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- thrasybuleDevin
Niet! Et je ne dirais pas pourquoi...MrBrightside a écrit:infiniment a écrit:MrBrightside a écrit:Mais je peux pas moi, je suis fidèle!
Moi aussi. À mes chèvres mortes en bas âge. Et elles sont d'un naturel jaloux.
Reste donc... Trashy?
- thrasybuleDevin
Et d'abord, tu vas pas faire comme Igniatius qui m'a appelé Thrashy pendant des mois: Thrasy ou Thrasybule mais point ce vocable qui pourrait faire croire que je n'ai pas de principes rigides de moralité!
- MrBrightsideEmpereur
thrasybule a écrit:Et d'abord, tu vas pas faire comme Igniatius qui m'a appelé Thrashy pendant des mois: Thrasy ou Thrasybule mais point ce vocable qui pourrait faire croire que je n'ai pas de principes rigides de moralité!
Rho, bon d'accord sieur Thrasy :p (c'est moins drôle du coup )
- User5899Demi-dieu
Qu'est-ce que vous devez vous ennuyerthrasybule a écrit:la fange ne peut me souiller!
- HannibalHabitué du forum
Et on croit encore que c'est à l'intention des élèves qu'on veut remettre des cours de morale à l'école ! :pas vrai:
- CondorcetOracle
Concernant les gender studies et leur réception tardive en France :
http://www.scienceshumaines.com/les-gender-studies-pour-les-nuls_fr_27748.html
http://www.scienceshumaines.com/les-gender-studies-pour-les-nuls_fr_27748.html
- C'est pas fauxEsprit éclairé
"Homosexualité : 80 députés UMP demandent le retrait immédiat des manuels".
"Bas les pattes !", ont-ils ajouté.
"Bas les pattes !", ont-ils ajouté.
- CeladonDemi-dieu
Et : "Gode with us !"
- InvitéInvité
il y a eu un débat hier soir chez frédéric taddei avec bernard debré, raphael enthoven et eric fassin (un sociologue qui bosse entre autres sur la théorie des genres)
- JohnMédiateur
Un député UMP connu pour sa lutte contre l'attribution de tout droit aux couples homos va saisir la mission contre les sectes (!) pour demander le retrait des manuels de SVT exposant la theorie du genre :
Le député UMP Jean-Marc Nesme, déjà initiateur de «l'entente parlementaire» contre l'homoparentalité, vient d'écrire à la Miviludes pour dénoncer «une dérive sectaire».
Le député UMP Jean-Marc Nesme a écrit à la mission interministérielle de lutte et de vigilance contre les dérives sectaires (Miviludes) pour dénoncer «la promotion de l'idéologie du “gender” dans les manuels scolaires», a-t-il annoncé mercredi.
«Derrière l'utilisation de l'expression “genre” au lieu du mot “sexe” se cache une idéologie qui cherche à éliminer l'idée que les êtres humains se divisent en deux sexes, c'est-à-dire en deux identités sexuelles distinctes», écrit Jean-Marc Nesme, qui était déjà l'initiateur de «l'entente parlementaire» contre l'homoparentalité (lire notre article).
«Les dérives peuvent être très graves pour la société, le lien et la cohésion sociales.» Jean-Marc Nesme «Instrumentalisation»
Selon son courrier, le député entend «saisir» la Miviludes de cette «affaire» qui s'apparente «à une dérive sectaire» et à «une instrumentalisation dont les dérives peuvent être très graves pour la société, le lien et la cohésion sociales notamment pour les jeunes et les adolescents et toutes personnes vulnérables».
«L'emprise mentale de l'action par les promoteurs (de ce volet éducatif, NDLR), soit à titre individuel soit en micro-groupes est d'autant plus grave qu'elle risque de déstabiliser, notamment les jeunes et les adolescents, et d'altérer leur développement comme le soulignent des psychologues, des pédopsychiatres et des sociologues», affirme l'élu de Saône-et-Loire.
Les enseignants crient à la censure
Après les organisations catholiques au printemps, 80 députés UMP avaient demandé fin août le retrait de certains manuels scolaires de biologie de première abordant les questions de genre et d'orientation sexuelle (lire notre article) alors que des enseignants crient à la censure depuis près de deux mois.
Les études de genre utilisent le concept de «genre» pour étudier les inégalités et les différences socialement construites entre les hommes et les femmes
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- JPhMMDemi-dieu
Voilà autre chose...
Les élections approchent. Et certains se lâchent...
Une chose est sûre, certains députés de droite qui sont contre le mariage homosexuel, ne semblent certainement pas contre un petit mariage de la droite et de l'extrême droite.
Les élections approchent. Et certains se lâchent...
Une chose est sûre, certains députés de droite qui sont contre le mariage homosexuel, ne semblent certainement pas contre un petit mariage de la droite et de l'extrême droite.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- CondorcetOracle
+ 1000
- JohnMédiateur
L'Eglise revient à la charge :
113 sénateurs s'attaquent à Hachette :
[quote]Signe de l'attention extrême que l'Eglise catholique porte au sujet, le Vatican a réagi de manière inhabituellement rapide au débat portant sur l'inscription, dans les programmes de sciences et vie de la Terre (SVT) de 1re, d'un chapitre consacré au thème "Devenir homme ou femme". Perçu comme une manière implicite d'introduire la "théorie du genre" dans les esprits adolescents, ce thème a amené le conseil pontifical pour la famille à publier en France un ouvrage militant intitulé Gender, la controverse (Pierre Téqui éditeur, 192 p., 16,80 euros).
Reprenant des contributions de théologiens et de religieux parues ces dernières années, l'Eglise entend alerter sur les "dérives" de la théorie du genre, qui distingue l'identité sexuelle biologique du genre, masculin ou féminin, et insiste sur la construction sociale et culturelle de l'identité sexuelle.
En développement depuis une vingtaine d'années, les travaux sur le genre abordent aussi bien des sujets liés à la parité hommes-femmes en politique ou dans le monde du travail, que la place de la femme dans l'art ou les mouvements sociaux. Mais cette approche ouvre aussi, selon l'Eglise catholique, "un changement de paradigme remettant en question la différence sexuelle intrinsèque à l'humanité". L'institution s'est emparée de ce sujet dès les années 1990 et, depuis, juge cette théorie "dangereuse".
Dans la préface de Gender, la controverse, Tony Anatrella, prêtre, psychanalyste et "consulteur" au Vatican sur les questions de famille et de santé, dénonce cette "idéologie totalitaire, plus oppressive et pernicieuse que l'idéologie marxiste". Pour l'Eglise, les conséquences de cette théorie portent sur la déconstruction de la famille et de la filiation, ou sur la reconnaissance d'orientations sexuelles diversifiées, qui induit notamment le mariage homosexuel.
"Ce sujet est grave et pose les principes d'une société qui, refusant la nature et donc la création, fait de l'être humain son propre créateur, se choisissant sa sexualité et organisant son mode de vie à partir de ce choix", écrivait en juin Mgr Bernard Ginoux, évêque de Montauban, à propos des programmes de SVT.
Le terme de "théorie" est en outre récusé : Mgr Anatrella voit dans la "théorie du genre un agencement conceptuel qui n'a rien à voir avec la science ; il est à peine une opinion". L'argument a été repris par 80 députés UMP, qui ont demandé fin août le retrait des manuels de SVT. Ces considérations ont amené l'enseignement catholique à demander à un groupe de travail, constitué par l'archevêque de Rennes, Mgr Pierre d'Ornellas, sur les questions d'éducation relationnelle, affective et sexuelle des jeunes, de se saisir du sujet. Composé de théologiens, de scientifiques, d'enseignants, ce groupe doit fournir dans les prochaines semaines des outils d'aide aux enseignants.
"Nous avons constaté que nombre d'enseignants étaient démunis face à ces questions, explique Mgr d'Ornellas, par ailleurs spécialiste des questions de bioéthique. Il s'agit de faire en sorte que cette partie du programme soit respectueuse de la dignité de personnes, en l'occurrence des jeunes en construction, c'est-à-dire vulnérables.""Ce n'est pas la même chose d'ouvrir un enseignement sur les "gender studies" à Sciences Po pour des étudiants de plus de 20 ans (ce que fait l'Institut d'études politiques cette rentrée) et d'aborder ces sujets avec des adolescents qui n'ont pas la même maturité humaine et psychologique", précise aussi Jean Matos, chargé d'animer le groupe de travail.
Réfutant tout "esprit de polémique", M. Matos pointe le risque que l'inscription de ce thème en SVT "réduise les questions de sexualité à la dimension purement biologique". "Les éléments concernant ce thème gagneraient à être abordés d'une manière plus sérieuse et complète, transversale, notamment en philosophie, en histoire, en littérature ou en art." Cet appel à davantage de pluridisciplinarité devrait être un des éléments de réflexion soumis aux enseignants.
Dans une démarche plus radicale, le député (UMP) de Saône-et-Loire, Jean-Marc Nesmes, catholique affiché, vient de saisir la Mission interministérielle de lutte et de vigilance contre les dérives sectaires. Pour lui, cette affaire s'apparente à une "dérive sectaire", dans la mesure où "l'emprise mentale de l'action par les promoteurs (de la théorie du genre) risque de déstabiliser les jeunes et les adolescents et d'altérer leur développement".
Stéphanie Le Bars
113 sénateurs s'attaquent à Hachette :
Après les député-e-s, c’est au tour des sénateurs/trices de s’émouvoir de que ce qu’ils appellent la «théorie du genre» fasse son entrée dans les manuels scolaires, et plus précisément dans les livres de SVT (Sciences de la Vie et de la Terre) des classes de première ES et L.
Emmené-e-s par la sénatrice UMP de Paris Marie-Thérèse Hermange (qui s’était illustrée notamment par une petite phrase bien réac lors du débat sur l’ouverture de l’insémination artificielle aux couples lesbiens), ils et elles sont au nombre de 113 (soit près d’un tiers des membres de la Chambre haute, dont 98 UMP, 12 centristes et 3 non inscrits) à avoir signé une lettre adressée à Luc Chatel, ministre de l’Éducation. «Cette théorie sociologique et militante qui affirme que l’identité sexuelle n’est qu’une construction culturelle n’a pas sa place dans une matière scientifique et va à l’encontre des principes de neutralité et de liberté de conscience propres à l’enseignement public, soutient la lettre. S’il faut veiller à l’égalité des droits entre hommes et femmes et dénoncer la suprématie de l’un sur l’autre, l’importance des facteurs biologiques ne peut être niée sauf à vouloir bouleverser l’anthropologie de notre société en fragilisant la famille, qui est sa structure de base, et l’individu.»
Ces sénateurs/trices exigent «le retrait de la mention de la théorie du genre présentée dans les manuels de SVT par Hatier, Hachette, Bordas», ce qui ne devrait pas poser trop de problème dans la mesure où cette mention n’existe pas. Conformément à un bulletin du ministère de l’Éducation nationale du 30 septembre 2010, les manuels de SVT comprennent un ou deux paragraphes sur l’identité de genre et l’orientation sexuelle et notamment sur la distinction à faire entre les deux.
Le site Veille-Education, qui «propose toute l’actualité quotidienne sur l’école dans une perspective chrétienne», met à disposition en PDF les paragraphes incriminés dans les 3 manuels.
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- PryneiaNiveau 9
Et ben, pétard, on n'est pas sorti de l'auberge ! (Oui, remarque hautement constructive et pertinente, je sais )
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"Leave me alone and let me go to hell by my own route." Calamity Jane
« Nicht ein Wolf ist der Mensch dem Menschen. Er ist ihm Produkt, die totale Ware ist er ihm. » E. Palmetshofer
(« L’homme n’est pas un loup pour l’homme. Il est un produit pour lui, une marchandise, rien de plus. »)
- JPhMMDemi-dieu
Ils ont vraiment rien d'autre à faire, ces gens-là ?
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JPhMMDemi-dieu
Un gouvernement serait éternel à la condition d’offrir, tous les jours, au peuple un feu d’artifice et à la bourgeoisie un procès scandaleux.(Goncourt, Journal t1)
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JohnMédiateur
Liste complète des 113 sénateurs:
Marie-Thérèse HERMANGE (UMP, Paris)
Pierre ANDRÉ (UMP, Aisne)
Denis BADRÉ (Union centriste, Hauts-de-Seine)
Gérard BAILLY (UMP, Jura)
René BEAUMONT (UMP, Saône-et-Loire)
Michel BÉCOT (UMP, Deux-Sèvres)
Claude BELOT (UMP, Charente-Maritime)
Pierre BERNARD-REYMOND (UMP, Hautes-Alpes)
Laurent BÉTEILLE (UMP, Essonne)
Joël BILLARD (UMP, Eure-et-Loir)
Claude BIWER (Union centriste, Meuse)
Jean BIZET (UMP, Manche)
Paul BLANC (UMP, Pyrénées-Orientales)
Pierre BORDIER (UMP, Yonne)
Brigitte BOUT (UMP, Pas-de-Calais)
Marie-Thérèse BRUGUIÈRE (UMP, Hérault)
François-Noël BUFFET (UMP, Rhône)
Christian CAMBON (UMP, Val-de-Marne)
Jean-Claude CARLE (UMP, Haute-Savoie)
Auguste CAZALET (UMP, Pyrénées-Atlantique)
Gérard CÉSAR (UMP, Gironde)
Alain CHATILLON (groupe UMP, Haute-Garonne)
Marcel-Pierre CLÉACH (UMP, Sarthe)
Gérard CORNU (UMP, Eure-et-Loir)
Raymond COUDERC (UMP, Hérault)
Jean-Patrick COURTOIS (UMP, Saône-et-Loire)
Roselle CROS (Union centriste, Yvelines)
Philippe DALLIER (groupe UMP, Seine-Saint-Denis)
Philippe DARNICHE (groupe UMP, Vendée)
Serge DASSAULT (UMP, Essonne)
Isabelle DEBRÉ (UMP, Hauts-de-Seine)
Christian DEMUYNCK (UMP, Seine-Saint-Denis)
Marcel DENEUX (Union centriste, Somme)
Gérard DÉRIOT (rattaché au groupe UMP, Allier)
Marie-Hélène DES ESGAULX (UMP, Gironde)
Sylvie DESMARESCAUX (non inscrite)
Muguette DINI (Union centriste, Rhône)
Eric DOLIGÉ (UMP, Loiret)
Philippe DOMINATI (UMP, Paris)
Daniel DUBOIS (Union centriste, Somme)
Alain DUFAUT (UMP, Vaucluse)
André DULAIT (UMP, Deux-Sèvres)
Ambroise DUPONT (UMP, Calvados)
Bernadette DUPONT (UMP, Yvelines)
Louis DUVERNOIS (UMP, Français de l'étranger)
Jean FAURE (UMP, Isère)
André FERRAND (UMP, Français de l'étranger)
Louis-Constant FLEMING (UMP, Saint-Martin – Guadeloupe)
Jean-Pierre FOURCADE (UMP, Hauts-de-Seine)
Bernard FOURNIER (UMP, Loire)
Jean-Paul FOURNIER (UMP, Gard)
Christophe-André FRASSA (rattaché au groupe UMP, Français de l'étranger)
Yann GAILLARD (UMP, Aube)
René GARREC (UMP, Calvados)
Joëlle GARRIAUD-MAYLAM (UMP, Français de l'étranger)
Gisèle GAUTIER (UMP, Loire-Atlantique)
Jacques GAUTIER (UMP, Hauts-de-Seine)
Bruno GILLES (UMP, Bouches-du-Rhône)
Colette GIUDICELLI (UMP, Alpes-Maritimes)
Alain GOURNAC (UMP, Yvelines)
Adrien GOUTEYRON (UMP, Haute-Loire)
Michel GUERRY (UMP, Français de l'étranger)
Françoise HENNERON (UMP, Pas-de-Calais)
Pierre HÉRISSON (UMP, Haute-Savoie)
Michel HOUEL (UMP, Seine-et-Marne)
Jean-François HUMBERT (UMP, Doubs)
Christiane HUMMEL (UMP, Var)
Benoît HURÉ (UMP, Ardennes)
Jean-Jacques JÉGOU (Union centriste, Val-de-Marne)
Sophie JOISSAINS (UMP, Bouches-du-Rhône)
Jean-Marc JUILHARD (UMP, Puy-de-Dôme)
Christiane KAMMERMANN (UMP, Français de l'étranger)
Joseph KERGUERIS (Union centriste, Morbihan)
Marc LAMÉNIE (UMP, Ardennes)
André LARDEUX (UMP, Maine-et-Loire)
Robert LAUFOAULU (groupe UMP, îles Wallis et Futuna)
Dominique LECLERC (UMP, Indre-et-Loire)
Antoine LEFÈVRE (UMP, Aisne)
Dominique de LEGGE (UMP, Ille-et-Vilaine)
Jean-Pierre LELEUX (UMP, Alpes-Maritimes)
Claude LÉONARD (UMP, Meuse)
Philippe LEROY (UMP, Moselle)
Jean-Louis LORRAIN (UMP, Haut-Rhin)
Roland du LUART (UMP, Sarthe)
Lucienne MALOVRY (UMP, Val-d'Oise)
Philippe MARINI (UMP, Oise)
Jean-François MAYET (UMP, Indre)
Colette MÉLOT (UMP, Seine-et-Marne)
Jean-Claude MERCERON (Union centriste, Vendée)
Mireille OUDIT (UMP, Marne)
Monique PAPON (UMP, Loire-Atlantique)
Charles PASQUA (UMP, Hauts-de-Seine)
Anne-Marie PAYET (Union centriste, La Réunion)
Jackie PIERRE (UMP, Vosges)
François PILLET (Groupe UMP, Cher)
Rémy POINTEREAU (UMP, Cher)
Ladislas PONIATOWSKI (UMP, Eure)
Hugues PORTELLI (UMP, Val-d'Oise)
Yves POZZO di BORGO (Union centriste, Paris)
Catherine PROCACCIA (UMP, Val-de-Marne)
Jean-Pierre RAFFARIN (UMP, Vienne)
André REICHARDT (UMP, Bas-Rhin)
Bruno RETAILLEAU (non inscrit, Vendée)
Charles REVET (UMP, Seine-Maritime)
Josselin de ROHAN (UMP, Morbihan)
Janine ROZIER (UMP, Loiret)
Bruno SIDO (UMP, Haute-Marne)
Esther SITTLER (UMP, Bas-Rhin)
Daniel SOULAGE (Union centriste, Lot-et-Garonne)
André TRILLARD (UMP, Loire-Atlantique)
Catherine TROENDLE (UMP, Haut-Rhin)
François TRUCY (UMP, Var)
Alain VASSELLE (UMP, Oise)
Jean-Pierre VIAL (UMP, Savoie)
François ZOCCHETTO (Union centriste, Mayenne)
Marie-Thérèse HERMANGE (UMP, Paris)
Pierre ANDRÉ (UMP, Aisne)
Denis BADRÉ (Union centriste, Hauts-de-Seine)
Gérard BAILLY (UMP, Jura)
René BEAUMONT (UMP, Saône-et-Loire)
Michel BÉCOT (UMP, Deux-Sèvres)
Claude BELOT (UMP, Charente-Maritime)
Pierre BERNARD-REYMOND (UMP, Hautes-Alpes)
Laurent BÉTEILLE (UMP, Essonne)
Joël BILLARD (UMP, Eure-et-Loir)
Claude BIWER (Union centriste, Meuse)
Jean BIZET (UMP, Manche)
Paul BLANC (UMP, Pyrénées-Orientales)
Pierre BORDIER (UMP, Yonne)
Brigitte BOUT (UMP, Pas-de-Calais)
Marie-Thérèse BRUGUIÈRE (UMP, Hérault)
François-Noël BUFFET (UMP, Rhône)
Christian CAMBON (UMP, Val-de-Marne)
Jean-Claude CARLE (UMP, Haute-Savoie)
Auguste CAZALET (UMP, Pyrénées-Atlantique)
Gérard CÉSAR (UMP, Gironde)
Alain CHATILLON (groupe UMP, Haute-Garonne)
Marcel-Pierre CLÉACH (UMP, Sarthe)
Gérard CORNU (UMP, Eure-et-Loir)
Raymond COUDERC (UMP, Hérault)
Jean-Patrick COURTOIS (UMP, Saône-et-Loire)
Roselle CROS (Union centriste, Yvelines)
Philippe DALLIER (groupe UMP, Seine-Saint-Denis)
Philippe DARNICHE (groupe UMP, Vendée)
Serge DASSAULT (UMP, Essonne)
Isabelle DEBRÉ (UMP, Hauts-de-Seine)
Christian DEMUYNCK (UMP, Seine-Saint-Denis)
Marcel DENEUX (Union centriste, Somme)
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Marie-Hélène DES ESGAULX (UMP, Gironde)
Sylvie DESMARESCAUX (non inscrite)
Muguette DINI (Union centriste, Rhône)
Eric DOLIGÉ (UMP, Loiret)
Philippe DOMINATI (UMP, Paris)
Daniel DUBOIS (Union centriste, Somme)
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Ambroise DUPONT (UMP, Calvados)
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Jean-Pierre FOURCADE (UMP, Hauts-de-Seine)
Bernard FOURNIER (UMP, Loire)
Jean-Paul FOURNIER (UMP, Gard)
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Yann GAILLARD (UMP, Aube)
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- InvitéInvité
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/09/16/defendons-les-etudes-de-genre-a-l-ecole_1573255_3232.html
Des manuels de sciences de la vie et de la Terre (SVT)
viennent d'être publiés, en conformité avec les nouveaux programmes des classes
de 1re ES et L, qui appellent à distinguer clairement, d'un côté,
"l'identité sexuelle et les rôles sexuels", soit le sexe et le genre,
et, de l'autre, "l'orientation sexuelle", soit la sexualité.
On y trouve donc, en termes accessibles, non seulement les
développements habituels sur la reproduction, mais aussi des éléments sur la
sexualité non reproductive (y compris l'homosexualité), et surtout un état des
savoirs sur l'identité sexuelle, dans un chapitre dont l'intitulé
("Devenir homme ou femme") fait clairement écho à Simone de Beauvoir
("On ne naît pas femme, on le devient").
On ne s'en étonnera donc pas : dès la fin mai, Christine
Boutin, présidente du Parti chrétien-démocrate, relayait le combat
d'associations catholiques conservatrices contre "un enseignement
directement et explicitement inspiré de la théorie du genre".
Plus troublant : celle qui est depuis quinze ans
"consulteur" auprès du Conseil pontifical pour la famille prétendait
donner des leçons de scientificité. "Comment ce qui n'est qu'une théorie,
qu'un courant de pensée, peut-il faire partie d'un programme de sciences ?
Comment peut-on présenter, dans un manuel qui se veut scientifique, une
idéologie qui consiste à nier la réalité : l'altérité sexuelle de l'homme et de
la femme ?" La présidente du Parti chrétien-démocrate refusait donc de
voir exposer "comme une explication scientifique ce qui relève d'un parti
pris idéologique".
Fin août, c'est au tour de la Droite populaire de parler au
nom de la science pour mobiliser le ministre de l'éducation, Luc Chatel, contre
l'introduction dans les enseignements de "sciences et vie de la
Terre" de "la théorie du genre sexuel". "Ces manuels
imposent une théorie philosophique et sociologique durant un cours
scientifique, affirmant que l'identité sexuelle est une construction culturelle
relative au contexte du sujet !"
L'un des signataires, Lionnel Luca, député UMP des
Alpes-Maritimes, va jusqu'à déclarer, le 31 août, sur France Inter - au mépris
de toute vérité ou même de vraisemblance : aux Etats-Unis, "la théorie du
genre sert surtout d'alibi à justifier la pédophilie". Certes, à en croire
le député UMP des Yvelines Jacques Myard, interviewé dans France Soir, "la
droite ne cherche pas à donner des leçons". Il n'en ajoute pas moins, en
renversant l'intitulé des programmes : "On naît homme, on naît
femme." Et d'expliquer doctement : "Nous appartenons au monde des
mammifères, c'est structurel."
On aurait pourtant tort de sourire. En réponse à la croisade
de Christine Boutin, les chercheurs de toutes disciplines de l'Institut Emilie
du Châtelet consacré aux études sur les femmes, le sexe et le genre mettaient
déjà en garde le 14 juin (dans une tribune publiée sur le site du Monde) :
"Si nous restons silencieux aujourd'hui, nous dira-t-on demain que
l'évolution n'est qu'une idéologie ? A quand les pressions pour imposer
l'enseignement du créationnisme, au nom de la liberté de conscience ?"
Boycottage
Aujourd'hui, quand 80 députés de la majorité, désormais
suivis de 113 sénateurs, durcissent l'offensive de Christine Boutin en exigeant
le retrait des manuels, Jean-François Copé leur marque son soutien. Or il est
le secrétaire général du parti au pouvoir - l'UMP. Christian Jacob, président
de ce groupe à l'Assemblée nationale, propose en outre une "mission
d'information parlementaire sur les programmes dans les manuels
scolaires".
Tout en approuvant cette initiative, le ministre refuse,
pour l'instant, d'imposer le retrait demandé. Une menace pèse néanmoins sur les
éditeurs - d'autant plus que Jean-Paul Garraud, député UMP de Gironde, ne
recule pas devant le boycottage : "J'appelle les directeurs
d'établissement et les parents d'élèves à ne pas acheter les manuels qui ne
respecteraient pas les directives ministérielles."
En février 2005, la loi imposant d'enseigner "les
apports positifs de la colonisation" montrait déjà les dangers de
l'intervention partisane dans les programmes. Hier comme aujourd'hui, ces
politiques font bien la leçon à l'école. Demain, ils pourraient s'en prendre à
la recherche - par exemple en matière d'immigration.
Notre inquiétude ne porte donc pas seulement sur le genre,
ou sur les sciences de la vie et de la Terre. Quel que soit notre domaine
d'enseignement ou de recherche, il nous importe de rappeler ce qui devrait
toujours être une évidence : ce n'est pas aux politiques d'imposer leur vérité
au savoir.
Contre une droite populaire qui veut faire du Lyssenko à
l'envers, en substituant à la biologie prolétarienne du stalinisme, qui niait
l'hérédité, un biologisme national, qui naturalise au contraire la différence
des sexes, nous revendiquons l'autonomie de la vie intellectuelle. Nous
refusons d'inféoder la raison au pouvoir politique. Contre un savoir partisan,
nous prenons le parti du savoir.
Eric Fassin, sociologue, professeur agrégé à l'ENS ;
Geneviève Fraisse, philosophe, directrice de recherche au
CNRS ;
Françoise Héritier, anthropologue, professeure au Collège de
France ;
Axel Kahn, généticien, président de l'université Paris-Descartes
;
Gérard Noiriel, historien, directeur d'études à l'Ecole des
hautes études en sciences sociales ;
Christine Petit, biologiste, professeure au Collège de
France ;
Louis-Georges Tin, littérature française, maître de
conférences à l'université d'Orléans ;
Catherine Vidal, neurobiologiste, membre du conseil
scientifique de l'Institut
Emilie du Châtelet.
- JPhMMDemi-dieu
Une évidence, bien sûr.Quel que soit notre domaine
d'enseignement ou de recherche, il nous importe de rappeler ce qui devrait
toujours être une évidence : ce n'est pas aux politiques d'imposer leur vérité
au savoir.
Mais les dérives totalitaires (au sens premier du terme) n'ont que faire des évidences.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JohnMédiateur
Question à l'Assemblée nationale de M. Etienne Mourut, député UMP du Gard
Mais comment un député peut-il dire des mensonges pareils ??? La théorie du genre ne définit personne comme homo ou hétéro, et la transsexualité n'est pas une sexualité : ce sont les gens qui ont changé de sexe !
Entre Casali sur l'histoire, et Mourut sur les manuels de SVT, on nage en plein surréalisme !
Question publiée au JO le : 20/09/2011 page : 9993
Texte de la question
M. Étienne Mourrut interroge M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative concernant le traitement de la « théorie du genre » dans les nouveaux manuels scolaires de sciences de la vie et de la terre de classe de première, qui devraient être utilisés dans les établissements à partir de la rentrée 2011. Cette théorie, avance que les personnes ne sont plus définies comme hommes et femmes mais comme pratiquants de certaines formes de sexualités : homosexualité, hétérosexualité, bisexualité, transsexualité. La problématique réside dans la présence de cette théorie dans des manuels scolaires lui conférant ainsi une dimension scientifique qu'elle n'a pas. Ces manuels imposeraient donc une idéologie sociologique et philosophique comme une vérité scientifique. Aussi, il lui demande quelle est la position du Gouvernement sur la publication d'un enseignement qui porterait atteinte au devoir de neutralité de l'éducation nationale, garantie par l'article L. 112-2 du code de l'éducation.
Mais comment un député peut-il dire des mensonges pareils ??? La théorie du genre ne définit personne comme homo ou hétéro, et la transsexualité n'est pas une sexualité : ce sont les gens qui ont changé de sexe !
Entre Casali sur l'histoire, et Mourut sur les manuels de SVT, on nage en plein surréalisme !
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- JohnMédiateur
JPhMM a écrit:Une évidence, bien sûr.Quel que soit notre domaine d'enseignement ou de recherche, il nous importe de rappeler ce qui devrait toujours être une évidence : ce n'est pas aux politiques d'imposer leur vérité au savoir.
Mais les dérives totalitaires (au sens premier du terme) n'ont que faire des évidences.
En pleine polémique sur la pseudo-«théorie du genre» dans les manuels scolaires, Le Refuge a demandé aux député-e-s leur avis sur le sujet, leur faisant suivre son communiqué de presse.
À ce jour, l’association n’a reçu qu’une seule réponse, celle de Jacques Kossowski, député UMP des Hauts-de-Seine et maire de Courbevoie.
«AUCUN FONDEMENT SCIENTIFIQUE»
«Je considère que cette théorie ne repose sur aucun fondement scientifique et ne peut en conséquence faire l’objet d’un enseignement dans le cadre des SVT, écrit-il. Elle ne fait que recycler de vieux concepts élaborés par Simone de Beauvoir (Le Troisième sexe) et le sociologue néo-marxiste Pierre Bourdieu. Il n’existerait pas à la base d’identité sexuelle, cette dernière serait une construction sociale liée à la seule éducation. C’est faire fi de la biologie humaine: jusqu’à preuve du contraire, la rencontre d’un spermatozoïde (mâle) et d’un ovule (femelle) est indispensable pour avoir un enfant… Enfant qui va avoir dès sa conception un déterminant chromosomique XX (H) ou XY (F). Certes, il existe des cas douloureux de perturbation génétique de l’identité sexuelle mais ils demeurent rares.»
«IDÉOLOGIE»
«Qu’il y ait ensuite un certain apport culturel dans la construction de la personnalité – et donc de l’orientation sexuelle – cela semble probable, poursuit-il. Il y a toujours un mélange subtil entre l’inné et l’acquis. Mais de manière objective, la reproduction humaine – donc la perpétuation de l’espèce – repose sur la loi naturelle du dualisme homme/femme et donc sur l’hétérosexualité. Nier ce postulat relève d’une forme d’idéologie visant à remettre en cause les fondements de notre société.»
«En conséquence, ce type de thèse peut éventuellement relever d’un débat sociologique ou philosophique (à l’Université?) mais il n’est pas possible de lui donner une quelconque légitimité scientifique. Ma position est claire, je souhaite que le ministère de l’Éducation nationale supprime l’introduction de cet enseignement en Première.»
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- MrBrightsideEmpereur
[quote="John"]
Et en plus il snobbe joyeusement les sociologues et théoricien non-français! Pas bien, monsieur
En pleine polémique sur la pseudo-«théorie du genre» dans les manuels scolaires, Le Refuge a demandé aux député-e-s leur avis sur le sujet, leur faisant suivre son communiqué de presse.
À ce jour, l’association n’a reçu qu’une seule réponse, celle de Jacques Kossowski, député UMP des Hauts-de-Seine et maire de Courbevoie.
«AUCUN FONDEMENT SCIENTIFIQUE»
«Je considère que cette théorie ne repose sur aucun fondement scientifique et ne peut en conséquence faire l’objet d’un enseignement dans le cadre des SVT, écrit-il. Elle ne fait que recycler de vieux concepts élaborés par Simone de Beauvoir (Le Troisième sexe) et le sociologue néo-marxiste Pierre Bourdieu. Il n’existerait pas à la base d’identité sexuelle, cette dernière serait une construction sociale liée à la seule éducation. C’est faire fi de la biologie humaine: jusqu’à preuve du contraire, la rencontre d’un spermatozoïde (mâle) et d’un ovule (femelle) est indispensable pour avoir un enfant… Enfant qui va avoir dès sa conception un déterminant chromosomique XX (H) ou XY (F). Certes, il existe des cas douloureux de perturbation génétique de l’identité sexuelle mais ils demeurent rares.»
Et en plus il snobbe joyeusement les sociologues et théoricien non-français! Pas bien, monsieur
- InvitéInvité
- CondorcetOracle
"Et puis, je me suis souvenue que ça impliquait que je tente de faire marrer sur l'histoire. Globalement, on ne déconne pas avec l'histoire : il serait malvenu d'ouvrir un manuel d'histoire et de rire au milieu de la bataille de Valmy" : à croire que les historien(ne)s n'étudient que des événements tristes et ne rient jamais... :shock:
- JPhMMDemi-dieu
http://www.sciencedaily.com/releases/2011/10/111012151507.htm?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+sciencedaily+%28ScienceDaily%3A+Latest+Science+News%29
Education Research Shows LGBTQ-Identified Students at Higher Risk Than Straight-Identified Students
ScienceDaily (Oct. 12, 2011) — New research findings reported in the October 2011 issue of Educational Researcher highlight differences between LGBTQ- and straight-identified youth in health outcomes and educational equity.
The peer-reviewed scholarly journal is one of six published by the American Educational Research Association (AERA).
University of Illinois scholars Joseph P. Robinson and Dorothy L Espelage, who conducted the research, found that "youths who identify as lesbian, gay, bisexual, transgender, or questioning (LGBTQ) are at a greater risk of suicidal thoughts, suicide attempts, victimization by peers, and elevated levels of unexcused absences from school."
Their rigorous analysis of LGBTQ subgroups showed that bisexual youths appear "to be particularly at risk." They also found that gaps in school belongingness and unexcused absences "are significantly greater in middle school, which suggests heightened early risk for LGBTQ-identified students."
From a policy perspective, Robinson and Espelage believe that their study lays the groundwork "for new research in the development, implementation, and effectiveness of programs and policies, aimed at improving the educational experiences of LGBTQ youth."
For their research, Robinson and Espelage surveyed a large, population-based anonymous sample of more than 13,000 students spanning middle to high school in 30 schools in Dane County, Wisconsin. This sample was unique and more likely reflects "the full spectrum of LQBTQ students," they said, because it included middle school students, not just high school students, and students who identified themselves as transgender. "The sample recruitment methods did not specifically target sexual minority students," they added.
Schools have opportunities from an equity and opportunity-to-learn perspective to help LGBTQ students who have lower levels of belongingness and higher levels of truancy, particularly in middle school, the researchers suggested. Early intervention may be crucial. In addition, they wrote that "incorporating discussions about sexual orientation and sexual identity in bullying prevention programs may contribute to safer environments and more positive outcomes for LGBTQ youth."
In the journal article, Robinson and Espelage cited other pertinent research findings about bullying that have been reported within the past five years. For instance, they wrote "that a large percentage of bullying among students involves the use of homophobic teasing and slurs" and that "the pervasiveness of antigay language in schools suggests that most school environments are hostile of LGBT students." Despite increasing interest, they noted that "very little is known about the rates of cyber-bullying among LGBT."
At the University of Illinois, Urbana-Champaign, Robinson, Assistant Professor of quantitative and evaluative research methodologies, focuses his research on causal inference and quasi-experimental designs, policy analysis and program evaluation, and issues related to educational equity and access. Espelage, Professor of Educational Psychology, concentrates her research on bullying and peer victimization, homophobic teasing, and sexual harassment among adolescents.
Through this study, which "goes beyond prior studies in identifying heterogeneity and differential developmental trends," the University of Illinois researchers hope to raise awareness of educational inequities related to LGBTQ and to pave the way "for interventions aimed at improving psychological and educational outcomes for these students."
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JohnMédiateur
Les socialistes refusent de s'associer au groupe de travail sur les manuels : www.yagg.com
«Théorie du genre»: Les élu-e-s SRC à l’Assemblée nationale boycottent le groupe de travail sur les manuels scolaires
«Ce n’est pas au Parlement de rédiger les manuels scolaires.» L’annonce de la constitution d’un groupe de travail parlementaire sur le contenu et les modalités d’élaboration des manuels scolaires a mis les député-e-s du groupe Socialiste Radical Citoyen (SRC) très en colère.
«UNE POLÉMIQUE DÉRISOIRE»
Dans un communiqué, ils expriment «leur totale désapprobation tant sur les conditions de la mise en place de ce groupe de travail qui n’a fait l’objet d’aucune consultation préalable, que sur son objet même».
«Il s’agit de transférer à l’Assemblée nationale une polémique dérisoire sur la question du genre à des fins purement politiciennes et sous la pression des députés UMP de la Droite populaire, dénoncent-ils. Le groupe SRC ne participera pas à cette manipulation et à l’utilisation de l’institution parlementaire d’une manière aussi partisane. C’est la raison pour laquelle ses députés ne participeront pas à ce groupe de travail.»
«PAS DE MALENTENDU»
Mardi, Hervé Mariton, député UMP de la Drôme, a demandé au ministre de l’Éducation Luc Chatel son assurance que les examens de sciences de la vie et de la terre (SVT) des classes de première concernées ne comporteraient pas de question sur la «théorie du genre», pour reprendre l’expression utilisée par les opposant-e-s (associations catholiques et parlementaires) à l’évocation de l’identité de genre et de l’orientation sexuelle dans les manuels scolaires.
«Comme le ministre a plaidé le malentendu sur la définition des programmes, nous voulons nous assurer qu’il n’y aura pas de malentendu sur les questions d’examen», a-t-il déclaré à l’AFP. Même Le Figaro le relève, cet acharnement a de quoi surprendre. «Le directeur de l’enseignement scolaire, Jean-Michel Blanquer, a eu beau expliquer que les programmes se contentaient de faire le point sur des connaissances scientifiques établies, rien n’y fait», écrivait le quotidien mardi, ajoutant que «Luc Chatel [avait] néanmoins lancé une mission sur les manuels, comme pour clore les critiques.» C’est raté.
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
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- vous voulez savoir ce que font vos députés et sénateurs ?
- 40 députés de droite demandent l'instauration de l'uniforme à l'école.
- Nos courriers au Président, à nos maires, sénateurs, députés ou autres... #Reformeducollege Edit du 3/06 J'ai reçu une réponse de l'Elysée
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