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- doctor whoDoyen
JPhMM a écrit:Superbe Chocolat !
Seconde question naïve : les compétences étant évaluées de façon binaire (validée, non-validée), quel est le gain de revenir spiralement sur une compétence (validée) ? :diable:
Exactement.
Sauf si on considère qu'en validant une compétence donnée, on valide en fait un niveau dans l'acquisition d'une compétence englobante.
pour cette progression de mathématiques en spirales, elle n'est possible que si les compétences sont très nombreuses. Avec une dizaine de compétences, on n'avance plus en spirale, mais on tourne en rond (façon diable de Tazmanie, ou chien qui se mord la queue). Il faut alors, pour multiplier les compétences, les joindre avec des connaissances, qui sont, elles beaucoup plus nombreuses. Et finalement, on se retrouve à faire une progression fondée sur les éléments de savoir à acquérir.
Je le vois bien en grammaire. Plus il y a de connaissances à acquérir, plus il est possible de remobiliser les connaissances antérieures. c'est pourquoi la critique de l'encyclopédisme des programmes est caduque.
- doctor whoDoyen
Un gars qui pense comme moi (c'est d'ailleurs plutôt l'inverse) sur le fait qu'une progression logique peut être néfaste :
http://michel.delord.free.fr/6didactic.html
(Voir D3)
http://michel.delord.free.fr/6didactic.html
(Voir D3)
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- User5899Demi-dieu
Retraitée, vous êtes génialeretraitée a écrit:Cum spiro, spero.
PS Quel prof ne pratique pas le spiralé ? C'est l'essence même du métier ! La différence entre certains et d'autres, c'est qu'on ne cherche pas à se faire mousser en se br... avec des mots. Creux.
- retraitéeDoyen
l'encyclopédisme des programmes
Encore une expression inadéquate, qui ignore le sens d'encyclopédisme, confondu avec "entassement des connaissances", tout comme on confond "cours magistral" et "cours ex-cathedra"!
Ainsi, quand on revient sur un point du cours pour l'approfondir, on fait du spiralé?
Ou ai-je mal compris?
Si oui, je suis comme monsieur Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir.
Moi qui parlais sottement de "piqûres de rappel" (métaphore limpide, non?) quand je revenais régulièrement sur des points étudiés pour que les élèves ne les oublient pas, après avoir "validé cette compétence" dans un contrôle réussi, ou d'approfondissement quand , après avoir dans un premier temps étudié le Gn et le pronom COD, j'abordais les subordonnées COD ( quand il s'agissait des interrogatives indirectes, je faisais une piqûre de rappel sur l'interrogation directe) ainsi donc, je spiralais?
Vous m'en voyez tout aise (pas foutaise).
Encore une expression inadéquate, qui ignore le sens d'encyclopédisme, confondu avec "entassement des connaissances", tout comme on confond "cours magistral" et "cours ex-cathedra"!
Ainsi, quand on revient sur un point du cours pour l'approfondir, on fait du spiralé?
Ou ai-je mal compris?
Si oui, je suis comme monsieur Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir.
Moi qui parlais sottement de "piqûres de rappel" (métaphore limpide, non?) quand je revenais régulièrement sur des points étudiés pour que les élèves ne les oublient pas, après avoir "validé cette compétence" dans un contrôle réussi, ou d'approfondissement quand , après avoir dans un premier temps étudié le Gn et le pronom COD, j'abordais les subordonnées COD ( quand il s'agissait des interrogatives indirectes, je faisais une piqûre de rappel sur l'interrogation directe) ainsi donc, je spiralais?
Vous m'en voyez tout aise (pas foutaise).
- ChocolatGuide spirituel
retraitée a écrit:l'encyclopédisme des programmes
Encore une expression inadéquate, qui ignore le sens d'encyclopédisme, confondu avec "entassement des connaissances", tout comme on confond "cours magistral" et "cours ex-cathedra"!
Ainsi, quand on revient sur un point du cours pour l'approfondir, on fait du spiralé?
Ou ai-je mal compris?
Si oui, je suis comme monsieur Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir.
Moi qui parlais sottement de "piqûres de rappel" (métaphore limpide, non?) quand je revenais régulièrement sur des points étudiés pour que les élèves ne les oublient pas, après avoir "validé cette compétence" dans un contrôle réussi, ou d'approfondissement quand , après avoir dans un premier temps étudié le Gn et le pronom COD, j'abordais les subordonnées COD ( quand il s'agissait des interrogatives indirectes, je faisais une piqûre de rappel sur l'interrogation directe) ainsi donc, je spiralais?
Vous m'en voyez tout aise (pas foutaise).
:lol:
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- InvitéInvité
(pour rappel, mon collège est pour moitié en évaluation par compétences et sans note) :
Quel niveau de réflexion demande-t-on aux élèves finalement ?
Est-on satisfait si, lorsqu'on donne aux élèves un exo sur un triangle, clairement rectangle, sur lequel on indique la longueur de deux côtés, ces derniers utilisent sans se tromper le théorème de Pythagore (avec un peu de chance, la question commençait par : à l'aide du théorème de Pythagore ...).
Ou doit-on honnêtement s'attendre en fin de 3e à des élèves qui, devant une figure complexe contenant un triangle pour lequel on cherche une longueur, fassent une liste des théorèmes connus puis applicables à la figure proprement dite. Ils vont tomber alors sur le théorème de Pythagore (au vu de la configuration proposée par exemple), en se disant : "mais je dois avant vérifier que le triangle est effectivement rectangle" etc etc
Laquelle de ces deux situations indique clairement une acquisition solide et donc une validation de la compétence "utilisation de Pythagore" ?
Mes élèves en sont loin en tout cas. Et pourtant, je ne peux pas dire qu'ils ne connaissent pas leurs théorèmes non plus.
Enfin, bon, là, ce sont des généralités sur les compétences et cela ne répond pas au questionnement de Skarajah :
Lorsque que tu travailles par "séquence", tu alternes également la numérique et la géométrie ?
Ce que je constate en classe, c'est que je ne garde pas de très gros chapitres. Au départ, j'ai eu tendance à trop vouloir découper, et le temps manque, clairement.
Mes élèves sont en difficulté sur le calcul littéral, j'essaie donc d'en faire régulièrement et à petite dose. C'est année, j'ai commencé en 4ème par la résolution d'équations/réduction d'expressions puis à cela j'ai raccroché les notions de calcul littéral (un chapitre sur la suppression de parenthèses, un autre sur le développement, un autre sur la factorisation).
L'avantage est que les élèves me disent : on a déjà vu ces formules (entre le développement et la factorisation par exemple) et que ca me permet de les faire retravailler plus tard dans l'année. Est-ce que pour autant, les élèves réussissent mieux ?
J'aime bien faire la géométrie dans l'espace tout le long de l'année de 3e. Je le prends comme des chapitres de respiration entre les probas, les fonctions, la trigo etc etc et cela permet de rabâcher les formules, Pythagore, Thalès, la réduction ...
Mais il faut également se méfier de la très forte capacité de "zappage" des élèves et leur proposer énormément de chapitres courts n'est pas une bonne solution.
Pour finir, quelques situations dans mon collège (même si c'est un peu décousu :lol: ) :
Quel niveau de réflexion demande-t-on aux élèves finalement ?
Est-on satisfait si, lorsqu'on donne aux élèves un exo sur un triangle, clairement rectangle, sur lequel on indique la longueur de deux côtés, ces derniers utilisent sans se tromper le théorème de Pythagore (avec un peu de chance, la question commençait par : à l'aide du théorème de Pythagore ...).
Ou doit-on honnêtement s'attendre en fin de 3e à des élèves qui, devant une figure complexe contenant un triangle pour lequel on cherche une longueur, fassent une liste des théorèmes connus puis applicables à la figure proprement dite. Ils vont tomber alors sur le théorème de Pythagore (au vu de la configuration proposée par exemple), en se disant : "mais je dois avant vérifier que le triangle est effectivement rectangle" etc etc
Laquelle de ces deux situations indique clairement une acquisition solide et donc une validation de la compétence "utilisation de Pythagore" ?
Mes élèves en sont loin en tout cas. Et pourtant, je ne peux pas dire qu'ils ne connaissent pas leurs théorèmes non plus.
Enfin, bon, là, ce sont des généralités sur les compétences et cela ne répond pas au questionnement de Skarajah :
Lorsque que tu travailles par "séquence", tu alternes également la numérique et la géométrie ?
Ce que je constate en classe, c'est que je ne garde pas de très gros chapitres. Au départ, j'ai eu tendance à trop vouloir découper, et le temps manque, clairement.
Mes élèves sont en difficulté sur le calcul littéral, j'essaie donc d'en faire régulièrement et à petite dose. C'est année, j'ai commencé en 4ème par la résolution d'équations/réduction d'expressions puis à cela j'ai raccroché les notions de calcul littéral (un chapitre sur la suppression de parenthèses, un autre sur le développement, un autre sur la factorisation).
L'avantage est que les élèves me disent : on a déjà vu ces formules (entre le développement et la factorisation par exemple) et que ca me permet de les faire retravailler plus tard dans l'année. Est-ce que pour autant, les élèves réussissent mieux ?
J'aime bien faire la géométrie dans l'espace tout le long de l'année de 3e. Je le prends comme des chapitres de respiration entre les probas, les fonctions, la trigo etc etc et cela permet de rabâcher les formules, Pythagore, Thalès, la réduction ...
Mais il faut également se méfier de la très forte capacité de "zappage" des élèves et leur proposer énormément de chapitres courts n'est pas une bonne solution.
Pour finir, quelques situations dans mon collège (même si c'est un peu décousu :lol: ) :
Extrait de notre dernier conseil péda de lundi soir, où on évoque très rapidement la poursuite ou non de l'expérimentation par compétences et sans note l'année prochaine :
Chef : Pour moi, c'est sans commune mesure. Avec la validation des compétences, j'ai pu remplir différents types de dossier scolaire tout le long de l'année, et j'ai mis beaucoup moins de temps. J'ai donc une vision plus fine du niveau des élèves.
Collègues : A qui s'adresse l'évaluation et à quoi sert-elle ? A vous, pour remplir des dossiers en 5 min ?
Réflexion de ma chef lors de la préparation des bulletins en 6eme : Vous avez trop de compétences en Math, j'en ai donc synthétisé certaines. D'ailleurs, vos intitulés ne sont pas très compréhensibles pour des parents d'élèves.
1 - Ma compétence "tracer une perpendiculaire à une droite donnée passant par un point donné" était devenue : "tracer" (même pas proprement, rien, juste tracer ...)
2 - Les parents ne doivent rien comprendre à mes cours non plus du coup ...
- InvitéInvité
D'ailleurs, à me relire, je me demande si je ne pratique pas la progression spiralée :shock: :lol:
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