Refuser une inspection, est-ce possible ?

Ah mais le fait d'être néo-tit change tout. Dans mon académie, les IPR essaient de rendre visite à tous les néo-tit. C'est peut-être une simple visite de routine. Les inspecteurs aiment bien connaître les petits nouveaux, surtout agrégés pour pouvoir à plus ou moins long terme leur confier des missions. Il ne faut pas se dire que c'est forcément une inspection à charge.
Je rejoins ce qui a été dit précédemment. J'enverrais un mail à l'inspecteur avec mes documents de travail (progression, plan de séquence, cahier de texte) et dans mon mail, j'ajouterais que je suis contente de pouvoir accueillir un IPR pour qu'il puisse me conseiller pour appliquer les programmes dans des conditions d'enseignement qui ne permettent pas de faire de TP.

belote a écrit:Ah mais le fait d'être néo-tit change tout. Dans mon académie,  les IPR essaient de rendre visite à tous les néo-tit. C'est peut-être une simple visite de routine. Les inspecteurs aiment bien connaître les petits nouveaux, surtout agrégés pour pouvoir à plus ou moins long terme leur confier des missions. Il ne faut pas se dire que c'est forcément une inspection à charge.
Je rejoins ce qui a été dit précédemment.  J'enverrais un mail à l'inspecteur avec mes documents de travail (progression, plan de séquence,  cahier de texte) et dans mon mail, j'ajouterais que je suis contente de pouvoir accueillir un IPR pour qu'il puisse me conseiller pour appliquer les programmes dans des conditions d'enseignement qui ne permettent pas de faire de TP.

Oui, je suis d'accord. Les inspecteurs aiment souvent aller visiter les nouveaux entrants dans l'académie, suite à une mutation. Si c'est ton cas notamment.

Je nuancerai juste ce propos, même si c'est la réalité, au risque que le CDE pète un câble en lisant ton mail. Et au risque de passer pour un lèche-bottes, tu peux partir sur une phrase du type => " Votre visite est ici une opportunité pour m'apporter vos précieux conseils sur des modalités de pratiques et d'enseignement singulières, permettant aux élèves de ce lycée d'apprendre et de progresser en SVT dans des conditions particulières "

belote a écrit:Ah mais le fait d'être néo-tit change tout. Dans mon académie,  les IPR essaient de rendre visite à tous les néo-tit. C'est peut-être une simple visite de routine. Les inspecteurs aiment bien connaître les petits nouveaux, surtout agrégés pour pouvoir à plus ou moins long terme leur confier des missions. Il ne faut pas se dire que c'est forcément une inspection à charge.

+1. C'est classique quand on est T1.
Certains IPR font leur travail correctement. Tu expliques tes conditions d'enseignement, c'est tout.
C'est parfois positif de connaître ses IPR.

Jenny a écrit:

belote a écrit:Ah mais le fait d'être néo-tit change tout. Dans mon académie,  les IPR essaient de rendre visite à tous les néo-tit. C'est peut-être une simple visite de routine. Les inspecteurs aiment bien connaître les petits nouveaux, surtout agrégés pour pouvoir à plus ou moins long terme leur confier des missions. Il ne faut pas se dire que c'est forcément une inspection à charge.

+1. C'est classique quand on est T1.
Certains IPR font leur travail correctement. Tu expliques tes conditions d'enseignement, c'est tout.
C'est parfois positif de connaître ses IPR.

Idem. Certaines académies  prévoient un accueil des petits nouveaux, T1, T2 voire T3 avec le covid.

Vous en êtes sûrs ?

Il me semblait que lorsque l’on avait déjà été inspecté pour la titularisation, l’année dernière, donc, en ce qui me concerne, nous ne l’étions pas l’année suivante.
J’étais parti du principe que dans une grande académie comme celle de Créteil, il n’y avait pas pour coutume de visiter les T1 car il y’avait déjà beaucoup à faire…

Mon syndicat m’a également confirmé que c’était assez suspect. Vous semblez dire le contraire, j’avoue que cela me rassure…

Non, j'ai été inspectée pour la titularisation et comme T1 dans l'académie de Versailles. Et ce n'était pas une inspection-sanction.

Sur Aix-Marseille visites fréquentes des T1 T2. Systématiques en histoire-géo. Mais plutôt par des chargés de mission, les IPR étant pris par les rendez-vous de carrière.

Fabrice25 a écrit:Vous en êtes sûrs ?

Il me semblait que lorsque l’on avait déjà été inspecté pour la titularisation, l’année dernière, donc, en ce qui me concerne, nous ne l’étions pas l’année suivante.
J’étais parti du principe que dans une grande académie comme celle de Créteil, il n’y avait pas pour coutume de visiter les T1 car il y’avait déjà beaucoup à faire…

Mon syndicat m’a également confirmé que c’était assez suspect. Vous semblez dire le contraire, j’avoue que cela me rassure…

L'académie de Créteil a pour tradition de visiter les T1. Je l'ai été, comme beaucoup de mes collègues.

Je rejoins les collègues : je pense contraire cette inspection peut t'être favorable si tu es en poste fixe afin de te constituer du matériel adéquat.
Si tu as des preuves que tu ne peux pas, et que tu as déjà abordé le problème, l'inspecteur ne peut rien te dire a ce sujet, si ce n'est de ne pas l'avoir contacté avant, et encore... Ça mettrai a charge tes collègues.

J'ai été inspecté 4 fois en 4 ans (concours de circonstances) mes 4 premières années sur Aix Marseille, mais je n'ai jamais vu la couleur d'un IPR pendant mes 6 ans dans l'académie de Versailles...

Je vous remercie de vos réponses à toutes et tous qui m'aident à y voir plus clair quant à cette situation que je trouvais un peu floue !

Pour préciser les choses, je suis le seul collègue de ma matière dans cet établissement. Je ne suis pas en poste fixe, il s'agit d'un BMP attribué chaque année à un nouveau TZR (en général à peine expérimenté, comme moi, quoi !). D'où l'état du laboratoire.

L'état du laboratoire est un problème conséquent.

Les coupes budgétaires auxquelles nous faisons face en est un autre. Pas de manuels, pas de vidéo-projecteur fonctionnant correctement, feutres dont l'accès est réglementé et on commence à être limités en photocopies : on nous demande de réduire nos impressions sous peine de se voir imposer des quotas !

La conjugaison de ces problèmes font que j'en suis réduit à ne proposer que des activités papier avec le strict-minimum pour que cela tienne sur une feuille simple recto-verso... (donc tout ce qui était là pour faire joli auprès des inspecteurs -et qui prend de la place, accessoirement- passe à la trappe)

J'aurais vraiment préféré recevoir cette visite dans un autre contexte, mais bon, c'est ainsi !

Par ailleurs, une visite d'accompagnement d'entrée dans le métier, c'est différent d'une inspection classique ou c'est la même chose ?

C'est l'ancienne inspection classique, je dirais. Différente d'un PPCR.

Ces visites d'accompagnement portent bien leur nom : ce n'est pas à charge.
Chez nous, tous les T1-T2 voire T3 y passent mais tout ce déroule bien car ils peuvent poser des questions et trouver des réponses concrètes. Une collègue étaient un peu dans ton cas, enseigner en pratique sans aucun matériel. La visite conseil lui a permis d'appuyer sa demande d'achats auprès de son administration.
Il arrive cependant que des CDE fassent la demande d'une visite d'accompagnement et de conseils. Les IPR sont souvent méfiants car ils savent bien que les CDE ne sont pas dans les salles de classe pour juger des bonnes pratiques de l'enseignant. Et un IPR n'aime pas bien être instrumentalisé.

Pas d'inquiétude, tout se passera bien.

Quand j’étais T1, ma CDE avait visiblement démonté mon travail et dit que j’avais une classe facile. Le chargé de mission n’a pas été déçu du voyage. Au final, malgré une séance agitée avec ma classe de l’angoisse, j’ai eu un très bon rapport. Il n’était pas dupe (Il faut dire que quand il n’y a ni direction ni CPE le vendredi après-midi et que la principale arrive à filer un mauvais numéro de salle au chargé de mission, ça doit faire mauvais effet. ).

Bonjour,

Voici un petit retour : l'inspection s'est très bien passée et a été déclenchée par mon chef qui m'a copieusement calomnié d'après ce que m'a rapporté mon inspecteur.

J'ai fait remonter les problèmes que je rencontrais avec mon chef mais je ne crois pas qu'il puisse quelque chose pour moi.