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- lene75Prophète
Oui voilà, c'est exactement ça, La Jabotte, j'aime bien avoir une classe vivante, qui réagit, même vivement, au cours, mais de manière ponctuelle. Ce que je ne supporte pas, ce sont les bavardages, le bruit de fond permanent, comme tu dis qui soit dit en passant en STG n'est plus un simple bruit de fond et ce n'est pas seulement que je ne supporte pas c'est que ça m'empêche de faire cours et si je fais cours quand même, je vois bien que ça les empêche de suivre correctement, ils ne retiennent que les grandes idées du cours, ce qui n'est pas du tout ce qu'on leur demande. C'est pour ça que je me dis, comme le message initial, qu'il faudrait que j'arrive à leur faire peur en début d'année... mais je ne fais pas peur à une mouche... mes élèves me trouvent gentille
- TrinityEsprit éclairé
Je crois surtout qu'il faut énoncer les règles sur lesquelles on ne transigera pas dès le début et s'y tenir quel que soit l'élève et le moment.
C'est simple sur le papier mais parfois difficile en pratique(quand on est mort de fatigue, malade...).
On fait surtout ce qu'on PEUT.
C'est simple sur le papier mais parfois difficile en pratique(quand on est mort de fatigue, malade...).
On fait surtout ce qu'on PEUT.
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"Deux choses sont infinies : l'Univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l'Univers, je n'en ai pas encore acquis la certitude absolue." Albert Einstein
- lene75Prophète
En fait j'ai une question bête : que faire quand les règles ne sont pas respectées ? Parce que punition non faite = colle (peu de possibilités de colles dans mon lycée donc bien cibler)... non faite = prof discrédité. Et après on fait quoi ? les élèves nous reviennent toujours, de toute manière, même une exclusion temporaire ils s'en foutent complètement et comme les exclusions définitives, c'est pas la peine d'y compter... C'est pour ça que je me dis qu'on ne peut compter que sur soi-même et sur sa force de conviction personnelle mais je sais pas comment faire...
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- TrinityEsprit éclairé
Difficile de te répondre, Lene, j'ai l'immense chance d'être en zep :shock: , avec deux CPE et une hiérarchie qui nous soutient dans 99,99% des cas.
Je n'ai aucune soluce dans le cas où on se retrouve seul(e) à devoir gérer une classe problématique.
Je n'ai aucune soluce dans le cas où on se retrouve seul(e) à devoir gérer une classe problématique.
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"Deux choses sont infinies : l'Univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l'Univers, je n'en ai pas encore acquis la certitude absolue." Albert Einstein
- KelemNiveau 7
JaneB a écrit:ysabel a écrit:on peut être "cool" et sympa sans pour autant être démago et mettre des bonnes notes pour tenter d'acheter la paix (ce dernier point ne marche pas ; les élèves se sentent méprisés)
Exact! J'ai peut être trop caricaturé...
Ce que je voulais dire, c'est que plus j'avance dans ce métier, plus je me demande si vouloir s'établir une réputation de prof sévère soit si payante...
Voilà, les deux sont sur deux plans différents.
Mon professeur de seconde/première était un des plus sympathiques et ouverts que j'aie pu avoir de toute ma scolarité ; et toute la classe sans exception l'appréciait beaucoup.
Par contre, la tête de classe, dont j'étais, était bien contente en arrivant à 13-14 de moyenne. Sauf au tout dernier devoir de 1ère, il est monté à 17, sans doute un coup de pouce de motivation juste avant le bac. Je ne m'en suis jamais tout à fait remis.
Je ne sais pas encore si je serai dans le secondaire en septembre, pour accomplir mon stage. Ce qui ne m'empêche pas de me torturer l'esprit tous les jours du lever jusqu'au coucher (ou presque) sur cette potentielle rentrée. Plus j'y réfléchis, plus je me dis que je ne serai pas capable de jouer au "tueur" toute l'année. Je suis plutôt quelqu'un de gentil. Mais ça ne m'empêche pas non plus d'imaginer d'ores et déjà un programme très chargé, et l'utilisation de toute l'échelle de notes
- La JabotteNeoprof expérimenté
Lene, dans ce cas je crois que le seul moyen c'est le boulot acharné. Il faut que les élèves bossent plus. Plus on les fait travailler EUX (si possible par écrit) moins ils ont le temps de faire autre chose.
Le problème, c'est qu'en lycée c'est déjà plus dur, parce que s'ils ont décidé de ne rien faire je vois mal comment les convaincre du contraire. A moins d'appeler les parents en direct ? ça se fait, ça, au lycée ?
J'ai sorti une fois mon portable en classe de 4e pour appeler les parents de 4 ou 5 trublions (au premier trimestre, bien sûr...). Cela a eu de l'effet. Surtout sur les parents d'ailleurs. Du coup j'ai eu moins de monde aux rencontres parents-prof. M'en fiche, ça m'arrange.
Le problème, c'est qu'en lycée c'est déjà plus dur, parce que s'ils ont décidé de ne rien faire je vois mal comment les convaincre du contraire. A moins d'appeler les parents en direct ? ça se fait, ça, au lycée ?
J'ai sorti une fois mon portable en classe de 4e pour appeler les parents de 4 ou 5 trublions (au premier trimestre, bien sûr...). Cela a eu de l'effet. Surtout sur les parents d'ailleurs. Du coup j'ai eu moins de monde aux rencontres parents-prof. M'en fiche, ça m'arrange.
- leyadeEsprit sacré
roxanne a écrit:Un truc tout con que je fais depuis deux ans suite à la suggetion d'une forumeuse (mais c'est qui ? ) : le premier jour, tout le monde dans le couloir , je fais rentrer les filles d'abord, une par table puis les garçons que je place rapidement à côté des filles...Et bien, très peu de changements de places ces deux derni-res années..
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Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- lene75Prophète
Si ça se fait d'appeler les parents au lycée... et oui, le lycée n'est plus ce qu'il était !
En revanche pour le travail par écrit pendant les cours, je ne peux pas en faire beaucoup parce que j'ai besoin de toutes mes heures pour faire le programme, c'est une vraie course contre la montre, donc à part en début d'année où on peut "traîner" un peu plus (mais on le regrette ensuite !), c'est cours, cours, cours, sauf éventuellement en techno où ils ont besoin d'en savoir moins (mais là comme tu dis, c'est dur de les convaincre) et peut-être en L où on a plus d'heures. Pour les technos on m'a conseillé de faire 1h de cours / 1h d'exos NOTÉS (pour les convaincre :lol: ) portant sur le cours de l'heure précédente chaque semaine : je crois que je vais tenter ça l'année prochaine.
En revanche pour le travail par écrit pendant les cours, je ne peux pas en faire beaucoup parce que j'ai besoin de toutes mes heures pour faire le programme, c'est une vraie course contre la montre, donc à part en début d'année où on peut "traîner" un peu plus (mais on le regrette ensuite !), c'est cours, cours, cours, sauf éventuellement en techno où ils ont besoin d'en savoir moins (mais là comme tu dis, c'est dur de les convaincre) et peut-être en L où on a plus d'heures. Pour les technos on m'a conseillé de faire 1h de cours / 1h d'exos NOTÉS (pour les convaincre :lol: ) portant sur le cours de l'heure précédente chaque semaine : je crois que je vais tenter ça l'année prochaine.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- User5899Demi-dieu
Ouais, ben faire peur, des fois, c'est triste. Je dois avoir un air de serial killer, de toutes façons, parce que ça a toujours été comme ça en classe. Ils la bouclent d'eux-mêmes. Certaines classes plaisantent volontiers, mais il suffit d'un froncement de sourcil pour que ça s'arrête. Et ça me fait parfois flipper. Avec les classes marrantes, j'en désigne un pour faire la mouche :lol: (quand je donne un exo, il doit faire bzzzz de temps en temps pour qu'on entende quelque chose :lol: :lol:).V.Marchais a écrit:Je crois aussi qu'il est très délicat de forcer sa nature. Heureusement, il n'est pas nécessaire d'être glacial ni agressif pour asseoir son autorité. Sinon, je n'aurais aucune chance. Je suis une nature enthousiaste et énergique, et j'ai besoin de partager cela en classe, avec des moments un peu fouillis où nous discutons à bâtons rompus ou de petites plaisanteries de temps en temps. Mais il y a une chose que je ne négocie jamais : c'est le travail. Je n'ai pas une réputation de professeur "méchant" mais j'ai une réputation de bourreau du travail, c'est certain. Entendu un jour de rentrée, qui m'a bien fait rigoler et pleinement satisfaite : "T'as qui en Français ? Marchais ? Oh ! P*** ! mon pauvre : tu vas bosser !" Le message passe, c'est très bien.
Comme le dit très bien La Jabotte, on se met au travail tout de suite, je suis très exigeante sur ce point, et je m'attache donc à faire régner une atmosphère qui rende ce travail possible. Selon les activités (oral autour d'un texte, grammaire ou expression écrite), je vais tolérer une ambiance plutôt détendue, avec des remarques un peu désordonnées, ou imposer un silence complet.
Finalement, je ne fais que développer ce que dit Cripure. Rien ne sert de jouer les méchants, par contre, il faut savoir ce sur quoi on ne cédera rien - et s'en donner les moyens.
C'est sûr que c'est reposant. Mais au fond, ce n'est pas très marrant dans l'ensemble. Bouuuuhhhhhhhh......
- La JabotteNeoprof expérimenté
On échange ?
- lene75Prophète
La Jabotte a écrit:On échange ?
+1
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- dorémyExpert spécialisé
Merci Noetiote pour ta fiche. C'est une très bonne idée ! Tu penses qu'on peut aussi la distribuer aux lycéens, ou c'est plus adapté pour des collégiens ?
- christophevanNiveau 6
Ouais, ben faire peur, des fois, c'est triste. Je dois avoir un air de serial killer, de toutes façons, parce que ça a toujours été comme ça en classe. Ils la bouclent d'eux-mêmes. Certaines classes plaisantent volontiers, mais il suffit d'un froncement de sourcil pour que ça s'arrête. Et ça me fait parfois flipper. Avec les classes marrantes, j'en désigne un pour faire la mouche (quand je donne un exo, il doit faire bzzzz de temps en temps pour qu'on entende quelque chose ).
Veinard... Dans certaines classes, je dois intervenir je ne sais combien de fois pour avoir le silence, qui ne reste que quelques minutes. C'est quand même bien d'avoir une "autorité naturelle" (quoiqu'on dise, je pense que pour certains, elle l'est vraiment) et qu'on n'est pas obligé de se décarcasser pour en avoir...
Je crois que je vais de la chirurgie pour saccager ma tronche et faire peur
- mimileDoyen
dorémy a écrit:Merci Noetiote pour ta fiche. C'est une très bonne idée ! Tu penses qu'on peut aussi la distribuer aux lycéens, ou c'est plus adapté pour des collégiens ?
La plupart des règles sont applicables en lycée.
Pas mal de collègues de 2nde font des plans de classe dès le 1er jour par ordre alphabétique. De toute façon au lycée, je pense qu'on ne peut pas appliquer l'astuce 1 fille/1 garçon (et ça devient impossible dans les séries ST2S /STI).
Comme Lene, je trouve qu'au lycée, on est un peu coincé au niveau des sanctions. Mes 1eres avaient cours le mercredi toute la journée donc difficile de caser les heures de colle... J'ai l'impression qu'au lycée, en plus de faire bosser les élèves, ce qui marche, c'est la répartie du prof pour calmer les petits rigolos...
- User5899Demi-dieu
Nos classes ou nos tronches ? Mes secondes à mouche étaient infects avec le collègue de maths l'heure d'après. Mais je ne sais pas pourquoi. Cette histoire d'autorité naturelle ne me convient guère, surtout que j'ai toujours été quelqu'un de timide... Jusqu'à ce que j'entre dans une classe. Bref, faudrait peut-être que je retourne voir ma psy chérie pour lui demander des tuyauxLa Jabotte a écrit:On échange ?
- lene75Prophète
Nos tronches !
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Marie LaetitiaBon génie
Cripure a écrit:Nos classes ou nos tronches ? Mes secondes à mouche étaient infects avec le collègue de maths l'heure d'après. Mais je ne sais pas pourquoi. Cette histoire d'autorité naturelle ne me convient guère, surtout que j'ai toujours été quelqu'un de timide... Jusqu'à ce que j'entre dans une classe. Bref, faudrait peut-être que je retourne voir ma psy chérie pour lui demander des tuyauxLa Jabotte a écrit:On échange ?
ah mais ça peut être justement ça! Je partage cette plaie, de la timidité, qui fait que "j'impressionne" les gens (et ça marche avec les adultes, mes profs m'ont déjà dit à la fac que je les impressionnait même ceux qui me connaissaient bien).
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- lene75Prophète
Bah moi je suis timide mais ça ne marche pas
Mais je le suis de moins en moins grâce à ce merveilleux métier
Mais je le suis de moins en moins grâce à ce merveilleux métier
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- TrinityEsprit éclairé
dorémy a écrit:Merci Noetiote pour ta fiche. C'est une très bonne idée ! Tu penses qu'on peut aussi la distribuer aux lycéens, ou c'est plus adapté pour des collégiens ?
De rien. Pour les lycéens, je n'en ai pas eu depuis mon année de stage, il y a 7ans, alors je ne sais pas trop, tu peux toujours modifier ce qui te paraît trop infantilisant.
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"Deux choses sont infinies : l'Univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l'Univers, je n'en ai pas encore acquis la certitude absolue." Albert Einstein
- User5899Demi-dieu
Sérieux ? Je n'ai jamais rien lu sur le sujet. Vous pensez que ça puisse être ça ?Marie Laetitia a écrit:Cripure a écrit:Nos classes ou nos tronches ? Mes secondes à mouche étaient infects avec le collègue de maths l'heure d'après. Mais je ne sais pas pourquoi. Cette histoire d'autorité naturelle ne me convient guère, surtout que j'ai toujours été quelqu'un de timide... Jusqu'à ce que j'entre dans une classe. Bref, faudrait peut-être que je retourne voir ma psy chérie pour lui demander des tuyauxLa Jabotte a écrit:On échange ?
ah mais ça peut être justement ça! Je partage cette plaie, de la timidité, qui fait que "j'impressionne" les gens (et ça marche avec les adultes, mes profs m'ont déjà dit à la fac que je les impressionnait même ceux qui me connaissaient bien).
- Marie LaetitiaBon génie
Mon directeur (qui fait à l'occas' office de psy ) m'en a convaincu. Je ne suis pas du genre à être revêche, mais je sais que je fais... peur souvent, sans m'en rendre compte. Alors que moi, je ne fais rien de spécial, je me "ferme" seulement par peur de gaffer, ou faute de savoir quelle attitude avoir.
Je me console en me disant que des gens célèbres et puissants comme Marie de Médicis avaient le même problème... :lol:
Je me console en me disant que des gens célèbres et puissants comme Marie de Médicis avaient le même problème... :lol:
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- cavecattumNeoprof expérimenté
Se "fermer" ou durcir par peur de gaffer, cela me parle...
Je me pose plein de questions à propos de l'attitude à adopter l'année prochaine. J'ai plutôt l'habitude de parler en public et de me faire entendre - trop?-, mais parfois je doute. Comme hier: je me suis fait draguer par un lycéen ou prépa devant le lycée St-Louis où j'attendais ma soeur...Dans le genre crédible on fait mieux...
Je me pose plein de questions à propos de l'attitude à adopter l'année prochaine. J'ai plutôt l'habitude de parler en public et de me faire entendre - trop?-, mais parfois je doute. Comme hier: je me suis fait draguer par un lycéen ou prépa devant le lycée St-Louis où j'attendais ma soeur...Dans le genre crédible on fait mieux...
- JaneMonarque
lilypims a écrit:Mais peut-on être cool et sympa et avoir le calme en classe (pas forcément le silence absolu)?ysabel a écrit:on peut être "cool" et sympa sans pour autant être démago et mettre des bonnes notes pour tenter d'acheter la paix (ce dernier point ne marche pas ; les élèves se sentent méprisés)
oui.
- La JabotteNeoprof expérimenté
Cripure,
ma soeur était maladivement timide, et aussi mal dans sa peau, et ne savait pas trop où elle en était et allait mal, d'où renfermée sur elle-même, jamais de sourire, des regards froids, etc.
Ses profs avaient "peur" d'elle.
Je pense que "peur" est un grand mot. Mais elle laisse tellement peu paraître d'émotions que c'est inquiétant. Encore aujourd'hui d'ailleurs. Il faut la connaître très bien pour comprendre son humour noir et pince sans rire, et même pour savoir déterminer si elle pense vraiment ce qu'elle dit ou si elle plaisante.
Je crois donc qu'il y a un lien entre un certain "mal être" social quel qu'il soit, et l'image "effrayante" que les autres se construisent de nous.
ma soeur était maladivement timide, et aussi mal dans sa peau, et ne savait pas trop où elle en était et allait mal, d'où renfermée sur elle-même, jamais de sourire, des regards froids, etc.
Ses profs avaient "peur" d'elle.
Je pense que "peur" est un grand mot. Mais elle laisse tellement peu paraître d'émotions que c'est inquiétant. Encore aujourd'hui d'ailleurs. Il faut la connaître très bien pour comprendre son humour noir et pince sans rire, et même pour savoir déterminer si elle pense vraiment ce qu'elle dit ou si elle plaisante.
Je crois donc qu'il y a un lien entre un certain "mal être" social quel qu'il soit, et l'image "effrayante" que les autres se construisent de nous.
- User5899Demi-dieu
Je comprends. Ce qui m'interroge, c'est que dès que l'ambiance d'une classe est bonne, je me lâche, je peux délirer bien pire qu'eux, rebondir sur leurs conneries verbales, en rajouter, faire vraiment du théâtre, le tout en bossant (ça c'est vrai qu'ils bossent vraiment beaucoup en classe, en deux heures, ils peuvent pas vraiment souffler plus de 5 min, je leur suis tout le temps dessus). Donc, j'ai du mal à comprendre comment je peux les impressionner. Chaque année , le 1er septembre, je me dis "cette année, je vais me faire bordeller", j'entends les commentaires des autres sur mes futurs élèves (celui-là, oh la la, etc.). Et puis le 2, j'arrive dans le couloir, ils cessent de parler de suite, ils rentrent, ils restent debout, et il n'y a pas un son. Flippant, à la limite. Je dois avoir un regard de dingueLa Jabotte a écrit:Cripure,
ma soeur était maladivement timide, et aussi mal dans sa peau, et ne savait pas trop où elle en était et allait mal, d'où renfermée sur elle-même, jamais de sourire, des regards froids, etc.
Ses profs avaient "peur" d'elle.
Je pense que "peur" est un grand mot. Mais elle laisse tellement peu paraître d'émotions que c'est inquiétant. Encore aujourd'hui d'ailleurs. Il faut la connaître très bien pour comprendre son humour noir et pince sans rire, et même pour savoir déterminer si elle pense vraiment ce qu'elle dit ou si elle plaisante.
Je crois donc qu'il y a un lien entre un certain "mal être" social quel qu'il soit, et l'image "effrayante" que les autres se construisent de nous.
- La JabotteNeoprof expérimenté
Oui, c'est sûr, c'est le regard de dingue.
Mais ça ne veut pas dire du tout que vous soyez dur en vrai...
Mon problème à moi, c'est que le 2 ne dure pas toute l'année. Ils finissent par se rendre compte que je ne suis pas si terrible qu'ils l'avaient cru.
Mais ça ne veut pas dire du tout que vous soyez dur en vrai...
Mon problème à moi, c'est que le 2 ne dure pas toute l'année. Ils finissent par se rendre compte que je ne suis pas si terrible qu'ils l'avaient cru.
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