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- La JabotteNeoprof expérimenté
Oui, c'est sûr, c'est le regard de dingue.
Mais ça ne veut pas dire du tout que vous soyez dur en vrai...
Mon problème à moi, c'est que le 2 ne dure pas toute l'année. Ils finissent par se rendre compte que je ne suis pas si terrible qu'ils l'avaient cru.
Mais ça ne veut pas dire du tout que vous soyez dur en vrai...
Mon problème à moi, c'est que le 2 ne dure pas toute l'année. Ils finissent par se rendre compte que je ne suis pas si terrible qu'ils l'avaient cru.
- roxanneOracle
je pense que les deux sont liés.J'ai eu une classe de 4° vraiment agréable, sympa, avec laquelle je n'avaios qu'à dire "taisez-vous " de temps en temps, et ils le faisaient, sans que j'aie à crier, menacer.On en discutait de temps en temps avec la pp-profs de maths qui avait le même ressenti (mais elle, elle a une vraie réputation de pas commode que je n'ai pas).Au conseil de classe, j'ai vraiment été étonnée d'entendre des avis plus que mitigés voir même négatifs sur cette classe, sur leur comportement.Aujourd'hui, la pp m'a raportée que le dernier jour alors qu'elle parlait à bâtons rompus avec quelques élèves de leur année, un d'eux a dit "En français , on a appris plein de choses, c'est la première année que je travaillais autant , mais c'était bien."Cripure a écrit:Je comprends. Ce qui m'interroge, c'est que dès que l'ambiance d'une classe est bonne, je me lâche, je peux délirer bien pire qu'eux, rebondir sur leurs conneries verbales, en rajouter, faire vraiment du théâtre, le tout en bossant (ça c'est vrai qu'ils bossent vraiment beaucoup en classe, en deux heures, ils peuvent pas vraiment souffler plus de 5 min, je leur suis tout le temps dessus). Donc, j'ai du mal à comprendre comment je peux les impressionner. Chaque année , le 1er septembre, je me dis "cette année, je vais me faire bordeller", j'entends les commentaires des autres sur mes futurs élèves (celui-là, oh la la, etc.). Et puis le 2, j'arrive dans le couloir, ils cessent de parler de suite, ils rentrent, ils restent debout, et il n'y a pas un son. Flippant, à la limite. Je dois avoir un regard de dingueLa Jabotte a écrit:Cripure,
ma soeur était maladivement timide, et aussi mal dans sa peau, et ne savait pas trop où elle en était et allait mal, d'où renfermée sur elle-même, jamais de sourire, des regards froids, etc.
Ses profs avaient "peur" d'elle.
Je pense que "peur" est un grand mot. Mais elle laisse tellement peu paraître d'émotions que c'est inquiétant. Encore aujourd'hui d'ailleurs. Il faut la connaître très bien pour comprendre son humour noir et pince sans rire, et même pour savoir déterminer si elle pense vraiment ce qu'elle dit ou si elle plaisante.
Je crois donc qu'il y a un lien entre un certain "mal être" social quel qu'il soit, et l'image "effrayante" que les autres se construisent de nous.
j'avais eu ce retour avec des élèves delycée, un m'écrivant qu'il m'avait détestée une partie de l'année avant d'adorer mon cours même s'il avait beaucoup bosé...Je ne dis pas ça pour me jeter des laurers, ça marche pas toujours comme ça évidemment, mais je suis sure que ça joue énormément (pour les gens en poste fixe notamment).
- lene75Prophète
Mais qu'est-ce que vous appelez bosser pendant un cours pour un élève ? ça veut dire que vous faites cours sous forme d'exos ?
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- roxanneOracle
Ca doit être différent en philo, mais oui les mettre en activités, les faire écrire, alterner les moments d'exo et de cours..et surtout donner du contenu, toujours.
- lene75Prophète
Bouh, je me demande si c'est pas ça le pb : moi un cours de 2h, je fais cours 2h, donc du contenu, ça, il y en a :lol: et je vois bien qu'au bout de 30 min les élèves ne peuvent plus, mais je vois pas comment faire autrement pour faire mon programme
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- lene75Prophète
Et le pompon, quand même, c'est qu'alors que je n'ai pas réussi à faire cours de l'année avec eux, mes STG ont dit à leur prof d'anglais : "En fait, aimer la philo ou pas, ça dépend vachement du prof, parce qu'au début de l'année, on en avait un, c'était pas intéressant du tout mais celle qu'on a eu après, c'était beaucoup mieux". Donc même pas la peine de chercher à les intéresser, ça empire la situation...
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- roxanneOracle
Je pense aussi qu'autour de la philo, il y a toujours cette idée répandue du prof magique.J'avais 8 heures de philo en term, un prof agrégé, qui monologuait pendant deux heures tous les jours sans aucun échange : une grande partie de la classe en adoration devant lui (plusieurs sont devenues profs à leur tour ! et lui ipr) et moi, je notais tout, mais je souviens de ces cours comme d'un profond ennui...et je regrette d'être passée à côté de cette année de philosophie...
- La JabotteNeoprof expérimenté
Les faire bosser c'est aussi leur donner du boulot à la maison. Pas nécessairement très long ni difficile mais systématique. Si l'heure est "préparée" avant, ça incite à suivre un peu plus. Et savoir qu'on aura nécessairement besoin de réutiliser ce qui a été dit en cours incite aussi à suivre (du moins pour ceux qui tiennent à leurs résultats).
Le problème, c'est que ça donne énormément de boulot en plus au prof qui doit tout corriger d'une manière ou d'une autre, même si on prend la technique de V. Marchais.
Une inspectrice me disait que le prof, c'est à la maison qu'il bosse. En classe, ce sont les élèves qui doivent bosser. Mais je suis comme Lene, je ne vois pas comment on pourrait les laisser bosser tout seuls : ils ne savent rien, que peut-on espérer qu'ils en tirent ?
Le problème, c'est que ça donne énormément de boulot en plus au prof qui doit tout corriger d'une manière ou d'une autre, même si on prend la technique de V. Marchais.
Une inspectrice me disait que le prof, c'est à la maison qu'il bosse. En classe, ce sont les élèves qui doivent bosser. Mais je suis comme Lene, je ne vois pas comment on pourrait les laisser bosser tout seuls : ils ne savent rien, que peut-on espérer qu'ils en tirent ?
- Marie LaetitiaBon génie
Cripure a écrit:Je comprends. Ce qui m'interroge, c'est que dès que l'ambiance d'une classe est bonne, je me lâche, je peux délirer bien pire qu'eux, rebondir sur leurs conneries verbales, en rajouter, faire vraiment du théâtre, le tout en bossant (ça c'est vrai qu'ils bossent vraiment beaucoup en classe, en deux heures, ils peuvent pas vraiment souffler plus de 5 min, je leur suis tout le temps dessus). Donc, j'ai du mal à comprendre comment je peux les impressionner. Chaque année , le 1er septembre, je me dis "cette année, je vais me faire bordeller", j'entends les commentaires des autres sur mes futurs élèves (celui-là, oh la la, etc.). Et puis le 2, j'arrive dans le couloir, ils cessent de parler de suite, ils rentrent, ils restent debout, et il n'y a pas un son. Flippant, à la limite. Je dois avoir un regard de dingueLa Jabotte a écrit:Cripure,
ma soeur était maladivement timide, et aussi mal dans sa peau, et ne savait pas trop où elle en était et allait mal, d'où renfermée sur elle-même, jamais de sourire, des regards froids, etc.
Ses profs avaient "peur" d'elle.
Je pense que "peur" est un grand mot. Mais elle laisse tellement peu paraître d'émotions que c'est inquiétant. Encore aujourd'hui d'ailleurs. Il faut la connaître très bien pour comprendre son humour noir et pince sans rire, et même pour savoir déterminer si elle pense vraiment ce qu'elle dit ou si elle plaisante.
Je crois donc qu'il y a un lien entre un certain "mal être" social quel qu'il soit, et l'image "effrayante" que les autres se construisent de nous.
je crois qu'il y aussi, Cripure:
-l'attitude (qui peut être lié au caractère, à la timidité)
- la réputation établie
- l'intensité du travail en classe (= qualité du cours, qui leur fait découvrir l'Amérique ou pas loin à chaque fois)
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- HermionyGuide spirituel
anthinéa a écrit:
Alors je suis cool et sympa, je chambre mes eleves et accepte parfois qu'ils le fassent qua.d c'est gentillet , on digresse parfois ....
Je me pique des fous rires en classe mais je suis intraitable sur leurs copies et refuse tout dilletantisme et leur fait remarquer.....Et ils savent que chez moi ça roule si on bosse si on bosse pas ça casse ....
Idem pour moi : on peut plaisanter MAIS on bosse. Mes 5è de cette année m'ont dit qu'ils avaient beaucoup bossé mais qu'ils avaient aimé leur année de français. Je suis hyper exigeante sur le boulot et ils savent qu'il y a un type d'élève que je ne supporte pas : les paresseux...Les devoirs doivent être faits, les leçons sues (sinon, eh bien on les copie et au bout de 3 fois, on a une observation / une heure de colle). Une mère d'élève m'a dit que de cette manière, j'allais me mettre les élèves à dos...Si avoir des dessins et des chocolats en fin d'année signifie que les élèves ne nous aiment pas...alors, c'est mon cas.
- Erlandur61Niveau 5
Moi ce que que je ne trouve pas toujours évident (étant prof en langues), c'est le fait que les élèves doivent parler un maximum. Donc souvent travail de groupe, et on fait de l'écrit, mais moins que de l'oral. Ce qui m'a impressionnée aussi en cette fin d'année, c'est les révisions faites avec mes 4è: cours hyper traditionnel avec cours puis exos puis correction avec explication de chaque cas. Ils ont été supers, ils ont participé et ont vraiment montré de l'intérêt en me disant que ce genre de cours, ils auraient bien aimé en avoir dans l'année, de temps en temps, quand on voyait un nouveau point de grammaire.
Bref, je suis tout le temps partagée entre ce qu'on attend de nous et ce que les élèves peuvent faire. Je n'arrive pas à imaginer un cours, dans une classe normale (donc hétérogène), où je ne fais rien à part guider les élèves, surtout en langue étrangère, c'est super chaud à faire.
Bref, pour en revenir à la discipline, j'aimerais bien avoir cette réputation de prof dure, après, au fond de moi, je suis plutôt du type gentil. J'arrive pas à faire la "vache" et pourtant parfois j'aimerais, car physiquement, je n'en impose pas, et avec mon visage, pas beaucoup non plus. Je pense qu'il va falloir que j'impose le silence dès la montée dans la classe et ne pas les faire rentrer avant qu'ils soient calmes. Mais comment les faire rentrer dans le calme, et les garder au came dans la classe pendant qu'ils sortent leur affaires ??
Bref, je suis tout le temps partagée entre ce qu'on attend de nous et ce que les élèves peuvent faire. Je n'arrive pas à imaginer un cours, dans une classe normale (donc hétérogène), où je ne fais rien à part guider les élèves, surtout en langue étrangère, c'est super chaud à faire.
Bref, pour en revenir à la discipline, j'aimerais bien avoir cette réputation de prof dure, après, au fond de moi, je suis plutôt du type gentil. J'arrive pas à faire la "vache" et pourtant parfois j'aimerais, car physiquement, je n'en impose pas, et avec mon visage, pas beaucoup non plus. Je pense qu'il va falloir que j'impose le silence dès la montée dans la classe et ne pas les faire rentrer avant qu'ils soient calmes. Mais comment les faire rentrer dans le calme, et les garder au came dans la classe pendant qu'ils sortent leur affaires ??
- User5899Demi-dieu
Ca veut dire prendre des notes, avoir plein de questions auxquelles il faut répondre (10 ou 12 interrogés à la volée, plus autant interrogés sur ce qu'a dit le copain pour le reprendre, l'aider ou le corriger), rédiger un paragraphe de commentaire et le lire, répondre à une question de grammaire pour éclairer un point du texte, etc.lene75 a écrit:Mais qu'est-ce que vous appelez bosser pendant un cours pour un élève ? ça veut dire que vous faites cours sous forme d'exos ?
- User5899Demi-dieu
Oui, c'est vrai que si d'aventure il y a un truc qui ne me plait pas en classe, je suis plutôt du genre pitbull... Pas question de faire semblant de ne rien voir, je fonce et je mords. Ca, ils n'aiment pas du tout, j'ai cru remarquer.Marie Laetitia a écrit:Cripure a écrit:Je comprends. Ce qui m'interroge, c'est que dès que l'ambiance d'une classe est bonne, je me lâche, je peux délirer bien pire qu'eux, rebondir sur leurs conneries verbales, en rajouter, faire vraiment du théâtre, le tout en bossant (ça c'est vrai qu'ils bossent vraiment beaucoup en classe, en deux heures, ils peuvent pas vraiment souffler plus de 5 min, je leur suis tout le temps dessus). Donc, j'ai du mal à comprendre comment je peux les impressionner. Chaque année , le 1er septembre, je me dis "cette année, je vais me faire bordeller", j'entends les commentaires des autres sur mes futurs élèves (celui-là, oh la la, etc.). Et puis le 2, j'arrive dans le couloir, ils cessent de parler de suite, ils rentrent, ils restent debout, et il n'y a pas un son. Flippant, à la limite. Je dois avoir un regard de dingueLa Jabotte a écrit:Cripure,
ma soeur était maladivement timide, et aussi mal dans sa peau, et ne savait pas trop où elle en était et allait mal, d'où renfermée sur elle-même, jamais de sourire, des regards froids, etc.
Ses profs avaient "peur" d'elle.
Je pense que "peur" est un grand mot. Mais elle laisse tellement peu paraître d'émotions que c'est inquiétant. Encore aujourd'hui d'ailleurs. Il faut la connaître très bien pour comprendre son humour noir et pince sans rire, et même pour savoir déterminer si elle pense vraiment ce qu'elle dit ou si elle plaisante.
Je crois donc qu'il y a un lien entre un certain "mal être" social quel qu'il soit, et l'image "effrayante" que les autres se construisent de nous.
je crois qu'il y aussi, Cripure:
-l'attitude (qui peut être lié au caractère, à la timidité)
- la réputation établie
- l'intensité du travail en classe (= qualité du cours, qui leur fait découvrir l'Amérique ou pas loin à chaque fois)
Bref, je vais arrêter de me poser des questions. Si ça se trouve, le jour où je saurai pourquoi ça marche, ça ne parchera plus...
- User5899Demi-dieu
Je l'ai déjà écrit ailleurs : en deux ans d'allemand où l'on avait des cours magistraux de grammaire et de vocabulaire et où l'on devait TOUT apprendre par coeur, des listes de vocabulaire aux textes du manuel, j'ai appris plus qu'en anglais en 9 ans. J'ai surveillé les LV2 en S mardi, j'ai pigé le texte d'allemand en 20 minutes, mais je n'ai pas compris le sens d'ensemble du texte anglais.Erlandur61 a écrit:Moi ce que que je ne trouve pas toujours évident (étant prof en langues), c'est le fait que les élèves doivent parler un maximum. Donc souvent travail de groupe, et on fait de l'écrit, mais moins que de l'oral. Ce qui m'a impressionnée aussi en cette fin d'année, c'est les révisions faites avec mes 4è: cours hyper traditionnel avec cours puis exos puis correction avec explication de chaque cas. Ils ont été supers, ils ont participé et ont vraiment montré de l'intérêt en me disant que ce genre de cours, ils auraient bien aimé en avoir dans l'année, de temps en temps, quand on voyait un nouveau point de grammaire.
- LetizuquiNiveau 8
Re: Comment se faire une réputation béton auprès des élèves lors de l'arrivée dans un nouvel établissement ?
par Cripure Aujourd'hui à 13:49
"Ce qui m'interroge, c'est que dès que l'ambiance d'une classe est bonne, je me lâche, je peux délirer bien pire qu'eux, rebondir sur leurs conneries verbales, en rajouter, faire vraiment du théâtre[/b], le tout en bossant (ça c'est vrai qu'ils bossent vraiment beaucoup en classe, en deux heures, ils peuvent pas vraiment souffler plus de 5 min, je leur suis tout le temps dessus). Donc, j'ai du mal à comprendre comment je peux les impressionner. Chaque année , le 1er septembre, je me dis "cette année, je vais me faire bordeller", j'entends les commentaires des autres sur mes futurs élèves (celui-là, oh la la, etc.). Et puis le 2, j'arrive dans le couloir, ils cessent de parler de suite, ils rentrent, ils restent debout, et il n'y a pas un son. Flippant, à la limite. Je dois avoir un regard de dingue "
Je suis dans le même cas. Je suis satisfaite de l'ambiance de travail dans mes classes tout le 1er trimestre et, je ne sais pas ce qui se passe ensuite mais, je trouve que ça se dégrade... J'ai l'impression que le fait de me relâcher incite les élèves à se relâcher aussi. Vivez-vous la même chose ? Comment puis-je faire pour maintenir une ambiance de travail convenable jusqu'au bout ?
par Cripure Aujourd'hui à 13:49
"Ce qui m'interroge, c'est que dès que l'ambiance d'une classe est bonne, je me lâche, je peux délirer bien pire qu'eux, rebondir sur leurs conneries verbales, en rajouter, faire vraiment du théâtre[/b], le tout en bossant (ça c'est vrai qu'ils bossent vraiment beaucoup en classe, en deux heures, ils peuvent pas vraiment souffler plus de 5 min, je leur suis tout le temps dessus). Donc, j'ai du mal à comprendre comment je peux les impressionner. Chaque année , le 1er septembre, je me dis "cette année, je vais me faire bordeller", j'entends les commentaires des autres sur mes futurs élèves (celui-là, oh la la, etc.). Et puis le 2, j'arrive dans le couloir, ils cessent de parler de suite, ils rentrent, ils restent debout, et il n'y a pas un son. Flippant, à la limite. Je dois avoir un regard de dingue "
Je suis dans le même cas. Je suis satisfaite de l'ambiance de travail dans mes classes tout le 1er trimestre et, je ne sais pas ce qui se passe ensuite mais, je trouve que ça se dégrade... J'ai l'impression que le fait de me relâcher incite les élèves à se relâcher aussi. Vivez-vous la même chose ? Comment puis-je faire pour maintenir une ambiance de travail convenable jusqu'au bout ?
- TrinityEsprit éclairé
Letizuqui a écrit:
Je suis dans le même cas. Je suis satisfaite de l'ambiance de travail dans mes classes tout le 1er trimestre et, je ne sais pas ce qui se passe ensuite mais, je trouve que ça se dégrade... J'ai l'impression que le fait de me relâcher incite les élèves à se relâcher aussi. Vivez-vous la même chose ? Comment puis-je faire pour maintenir une ambiance de travail convenable jusqu'au bout ?
Même constat à de rares exceptions. Je crois malheureusement que je me relâche quand la fatigue gagne et que certains s'infiltrent dans la brèche. Et, si je n'ai pas l'énergie pour resserrer la vis immédiatement (ce qui est souvent le cas vers Noël), je le paye très cher par la suite.
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"Deux choses sont infinies : l'Univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l'Univers, je n'en ai pas encore acquis la certitude absolue." Albert Einstein
- kiwiGuide spirituel
Noetiote a écrit:
Même constat à de rares exceptions. Je crois malheureusement que je me relâche quand la fatigue gagne et que certains s'infiltrent dans la brèche. Et, si je n'ai pas l'énergie pour resserrer la vis immédiatement (ce qui est souvent le cas vers Noël), je le paye très cher par la suite.
ça m'est arrivée cette année : énorme coup de mou en novembre (toux chronique qui m'a beaucoup fatiguée, y compris en cours), et même dans mes classes avec qui je n'avais JAMAIS eu à faire la moindre discipline, ça a commencé à se dégrader. Une fois retrouvé ma "pêche", j'ai réussi à rectifier le tir. Mais ce fut assez long. Il a fallu mettre en place mon arsenal traditionnel de sanctions, ne rien lâcher, beaucoup gueuler, me fâcher... Puis tout est rentré dans l'ordre.
- User5899Demi-dieu
Je ne sais pas. Non, je n'observe pas de dégradation.Letizuqui a écrit: Re: Comment se faire une réputation béton auprès des élèves lors de l'arrivée dans un nouvel établissement ?
par Cripure Aujourd'hui à 13:49
"Ce qui m'interroge, c'est que dès que l'ambiance d'une classe est bonne, je me lâche, je peux délirer bien pire qu'eux, rebondir sur leurs conneries verbales, en rajouter, faire vraiment du théâtre[/b], le tout en bossant (ça c'est vrai qu'ils bossent vraiment beaucoup en classe, en deux heures, ils peuvent pas vraiment souffler plus de 5 min, je leur suis tout le temps dessus). Donc, j'ai du mal à comprendre comment je peux les impressionner. Chaque année , le 1er septembre, je me dis "cette année, je vais me faire bordeller", j'entends les commentaires des autres sur mes futurs élèves (celui-là, oh la la, etc.). Et puis le 2, j'arrive dans le couloir, ils cessent de parler de suite, ils rentrent, ils restent debout, et il n'y a pas un son. Flippant, à la limite. Je dois avoir un regard de dingue "
Je suis dans le même cas. Je suis satisfaite de l'ambiance de travail dans mes classes tout le 1er trimestre et, je ne sais pas ce qui se passe ensuite mais, je trouve que ça se dégrade... J'ai l'impression que le fait de me relâcher incite les élèves à se relâcher aussi. Vivez-vous la même chose ? Comment puis-je faire pour maintenir une ambiance de travail convenable jusqu'au bout ?
- gymHabitué du forum
[u]lene75 a écrit:Si ça se fait d'appeler les parents au lycée... et oui, le lycée n'est plus ce qu'il était !
En revanche pour le travail par écrit pendant les cours, je ne peux pas en faire beaucoup parce que j'ai besoin de toutes mes heures pour faire le programme, c'est une vraie course contre la montre, donc à part en début d'année où on peut "traîner" un peu plus (mais on le regrette ensuite !), c'est cours, cours, cours, sauf éventuellement en techno où ils ont besoin d'en savoir moins (mais là comme tu dis, c'est dur de les convaincre) et peut-être en L où on a plus d'heures. Pour les technos on m'a conseillé de faire 1h de cours / 1h d'exos NOTÉS (pour les convaincre :lol: ) portant sur le cours de l'heure précédente chaque semaine : je crois que je vais tenter ça l'année prochaine.
:colere: :colere: :colere:
- RuthvenGuide spirituel
gym a écrit::colere: :colere: :colere:lene75 a écrit:Si ça se fait d'appeler les parents au lycée... et oui, le lycée n'est plus ce qu'il était !
En revanche pour le travail par écrit pendant les cours, je ne peux pas en faire beaucoup parce que j'ai besoin de toutes mes heures pour faire le programme, c'est une vraie course contre la montre, donc à part en début d'année où on peut "traîner" un peu plus (mais on le regrette ensuite !), c'est cours, cours, cours, sauf éventuellement en techno où ils ont besoin d'en savoir moins (mais là comme tu dis, c'est dur de les convaincre) et peut-être en L où on a plus d'heures. Pour les technos on m'a conseillé de faire 1h de cours / 1h d'exos NOTÉS (pour les convaincre :lol: ) portant sur le cours de l'heure précédente chaque semaine : je crois que je vais tenter ça l'année prochaine.
Lene évoquait la philo en série techno où le programme est plus léger et où les connaissances proprement philosophiques qu'on attend des élèves sont moindres ...
Le souci, c'est que nos élèves ne savent pas écouter, il faut sans arrêt qu'ils interrompent, s'agitent, difficile dans ces conditions de proposer un raisonnement construit.
- lene75Prophète
Ruthven a écrit:Lene évoquait la philo en série techno où le programme est plus léger et où les connaissances proprement philosophiques qu'on attend des élèves sont moindres ...
Le souci, c'est que nos élèves ne savent pas écouter, il faut sans arrêt qu'ils interrompent, s'agitent, difficile dans ces conditions de proposer un raisonnement construit.
C'est exactement ça.
Pour les technos, ils ont, si ma mémoire est bonne, 9 notions pour 2h hebdomadaires quand les S en ont une vingtaine pour 3h de cours, et le jour de l'épreuve, sur chaque notion, on attend moins de connaissances des technos que des S. On a donc plus de temps en techno alors qu'en S ou ES c'est la course contre la montre.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
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