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- IgniatiusGuide spirituel
Igniatius a écrit:Daphné a écrit:On ne peut l'imposer.
Mais selon les académies on fait des conditions aux tuteurs qui font que pas mal accepteront.
Rémunération de 2000 euros, avancement accéléré à la hors classe ou accès au corps des agrégés par liste d'aptitude. Et voilà.
Avant on payait en deniers...
En même temps, à la réflexion, ce boulot devenant bcp plus important et prenant qu'auparavant, cela me paraît normal d'être distingué, au minimum par la rémunération.
J'ai une sainte horreur pour les listes d'aptitude en revanche.
Il faut bien aider les stagiaires, mais que faire pour s'opposer à cette masterisation toute pourrie, qui n'élève en rien le niveau d'étude ?
- ErgoDevin
Le problème, c'est que le refus comme contestation de la masterisation n'a pas marché beaucoup cette année. Donc je doute que ça marche mieux l'année prochaine. Quant aux pressions et conséquences, elles dépendent beaucoup de qui il y a au-dessus.
Par contre, je comprends tout à fait qu'on refuse le surplus de travail engendré par le travail de tuteur/tutrice.
Tout dépend du stagiaire aussi etc. Ici, celle qui aurait dû être ma tutrice a refusé, mais elle m'a ouvert la porte pour ses cours, elle est venue à trois des miens au début. Puis le rectorat a trouvé la super solution de nous mettre un IPR comme tuteur (qui est venu 3 fois entre la Toussaint et mars). Et en même temps, moi, ça m'a arrangée, parce que je préfère être seule et appeler à l'aide si j'en ai besoin.
Du coup, ça a embêté le rectorat bien sûr, parce qu'il a fallu dépêcher un IPR pour sept stagiaires dans la zone et que, pour les inspections, il a fallu en trouver d'autres. Mais autrement, ça n'a pas d'incidence.
Si vous pouvez refuser mais aider quand même le stagiaire s'il en éprouve le besoin...Tout dépend aussi des problèmes que le stagiaire peut rencontrer. Personnellement, il n'y avait pas de problème "didactique". C'est la gestion de classe qui posait problème (enfin l'autorité, les sanctions tout ça). Et donc ça, je pouvais en discuter avec tous les collègues, pas forcément avec un référent.
Par contre, je comprends tout à fait qu'on refuse le surplus de travail engendré par le travail de tuteur/tutrice.
Tout dépend du stagiaire aussi etc. Ici, celle qui aurait dû être ma tutrice a refusé, mais elle m'a ouvert la porte pour ses cours, elle est venue à trois des miens au début. Puis le rectorat a trouvé la super solution de nous mettre un IPR comme tuteur (qui est venu 3 fois entre la Toussaint et mars). Et en même temps, moi, ça m'a arrangée, parce que je préfère être seule et appeler à l'aide si j'en ai besoin.
Du coup, ça a embêté le rectorat bien sûr, parce qu'il a fallu dépêcher un IPR pour sept stagiaires dans la zone et que, pour les inspections, il a fallu en trouver d'autres. Mais autrement, ça n'a pas d'incidence.
Si vous pouvez refuser mais aider quand même le stagiaire s'il en éprouve le besoin...Tout dépend aussi des problèmes que le stagiaire peut rencontrer. Personnellement, il n'y avait pas de problème "didactique". C'est la gestion de classe qui posait problème (enfin l'autorité, les sanctions tout ça). Et donc ça, je pouvais en discuter avec tous les collègues, pas forcément avec un référent.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- IgniatiusGuide spirituel
Oui, Ergo, j'envisage aussi les choses ainsi, si l'occasion devait se présenter : pas d'engagement officiel, mais une vraie aide au quotidien.
De toute façon, au début, c'est la multiplicité des avis concernant la gestion de classe qui permet de se construire : un seul référent est risqué, car il ne nous correspond pas forcément, et la gestion de la classe variera énormément d'un prof à un autre, selon le caractère.
De toute façon, au début, c'est la multiplicité des avis concernant la gestion de classe qui permet de se construire : un seul référent est risqué, car il ne nous correspond pas forcément, et la gestion de la classe variera énormément d'un prof à un autre, selon le caractère.
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- Jim ThompsonExpert
Il faudrait aussi que la contestation vienne des stagiaires et surtout des étudiants qui passent le concours
_________________
CAPA/CAPN: SNES CTA/CTM: FSU
- PiliGrand sage
Jim Thompson a écrit:Il faudrait aussi que la contestation vienne des stagiaires et surtout des étudiants qui passent le concours
J'ai , en lisant Néo, l'impression que les stagiaires ne sont pas vraiment dans une position confortable pour négocier les choses ...Il y a eu beaucoup d'Amen de leur part toute l'année, ce n'est pas une critique mais un constat.
Je suis vraiment perdue par rapport à la position idéale à adopter pour les éventuels tuteurs ...Oui, Ergo, j'envisage aussi les choses ainsi, si l'occasion devait se présenter : pas d'engagement officiel, mais une vraie aide au quotidien.
Si je me trouvais face au cas, il est évident que j'aiderais et échangerais avec le stagiaire, que cette aide au quotidien je l'offrirais de bon coeur mais ... ...du coup, ce n'est pas un peu facile pour le Rectorat ? C'est de la main d'oeuvre pas chère ! Donc dans le fond, qui est vraiment embêté par l'action du refus en masse ?
Le stagiaire ? Non, il a de l'aide tout de même
Le Rectorat ? Non plus, au contraire il fait des économies
Le collègue investi ? OUi, bingo !
- Jim ThompsonExpert
Pili a écrit:Jim Thompson a écrit:Il faudrait aussi que la contestation vienne des stagiaires et surtout des étudiants qui passent le concours
J'ai , en lisant Néo, l'impression que les stagiaires ne sont pas vraiment dans une position confortable pour négocier les choses ...Il y a eu beaucoup d'Amen de leur part toute l'année, ce n'est pas une critique mais un constat.
Je suis vraiment perdue par rapport à la position idéale à adopter pour les éventuels tuteurs ...Oui, Ergo, j'envisage aussi les choses ainsi, si l'occasion devait se présenter : pas d'engagement officiel, mais une vraie aide au quotidien.
Si je me trouvais face au cas, il est évident que j'aiderais et échangerais avec le stagiaire, que cette aide au quotidien je l'offrirais de bon coeur mais ... ...du coup, ce n'est pas un peu facile pour le Rectorat ? C'est de la main d'oeuvre pas chère ! Donc dans le fond, qui est vraiment embêté par l'action du refus en masse ?
Le stagiaire ? Non, il a de l'aide tout de même
Le Rectorat ? Non plus, au contraire il fait des économies
Le collègue investi ? OUi, bingo !
je parlais surtout des étudiants les M1&M2, je me suis mal exprimé
- ErgoDevin
C'est la même chose pour les étudiants de M2: année concours + mémoire + master, la contestation est dure à envisager.
Je suis moins au courant au niveau des M1. La contestation pourrait peut-être se faire au niveau L3 + M1 et au niveau des IUFM (formateurs). Mais ces contestations ont eu lieu il y a deux ans, puis l'année dernière puis en début d'année...
Je suis moins au courant au niveau des M1. La contestation pourrait peut-être se faire au niveau L3 + M1 et au niveau des IUFM (formateurs). Mais ces contestations ont eu lieu il y a deux ans, puis l'année dernière puis en début d'année...
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- IgniatiusGuide spirituel
Non mais il ne faut pas rêver : ce n'est pas aux étudiants et stagiaires, débutants, peu informés et peu structurés, de moins en moins politisés, d'agir !
Les politiques et les syndicats sont le seul recours, puisqu'il ne faut pas compter sur la hiérarchie pédagogique, à savoir l'inspection, qui s'est lâchement couchée devant toutes ces réformes, détruisant le vivier estudiantin duquel ils sont issus.
Les politiques et les syndicats sont le seul recours, puisqu'il ne faut pas compter sur la hiérarchie pédagogique, à savoir l'inspection, qui s'est lâchement couchée devant toutes ces réformes, détruisant le vivier estudiantin duquel ils sont issus.
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St Augustin
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- Reine MargotDemi-dieu
Igniatius a écrit:Non mais il ne faut pas rêver : ce n'est pas aux étudiants et stagiaires, débutants, peu informés et peu structurés, de moins en moins politisés, d'agir !
Les politiques et les syndicats sont le seul recours, puisqu'il ne faut pas compter sur la hiérarchie pédagogique, à savoir l'inspection, qui s'est lâchement couchée devant toutes ces réformes, détruisant le vivier estudiantin duquel ils sont issus.
ben on n'est pas sorti de l'auberge, alors...
- PiliGrand sage
Exactement Reine Margot!
J'ai bien vu que mon syndicat invitait à refuser la fonction de Tuteur mais ... Je suis sceptique sur le poids de cette révolte ???.....
J'ai bien vu que mon syndicat invitait à refuser la fonction de Tuteur mais ... Je suis sceptique sur le poids de cette révolte ???.....
- Jim ThompsonExpert
Ah bon ils ne sont pas politisés les étudiants, et bien ça a bien changé..Igniatius a écrit:Non mais il ne faut pas rêver : ce n'est pas aux étudiants et stagiaires, débutants, peu informés et peu structurés, de moins en moins politisés, d'agir !
Les politiques et les syndicats sont le seul recours, puisqu'il ne faut pas compter sur la hiérarchie pédagogique, à savoir l'inspection, qui s'est lâchement couchée devant toutes ces réformes, détruisant le vivier estudiantin duquel ils sont issus.
l'unef ou sud étudiant ou encore "les étudiants communistes" pourraient agiter un peu là -dessus+ les syndicats de profs+les politiques qui se grefferaient dessus
mais il semble qu'il n'y ait que les syndicats de profs qui s'y opposent
après si ça convient aux étudiants.....
- IgniatiusGuide spirituel
J'aimerais bien savoir combien de stagiaires étaient syndiques a l'unef...
J'ai plutot une grande méfiance a l'égard du syndicalisme lycéen et étudiant.
L'etudiant moyen est politise idéologiquement (de moins en moins je pense) mais n'a qu'un faible intérêt et peu de conscience de la réalité de la vie active : ce n'est pas un reproche, je crois que, comme la pédagogie, il est difficile d'être conscient tant que l'on n'est pas plonge dans le bain.
Mais c'est un avis au doigt mouillé !
J'ai plutot une grande méfiance a l'égard du syndicalisme lycéen et étudiant.
L'etudiant moyen est politise idéologiquement (de moins en moins je pense) mais n'a qu'un faible intérêt et peu de conscience de la réalité de la vie active : ce n'est pas un reproche, je crois que, comme la pédagogie, il est difficile d'être conscient tant que l'on n'est pas plonge dans le bain.
Mais c'est un avis au doigt mouillé !
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- Jim ThompsonExpert
j'suis d'accord mais si eux ne bougent pas ça va être d'autant plus compliqué pour que ça change
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CAPA/CAPN: SNES CTA/CTM: FSU
- IgniatiusGuide spirituel
On ne peut pas leur demander d'être certains que leurs ainés, dirigeants, prennent des décisions iniques.
Sauf a ce que la jeunesse se révolte, car elle est sacrifiée en France actuellement.
Sauf a ce que la jeunesse se révolte, car elle est sacrifiée en France actuellement.
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Brian Wilson
- sarameaNiveau 10
je comprends les stagiaires en demande. Je serais ravie de devenir tutrice QUAND L'EDUCATION NATIONALE AURA COMPRIS QUE TOUT TRAVAIL MERITE SALAIRE (décent, évidemment...).
Prendre en charge un stagiaire, c'est beaucoup de travail. Et ça peut être très intéressant. Mais le semi-bénévolat, ça va bien!
Prendre en charge un stagiaire, c'est beaucoup de travail. Et ça peut être très intéressant. Mais le semi-bénévolat, ça va bien!
- PiliGrand sage
Saramea, les tuteurs cette année toucheraient 2000 euros. Je ne pense pas que ton argument puisse être entendu si ?
- sarameaNiveau 10
2000 euros à l'année, pour suivre un stagiaire toute l'année? Ce n'est pas ce que l'on m'avait dit...
J'avais discuté avec ma tutrice à ce sujet, il y a 10 ans. elle avait fait un travail extraordinaire, m'avait suivie de près. J'avais son numéro, elle était souvent disponible, à l'école. Bref, j'avais été étonnée et ravie du temps et de l'énergie qu'elle me donnait. Il y a 2 ou 3 ans, je m'étais interrogée sur l'éventualité de prendre un stagiaire sous mon aile. Je suis souvent à l'écoute des jeunes remplaçants qui demandent des conseils, des petits trucs". Bref, j'ai demandé combien était rétribué ce travail. Je n'arrive pas à me souvenir du montant annuel qu'on m'avait indiqué, mais je me souviens avoir avalé de travers en me disant qu'il était déprimant de voir à quel point notre ministère ne reconnaissait pas le travail des enseignants. On n'était bien loin des 2000 euros, vraiment très loin.
Et quand bien même, je pense que suivre un stagiaire est un vrai boulot qui demande beaucoup plus de temps qu'on l'imagine, si on le fait sérieusement, évidemment.
Je suis quelqu'un qui m'investit considérablement dans mon travail que j'aime beaucoup, au détriment souvent de ma vie sociale. Malheureusement, quand je vois mon salaire et le temps que je passe à travailler, j'ai parfois mal au coeur. J'attends aujourd'hui mes indemnités pour le bac 2009, et aussi pour le bac 2010... J'ai donné des cours en fac de février à mai 2010. J'attends toujours mon salaire... J'ai réclamé la visite d'un inspecteur pendant des années. Il n'est arrivé qu'au bout de 9 ans... Pour un prof célibataire vivant à Paris, se loger convenablement devient une vraie galère. Quand j'étais élève, je ne bouffais pas dans ma chambre. Aujourd'hui, si, car je ne peux prétendre qu'à un studio. Je ne pars pas en vacances tous les ans... Bref, je me sens mal reconnue par mon employeur, voire méprisée parfois. Heureusement, j'ai toujours eu des classes avec lesquelles j'ai eu beaucoup de plaisir à travailler. Mais j'ai parfois peur que le manque de reconnaissance n'entame mon enthousiasme... En tout cas, une chose est sûre, il faut aujourd'hui que j'apprenne à moins m'investir pour me préserver. C'est dommage...
J'avais discuté avec ma tutrice à ce sujet, il y a 10 ans. elle avait fait un travail extraordinaire, m'avait suivie de près. J'avais son numéro, elle était souvent disponible, à l'école. Bref, j'avais été étonnée et ravie du temps et de l'énergie qu'elle me donnait. Il y a 2 ou 3 ans, je m'étais interrogée sur l'éventualité de prendre un stagiaire sous mon aile. Je suis souvent à l'écoute des jeunes remplaçants qui demandent des conseils, des petits trucs". Bref, j'ai demandé combien était rétribué ce travail. Je n'arrive pas à me souvenir du montant annuel qu'on m'avait indiqué, mais je me souviens avoir avalé de travers en me disant qu'il était déprimant de voir à quel point notre ministère ne reconnaissait pas le travail des enseignants. On n'était bien loin des 2000 euros, vraiment très loin.
Et quand bien même, je pense que suivre un stagiaire est un vrai boulot qui demande beaucoup plus de temps qu'on l'imagine, si on le fait sérieusement, évidemment.
Je suis quelqu'un qui m'investit considérablement dans mon travail que j'aime beaucoup, au détriment souvent de ma vie sociale. Malheureusement, quand je vois mon salaire et le temps que je passe à travailler, j'ai parfois mal au coeur. J'attends aujourd'hui mes indemnités pour le bac 2009, et aussi pour le bac 2010... J'ai donné des cours en fac de février à mai 2010. J'attends toujours mon salaire... J'ai réclamé la visite d'un inspecteur pendant des années. Il n'est arrivé qu'au bout de 9 ans... Pour un prof célibataire vivant à Paris, se loger convenablement devient une vraie galère. Quand j'étais élève, je ne bouffais pas dans ma chambre. Aujourd'hui, si, car je ne peux prétendre qu'à un studio. Je ne pars pas en vacances tous les ans... Bref, je me sens mal reconnue par mon employeur, voire méprisée parfois. Heureusement, j'ai toujours eu des classes avec lesquelles j'ai eu beaucoup de plaisir à travailler. Mais j'ai parfois peur que le manque de reconnaissance n'entame mon enthousiasme... En tout cas, une chose est sûre, il faut aujourd'hui que j'apprenne à moins m'investir pour me préserver. C'est dommage...
- DaphnéDemi-dieu
saramea a écrit:2000 euros à l'année, pour suivre un stagiaire toute l'année? Ce n'est pas ce que l'on m'avait dit...
J'avais discuté avec ma tutrice à ce sujet, il y a 10 ans. elle avait fait un travail extraordinaire, m'avait suivie de près. J'avais son numéro, elle était souvent disponible, à l'école. Bref, j'avais été étonnée et ravie du temps et de l'énergie qu'elle me donnait. Il y a 2 ou 3 ans, je m'étais interrogée sur l'éventualité de prendre un stagiaire sous mon aile. Je suis souvent à l'écoute des jeunes remplaçants qui demandent des conseils, des petits trucs". Bref, j'ai demandé combien était rétribué ce travail. Je n'arrive pas à me souvenir du montant annuel qu'on m'avait indiqué, mais je me souviens avoir avalé de travers en me disant qu'il était déprimant de voir à quel point notre ministère ne reconnaissait pas le travail des enseignants. On n'était bien loin des 2000 euros, vraiment très loin.
2000 euros c'est depuis l'an dernier avec la réforme de la masterisation. Il a fallu susciter des vocations Avant c'était moins en effet.
Et quand bien même, je pense que suivre un stagiaire est un vrai boulot qui demande beaucoup plus de temps qu'on l'imagine, si on le fait sérieusement, évidemment.
Je suis quelqu'un qui m'investit considérablement dans mon travail que j'aime beaucoup, au détriment souvent de ma vie sociale. Malheureusement, quand je vois mon salaire et le temps que je passe à travailler, j'ai parfois mal au coeur. J'attends aujourd'hui mes indemnités pour le bac 2009, et aussi pour le bac 2010... J'ai donné des cours en fac de février à mai 2010. J'attends toujours mon salaire... J'ai réclamé la visite d'un inspecteur pendant des années. Il n'est arrivé qu'au bout de 9 ans... Pour un prof célibataire vivant à Paris, se loger convenablement devient une vraie galère. Quand j'étais élève, je ne bouffais pas dans ma chambre. Aujourd'hui, si, car je ne peux prétendre qu'à un studio. Je ne pars pas en vacances tous les ans... Bref, je me sens mal reconnue par mon employeur, voire méprisée parfois. Heureusement, j'ai toujours eu des classes avec lesquelles j'ai eu beaucoup de plaisir à travailler. Mais j'ai parfois peur que le manque de reconnaissance n'entame mon enthousiasme... En tout cas, une chose est sûre, il faut aujourd'hui que j'apprenne à moins m'investir pour me préserver. C'est dommage...
- sarameaNiveau 10
Bouhh... Je crois que j'ai cédé au pessimisme hier soir .
Trop de fatigue... Mais j'ai bien dormi.
Trop de fatigue... Mais j'ai bien dormi.
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