battre contre des montagnes, rappelez-vous Cyrano : C'est bien plus beau lorsque c'est inutile.
EDt en plus, ce n'est pas inutile…
C'est le moment ou jamais de ressortir Kant : « Agis de façon telle que tu traites l'humanité, aussi bien dans ta personne que dans tout autre, toujours en même temps comme fin, et jamais simplement comme moyen". Voilà tout.
Aucun chef d'étalissement, aucun IPR ou IG n'a rien à voir avec ça.
C'est comme dans les westerns, le seul genre cinématographique 100% kantien. Le héros fait ce qu'il doit faire — et peu importe ce que lui conseillent les lâches (voir et revoir Le Train sifflera trois fois) ou sa propre peur (voir et revoir la première version de 3 heures 10 pour Yuma).
Nous sommes une citadelle assiégée. Alors, battons-nous au mieux. Je trouve bien, moi, de multiplier les textes, les approches, et de les forcer à écrire. Il y en a assez qui suivent les instructions officielles, depuis trente ans. Et même si vous avez l'impression de vous battre contre des montagnes, rappelez-vous Cyrano : C'est bien plus beau lorsque c'est inutile.
EDt en plus, ce n'est pas inutile…
- bangNiveau 6
quid de la litterature etrangere majeure?
Je trouve qu elle etait de mon temps negligee en France, qu en est il aujourdhui?
Je me suis sentie inculte, jeune adulte de n avoir jamais lu ni Strindberg, ni Dostoievsky, ni meme Jane Austen. Au lieu de lire toutes les pieces de Moliere les unes apres les autres (et encore, c etait surement du Corneille et pas du Moliere), on aurait pu glisser du Tolstoy de temps en temps.
Je ne parle pas de la litterature dont la culture serait trop eloignee et donc difficilement accessible (style l immense poesie persane), mais de la litterature romantique europeenne en particulier.
Oui, ce sont des cours de francais, certes, mais justement, il n y a aucune place pour la litterature etrangere, on dirait. Du coup des ministres incultes ont des certitudes stupides sur la pretendue superiorite de la culture franco-francaise.
Je trouve qu elle etait de mon temps negligee en France, qu en est il aujourdhui?
Je me suis sentie inculte, jeune adulte de n avoir jamais lu ni Strindberg, ni Dostoievsky, ni meme Jane Austen. Au lieu de lire toutes les pieces de Moliere les unes apres les autres (et encore, c etait surement du Corneille et pas du Moliere), on aurait pu glisser du Tolstoy de temps en temps.
Je ne parle pas de la litterature dont la culture serait trop eloignee et donc difficilement accessible (style l immense poesie persane), mais de la litterature romantique europeenne en particulier.
Oui, ce sont des cours de francais, certes, mais justement, il n y a aucune place pour la litterature etrangere, on dirait. Du coup des ministres incultes ont des certitudes stupides sur la pretendue superiorite de la culture franco-francaise.
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