- IgniatiusGuide spirituel
C'est ennuyeux, tout cela va augmenter ma pile de livres a lire.
Et en plus des livres écrits par des gonzesses.
Et en plus des livres écrits par des gonzesses.
- SaloumHabitué du forum
Formidable, ce débat !
Je risque quelques opinions :
- je pense que le terme d'"égalité" entre homme et femme est à questionner, nous sommes égaux, oui (sur un pied d'égalité, l'un ne domine pas l'autre en quelque domaine que ce soit) mais différents dans nos façons d'agir (j'irai même jusqu'à avancer que chaque individu diffère et qu'il faut se méfier des grandes catégories sous peine d'assez vite tomber dans la caricature).
- La marquise de Merteuil est un personnage assez masculin (en tant que représentation culturelle) par sa pratique conquérante de la séduction. Elle admet même avoir été obligée de se conformer à ce modèle, seul moyen d'être libre dans une société dominée par les hommes. Je pense qu'aujourd'hui, il y a d'autres façons d'être libérée, même s'il a fallu en passer par là.
- Quant à cet article du Monde, même si évidemment il est caricatural, il ne faut pas se leurrer, il dénonce quand même une certaine réalité : le patriarcat a la vie dure et il est parfois plus facile (même pour une femme) de l'accepter : se positionner en victime permet de se dédouaner de ses responsabilités ( je ne parle pas des victimes effectives d'agressions).
- La séduction est forcément une joute qui implique des résistances d'un côté ou de l'autre (sinon elle n'a pas lieu d'être). Elle restera respectueuse et plaisante si elle est équilibrée, chevaleresque (le vainqueur ne profite pas de la faiblesse du vaincu s'il demande grâce).
Mais je trouve qu'elle est essentielle dans le jeu de l'amour (où est l'intérêt du consentement immédiat ?)
Bref, des choses déjà dites dans vos posts, pour certains.
Je risque quelques opinions :
- je pense que le terme d'"égalité" entre homme et femme est à questionner, nous sommes égaux, oui (sur un pied d'égalité, l'un ne domine pas l'autre en quelque domaine que ce soit) mais différents dans nos façons d'agir (j'irai même jusqu'à avancer que chaque individu diffère et qu'il faut se méfier des grandes catégories sous peine d'assez vite tomber dans la caricature).
- La marquise de Merteuil est un personnage assez masculin (en tant que représentation culturelle) par sa pratique conquérante de la séduction. Elle admet même avoir été obligée de se conformer à ce modèle, seul moyen d'être libre dans une société dominée par les hommes. Je pense qu'aujourd'hui, il y a d'autres façons d'être libérée, même s'il a fallu en passer par là.
- Quant à cet article du Monde, même si évidemment il est caricatural, il ne faut pas se leurrer, il dénonce quand même une certaine réalité : le patriarcat a la vie dure et il est parfois plus facile (même pour une femme) de l'accepter : se positionner en victime permet de se dédouaner de ses responsabilités ( je ne parle pas des victimes effectives d'agressions).
- La séduction est forcément une joute qui implique des résistances d'un côté ou de l'autre (sinon elle n'a pas lieu d'être). Elle restera respectueuse et plaisante si elle est équilibrée, chevaleresque (le vainqueur ne profite pas de la faiblesse du vaincu s'il demande grâce).
Mais je trouve qu'elle est essentielle dans le jeu de l'amour (où est l'intérêt du consentement immédiat ?)
Bref, des choses déjà dites dans vos posts, pour certains.
- A TuinVénérable
Abraxas a écrit:C'est le plaisir de la joute. Ce n'est pas gagner qui compte. C'est se battre. Conquérir (est notre destin, dit-il). Il ne s'agit pas de faire du chiffre : il s'agit de gagner. Et pas même : le jeu est satisfaction en soi.
Je ne suis pas sûr que 90% des femmes (Tourvel, Cécile, Emma et les autres) puissent comprendre.
Si, je vois, je crois. Mais quand on est trop dans le jeu, ça peut devenir un peu violent psychologiquement me semble-t-il.
Tout du moins, la notion de plaisir est essentielle, c'est un bon indicateur de l'état des choses.
- Article d'un blog du Monde: "Ce jeune prof de Drancy qui voulait changer le monde et sa classe".
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