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- Karine B.Guide spirituel
Abraxas a écrit:
Que le SNES proteste n'est rien qu'une opération de propagande. Et la preuve qu'il choisit de faire du chiffre au lieu de défendre la profession. Vous ne trouvez pas qu'on nous crache assez à la gueule ? Vous voulez descendre jusqu'où ?
et il vaut mieux laisser les postes prévus pour les stagiaires vacants ou occupés par des profs d'autres disciplines, le niveau sera sans doute meilleur
- IphigénieProphète
et si on ne les accepte pas au capes mais on les emploie en vacataires.
- Karine B.Guide spirituel
iphigénie a écrit:et si on ne les accepte pas au capes mais on les emploie en vacataires.
c'est visiblement le but recherché !
A une époque pas si lointaine (1992), il y avait 2200 postes au CAPES d'HG, on en est à 550 maintenant
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Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- kensingtonEsprit éclairé
Cripure a écrit:
Il y a trente ans, pour valider chaque année, il fallait obtenir la moyenne à un certain nombre d'UV, qui ne se compensaient pas entre elles. Aujourd'hui, non seulement elles se compensent, mais il en existe pour lesquelles la simple assiduité vaut 20/20. Alors je crois qu'on ne peut pas dire que l'obtention du diplôme vaut attestation de savoir.
Justement:
AFP - 12.07.2011 Réforme de la licence: le projet Wauquiez emporte le soutien des étudiants
La réforme du diplôme de licence présentée mardi par le ministre de l'Enseignement supérieur Laurent Wauquiez au Cneser, l'instance consultative de la communauté universitaire, a été majoritairement adoptée, les organisations étudiantes votant pour, ce qui est très rare.
Ce projet d'arrêté a recueilli 26 voix pour, dont celles des organisations étudiantes, 20 contre et 14 abstentions au Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche (Cneser), a-t-on appris auprès du ministère et de l'organisation étudiante Unef.
"Il était important pour Laurent Wauquiez de faire une réforme et un diplôme pour les étudiants, dans un calendrier assez court" depuis son entrée en fonction le 30 juin, a-t-on commenté au ministère.
"L'unanimité des votes étudiants en Cneser, c'est historique, ce n'était pas arrivé depuis 1997", a-t-on encore assuré.
"La suppression des notes éliminatoires, la garantie de la compensation annuelle des notes, le droit aux rattrapages" ainsi que l'augmentation des volumes horaires sont les principales raisons pour lesquelles l'Unef a voté pour, a précisé à l'AFP une porte-parole de la première organisation étudiante.
Il s'agit de "progrès importants en matière de droits étudiants".
"En réaffirmant le droit aux rattrapages, l'arrêté permettra de lutter contre l'échec artificiel qui est aujourd'hui organisé dans certaines filières", a précisé l'Unef dans un communiqué.
"L'augmentation des volumes horaires pour les filières de lettres et sciences humaines avec la mise en place d'un seuil de 1.500 heures représente également une avancée. Cette mesure doit se traduire par un renforcement important du nombre d'heures d'enseignement en 1ère année", a-t-elle ajouté.
L'Unef regrette néanmoins que deux sujets "restent en suspens": la lisibilité de la carte des formations et le recrutement d'enseignants, pour mieux encadrer les étudiants.
De leur côté, la plupart des syndicats d'enseignants avaient indiqué, avant l'ouverture du Cneser, qu'ils n'allaient pas soutenir le texte.
- ysabelDevin
on devrait carrément supprimer les devoirs et partiels et donner les diplômes à tout le monde, ce serait aussi simple et ça coûterait moins cher... :mitrailler:
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- CarabasVénérable
A la naissance de votre enfant, recever le pack bac + carte d'électeur + permis.ysabel a écrit:on devrait carrément supprimer les devoirs et partiels et donner les diplômes à tout le monde, ce serait aussi simple et ça coûterait moins cher... :mitrailler:
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- CondorcetOracle
Karine B. a écrit:Abraxas a écrit:Je rappelle que ce n'est pas sainte Josette qui a décidé de ne pas pourvoir tous les postes.
Ce sont les jurys (souverains), effarés par le niveau de ceux qui se présentaient.
Admettre tout le monde dans ces conditions, c'est rendre un bien mauvais servie à celles et ceux qui ont déjà le CAPES, à celles et ceux qui ont effectivement bossé pour l'avoir, à celles et ceux qui le méritent.
Que le SNES proteste n'est rien qu'une opération de propagande. Et la preuve qu'il choisit de faire du chiffre au lieu de défendre la profession. Vous ne trouvez pas qu'on nous crache assez à la gueule ? Vous voulez descendre jusqu'où ?
il y a quand même des questions à se poser sur le sup si des étudiants bac + 5 validés par les universités n'ont pas le niveau
La passion très française pour la zizanie...
- barègesÉrudit
[quote="condorcet"]
Les jurys, devant un beau dilemme : pourvoir les postes, ou envoyer le nombre exact de candidats correspondant aux postes non pourvus devant les élèves en septembre, mais en tant que contractuels. Et donner un argument de choix aux dégraisseurs de mammouth. Si 70 postes suffisent, pourquoi en ouvrir 150?
Les certifiés vont se raréfier et vieillir lentement, attachés à de vieilles lunes comme leur statut, et les jeunes générations turbiner sur 4 établissements sous contrat précaire.
Pour la validation du niveau bac+5, c'est une douce rigolade et ça ne va pas s'améliorer avec l'objectif des 50 pour cent d'une génération à bac +3. Il y avait des discussions dans les couloirs de fac, à propos des dix héroïques étudiants de master 1 enseignement de l'établissement (prépa CAPES) : on note les copies façon master ou façon concours? Ce qui, pour la même copie, donnait 7 ou 15. Parce que si on se souvient bien, qui parvenait à avoir vraiment de sales notes aux mini-mémoires de maîtrise ou DEA (master 1 ou 2)? Ce sont maintenant des dissert de CAPES qui valident les mêmes UE, c'est ingérable... Ou ça vide définitivement les master.
Karine B. a écrit:Abraxas a écrit:Je rappelle que ce n'est pas sainte Josette qui a décidé de ne pas pourvoir tous les postes.
Ce sont les jurys (souverains), effarés par le niveau de ceux qui se présentaient.
Admettre tout le monde dans ces conditions, c'est rendre un bien mauvais servie à celles et ceux qui ont déjà le CAPES, à celles et ceux qui ont effectivement bossé pour l'avoir, à celles et ceux qui le méritent.
Que le SNES proteste n'est rien qu'une opération de propagande. Et la preuve qu'il choisit de faire du chiffre au lieu de défendre la profession. Vous ne trouvez pas qu'on nous crache assez à la gueule ? Vous voulez descendre jusqu'où ?
il y a quand même des questions à se poser sur le sup si des étudiants bac + 5 validés par les universités n'ont pas le niveau
Les jurys, devant un beau dilemme : pourvoir les postes, ou envoyer le nombre exact de candidats correspondant aux postes non pourvus devant les élèves en septembre, mais en tant que contractuels. Et donner un argument de choix aux dégraisseurs de mammouth. Si 70 postes suffisent, pourquoi en ouvrir 150?
Les certifiés vont se raréfier et vieillir lentement, attachés à de vieilles lunes comme leur statut, et les jeunes générations turbiner sur 4 établissements sous contrat précaire.
Pour la validation du niveau bac+5, c'est une douce rigolade et ça ne va pas s'améliorer avec l'objectif des 50 pour cent d'une génération à bac +3. Il y avait des discussions dans les couloirs de fac, à propos des dix héroïques étudiants de master 1 enseignement de l'établissement (prépa CAPES) : on note les copies façon master ou façon concours? Ce qui, pour la même copie, donnait 7 ou 15. Parce que si on se souvient bien, qui parvenait à avoir vraiment de sales notes aux mini-mémoires de maîtrise ou DEA (master 1 ou 2)? Ce sont maintenant des dissert de CAPES qui valident les mêmes UE, c'est ingérable... Ou ça vide définitivement les master.
- CondorcetOracle
1999. Mémoire de maîtrise : 150 pages (et beaucoup d'heures passées plongé dans les archives, suivi de plusieurs séminaires et travail séparé rendu à chacun d'entre eux); 2000 : mémoire de DEA : 100 pages (idem).
Arrêtons de dire que rien ne vaut rien.
Arrêtons de dire que rien ne vaut rien.
- arabeskankyloseNiveau 6
condorcet a écrit:Mémoire de maîtrise : 150 pages ; mémoire de DEA : 100 pages.
Arrêtons de dire que rien ne vaut rien.
Il n'était pas question des mémoires mais des "mini-mémoires" qui sont apparus relativement récemment (après le remplacement des DEA par les M2 ?)
- CondorcetOracle
arabeskankylose a écrit:condorcet a écrit:Mémoire de maîtrise : 150 pages ; mémoire de DEA : 100 pages.
Arrêtons de dire que rien ne vaut rien.
Il n'était pas question des mémoires mais des "mini-mémoires" qui sont apparus relativement récemment (après le remplacement des DEA par les M2 ?)
- olivier-np30Habitué du forum
Ils auront ce qu'ils veulent, au final.
Les gens feront autre chose de leur vie parce qu'avec un bac+5 d'autres possibilités s'ouvrent à soi que celle de faire un master enseignement qui n'offre aucun débouché hormis professeur.
C'est ridicule d'avoir fixé la barre aussi haut.
En Maths enseigner au collège avec un Bac+5, c'est très peu attractif pour un jeune. Mes parents avaient un bac+2 et ils enseignaient sans problème.
En gros c'est Pythagore, Thalès et un peu de stats, avec Thalès qu'on s'amuse à mettre tantôt en 4ème tantôt en 3ème pour faire croire que les programmes bougent, sans compter un brevet cette année qui a fait fi des programmes pour instaurer des exercices école primaire façon certificat d'études.
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Quadra aujourd'hui, quinqua demain
- barègesÉrudit
[HS "évolution des masters sur la période 2000-2007"]
Oui oui, les mini-mémoires. Ils vont avec les "séminaires" (des cours, une dizaine d'heures sur un sujet, l'UE est validée par le mini-mémoire).
Le "gros" mémoire existe de moins en moins, dans la filière "enseignement" il disparaît ou fait 30 pages, quelque chose comme ça et j'imagine que ça varie bien suivant les facs.
Ce que j'ai passé en 2001 était une "maîtrise", mais les cours, sur un semestre, débouchaient soit sur une dissertation avec les profs conservateurs, soit sur un "mini-mémoire" avec les plus "in". En "master 2", trois ans plus tard, il n'y avait qu'un écrit pour un séminaire, pour les autres des oraux de validation. Dans les deux cas, un gros mémoire, de la taille de ce que tu décris.
J'édite, pour ajouter un lien :
Tout ça a encore bien changé ! Une maquette de M1 lettres prise au hasard sur Internet : pour la recherche, suivez le bleu, pour l'enseignement, suivez le rouge ! (je ne comprends pas si un futur enseignant peut faire le TER, du coup).
http://www.u-bourgogne-formation.fr/IMG/pdf/UE_M1_LETTRES.pdf
Oui oui, les mini-mémoires. Ils vont avec les "séminaires" (des cours, une dizaine d'heures sur un sujet, l'UE est validée par le mini-mémoire).
Le "gros" mémoire existe de moins en moins, dans la filière "enseignement" il disparaît ou fait 30 pages, quelque chose comme ça et j'imagine que ça varie bien suivant les facs.
Ce que j'ai passé en 2001 était une "maîtrise", mais les cours, sur un semestre, débouchaient soit sur une dissertation avec les profs conservateurs, soit sur un "mini-mémoire" avec les plus "in". En "master 2", trois ans plus tard, il n'y avait qu'un écrit pour un séminaire, pour les autres des oraux de validation. Dans les deux cas, un gros mémoire, de la taille de ce que tu décris.
J'édite, pour ajouter un lien :
Tout ça a encore bien changé ! Une maquette de M1 lettres prise au hasard sur Internet : pour la recherche, suivez le bleu, pour l'enseignement, suivez le rouge ! (je ne comprends pas si un futur enseignant peut faire le TER, du coup).
http://www.u-bourgogne-formation.fr/IMG/pdf/UE_M1_LETTRES.pdf
- A TuinVénérable
barèges a écrit:
envoyer le nombre exact de candidats correspondant aux postes non pourvus devant les élèves en septembre, mais en tant que contractuels.
Ma foi, statistiquement et avec la conjoncture actuelle, ce n'est pas faux.
Les gens passant des concours, soit renoncent au bout de deux/trois fois s'ils sont effectivement mauvais et n'ont pas le niveau (encore que j'en connais qui étaient capables mais qui se sont manqués et ont raté d'1 point la deuxième ou troisième fois, qui ont jeté l'éponge de dépit - ceux-là même qui aujourd'hui ont trouvé un autre métier de qualité parce qu'ils étaient capables d'aller chercher et trouver).
Soit deviennent surveillants, contractuels ou travaillent dans des structures d'enseignement privées dans l'objectif de repasser les concours qu'ils souhaitent, parce qu'à 24 ans à moins d'avoir des parents riches et trop braves qui vous entretiennent, il faut bien travailler pour vivre - ce qui soit doit en passant, est meilleur pour l'égo et plus constructif que de se faire entretenir par autrui.
Bref. J'en connais personnellement et non par ouï dire - et j'ai eu l'occasion de le constater de visu, deux personnes dont la dyslexie était reconnue, qui sont devenues professeurs de français.
Je ne leur plains pas la place qu'elles ont acquise, ni le métier qu'elles exercent à présent. C'est difficile pour ces personnes tous les jours et elles ont le mérite pour elles d'assumer cette difficulté comme elles peuvent.
Non, simplement je trouve grave que des gens n'ayant pas une orthographe irréprochable puissent passer le stade des écrits d'un concours visant à enseigner le français.
Il y a sans aucun doute des connaissances, et compétences disciplinaires importantes qui sont vérifiées à ces occasions, mais j'estime déplorable que quelque chose d'aussi basique que l'orthographe soit négligé :
y compris pour la personne, qui doit galérer comme une malade quand elle corrige des copies. Du reste, ça ne peut pas être fait bien.
Comment l'élève peut-il corriger ses fautes ou incohérences syntaxiques si ces dernières ne sont pas pointées par le professeur ? Comment fait le professeur quand il est convoqué en fin d'année pour corriger des copies d'examen ? Comment fait le professeur s'il travaille en lycée pro et doit corriger des CCF de CAP où le degré d'amélioration de l'élève au fil de ses productions doit être considéré ?
Sur un plan purement pragmatique, auprès d'élèves de secondaire, j'avoue que cela me laisse songeuse.
Quand j'y réfléchis, je me dis qu'on peut toujours se bonifier pour faire des explications de texte, pour faire passer telle ou telle notion, pour connaître des œuvres sur le bout des doigts.
Mais en orthographe si on n'y arrive pas, je ne vois pas comment le degré de perfection optimal peut être obtenu dans ces conditions. Et si on écrit des documents administratifs bourrés de fautes, des bulletins de notes avec des fautes, ou qu'on fait des fautes dans les supports distribués aux élèves ou au tableau, je trouve que ça ne le fait pas - mais alors pas du tout- en étant professeur de français.
C'est LA chose visible, LA chose qui doit être à la base quelque chose de naturellement satisfaisant il me semble.
Les épreuves écrites de CAPES et PLP, que ce soit la dissertation dans un cas, l'explication littéraire dans l'autre, devraient être l'occasion de vérifier si la personne sait s'exprimer dans un français irréprochable.
Si tel n'est pas le cas, ça devrait sabrer en divisant la note selon ce qui s'est dit en concertation. Indépendamment de la prise en considération du contenu.
Bon, sur ces considérations, bonne soirée (je suis une vieille ronchonne et je pars dans des digressions s'éloignant du sujet initial)
- CircéExpert
Je crois que ce post pourrait rejoindre celui sur la vocation d'enseignant...
- A TuinVénérable
olivier-np30 a écrit:
Ils auront ce qu'ils veulent, au final.
Les gens feront autre chose de leur vie parce qu'avec un bac+5 d'autres possibilités s'ouvrent à soi que celle de faire un master enseignement qui n'offre aucun débouché hormis professeur.
C'est ridicule d'avoir fixé la barre aussi haut.
Cela n'ouvre pas à des conditions équitables selon le type de concours passé, niveau salaire.
Je discutais avec une amie professeur des écoles, en fait de leur côté ils touchent un salaire qui colle grosso modo à celui indicatif pour l'échelon atteint. Ils n'auraient pas de primes, paiement d'heures supplémentaires etc qui existent pour les professeurs de secondaire. Dans le cas des professeurs des écoles qui sont aussi désormais à bac+5 je ne trouverais pas absurde qu'il y ait des revalorisations, la mise en place de primes ou autres. Parce que mine de rien ça chiffre extrêmement vite pour quelqu'un qui a un CAPES : tant d'heures supp', hop / prime de professeur principal, hop / prime de tutorat pour certains, hop / Prime parce qu'il y a deux ou trois enfants, hop .... Les instits n'ont pas tout ça (bon la prime pour les enfants ou le tutorat j'imagine que si, mais le reste, non)
- User5899Demi-dieu
C'était à cause de la réforme ?Pseudo a écrit:gym a écrit:Les profs de STI reconvertis en profs de Maths, faudra me montrer les volontaires....
J'en ai rencontré un en petite tenu dans un sauna.
- User5899Demi-dieu
+ Licence. Et tiens, + Licence IV, ça peut servir aux étudiants. Les "droits des étudiants" !!Carabas a écrit:A la naissance de votre enfant, recever le pack bac + carte d'électeur + permis.ysabel a écrit:on devrait carrément supprimer les devoirs et partiels et donner les diplômes à tout le monde, ce serait aussi simple et ça coûterait moins cher... :mitrailler:
- User5899Demi-dieu
Oh, sur la question des mémoires, je serai bien d'accord avec vous : il y a beaucoup de travaux très bien encadrés et très sérieux. Et de toutes façons, il reste, et heureusement, des étudiants volontaires et brillants dans les facs françaises, ce n'est pas en question. Ouf...condorcet a écrit:1999. Mémoire de maîtrise : 150 pages (et beaucoup d'heures passées plongé dans les archives, suivi de plusieurs séminaires et travail séparé rendu à chacun d'entre eux); 2000 : mémoire de DEA : 100 pages (idem).
Arrêtons de dire que rien ne vaut rien.
- HannibalHabitué du forum
On peut toujours se gargariser d'avoir fait bac+truc, il reste clair que c'est un métier désormais déconsidéré.
D'ailleurs le nombre d'années d'études ne signifie pas grand chose en soi.
D'ailleurs le nombre d'années d'études ne signifie pas grand chose en soi.
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"Quand la pierre tombe sur l'oeuf, malheur à l'oeuf.
Quand l'oeuf tombe sur la pierre, malheur à l'oeuf." (proverbe)
- CircéExpert
A Tuin a écrit:olivier-np30 a écrit:
Ils auront ce qu'ils veulent, au final.
Les gens feront autre chose de leur vie parce qu'avec un bac+5 d'autres possibilités s'ouvrent à soi que celle de faire un master enseignement qui n'offre aucun débouché hormis professeur.
C'est ridicule d'avoir fixé la barre aussi haut.
Cela n'ouvre pas à des conditions équitables selon le type de concours passé, niveau salaire.
Je discutais avec une amie professeur des écoles, en fait de leur côté ils touchent un salaire qui colle grosso modo à celui indicatif pour l'échelon atteint. Ils n'auraient pas de primes, paiement d'heures supplémentaires etc qui existent pour les professeurs de secondaire. Dans le cas des professeurs des écoles qui sont aussi désormais à bac+5 je ne trouverais pas absurde qu'il y ait des revalorisations, la mise en place de primes ou autres. Parce que mine de rien ça chiffre extrêmement vite pour quelqu'un qui a un CAPES : tant d'heures supp', hop / prime de professeur principal, hop / prime de tutorat pour certains, hop / Prime parce qu'il y a deux ou trois enfants, hop .... Les instits n'ont pas tout ça (bon la prime pour les enfants ou le tutorat j'imagine que si, mais le reste, non)
Je crois qu'il ne faut pas tout mélanger.
Je suis toujours marié à un professeur des écoles. Il n'a jamais passé un week-end à corriger des copies...il me disait que certaines de ses collègues le faisaient et m'avouait ne pas comprendre, qu'en restant 2 heures de plus sur établissement (finissent à 16h30), ça suffisait.
Je lui corrigeais parfois ses dictées (niveau le plus élevé, du CM2), jamais plus de 30 minutes. C'est le temps qu'il faut pour parfaitement corriger 1 copie de lycée.
Le 2 juillet, il était en vacances. Moi entre le 9 et le 11 selon les années.
Ils ont certes un quotité horaire devant élèves plus importantes (et oui ils ont la SFT, et oui, ils peuvent faire des stages de soutien qui leur sont payés en sus, et oui, leurs réunions de concertation leur sont payées).
Attention, ne me faîtes pas dire ce que je n'ai pas dit, à savoir qu'ils sont des fainénants, des grassements payés ou autre...ce n'est pas ce que je pense et j'ai beaucoup de respect pour leur boulot car les petits, perso, je pourrais pas....mais là, on est en train de dire qu'il faut mettre tous les profs à la même enseigne de la Petite section de maternelle à l'université ?????
J'imagine le politique qui passe par là...
Super argument pour tirer tout le monde vers le bas, on supprime l'agreg, on vire toutes les primes, qui entre nous soit dit en passant, je pense notamment à celle de PP, sont une MISERE en comparaison du travail horaire effectif que cela demande.
Je suis pour une revalorisation des salaires des professeurs de écoles, mais pas en nous prenant comme exemple de profs qui se goinfrent.
- PseudoDemi-dieu
Cripure a écrit:C'était à cause de la réforme ?Pseudo a écrit:gym a écrit:Les profs de STI reconvertis en profs de Maths, faudra me montrer les volontaires....
J'en ai rencontré un en petite tenu dans un sauna.
:lol:
Surement ! Besoin de se détendre !
- A TuinVénérable
Circé a écrit:
Je crois qu'il ne faut pas tout mélanger.
Je suis toujours marié à un professeur des écoles. Il n'a jamais passé un week-end à corriger des copies...il me disait que certaines de ses collègues le faisaient et m'avouait ne pas comprendre, qu'en restant 2 heures de plus sur établissement (finissent à 16h30), ça suffisait.
Je lui corrigeais parfois ses dictées (niveau le plus élevé, du CM2), jamais plus de 30 minutes. C'est le temps qu'il faut pour parfaitement corriger 1 copie de lycée.
Le 2 juillet, il était en vacances. Moi entre le 9 et le 11 selon les années.
Ils ont certes un quotité horaire devant élèves plus importantes (et oui ils ont la SFT, et oui, ils peuvent faire des stages de soutien qui leur sont payés en sus, et oui, leurs réunions de concertation leur sont payées).
Attention, ne me faîtes pas dire ce que je n'ai pas dit, à savoir qu'ils sont des fainénants, des grassements payés ou autre...ce n'est pas ce que je pense et j'ai beaucoup de respect pour leur boulot car les petits, perso, je pourrais pas....mais là, on est en train de dire qu'il faut mettre tous les profs à la même enseigne de la Petite section de maternelle à l'université ?????
J'imagine le politique qui passe par là...
Super argument pour tirer tout le monde vers le bas, on supprime l'agreg, on vire toutes les primes, qui entre nous soit dit en passant, je pense notamment à celle de PP, sont une MISERE en comparaison du travail horaire effectif que cela demande.
Je suis pour une revalorisation des salaires des professeurs de écoles, mais pas en nous prenant comme exemple de profs qui se goinfrent.
Oula attention, de ne pas généraliser mon propos. Il ne vaut que ce qu'il vaut, à savoir que je fais part d'un échange que j'ai eu. Ceci dit j'ai beaucoup de collègues qui sont à 2500-3000 euros de salaire mensuel, un salaire qui dépasse de 500 euros en moyenne ce qu'ils toucheraient en fonction de leur seul échelon. D'où le fait que je me sois montrée sensible, et réceptive, aux arguments de mon amie car il me semble qu'il y a tout de même un vrai fossé entre les deux sortes de concours, quand bien même il y en aurait qui s'occupent de maternelles. Ils n'en ont pas moins passé un concours accessible selon les mêmes critères qu'un capes pour ce faire. Et désormais ils doivent avoir comme les autres un bac+5 pour s'occuper des plus petits comme des plus grands.
Un professeur de fac j'imagine ne peut pas se contenter d'un bac+5 et d'un capes ou crpe pour accéder à un poste définitif :lol: J'imagine même qu'en plus d'être particulièrement brillant, reconnu, il doit avoir à son actif de nombreuses recherches, et avoir la chance de tomber au bon endroit au bon moment pour bénéficier d'un poste à un endroit donné. Cela n'a rien à voir.
Mais mon amie instit' n'a pas 10 ou 15 ans d'expérience derrière elle : elle a deux ou trois ans à son actif, et passe un temps non négligeable à faire ses préparations.
- gymHabitué du forum
Je trouve d'ailleurs ridicule d'imposer d'avoir un BAC+5 pour l'élémentaire...
- PseudoDemi-dieu
Mais on vous répondra que demander la masteurisation nous ouvre des voies royales pour une revalorisation des salaires.
J'espère le voir de mon vivant...
J'espère le voir de mon vivant...
- CircéExpert
A Tuin a écrit:Circé a écrit:
Je crois qu'il ne faut pas tout mélanger.
Je suis toujours marié à un professeur des écoles. Il n'a jamais passé un week-end à corriger des copies...il me disait que certaines de ses collègues le faisaient et m'avouait ne pas comprendre, qu'en restant 2 heures de plus sur établissement (finissent à 16h30), ça suffisait.
Je lui corrigeais parfois ses dictées (niveau le plus élevé, du CM2), jamais plus de 30 minutes. C'est le temps qu'il faut pour parfaitement corriger 1 copie de lycée.
Le 2 juillet, il était en vacances. Moi entre le 9 et le 11 selon les années.
Ils ont certes un quotité horaire devant élèves plus importantes (et oui ils ont la SFT, et oui, ils peuvent faire des stages de soutien qui leur sont payés en sus, et oui, leurs réunions de concertation leur sont payées).
Attention, ne me faîtes pas dire ce que je n'ai pas dit, à savoir qu'ils sont des fainénants, des grassements payés ou autre...ce n'est pas ce que je pense et j'ai beaucoup de respect pour leur boulot car les petits, perso, je pourrais pas....mais là, on est en train de dire qu'il faut mettre tous les profs à la même enseigne de la Petite section de maternelle à l'université ?????
J'imagine le politique qui passe par là...
Super argument pour tirer tout le monde vers le bas, on supprime l'agreg, on vire toutes les primes, qui entre nous soit dit en passant, je pense notamment à celle de PP, sont une MISERE en comparaison du travail horaire effectif que cela demande.
Je suis pour une revalorisation des salaires des professeurs de écoles, mais pas en nous prenant comme exemple de profs qui se goinfrent.
Oula attention, de ne pas généraliser mon propos. Il ne vaut que ce qu'il vaut, à savoir que je fais part d'un échange que j'ai eu. Ceci dit j'ai beaucoup de collègues qui sont à 2500-3000 euros de salaire mensuel, un salaire qui dépasse de 500 euros en moyenne ce qu'ils toucheraient en fonction de leur seul échelon. D'où le fait que je me sois montrée sensible, et réceptive, aux arguments de mon amie car il me semble qu'il y a tout de même un vrai fossé entre les deux sortes de concours, quand bien même il y en aurait qui s'occupent de maternelles. Ils n'en ont pas moins passé un concours pour ce faire. Et désormais ils doivent avoir comme les autres un bac+5 pour s'occuper des plus petits comme des plus grands.
Mais mon amie instit' n'a pas 10 ou 15 ans d'expérience derrière elle : elle a deux ou trois ans à son actif, et passe un temps non négligeable à faire ses préparations.
Dans ce cas là, nous nous rejoignons, tu sais, je suis dans le privé, nous sommes payés à l'heure effective devant élève, c'est-à-dire qu'en cas de service incomplet (c'était mon cas en tant que T1 et T2 et pas de ma volonté)...me coltiner environ 50 heures de boulot semaine pour du lycée (débutante, donc beaucoup de prépas aussi) pour 1200 euros par mois !!!!!!!
Et mon chef de me balancer dans la gueule que j'ai un statut de cadre...
En tout cas, il me tarde de faire 2500 euros....c'est quand?
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