- KrokoEsprit éclairé
lalilala a écrit:J'ai déjà vu des fautes d'accord dans des sujets de maths ou dans des appréciations de profs de langue...
Les matières non fondamentales....je crois que la mienne en fait partie (LV2 vamos a la playa, personne ne me demande jamais mon avis en conseil de classe, je fais des petits dessins pendant 1h30 et quand j'ose l'ouvrir, il y a toujours un prof de "matière fondamentale" pour reprendre la main et trancher...fin de la parenthèse )
on vit la même chose ... sauf que moi on ne connaît même pas ma matière ! (ben quoi, c'est pas le dessin, qu'elle enseigne, celle là ?)
- MelanieSLBDoyen
J'ai demandé de pas taper! Et j'ai précisé que c'était à mes yeux d'enfant! Etant prof d'anglais, j'ai aussi été prof de LV2, et je connais bien le sentiment de ne servir à rien.
Kroko
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La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- frankensteinVénérable
Donc, le problème des enseignants : "Fluctuat nec mergitur"... pour l'instant!C'est la gestion des flux.
On va finir par "mergiturer" à force d'avoir merdoyé. :lol:
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Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- lalilalaEmpereur
ah oui mais l'espagnol c'est la plage, le soleil, la fiesta...c'est pas sérieux, c'est la récré quoi
On nous a mis en tête l'idée selon laquelle il y a des matières "fondamentales" je crois...mais je comprends très bien ce que tu veux dire mélanie
On nous a mis en tête l'idée selon laquelle il y a des matières "fondamentales" je crois...mais je comprends très bien ce que tu veux dire mélanie
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Nuestra vida es un círculo dantesco.
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- IgniatiusGuide spirituel
Sur ce forum, je vois quotidiennement des fautes impardonnables de profs de lettres, et ce ne sont pas des fautes de frappe : c'est leur répétition plus que leur existence qui m'inquiète.
Mon apport sur le niveau des jeunes profs : oui, je pense qu'ils en savent moins que moi à concours égal, j'en sais moins que mes collègues certifiées qui partent en retraite, personne (statistiquement) ne sait ecrire français correctement chez les moins de 30 ans.
Ensuite je pense que l'âge est un très mauvais argument : on n'est jamais aussi performant qu'à la sortie de ses études. Certes on peut mieux piger certains fondements mathématiques qui nous apporteront énormément dans notre pratique, on peut avoir lu 40 oeuvres majeures par an, mais on perd l'exigence de rigueur intellectuelle et de précision que l'on nous demandait étudiant.
"finir" Belle du Seigneur, ce n'est pas etre capable d'en parler.
Lalilala : désolé, mais français et maths me paraissent vraiment plus fondamentales que le reste, car elles conditionnent les autres disciplines. J'y vois plus une réalité qu'une hiérarchie malsaine.
Pour revenir au débat : je qualifiais la culture de "bourgeoise" car ce sont bien les classes dominantes qui l'ont définie. Il est clair que la réussite sociale aujourd'hui n'est vraiment plus gage de culture, mais cela fait longtemps que c'est le cas.
Olivier ou Finlydar avait publié les évolutions des inscrits aux concours selon le nombre de postes offerts : la stat qui pourrait nous intéresser serait celle qui comparerait le taux de baisse entre les époques précédentes et aujourd'hui.
Subjectivement, je dirais qu'il est plus important aujourd'hui.
Si j'ai bon, quelles sont les raisons conjoncturelles ?
Cela pourrait permettre de ne pas réduire ce débat a l'histoire des étudiants responsables qui choisissent leur filière en fonction des perspectives de reclassement ou de réussite aux concours.
Pour mon cas perso, je ne me suis jamais intéressé aux filières valorisées : j'ai fait ce qui me plaisait, en me disant que je réussirais, pas de calculs.
Mon apport sur le niveau des jeunes profs : oui, je pense qu'ils en savent moins que moi à concours égal, j'en sais moins que mes collègues certifiées qui partent en retraite, personne (statistiquement) ne sait ecrire français correctement chez les moins de 30 ans.
Ensuite je pense que l'âge est un très mauvais argument : on n'est jamais aussi performant qu'à la sortie de ses études. Certes on peut mieux piger certains fondements mathématiques qui nous apporteront énormément dans notre pratique, on peut avoir lu 40 oeuvres majeures par an, mais on perd l'exigence de rigueur intellectuelle et de précision que l'on nous demandait étudiant.
"finir" Belle du Seigneur, ce n'est pas etre capable d'en parler.
Lalilala : désolé, mais français et maths me paraissent vraiment plus fondamentales que le reste, car elles conditionnent les autres disciplines. J'y vois plus une réalité qu'une hiérarchie malsaine.
Pour revenir au débat : je qualifiais la culture de "bourgeoise" car ce sont bien les classes dominantes qui l'ont définie. Il est clair que la réussite sociale aujourd'hui n'est vraiment plus gage de culture, mais cela fait longtemps que c'est le cas.
Olivier ou Finlydar avait publié les évolutions des inscrits aux concours selon le nombre de postes offerts : la stat qui pourrait nous intéresser serait celle qui comparerait le taux de baisse entre les époques précédentes et aujourd'hui.
Subjectivement, je dirais qu'il est plus important aujourd'hui.
Si j'ai bon, quelles sont les raisons conjoncturelles ?
Cela pourrait permettre de ne pas réduire ce débat a l'histoire des étudiants responsables qui choisissent leur filière en fonction des perspectives de reclassement ou de réussite aux concours.
Pour mon cas perso, je ne me suis jamais intéressé aux filières valorisées : j'ai fait ce qui me plaisait, en me disant que je réussirais, pas de calculs.
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- Invité19Esprit sacré
personnellement je suis parfois choquée de voir les fautes d'orthographe d'enseignants qui ont une bonne décennie de plus que moi (autant que des enseignants de mon âge). Le problème est il si récent que ça ?
- CondorcetOracle
Oiseau phenix a écrit:personnellement je suis parfois choquée de voir les fautes d'orthographe d'enseignants qui ont une bonne décennie de plus que moi (autant que des enseignants de mon âge). Le problème est il si récent que ça ?
J'ai conservé des rapports de visite IUFM où les fautes (grammaire, syntaxe) et les lacunes disciplinaires abondaient aussi (les "inspecteurs" avaient entre quarante et cinquante ans). Dans chaque génération, il y a des pépites. Notre civilisation accorde à l'écrit une place et une valeur bien moindres aussi.
- IgniatiusGuide spirituel
Oiseau phenix a écrit:personnellement je suis parfois choquée de voir les fautes d'orthographe d'enseignants qui ont une bonne décennie de plus que moi (autant que des enseignants de mon âge). Le problème est il si récent que ça ?
Ah non Oiseau pas toi !
Je parle statistiquement.
Et oui j'affirme que parmi les instituteurs et les profs de lettres, deux catégories pour lesquelles la correction de la langue me semble primordiale, la dégradation est patente.
Mais bien sûr, ma collègue de maths un peu plus âgée que moi écrira tjrs plus atrocement que la plupart des membres de ce forum.
Ma collègue de maths qui vient de partir en retraite peut donner des cours de grammaire a certains profs de lettres.
Je n'accorde pas de valeur aux exemples.
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St Augustin
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- CondorcetOracle
Igniatius a écrit:Oiseau phenix a écrit:personnellement je suis parfois choquée de voir les fautes d'orthographe d'enseignants qui ont une bonne décennie de plus que moi (autant que des enseignants de mon âge). Le problème est il si récent que ça ?
Ah non Oiseau pas toi !
Je parle statistiquement.
Et oui j'affirme que parmi les instituteurs et les profs de lettres, deux catégories pour lesquelles la correction de la langue me semble primordiale, la dégradation est patente.
Mais bien sûr, ma collègue de maths un peu plus âgée que moi écrira tjrs plus atrocement que la plupart des membres de ce forum.
Ma collègue de maths qui vient de partir en retraite peut donner des cours de grammaire a certains profs de lettres.
Je n'accorde pas de valeur aux exemples.
Justement, Igniatius. Si le mètre-étalon (en l'occurrence, le diplôme et le concours) est vidé de sa substance, sur quoi reposent tes statistiques ?
- EmeraldiaÉrudit
:lol:frankenstein a écrit::lol!: Bien que ce soit la même étymologie !et les bibliothécaires (de 22 à 60 ans!) qui croyaient que la luxure, c'était le goût du luxe!
Par contre des élèves m'ont sorti "luxure" pour "luxation" . :lol:
Deux perles excellentes, merci !
- Spinoza1670Esprit éclairé
Igniatius a écrit: Pour revenir au débat : je qualifiais la culture de "bourgeoise" car ce sont bien les classes dominantes qui l'ont définie. Il est clair que la réussite sociale aujourd'hui n'est vraiment plus gage de culture, mais cela fait longtemps que c'est le cas.
J'ai l'impression qu'il y a un mélange ou une confusion de deux sens du mot culture dans cette phrase mais je me trompe peut-être. Si la culture bourgeoise, - au sens de système de représentations, de croyances, d'habitudes, de discours de la classe ou des classes dominantes - a pu un temps s'identifier plus ou moins à la culture (au sens de culture de l'esprit), il me semble que ce n'est plus le cas aujourd'hui, où pour réussir, il n'y a pas besoin de comprendre.
"Réussir sans comprendre n’est pas méprisable et telle est notre condition. Mais appeler vérité ou savoir ce qui réussit est méprisable." (J.M. Muglioni, http://www.univ-conventionnelle.com/distinctions/)
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
Littérature au primaire - Rédaction au primaire - Manuels anciens - Dessin au primaire - Apprendre à lire et à écrire - Maths au primaire - école : références - Leçons de choses.
- EmeraldiaÉrudit
Pas du tout, si l'école est la seule à dire que l'orthographe est importante, forcément, c'est très difficile d'obtenir des résultats... La plupart des élèves pensent que lire, c'est savoir que B et A font BA; or, ils ne comprennent pas des textes difficiles aussi par manque de pratique. Ils sont censés lire à l'école, puis lire au collège, or, ça n'est pas fait.MelanieSLB a écrit:Je me trompe ou pas, les profs de collège ?
Non, tu ne te trompes pas!
Les bases, nous essayons de les donner si elles ne sont pas là.
Tout dépend de ce qu'on appelle les bases. Pour moi, la base, c'est savoir lire, et les élèves qui ne savent pas lire en début de collège ne savent pas plus lire en fin de collège, je me trompe?
J'ai bien dit "essayer", je revois la nature et la fonction des mots avec mes collégiens, puis l'accord sujet-verbe, l'accord de l'adjectif, c'est ce que j'appelle les bases pour ne plus faire de fautes. S'ils ne savent tjs pas le faire, pour la plupart, c'est parce qu'ils refusent d'apprendre une leçon de grammaire, ne font pas leurs exercices chez eux, n'appliquent pas les règles qd je leur donne une rédaction. Dc non, ça n'est pas de la faute des profs qui se battent contre les mentalités.
La, par contre, je suis 100 pour cent d'accord avec toi.Pour moi, la société est en déclin.
:colere: :mitrailler: :marteau:Dc ds l'imaginaire social, c'est normal qd on est prof d'être moins bien payé que les gens qui ont fait moins d'études...
Quelqu'un (Ignatius?) disait plus haut que la proportion d’illettrés était plus importante chez les plus de 40 ans, mais ce qui est grave, c'est qu'on en arrive maintenant à avoir des élèves qui ne deviennent pas illettrés parce que cela fait 15 ans qu'ils n'ont rien lu, on enseigne à des élèves illettrés, voire parfois analphabètes, qui restent 10 ans à l’école sans rien n'y apprendre ni comprendre, pas par déficit mental, mais par déficit de l'institution!
Les profs font ce qu'ils peuvent dès lors que la planche est savonnée.
- IgniatiusGuide spirituel
Ben non, la culture est définie par des classes dominantes mais en faire partie n'est pas gage de la maitriser.
J'aime bcp Muglioni.
Il est détesté par le café pédagogique.
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- KrokoEsprit éclairé
et manque de vocabulaire !ils ne comprennent pas des textes difficiles aussi par manque de pratique.
on l'a vu tout à l'heure avec l'exemple de la luxure ...
certains de mes élèves ne comprenaient parfois rien à ce que je leur disais par manque de vocabulaire, et c'était très compliqué alors de se faire comprendre ...
- Reine MargotDemi-dieu
Carabas a écrit:En effet, lors de mon stage en bibli, et même lors de mon année de formation à l'IUT métiers du livre (les étudiants avaient au moins un bac + 3), j'ai été étonnée par le manque de culture générale et de curiosité : une fille qui voulait travailler dans l'édition mais qui n'aimait ni la littérature, ni les sciences humaines et ne connaissait pas le baroque (je veux dire, même pas dans les grandes lignes), une autre qui ne connaissait pas la crise de 1929... et les bibliothécaires (de 22 à 60 ans!) qui croyaient que la luxure, c'était le goût du luxe!Emeraldia a écrit:D'accord, mais ça, c'est général, tu peux déjà fréquenter différents milieux et devoir renoncer à pas mal de sujets de conversation.
mais non, pour la luxure, un simple bandage suffit!
- IgniatiusGuide spirituel
condorcet a écrit:Igniatius a écrit:Oiseau phenix a écrit:personnellement je suis parfois choquée de voir les fautes d'orthographe d'enseignants qui ont une bonne décennie de plus que moi (autant que des enseignants de mon âge). Le problème est il si récent que ça ?
Ah non Oiseau pas toi !
Je parle statistiquement.
Et oui j'affirme que parmi les instituteurs et les profs de lettres, deux catégories pour lesquelles la correction de la langue me semble primordiale, la dégradation est patente.
Mais bien sûr, ma collègue de maths un peu plus âgée que moi écrira tjrs plus atrocement que la plupart des membres de ce forum.
Ma collègue de maths qui vient de partir en retraite peut donner des cours de grammaire a certains profs de lettres.
Je n'accorde pas de valeur aux exemples.
Justement, Igniatius. Si le mètre-étalon (en l'occurrence, le diplôme et le concours) est vidé de sa substance, sur quoi reposent tes statistiques ?
Ben sur le niveau moyen des jeunes profs !
Rien d'officiel tu t'en doutes, mais mes instits et mes profs étaient tous irréprochables quant au français (mes parents aussi et ils de sont arrêtés a la 3ème).
Il suffit de lire les posts sur ce forum : mes yeux saignent régulièrement, et ce n'est pas ma spécialité.
Symétriquement, le niveau de connaissances en maths et sciences des jeunes profs de sciences humaines me laisse pantois : certains semblent penser que les maths, c'est de la magie noire !
On est très loin du bac "général" ...
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- EmeraldiaÉrudit
Le vocabulaire s'acquiert aussi en lisant...et avec les parents...bien avant d'arriver au collège.Kroko a écrit:et manque de vocabulaire !ils ne comprennent pas des textes difficiles aussi par manque de pratique.
on l'a vu tout à l'heure avec l'exemple de la luxure ...
certains de mes élèves ne comprenaient parfois rien à ce que je leur disais par manque de vocabulaire, et c'était très compliqué alors de se faire comprendre ...
- CelebornEsprit sacré
Emeraldia a écrit:La plupart des élèves pensent que lire, c'est savoir que B et A font BA
Si seulement ils pensaient effectivement ça…
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- EmeraldiaÉrudit
Tu ne peux pas reprocher à un prof de lettres de ne pas être bon en maths... Etre prof de lettres ne se résume pas à l'orthographe, les profs de maths ne st pas des spécialistes de la littérature française.Igniatius a écrit:condorcet a écrit:Igniatius a écrit:Oiseau phenix a écrit:personnellement je suis parfois choquée de voir les fautes d'orthographe d'enseignants qui ont une bonne décennie de plus que moi (autant que des enseignants de mon âge). Le problème est il si récent que ça ?
Ah non Oiseau pas toi !
Je parle statistiquement.
Et oui j'affirme que parmi les instituteurs et les profs de lettres, deux catégories pour lesquelles la correction de la langue me semble primordiale, la dégradation est patente.
Mais bien sûr, ma collègue de maths un peu plus âgée que moi écrira tjrs plus atrocement que la plupart des membres de ce forum.
Ma collègue de maths qui vient de partir en retraite peut donner des cours de grammaire a certains profs de lettres.
Je n'accorde pas de valeur aux exemples.
Justement, Igniatius. Si le mètre-étalon (en l'occurrence, le diplôme et le concours) est vidé de sa substance, sur quoi reposent tes statistiques ?
Ben sur le niveau moyen des jeunes profs !
Rien d'officiel tu t'en doutes, mais mes instits et mes profs étaient tous irréprochables quant au français (mes parents aussi et ils de sont arrêtés a la 3ème).
Il suffit de lire les posts sur ce forum : mes yeux saignent régulièrement, et ce n'est pas ma spécialité.
Symétriquement, le niveau de connaissances en maths et sciences des jeunes profs de sciences humaines me laisse pantois : certains semblent penser que les maths, c'est de la magie noire !
On est très loin du bac "général" ...
A chacun sa spécialité tout de même, sinon, ça revient à dire que les scientifiques sont plus doués que les littéraires et ça n'est pas le cas. Ce sont des connaissances différentes.
- EmeraldiaÉrudit
Ben non pas si seulement, je ne parle pas de ceux qui ne savent pas déchiffrer mais de la grande majorité qui va prétendre savoir lire (dc déchiffrer) alors que le sens des phrases et dc des textes leur échappe !Celeborn a écrit:Emeraldia a écrit:La plupart des élèves pensent que lire, c'est savoir que B et A font BA
Si seulement ils pensaient effectivement ça…
- CelebornEsprit sacré
Emeraldia a écrit:Ben non pas si seulement, je ne parle pas de ceux qui ne savent pas déchiffrer mais de la grande majorité qui va prétendre savoir lire (dc déchiffrer) alors que le sens des phrases et dc des textes leur échappe !Celeborn a écrit:Emeraldia a écrit:La plupart des élèves pensent que lire, c'est savoir que B et A font BA
Si seulement ils pensaient effectivement ça…
Ah mais moi j'en ai plein qui ont de vrais problèmes de déchiffrage ! C'est plus dur de trouver le sens du mot quand on ne sait pas le déchiffrer, et quand on bute sur une syllabe sur 3…
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- Reine MargotDemi-dieu
Igniatius a écrit:condorcet a écrit:Igniatius a écrit:Oiseau phenix a écrit:personnellement je suis parfois choquée de voir les fautes d'orthographe d'enseignants qui ont une bonne décennie de plus que moi (autant que des enseignants de mon âge). Le problème est il si récent que ça ?
Ah non Oiseau pas toi !
Je parle statistiquement.
Et oui j'affirme que parmi les instituteurs et les profs de lettres, deux catégories pour lesquelles la correction de la langue me semble primordiale, la dégradation est patente.
Mais bien sûr, ma collègue de maths un peu plus âgée que moi écrira tjrs plus atrocement que la plupart des membres de ce forum.
Ma collègue de maths qui vient de partir en retraite peut donner des cours de grammaire a certains profs de lettres.
Je n'accorde pas de valeur aux exemples.
Justement, Igniatius. Si le mètre-étalon (en l'occurrence, le diplôme et le concours) est vidé de sa substance, sur quoi reposent tes statistiques ?
Ben sur le niveau moyen des jeunes profs !
Rien d'officiel tu t'en doutes, mais mes instits et mes profs étaient tous irréprochables quant au français (mes parents aussi et ils de sont arrêtés a la 3ème).
Il suffit de lire les posts sur ce forum : mes yeux saignent régulièrement, et ce n'est pas ma spécialité.
Symétriquement, le niveau de connaissances en maths et sciences des jeunes profs de sciences humaines me laisse pantois : certains semblent penser que les maths, c'est de la magie noire !
On est très loin du bac "général" ...
oui, les gens de la génération de nos parents ont eu plus de cours de grammaire et d'orthographe que nous. Les textes officiels avant et après 1970 témoignent d'une baisse de ces horaires disciplinaires, et l'évolution des programmes aussi. Ma mère et ma tante sont capables de ressortir des règles d'orthographe que je n'ai jamais apprises, même si je les applique intuitivement, je serais incapable de les citer. Dans son entreprise, c'est ma mère qui vérifie l'orthographe des documents, et elle voit plein de fautes de ses supérieurs hiérarchiques, qui ont mon âge et ont fait plus d"études qu'elle.
Par ailleurs il suffit de voir les manuels de lycée utilisés par mes parents ou mes oncles et tantes. Ils ont potassé le Lagarde et Michard en long, en large et en travers, et surtout de manière chronologique pour passer le bac. Nos élèves, d'après les programmes, voient au collège beaucoup d'oeuvres mineures voire de littérature de jeunesse (une mère de 6e me reprochait de ne faire que des textes classiques... ) et au lycée le programme exclut toute chronologie. Donc oui, les exigences ont fortement baissé.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- MelanieSLBDoyen
J'aurais même dit, Celeborn, si seulement ils le savaient, que B et A, ça fait BA! Je pense, Emeraldia, qu'on n'a pas la même échelle des problèmes: moi, j'en suis à des gamins qui ne savent pas en 6ème ce qu'est une voyelle, ou à des 4ème qui ne comprennent pas une phrase comme: "On met un 's' à la fin des noms au pluriel". On est bien loin des accords sujet-verbe.
+1 Reine Margot
+1 Reine Margot
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Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- EmeraldiaÉrudit
Si, je suis prof de français (tu es prof d'anglais) et j'ai travaillé dans 19 établissements, essentiellement en ZEP, j'ai remplacé pendant 12 ans et j'ai eu des classes de niveaux avec des gamins qui auraient dû aller en SEGPA !MelanieSLB a écrit:J'aurais même dit, Celeborn, si seulement ils le savaient, que B et A, ça fait BA! Je pense, Emeraldia, qu'on n'a pas la même échelle des problèmes: moi, j'en suis à des gamins qui ne savent pas en 6ème ce qu'est une voyelle, ou à des 4ème qui ne comprennent pas une phrase comme: "On met un 's' à la fin des noms au pluriel". On est bien loin des accords sujet-verbe.
+1 Reine Margot
Vous ne pouvez pas écrire qu'il s'agit de la majorité. La plupart des gamins pensent qu'ils savent lire parce qu'ils savent déchiffrer (ce qu'ils s'empressent de faire qd on leur dit d'ailleurs), or, lire, c'est comprendre.
- EmeraldiaÉrudit
Des classes complètes ?Celeborn a écrit:Emeraldia a écrit:Ben non pas si seulement, je ne parle pas de ceux qui ne savent pas déchiffrer mais de la grande majorité qui va prétendre savoir lire (dc déchiffrer) alors que le sens des phrases et dc des textes leur échappe !Celeborn a écrit:Emeraldia a écrit:La plupart des élèves pensent que lire, c'est savoir que B et A font BA
Si seulement ils pensaient effectivement ça…
Ah mais moi j'en ai plein qui ont de vrais problèmes de déchiffrage ! C'est plus dur de trouver le sens du mot quand on ne sait pas le déchiffrer, et quand on bute sur une syllabe sur 3…
- CelebornEsprit sacré
Un bon tiers, à la louche, hors sections européennes. J'avoue que je fais de moins en moins lire les élèves à voix haute, ou alors seulement ceux à qui je peux faire "confiance", car autrement le texte en devient incompréhensible.
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