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- dansesNiveau 9
Bonsoir à tous,
Ma fille lisait très bien en fin de GS. Après une semaine de CP on nous a proposé le passage en Ce1. Nous avons refusé : cela impliquait de quitter sa bande de copines et copains, des gamins sympas qu'elle adorait, et sa maîtresse de CP, très à cheval sur les règles de vie, ce qui la rassurait beaucoup après une GS un peu rock'n roll du point de vue de la discipline. Je précise que notre fille est de fin d'année, et que quelques mois à cet âge me semblent énormes en terme de maturité.
Aucun regret. Et toujours la même bande de potes !
Bonne soirée !
Ps : j'édite... Pendant le déchiffrage des autres, elle lisait des récits plus complexes. Elle garde un excellent souvenir de son CP.
Ma fille lisait très bien en fin de GS. Après une semaine de CP on nous a proposé le passage en Ce1. Nous avons refusé : cela impliquait de quitter sa bande de copines et copains, des gamins sympas qu'elle adorait, et sa maîtresse de CP, très à cheval sur les règles de vie, ce qui la rassurait beaucoup après une GS un peu rock'n roll du point de vue de la discipline. Je précise que notre fille est de fin d'année, et que quelques mois à cet âge me semblent énormes en terme de maturité.
Aucun regret. Et toujours la même bande de potes !
Bonne soirée !
Ps : j'édite... Pendant le déchiffrage des autres, elle lisait des récits plus complexes. Elle garde un excellent souvenir de son CP.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Àmha: ça n'est pas tellement une question de maturité (en gros, s'ils veulent, ils s'adaptent fort bien). C'est surtout une question de ce que veulent les enfants en question: s'ils ne veulent pas, s'ils préfèrent leurs copains, leur maîtresse, etc., c'est qu'ils sont bien intégrés — et il faut les écouter et surtout ne rien contraindre. Sachant qu'en plus, on peut toujours y venir ensuite, si les circonstances changent.
Cdlt
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Si tu vales valeo.
- MathadorEmpereur
epekeina.tes.ousias a écrit:Le seul petit bémol, un étudiant mineur c'est administrativement pénible car ils ne peuvent rien faire sans autorisation parentale. Fiston 1 était ravi de devenir majeur pour cette raison. Pas grave, on lâchera n°2 en études supérieures à 17 ans quand même!
Si c'était à refaire, je ne changerai RIEN
Moi non plus — au contraire, je serais encore plus vigilant… Mais c'est vrai que je me rappelle de la recherche de l'internat lors de l'entrée en prépa: pas facile d'en trouver un qui accepte un mineur… de 16 ans…… Là-dessus, on a toujours droit à tous les tracas possibles, car rien n'est prévu…
L'émancipation des mineurs est possible à partir de 16 ans.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Mathador a écrit:L'émancipation des mineurs est possible à partir de 16 ans.
Ma foi…… S'il faut impérativement émanciper ses enfants pour leur permettre de faire des études……… Ça n'entrait pas vraiment dans mes vues à cette époque (et maintenant non plus, même si la question ne se pose plus)…
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- EnaecoVénérable
Une passante a écrit:Une question pas vraiment abordée est aussi celle du sexe, les garçons étant parfois (souvent ?) plus longs à mûrir (que ce soit physiquement ou intellectuellement), je crois qu'il faut aussi envisager ce que cela donnera au lycée.
Si l'enfant n'a pas encore commencé sa puberté, le décalage physique avec les autres peut être perturbant. Et si le problème vient de la maturité intellectuelle, cela peut aussi être gênant.
J'ai eu un excellent élève en seconde, vraiment doué, mais dont l'attitude très gamine en classe lui portait préjudice.
Je crois qu'il y a un pari dans le saut de classe, car on ne peut jamais savoir à l'avance comment l'enfant évoluera.
J'ai refusé le saut de classe pour ces raisons pour un de mes enfants, il s'ennuyait à l'école, mais n'y souffrait pas (et a appris la patience, à s'occuper quand il avait fini avant les autres), alors on a préféré ne pas prendre de risques tout en veillant à le nourrir intellectuellement à la maison. Aujourd'hui, je sais qu'un saut de classe n'aurait pas été problématique, mais je n'ai pas de regrets, quel était finalement l'intérêt à ce qu'il ait un an d'avance ?
Les filles mûrissent souvent plus vite, cela peut donc être moins problématique pour elles. (propos à adapter, bien évidemment !)
Je pense donc qu'il faut prendre la décision en tenant compte de la personnalité de l'enfant, des conseils des maîtres, mais aussi en essayant de faire au mieux pour l'enfant pour le présent, mais aussi pour le futur (comme le disait Ombre, laisser partir en post bac un ado de 16 ans, ce n'est pas rien !)
Je pense que ce message mérite beaucoup de considération.
Le saut de classe semble très maitrisé et se fait souvent très bien, sûrement par expérience des professionnels qui le préconisent. Relativement peu d'inquiétude de ce côté. L'intégration se passe plutôt bien visiblement.
En revanche, quand je vois ce que ça donne au lycée, je n'envie pas ces élèves qui se remarquent très souvent dans une période où ils évoluent très vite.
En tant que parent, ça me parait être un sacré pari de penser que tout se fera facilement à cet âge la.
Gagner une année scolaire, mais à quel prix dans le domaine social d'un adolescent...
- MathadorEmpereur
Cela suppose que ce serait mieux en ne sautant pas de classe. Selon les cas, cela me semble nullement évident.Enaeco a écrit:Gagner une année scolaire, mais à quel prix dans le domaine social d'un adolescent...
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Il y a des cas où il est impossible de faire autrement: on fait quoi quand l'enfant ne sourit plus, ne parle plus, ne mange quasiment plus et perd du poids — autrement dit, quand il fait une dépression?… Il y a même des cas où l'on est obligé de déscolariser — ou de trouver une place dans un lycée privé.
Cdlt
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Si tu vales valeo.
- Cléopatra2Guide spirituel
Sans aller jusque là, je suis bien consciente qu'il serait ridicule qu'elle fasse et une GS et un CP puisqu'elle sait lire de façon très fluide et qu'elle se débrouille en "maths". Mais pour l'instant je ne suis pas convaincue par le saut de GS car j'ai l'impression qu'elle a encore besoin de jouer (et qu'elle en a le droit aussi). Le décloisonnement me semble pas mal, ça lui permettrait de garder ses copains et d'être valorisée tout en ne stagnant pas.
Mais dans tous les cas la maîtresse adaptera, ce qui est un soulagement.
Mais dans tous les cas la maîtresse adaptera, ce qui est un soulagement.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Cléopatra2 a écrit:Sans aller jusque là, je suis bien consciente qu'il serait ridicule qu'elle fasse et une GS et un CP puisqu'elle sait lire de façon très fluide et qu'elle se débrouille en "maths". Mais pour l'instant je ne suis pas convaincue par le saut de GS car j'ai l'impression qu'elle a encore besoin de jouer (et qu'elle en a le droit aussi). Le décloisonnement me semble pas mal, ça lui permettrait de garder ses copains et d'être valorisée tout en ne stagnant pas.
Mais dans tous les cas la maîtresse adaptera, ce qui est un soulagement.
En soi, un saut de GS ne pose aucun problème — pas plus que n'importe quelle classe. En revanche, ce que tu dis sur le jeu, ça oui: àmha, il faut penser leur intérêt et leur bien-être avant tout. De toute façon, quand on tombe sur des instits qui prennent la chose en compte, on trouve toujours des solutions. Ma plus petite avait sauté la MS: et la directrice de l'école, qui l'avait en PS, était une femme formidable en plus d'être une instit de talent. D'ailleurs ma fille se souvient encore d'elle!
Pour mes deux filles, la recommandation du psy était de sauter 2 classes: mais comme elles n'ont jamais eu l'envie d'un second saut de classe, ça a été un seul, et ça c'est bien passé par la suite. Pour mon garçon, la recommandation était de sauter…… 3 classes. Ce qui est resté très problématique, même avec deux sauts de classe, surtout au collège. Ça a commencé à se tasser en première et en terminale (mais dans un lycée privé: qui était le seul à accepter de le laisser faire et du latin et du grec, ce qui, pour lui, était vital)…
Cdlt
- Cléopatra2Guide spirituel
Ah oui, mais ma fille n'est pas HPI et n'a pas appris à lire seule comme tes enfants ou ceux de Tchanq'. On ne s'est pas mis à table avec une méthode, mais on lui a quand même appris le B-A-BA, c'est le cas de le dire (à sa demande bien sûr et en respectant son rythme). C'est une petite fille qui a parlé tôt et qui a des facilités pour le langage.
- EnaecoVénérable
Mathador a écrit:Cela suppose que ce serait mieux en ne sautant pas de classe. Selon les cas, cela me semble nullement évident.Enaeco a écrit:Gagner une année scolaire, mais à quel prix dans le domaine social d'un adolescent...
epekeina.tes.ousias a écrit:Il y a des cas où il est impossible de faire autrement: on fait quoi quand l'enfant ne sourit plus, ne parle plus, ne mange quasiment plus et perd du poids — autrement dit, quand il fait une dépression?… Il y a même des cas où l'on est obligé de déscolariser — ou de trouver une place dans un lycée privé.
Cdlt
Je n'ai pas dit qu'un saut de classe était une mauvaise idée.
Je faisais juste un constat sur la petite vision (dont les cas ne sont pas identiques) que j'ai des élèves ayant sauté une classe.
J'ai bien conscience que la question est complexe et je me garde bien de tout jugement.
Je voulais simplement mettre en évidence le fait que les enjeux dépassent les années "école" et les conséquences peuvent se retrouver jusqu'au lycée.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Par expérience personnelle (et aussi professionnelle), je peux dire que les parents ne sont pas les mieux placés pour s'apercevoir — pour moi, en réalité, tout était totalement “normal”: premier enfant, pas de points de comparaison, et pas de raison de penser quoi que ce soit. Il a fallu un peu de hasard et surtout croiser une psy pour avoir un point de vue extérieur… Évidemment, après, on ne regarde plus les choses de la même manière, mais ça, c'est après.
Oui, j'avais bien compris. D'ailleurs je ne fais pas du saut de classe quelque chose de particulier: ça n'est qu'un élément parmi d'autres. Ça peut devenir extrêmement important: pour écourter un temps de scolarité qui devient difficilement supportable, par ex. Ça peut aussi ne pas se faire, ne pas être souhaité et sans que ça pose aucun problème.
Quant aux conséquences, en réalité, je pense que ça retentit sur toute l'existence ultérieure, même au-delà du Lycée, et ce avec ou sans saut de classe. Avec, il n'y a d'ailleurs pas seulement la différence d'âge: ça, c'est important au collège et au lycée, ensuite ça décroît, voire ça s'annule. OK, un gamin qui est en prépa à 16 ans, ça attire l'oeil, mais, l'un dans l'autre, les plus âgés ont déjà assez de recul pour ne pas réagir de travers — certains sont même déjà adultes…
Simplement, les HPI, surtout ceux à score très élevés, sont réellement “différents”: et ça, ça ne change pas avec l'âge, ils restent ce qu'ils sont. D'ailleurs, je continue à penser que le problème n'est pas tant de leur côté que de celui de ceux qui ne parviennent pas à les accepter: et ils sont nombreux, et pas seulement les plus jeunes. Ça implique qu'on soit là longtemps pour discuter avec eux, éventuellement les protéger, mais ça exige de leur part qu'ils fassent des efforts pour s'adapter, ce qui est tout sauf facile (plus ils sont jeunes, moins c'est facile, sans compter l'adolescence, qui n'est pas une période où les relations sont les plus faciles).
Mais, avec le recul (les miens sont maintenant tous adultes et presque tous ont trouvé leur voie et un travail), il n'y a jamais rien à regretter, saut de classe ou pas, du moment que l'on reste très attentif à ce qu'ils veulent et à ce qu'ils pensent.
Cdlt
Enaeco a écrit:
Je n'ai pas dit qu'un saut de classe était une mauvaise idée.
Je faisais juste un constat sur la petite vision (dont les cas ne sont pas identiques) que j'ai des élèves ayant sauté une classe.
J'ai bien conscience que la question est complexe et je me garde bien de tout jugement.
Je voulais simplement mettre en évidence le fait que les enjeux dépassent les années "école" et les conséquences peuvent se retrouver jusqu'au lycée.
Oui, j'avais bien compris. D'ailleurs je ne fais pas du saut de classe quelque chose de particulier: ça n'est qu'un élément parmi d'autres. Ça peut devenir extrêmement important: pour écourter un temps de scolarité qui devient difficilement supportable, par ex. Ça peut aussi ne pas se faire, ne pas être souhaité et sans que ça pose aucun problème.
Quant aux conséquences, en réalité, je pense que ça retentit sur toute l'existence ultérieure, même au-delà du Lycée, et ce avec ou sans saut de classe. Avec, il n'y a d'ailleurs pas seulement la différence d'âge: ça, c'est important au collège et au lycée, ensuite ça décroît, voire ça s'annule. OK, un gamin qui est en prépa à 16 ans, ça attire l'oeil, mais, l'un dans l'autre, les plus âgés ont déjà assez de recul pour ne pas réagir de travers — certains sont même déjà adultes…
Simplement, les HPI, surtout ceux à score très élevés, sont réellement “différents”: et ça, ça ne change pas avec l'âge, ils restent ce qu'ils sont. D'ailleurs, je continue à penser que le problème n'est pas tant de leur côté que de celui de ceux qui ne parviennent pas à les accepter: et ils sont nombreux, et pas seulement les plus jeunes. Ça implique qu'on soit là longtemps pour discuter avec eux, éventuellement les protéger, mais ça exige de leur part qu'ils fassent des efforts pour s'adapter, ce qui est tout sauf facile (plus ils sont jeunes, moins c'est facile, sans compter l'adolescence, qui n'est pas une période où les relations sont les plus faciles).
Mais, avec le recul (les miens sont maintenant tous adultes et presque tous ont trouvé leur voie et un travail), il n'y a jamais rien à regretter, saut de classe ou pas, du moment que l'on reste très attentif à ce qu'ils veulent et à ce qu'ils pensent.
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- epekeina.tes.ousiasModérateur
Cléopatra2 a écrit:Ah oui, mais ma fille n'est pas HPI et n'a pas appris à lire seule comme tes enfants ou ceux de Tchanq'. On ne s'est pas mis à table avec une méthode, mais on lui a quand même appris le B-A-BA, c'est le cas de le dire (à sa demande bien sûr et en respectant son rythme). C'est une petite fille qui a parlé tôt et qui a des facilités pour le langage.
Ça reste tout de même un signe — à moins qu'elle ait été testée (c'est la seule manière de savoir ce qu'il en est: ni les parents ni les instits ne peuvent savoir ce qu'il en est)… Mais quoi qu'il en soit, il est évident, dans mon opinion, que les “nourrir” à la maison, c'est la meilleure chose que l'on puisse faire, avec la santé et la sécurité affective — et d'ailleurs, quel que soit l'enfant.
Cdlt
- Cléopatra2Guide spirituel
Pour les tests, comme c'est une petite fille qui va en gros plutôt bien, et qui ne souffre pas du tout à l'école, on ne la fera pas tester si on ne nous le demande pas. J'ai sauté une classe, mon neveu vient de sauter le CE2 (à la grande surprise de sa mère, PE dans son école), mes cousines, mes frères et beau-frère/belle-soeur de l'autre côté de la famille sont des gens ayant tous eu de très beaux parcours scolaires, c'est familial aussi ces histoires!
La suite à la fin du mois, probablement!
Enaeco, effectivement, je pense aux conséquences après le lycée, le supérieur à 16 ans et demi c'est tout de même rude, le décalage avec les autres au lycée aussi (bon, elle est grande, ça fait déjà une certaine différence).
La suite à la fin du mois, probablement!
Enaeco, effectivement, je pense aux conséquences après le lycée, le supérieur à 16 ans et demi c'est tout de même rude, le décalage avec les autres au lycée aussi (bon, elle est grande, ça fait déjà une certaine différence).
- JennyMédiateur
Cléopatra2 a écrit:Enaeco, effectivement, je pense aux conséquences après le lycée, le supérieur à 16 ans et demi c'est tout de même rude, le décalage avec les autres au lycée aussi (bon, elle est grande, ça fait déjà une certaine différence).
Ca peut aussi très bien se passer la fac à 16 ans. Et la différence d'âge ne se voit plus.
Je pense que je me serais terriblement ennuyée si je n'avais pas sauté le CP (et je suis de décembre). Le décalage avec les autres était de toute façon présent avant le saut de classe.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Pour ce que j'en sais, la différence se met à moins compter à partir du Lycée, et encore moins ensuite. Ils sortent tous plus ou moins de l'adolescence, deviennent un peu adultes: et donc ils deviennent plus tolérants et moins agressifs. Et par “ils” j'entends surtout les enfants, les élèves — mais parfois pas seulement.
Mais de toute façon, ce sont là des choses qui restent relativement secondaires car extérieures. Les HPI sont des enfants “à besoins spécifiques” (raison pour laquelle j'insistais sur la nécessité d'un véritable diagnostic), ils le sont dès le départ, et ils le restent dans toutes les circonstances. Alors oui, il y a le syndrome du vilain petit canard, surtout au Collège: mais c'est du même ordre que le rejet et les agressions dont peuvent être victimes des enfants souffrant de trisomie ou du syndrôme du chromosome X fragile. Il se trouve simplement qu'on y est, en général, bien moins attentif, parce que ça “se voit” beaucoup moins, voire pas du tout.
Cdlt
Mais de toute façon, ce sont là des choses qui restent relativement secondaires car extérieures. Les HPI sont des enfants “à besoins spécifiques” (raison pour laquelle j'insistais sur la nécessité d'un véritable diagnostic), ils le sont dès le départ, et ils le restent dans toutes les circonstances. Alors oui, il y a le syndrome du vilain petit canard, surtout au Collège: mais c'est du même ordre que le rejet et les agressions dont peuvent être victimes des enfants souffrant de trisomie ou du syndrôme du chromosome X fragile. Il se trouve simplement qu'on y est, en général, bien moins attentif, parce que ça “se voit” beaucoup moins, voire pas du tout.
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Si tu vales valeo.
- lene75Prophète
Il me paraît difficile de se projeter dans l'avenir. Je pense qu'il faut plutôt décider en fonction de la situation actuelle, car il ne faut pas croire que l'absence de saut de classe ne peut pas poser le même problème de décalage que le saut. J'ai un neveu (mais de janvier) qui en souffre. Il avait été question qu'il saute la GS (sachant qu'il avait fait une TPS, donc 3 ans de maternelle quand même) et puis ça n'avait pas été fait parce qu'il voulait rester avec ses copains (et probablement aussi parce que son frère redoublait son CP). Résultat, assez rapidement, et toujours maintenant, un décalage s'est fait sentir par rapport à ses camarades de classe. Sans être excellent, il faut dire qu'il ne se foule pas et s'est toujours ennuyé à l'école, il a tout le temps l'impression d'être avec des bébés, d'autant plus que c'est un garçon et qu'il se rapproche peu des filles, souvent plus matures à cet âge-là. Bon, la différence c'est qu'il est de janvier, il a donc en quelque sorte un an de retard.
En terminale je vois peu de différence selon l'année de naissance, sauf pour les élèves qui ont deux ans de retard (je n'en ai jamais eu avec deux ans d'avance)
En terminale je vois peu de différence selon l'année de naissance, sauf pour les élèves qui ont deux ans de retard (je n'en ai jamais eu avec deux ans d'avance)
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- ElyasEsprit sacré
Dans la question des sauts de classe, il faut prêter attention à deux détails :
- l'aspect actuel dans la parentalité de la compétition scolaire (idée que réussir l'éducation de ses enfants, c'est lui tracer un parcours scolaire extra-ordinaire) qui pose de plus en plus de soucis pour la communauté enseignante avec des demandes de parents ahurissantes parfois.
- le désir profond d'un enfant qui s'ennuie et qui le manifeste spontanément ou par une souffrance visible.
Dans tous les cas que j'ai dû gérer de demande de sauts de classe, seul un méritait le saut de classe (et on l'a fait, la gamine est devenue première de la classe en passant de la 6e à la 4e et en rattrapant son retard en langue pour devenir première en anglais et en allemand en trois mois). A l'inverse, des tas de mômes qui pourraient sauter une classe n'ont pas leurs parents qui en font la demande et vivent très bien d'être avec les gens de leur âge (j'ai un cas là cette année, le gamin est à dix mille kilomètre d'altitude par rapport aux autres mais il est très humble et s'amuse avec ses copains sans soucis de ce que je vois et entends dire).
J'aimerais aussi pointer un truc : la référence aux HPI. Quand va-t-on cesser de confondre le fonctionnement spécifique des HPI qui est différent (hypersensibilité, hyperesthésie, pensée ultra-rapide, mode de pensée) de l'idée du génie surdoué ? Je cache le fait que mes deux enfants sont HPI comme de nombreux parents ayant des enfants HPI parce que tout de suite, on me parle du fait qu'ils doivent forcément montrer des capacités scolaires surhumaines. Bah non. Ce n'est pas ça et c'est usant, tant pour les HPI que pour leurs parents (bon, après, il y a l'inverse, les parents de HPI qui agressent les professeurs pour que leur enfant soit reconnu comme tel).
- l'aspect actuel dans la parentalité de la compétition scolaire (idée que réussir l'éducation de ses enfants, c'est lui tracer un parcours scolaire extra-ordinaire) qui pose de plus en plus de soucis pour la communauté enseignante avec des demandes de parents ahurissantes parfois.
- le désir profond d'un enfant qui s'ennuie et qui le manifeste spontanément ou par une souffrance visible.
Dans tous les cas que j'ai dû gérer de demande de sauts de classe, seul un méritait le saut de classe (et on l'a fait, la gamine est devenue première de la classe en passant de la 6e à la 4e et en rattrapant son retard en langue pour devenir première en anglais et en allemand en trois mois). A l'inverse, des tas de mômes qui pourraient sauter une classe n'ont pas leurs parents qui en font la demande et vivent très bien d'être avec les gens de leur âge (j'ai un cas là cette année, le gamin est à dix mille kilomètre d'altitude par rapport aux autres mais il est très humble et s'amuse avec ses copains sans soucis de ce que je vois et entends dire).
J'aimerais aussi pointer un truc : la référence aux HPI. Quand va-t-on cesser de confondre le fonctionnement spécifique des HPI qui est différent (hypersensibilité, hyperesthésie, pensée ultra-rapide, mode de pensée) de l'idée du génie surdoué ? Je cache le fait que mes deux enfants sont HPI comme de nombreux parents ayant des enfants HPI parce que tout de suite, on me parle du fait qu'ils doivent forcément montrer des capacités scolaires surhumaines. Bah non. Ce n'est pas ça et c'est usant, tant pour les HPI que pour leurs parents (bon, après, il y a l'inverse, les parents de HPI qui agressent les professeurs pour que leur enfant soit reconnu comme tel).
- AmaliahEmpereur
Cléopatra2 a écrit:Là on attend la visite de la psy scolaire. Je trouve ma fille "petite". Elle n'a pas 5 ans mais la maîtresse dit qu'en attitude c'est bon pour suivre au CP.
Après, elle va forcément s'ennuyer pendant la lecture au CP, donc finalement elle n'est pas si mal en début d'année en grande section.
S. lit vraiment très bien, elle a lu 45 livres cet été dont une grande majorité de Premiers Bibliothèques roses. Pendant la lecture au CP, la maîtresse va lui donner des plans de travail. Par ailleurs, S. écoute et retient beaucoup de choses dites à l'oral. Par exemple, hier, ils ont travaillé sur le son "e", la maîtresse a parlé du "eu" et du "oeu", elle est rentrée en me donnant d'autres mots contenant "oeu".
Tout ça pour dire que ta fille peut aussi ne pas s'ennuyer.
Cléopatra2 a écrit:Sans aller jusque là, je suis bien consciente qu'il serait ridicule qu'elle fasse et une GS et un CP puisqu'elle sait lire de façon très fluide et qu'elle se débrouille en "maths". Mais pour l'instant je ne suis pas convaincue par le saut de GS car j'ai l'impression qu'elle a encore besoin de jouer (et qu'elle en a le droit aussi). Le décloisonnement me semble pas mal, ça lui permettrait de garder ses copains et d'être valorisée tout en ne stagnant pas.
Mais dans tous les cas la maîtresse adaptera, ce qui est un soulagement.
Pour le jeu, je te comprends. S. a adoré jouer l'an dernier en GS.
Elle a su lire en avril de la PS. Cinq jours après ses 4 ans, elle a lu 10 pages d'affilée d'un Belles Histoires à voix haute; à 3 ans 10 mois, elle lisait déjà les livres de la collection Lila la petite fée.
Pour nous qui avons l'expérience des deux grands (un HPI pénible et un bosseur enthousiaste ayant su lire à 5 ans tous les deux et ayant sauté tous deux la MS), c'était évident qu'elle était vraiment beaucoup plus en avance que ses frères et qu'on ne pouvait pas la mettre en MS à la rentrée suivante, d'autant plus qu'elle ne voulait plus aller à l'école tant elle s'y ennuyait (maîtresse remplaçante (qui n'avait jamais été maîtresse) jusqu'en mars puis maîtresse qui ne voulait pas s'occuper d'elle alors qu'elle avait des PS/MS). Il faut préciser que c'est une petite fille très sage qui ne se met jamais en avant, ce qu'on lui reprochait ("votre fille ne lèvre jamais le doigt pour dire "moi, je sais"..." ). Il a donc fallu que mon mari tape du poing sur la table pour que la maîtresse accepte de la montrer à la maîtresse spécialisée et à la psychologue scolaire. Elle a fini par passer en MS le 11 juin, le constat de la maîtresse spécialisée et de la psy scolaire rejoignant le nôtre.
L'an dernier, elle a fait une GS dans une classe à double niveau MS/GS, ce qui était parfait pour elle. Elle a travaillé en GS mais avec ses copines de MS dans la classe. Elle ne s'est pas ennuyée et a travaillé notamment l'écriture. La maîtresse lui demandait par exemple de lire les consignes. Et elle a adoré jouer dans les différents ateliers proposés le matin.
Cette année, au CP je pense qu'elle ne va pas s'ennuyer, la maîtresse m'ayant déjà dit qu'elle lui saurait la nourrir.
Je n'aurais pas voulu qu'elle saute le CP et passe directement de la GS au CE1, pour l'écriture et le début de l'orthographe. Après tout dépend de la manière dont est envisagé le CP par la maîtresse et l'école. Je me souviens que la maîtresse des grands leur faisait faire des dictées au troisième trimestre du CP du type "Les enfants ouvrent les cadeaux." A la maison, ils devaient juste apprendre à écrire le mot "enfant" et le mot "cadeau" au singulier. Bref, il y avait des exigences.
Tout dépend aussi de la manière dont la maîtresse de GS peut différencier en la faisant écrire davantage ou en l'envoyant au CP sur certaines plages horaires.
Ma petite S. est pour un an séparée de ses copines qui sont en GS. Elle en a une en CP et s'en fera d'autres. Elle va parler avec ses copines de GS par dessus le portillon qui sépare la petite cour de la grande cour!
Cléopatra2 a écrit:Ah oui, mais ma fille n'est pas HPI et n'a pas appris à lire seule comme tes enfants ou ceux de Tchanq'. On ne s'est pas mis à table avec une méthode, mais on lui a quand même appris le B-A-BA, c'est le cas de le dire (à sa demande bien sûr et en respectant son rythme). C'est une petite fille qui a parlé tôt et qui a des facilités pour le langage.
On ne peut pas savoir sans test. Mais comme tu le dis, il n'y aura pas forcément de test si tout va bien.
Epekeina, tu associes souvent le saut de classe aux enfants HPI mais on peut aussi sauter une classe sans être HPI. Et dans ce cas, j'ai l'impression qu'il y a moins de conséquences. Je suis entrée au CP à 5 ans pile, mon année d'avance ne m'a jamais fait me sentir en décalage avec les autres. Les relations sociales au collège surtout n'étaient pas toujours faciles, mais cela ne venait pas de l'année d'avance, mais plutôt des différences de milieu social.
Ensuite, on parle d'une année d'avance, mais selon les cas, il ne s'agit que de quelques mois.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Elyas a écrit:J'aimerais aussi pointer un truc : la référence aux HPI. Quand va-t-on cesser de confondre le fonctionnement spécifique des HPI qui est différent (hypersensibilité, hyperesthésie, pensée ultra-rapide, mode de pensée) de l'idée du génie surdoué ? Je cache le fait que mes deux enfants sont HPI comme de nombreux parents ayant des enfants HPI parce que tout de suite, on me parle du fait qu'ils doivent forcément montrer des capacités scolaires surhumaines. Bah non. Ce n'est pas ça et c'est usant, tant pour les HPI que pour leurs parents (bon, après, il y a l'inverse, les parents de HPI qui agressent les professeurs pour que leur enfant soit reconnu comme tel).
Ben oui…… Et encore, actuellement je trouve que c'est un avantage d'avoir l'acronyme “HPI”: dans les années 90, on disait “surdoué” (officiellement), et il y a 20 ans, “Enfants Intellectuellement Précoce” (EIP), ce qui était également trompeur…
Je suis bien navré que tu caches ce fait, comme je l'ai très régulièrement fait, et comme mes enfants le font (sauf s'ils sont en confiance, ce qui est rare, ils ont très tôt appris, à leurs dépens, qu'il valait mieux ne rien dire). Et même chose, d'ailleurs, pour les adultes qui sont dans ce cas là — surtout quand ils ont “fini par se résigner” à se faire tester, souvent après avoir eu le cas chez leurs propres enfants, et à qui, tout à coup reviennent en masse de très nombreux souvenirs (dont un certain nombre qu'ils avaient préféré “oublier”). J'aurais aimé croire et j'aimerais croire que les choses avaient/ont plus changé que ça avec le temps, mais……Et même les instits que je forme, depuis plus de 20 ans, ne sont pas toujours les plus ouverts qui soient, même s'ils le sont très très majoritairement (ce qui n'était pas exactement le cas jadis). D'ailleurs, je ne traite presque plus jamais de ce point — sauf épisodiquement.
Je ne pense d'ailleurs pas que le problème tienne aux individus: pour ce que j'en sais, la quasi unanimité des enseignants, n'ont qu'une seule intention, qui est de “bien faire” et avant tout, dans l'intérêt des enfants. C'est plus un problème d'imaginaire collectif et social. Il y a 20 ans de ça, quand je faisais des modules de formation là-dessus, j'avais toujours, souvent dès le départ, la même réaction: les tests de QI, c'est du bidon, ça ne veut rien dire… Et quand on connaît l'histoire longue de la psychométrie et de ses usages (en France: ségrégatifs) dans l'institution scolaire, ça n'est pas très étonnant.
Amaliah a écrit:Epekeina, tu associes souvent le saut de classe aux enfants HPI mais on peut aussi sauter une classe sans être HPI. Et dans ce cas, j'ai l'impression qu'il y a moins de conséquences. Je suis entrée au CP à 5 ans pile, mon année d'avance ne m'a jamais fait me sentir en décalage avec les autres. Les relations sociales au collège surtout n'étaient pas toujours faciles, mais cela ne venait pas de l'année d'avance, mais plutôt des différences de milieu social.
Ensuite, on parle d'une année d'avance, mais selon les cas, il ne s'agit que de quelques mois.
Tu as raison, et je te prie de m'excuser de cette obscurité, je pense que c'est un effet de la discussion: le titre du fil liait les deux… Cela étant dit, j'ai aussi dit que le “saut de classe” n'est qu'un élément parmi d'autres, qui vont du décloisonnement à la déscolarisation (scolarisation à la maison) en passant par l'enrichissement etc., parfois nécessaire, parfois nocif, parfois désiré (par l'enfant, je veux dire), parfois pas. Et quant aux suites, c'est également très variable — ce que je crois avoir dit aussi. Pour ma part, je n'en fais ni un principe ni un incontournable, ni une condition nécessaire, ni une condition suffisante. D'autant que, comme je le disais, on n'est HPI “à un moment” — mais “pour la vie”…
En revanche, dans les cas avérés d'EIP, je continue à penser qu'il importe vraiment de prendre en compte les prescriptions d'un psy qualifié et ce, qu'on les suive ou non.
Comme je l'ai dit, dans le cas de mon fils (et d'un autre enfant, déscolarisé, lui et à qui j'ai fait, avec deux autres amis, “l'école à la maison” depuis le CE1 jusqu'à la fin du collège), la prescription était “sauter directement 2 classes”, puis encore une à échéance d'un an. Ne pas suivre l'avis était une chose, en revanche, en discuter avec les deux instits des deux classes était franchement une bonne chose: non seulement parce que, de mon point de vue, il ne s'agissait évidemment pas de ça, mais en plus parce que ça leur donnait un avis totalement extérieur — donc de quoi réfléchir dans l'intérêt de l'enfant.
Mais la “réponse” scolaire ne devrait certainement pas être de type mécanique et binaire (saut de classe ou rien): là-dessus, je suis parfaitement d'accord.
C'est sur ce point que je suis très optimiste: à une ou deux exceptions près (non significative), tous les enseignants que j'ai pu rencontrer, que ce soit à titre personnel ou professionnel, sont des gens d'une très très grande moralité, et qui sont animés par le souci des enfants qui leurs sont confiés.
Cdlt
- Cléopatra2Guide spirituel
Vraiment, je ne reconnais pas forcément ma fille dans ces descriptions, mais la différence avec S, Amaliah, c'est qu'elle est de fin d'année, donc elle aurait quasiment 2 ans d'écart avec les enfants de début d'année, ce qui fait tout de même beaucoup en primaire. En vrai, l'idéal aurait été qu'elle saute la MS comme ta fille, mais à la fin de la petite section, elle était certes en avance, mais ne savait pas lire (elle avait 3 ans et demi).
Et la demande ici vient de l'école.
Et la demande ici vient de l'école.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Cléopatra2 a écrit:Vraiment, je ne reconnais pas forcément ma fille dans ces descriptions, mais la différence avec S, Amaliah, c'est qu'elle est de fin d'année, donc elle aurait quasiment 2 ans d'écart avec les enfants de début d'année, ce qui fait tout de même beaucoup en primaire. En vrai, l'idéal aurait été qu'elle saute la MS comme ta fille, mais à la fin de la petite section, elle était certes en avance, mais ne savait pas lire (elle avait 3 ans et demi).
Et la demande ici vient de l'école.
Tu sais, il n'y a pas de “description type” — simplement un certain nombre de “signes”, comme savoir lire très tôt (5 ans ou avant, parfois vers 2 ans 1/2), avoir des centres d'intérêt inhabituels (mettons: les noms et classifications des minéraux), rapidité dans les acquisitions, hypersensibilité et empathie forte, etc.
Ici: https://cache.media.eduscol.education.fr/file/eleves_intellectuellement_precoces_/99/4/Module_formation_EIP_268994.pdf — un vademecum, qui a au moins le mérite d'exister et de n'être pas trop ancien…
Même si c'est truffé de choses “bizarres”: dans la plupart des cas, ils ne rencontreraient aucun problème (vu qu'il n'y a aucun dépistage systématique en France, on se demande comment on en vient à ce genre de propos); l'association avec les troubles, comme le TDAH et autres, qui mériterait au moins d'être nuancée; etc…
Mais bon, ne boudons pas, me dis-je.
Une fois cela dit: tous mes enfants sont de la fin de l'année (début décembre pour mes deux grands, fin novembre pour ma plus petite). Ce qui fait qu'un saut de classe “se voit très nettement”. Dans l'expérience que j'en ai, ça n'est d'ailleurs pas en primaire (élémentaire) que ça se “voyait” le plus: je conserve l'idée que les enfants, quand ils sont plus jeunes, sont moins regardants sur ce genre de choses, alors qu'au Collège et au Lycée (au moins en début de Lycée), c'est plus marqué. Bref, tout dépend.
Dans le cas que tu décris: la demande vient de l'école, mais resterait à savoir ce que donnerait un test, d'une part, et d'autre part, tu es réticente, ce qui n'est pas du tout à prendre à la légère, vu que les parents vivent avec leurs enfants et en savent généralement le plus sur eux. Enfin, la question serait aussi de savoir ce qu'en pense ta fille. Et si elle s'ennuie énormément et que ça trouble son comportement, à l'école et/ou à la maison, voire sa joie de vivre, ça ne sera absolument pas la même chose que si elle va très bien: c'est pour cela que j'insiste tant sur le recours au psy — dont c'est le métier.
Autant il y a des cas où ça peut être une urgence quasi vitale (je pèse mes mots), autant il y a des cas où ça peut n'avoir aucun intérêt (voire s'avérer contre-productif). Surtout si l'on garde à l'esprit que ça peut toujours se faire après, si le besoin s'en fait réellement sentir. Et que, d'autre part, il y a plein d'autres recours et de possibilités (mettons un truc, parmi beaucoup d'autres, très “standard”: si ça l'intéresse, se mettre à la musique, surtout s'il y a un conservatoire dans le coin — on y apprend plein de choses, c'est rigolo, ça apprend la ténacité et les âges y sont bien plus mélangés qu'à l'école).
Cdlt
- MathadorEmpereur
Jenny a écrit:Cléopatra2 a écrit:Enaeco, effectivement, je pense aux conséquences après le lycée, le supérieur à 16 ans et demi c'est tout de même rude, le décalage avec les autres au lycée aussi (bon, elle est grande, ça fait déjà une certaine différence).
Ca peut aussi très bien se passer la fac à 16 ans.
Si cela se passe bien au lycée il y a aussi la possibilité d'aller en CPGE, ce qui permet de rester dans un fonctionnement de type lycée pendant deux ans supplémentaires.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Cléopatra2Guide spirituel
A part la lecture précoce, ma fille n'a aucun signe, elle n'a aucun centre d'intérêt particulier et n'est incollable sur rien. Pour la musique, c'est prévu pour l'an prochain au conservatoire municipal, en attendant je lui apprendrai à lire les notes simples.
Elle ne s'ennuie pas à l'école (en maternelle je trouve qu'il est quasiment impossible de s'ennuyer) et si elle était pénible cet été, le retour en classe a été très bénéfique.
Elle ne s'ennuie pas à l'école (en maternelle je trouve qu'il est quasiment impossible de s'ennuyer) et si elle était pénible cet été, le retour en classe a été très bénéfique.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Cléopatra2 a écrit:A part la lecture précoce, ma fille n'a aucun signe, elle n'a aucun centre d'intérêt particulier et n'est incollable sur rien. Pour la musique, c'est prévu pour l'an prochain au conservatoire municipal, en attendant je lui apprendrai à lire les notes simples.
Elle ne s'ennuie pas à l'école (en maternelle je trouve qu'il est quasiment impossible de s'ennuyer) et si elle était pénible cet été, le retour en classe a été très bénéfique.
Dans ce cas là, je ne vois vraiment pas de raison de s'en faire ni de s'inquiéter maintenant. Et la musique, c'est toujours un bon truc — en tout cas, j'en ai vraiment de très très bon souvenirs avec mes boud'choux!
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Mathador a écrit:Si cela se passe bien au lycée il y a aussi la possibilité d'aller en CPGE, ce qui permet de rester dans un fonctionnement de type lycée pendant deux ans supplémentaires.
Oui, tout à fait. En vérifiant bien, si la prépa n'est pas à côté, qu'il y a bien une possibilité d'internat pour élève mineur (ou “trop jeune”).
Cdlt
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