- hussareakNiveau 2
Je vais vous narrer une histoire vraie qui s’est déroulée dans un collège parisien (c’est eric debarbieux grand spécialiste de la violence qui a rapporté ces faits):
8 élèves d’origine immigrée agressent sauvagement un bon élève (qui fera un mois d’hopital), dès le lendemain le front national tracte devant le collège sur le racisme anti français.
Ces 8 élèves seront traduits devant le conseil de discipline puis exclus (certains sombrant dans la grande délinquance, les autres renvoyés au bled).
Ce collège était confronté à de nombreux faits de violence et avait décidé de faire des classes de niveau, des classe ou l’on travaillait bien et d’autres où c’était plus « sport », les classes où le travail était moins aisé avaient une surreprésentation de noirs et d’arabes par rapport aux classe « préservées ». Les élèves de ces classes criant au racisme et à la discrimination. Les équipes n’étaient pas raciste bien entendu mais avaient trouvé cette « filiarisation » par classe de niveau comme réponse aux comportements déviants de certains.
L’audit fait dans le collège alerte la communauté sur la tension extrème et l’urgence à entreprendre des actions afin d’améliorer le climat scolaire. Les équipes enseignantes décident alors de travailler sur la shoah avec une campagne d’affichage .
Quand on a demandé aux 8 monstres pourquoi ils s’étaient acharnés sur le pauvre gamin, ils ont répondu : « on a cassé la gueule à un bosh » : la victime était un élève blond d’une classe « allemand »
A vouloir exclure les élèves, d’abord des classes puis des établissement on génère chez eux de la frustration de la rancœur qui risquent de se manifester de façon très violente. C’est à nous enseignants de faire en sorte que ces élèves difficiles trouvent leur place dans les établissements puis dans la société afin d’éviter qu’ils finissent par nous jeter des pierres.
Qu’on ne se méprenne pas, je trouve normal que ces élèves aient été exclus, ce qu’ils ont fait est inqualifiable mais ce qui est certain c’est que dans un autre contexte, l’incident n’aurait jamais eu lieu et c’est du contexte que je veux parler. Il est normal de sanctionner, il est encore plus pertinent d’adopter des attitudes préventives qui font qu’on a pas à sanctionner car il y a respect des regles.
L’argument « j’ai pas passé le concours pour cela », valait il y a 25 ans, mais qui peut sérieusement dire aujourd’hui : j’ai passé le concours mais j’ignorais que beaucoup d’élèves étaient ingérables. Les médias se repaissent de reportages tous plus affreux les uns que les autres sur la condition enseignante.
Je redonne l’article sur le bouquin de Daniel Marcelli et recommande cet ouvrage
"Il est permis d’obéir" - Daniel Marcelli
L’obéissance n’est pas la soumission
par Laure Menanteau, lundi 31 août 2009
Daniel Marcelli remet en question les méthodes utilisées pour faire obéir les enfants. Dans une époque qui se veut plus autoritaires, il apporte des éléments de réponse pour faire que l’obéissance ne soit pas soumission.
On parle beaucoup de l’autorité, mais jamais de son corollaire presque obligé, l’obéissance, qui préoccupe bien davantage les parents. Daniel Marcelli aborde le sujet d’une manière très novatrice.
Car, pour lui, quand on en appelle à l’autorité aujourd’hui, ce n’est pas dans une perspective de faire obéir, mais de soumettre. Or, démontre-t-il, l’obéissance construit, la soumission détruit.
Exemples précis à l’appui, il distingue donc autorité et autoritarisme, pouvoir et contrainte, obéissance à l’autorité et soumission à un pouvoir par la contrainte ou par la séduction. La véritable autorité s’établit sur un rapport de confiance et autorise plus souvent qu’elle n’interdit : on adhère à une autorité, on se soumet à un pouvoir, et l’obéissance ne s’obtient que si se pose à côté l’hypothèse de désobéir…
Et dans un dernier chapitre sur « L’éducation, de l’apprentissage de l’obéissance à la liberté de désobéir », il termine sur des conseils pédagogiques simples et accessibles : le non du refus de l’enfant, la désobéissance de l’adolescent y trouvent leur place, tout comme les meilleures attitudes à adopter pour y faire face.
Si je suis venu sur ce forum c’est parcequ’il est à destination des nouveaux enseignants et j’aimerais faire passer le message que l’on n’obtient pas grand-chose de ces élèves si on exige qu’ils soient soumis (c’est la logique des dictateurs), par contre si on arrive à se faire obéir, ils peuvent nous surprendre.
Je suis d’accord sur le fait que nous sommes là pour enseigner, que c’est le cœur de notre métier, cependant, pour certains élèves il nous faut fournir plus d’efforts avant qu’ils ne se mettent en situation d’apprentissage.
J’aimerais pouvoir continuer à échanger dans ce forum, donner des conseils de lecture, en recevoir aussi, aussi je vous propose de me limiter à ce fil où à tout autre que je créerais et à ne plus venir perturber vos habitudes de discussion. Si certains souhaitent échanger avec moi courtoisement, qu’ils viennent sur ce fil.
J’aimerais dans ce fil de discussion pouvoir exposer mes idées sur comment on gère un public difficile sans être continuellement insulté raillé ou agressé. Je suis effectivement profondément choqué par le mépris qu’affichent certains vis-à-vis des élèves et je souhaite pouvoir exposer un autre point de vue aux enseignants débutants qui ne se reconnaitraient pas complétement dans la vision de madame la marquise sans risquer le bannissement.
8 élèves d’origine immigrée agressent sauvagement un bon élève (qui fera un mois d’hopital), dès le lendemain le front national tracte devant le collège sur le racisme anti français.
Ces 8 élèves seront traduits devant le conseil de discipline puis exclus (certains sombrant dans la grande délinquance, les autres renvoyés au bled).
Ce collège était confronté à de nombreux faits de violence et avait décidé de faire des classes de niveau, des classe ou l’on travaillait bien et d’autres où c’était plus « sport », les classes où le travail était moins aisé avaient une surreprésentation de noirs et d’arabes par rapport aux classe « préservées ». Les élèves de ces classes criant au racisme et à la discrimination. Les équipes n’étaient pas raciste bien entendu mais avaient trouvé cette « filiarisation » par classe de niveau comme réponse aux comportements déviants de certains.
L’audit fait dans le collège alerte la communauté sur la tension extrème et l’urgence à entreprendre des actions afin d’améliorer le climat scolaire. Les équipes enseignantes décident alors de travailler sur la shoah avec une campagne d’affichage .
Quand on a demandé aux 8 monstres pourquoi ils s’étaient acharnés sur le pauvre gamin, ils ont répondu : « on a cassé la gueule à un bosh » : la victime était un élève blond d’une classe « allemand »
A vouloir exclure les élèves, d’abord des classes puis des établissement on génère chez eux de la frustration de la rancœur qui risquent de se manifester de façon très violente. C’est à nous enseignants de faire en sorte que ces élèves difficiles trouvent leur place dans les établissements puis dans la société afin d’éviter qu’ils finissent par nous jeter des pierres.
Qu’on ne se méprenne pas, je trouve normal que ces élèves aient été exclus, ce qu’ils ont fait est inqualifiable mais ce qui est certain c’est que dans un autre contexte, l’incident n’aurait jamais eu lieu et c’est du contexte que je veux parler. Il est normal de sanctionner, il est encore plus pertinent d’adopter des attitudes préventives qui font qu’on a pas à sanctionner car il y a respect des regles.
L’argument « j’ai pas passé le concours pour cela », valait il y a 25 ans, mais qui peut sérieusement dire aujourd’hui : j’ai passé le concours mais j’ignorais que beaucoup d’élèves étaient ingérables. Les médias se repaissent de reportages tous plus affreux les uns que les autres sur la condition enseignante.
Je redonne l’article sur le bouquin de Daniel Marcelli et recommande cet ouvrage
"Il est permis d’obéir" - Daniel Marcelli
L’obéissance n’est pas la soumission
par Laure Menanteau, lundi 31 août 2009
Daniel Marcelli remet en question les méthodes utilisées pour faire obéir les enfants. Dans une époque qui se veut plus autoritaires, il apporte des éléments de réponse pour faire que l’obéissance ne soit pas soumission.
On parle beaucoup de l’autorité, mais jamais de son corollaire presque obligé, l’obéissance, qui préoccupe bien davantage les parents. Daniel Marcelli aborde le sujet d’une manière très novatrice.
Car, pour lui, quand on en appelle à l’autorité aujourd’hui, ce n’est pas dans une perspective de faire obéir, mais de soumettre. Or, démontre-t-il, l’obéissance construit, la soumission détruit.
Exemples précis à l’appui, il distingue donc autorité et autoritarisme, pouvoir et contrainte, obéissance à l’autorité et soumission à un pouvoir par la contrainte ou par la séduction. La véritable autorité s’établit sur un rapport de confiance et autorise plus souvent qu’elle n’interdit : on adhère à une autorité, on se soumet à un pouvoir, et l’obéissance ne s’obtient que si se pose à côté l’hypothèse de désobéir…
Et dans un dernier chapitre sur « L’éducation, de l’apprentissage de l’obéissance à la liberté de désobéir », il termine sur des conseils pédagogiques simples et accessibles : le non du refus de l’enfant, la désobéissance de l’adolescent y trouvent leur place, tout comme les meilleures attitudes à adopter pour y faire face.
Si je suis venu sur ce forum c’est parcequ’il est à destination des nouveaux enseignants et j’aimerais faire passer le message que l’on n’obtient pas grand-chose de ces élèves si on exige qu’ils soient soumis (c’est la logique des dictateurs), par contre si on arrive à se faire obéir, ils peuvent nous surprendre.
Je suis d’accord sur le fait que nous sommes là pour enseigner, que c’est le cœur de notre métier, cependant, pour certains élèves il nous faut fournir plus d’efforts avant qu’ils ne se mettent en situation d’apprentissage.
J’aimerais pouvoir continuer à échanger dans ce forum, donner des conseils de lecture, en recevoir aussi, aussi je vous propose de me limiter à ce fil où à tout autre que je créerais et à ne plus venir perturber vos habitudes de discussion. Si certains souhaitent échanger avec moi courtoisement, qu’ils viennent sur ce fil.
J’aimerais dans ce fil de discussion pouvoir exposer mes idées sur comment on gère un public difficile sans être continuellement insulté raillé ou agressé. Je suis effectivement profondément choqué par le mépris qu’affichent certains vis-à-vis des élèves et je souhaite pouvoir exposer un autre point de vue aux enseignants débutants qui ne se reconnaitraient pas complétement dans la vision de madame la marquise sans risquer le bannissement.
- JohnMédiateur
C'est au contraire tout sauf certain. On ne peut pas, comme ça, tordre le coup à la logique et au raisonnement, pour en tirer des conclusions très contestables de faits réellement tragiques. J'ignore si c'est volontaire ou non de ta part, mais c'est inquiétant dans les deux cas.ce qui est certain c’est que dans un autre contexte, l’incident n’aurait jamais eu lieu
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- User5899Demi-dieu
Hussareak, vous parlez de mépris envers les élèves, mépris qui vous semble inacceptable. Je voudrais dire ici, très simplement, que si l'on excepte quelques individus, les enseignants n'éprouvent pas de mépris a priori pour leurs élèves. Mais que face à certaines attitudes, qui ne ressortissent pas toutes à la violence, au comportement, le mépris naît, s'entretient, voire se développe. Les enfants et les adolescents de notre pays ont la chance d'avoir un système gratuit d'enseignement à leur disposition, je ne pense pas qu'il faille, en plus, apprendre sans cesse de nouvelles danses du ventre pour que ces jeunes soient, enfin, disposés à entendre ce qu'on leur dit, à pratiquer ce qu'on leur met entre les mains. C'est là sans doute une divergence importante entre nous, mais je suis enseignant, et pas dresseur : j'ai du mal à imaginer des démarches pour que Kévin daigne enfin s'asseoir sur le tabouret tel l'otarie savante. Et comme je suis un peu vieux jeu, je me rappelle que professeur et prophète sont le même mot dans deux langues différentes.
PS L'autorité est une force qui provient de la compétence reconnue. C'est la compétence et la confiance qu'elle inspire qui postulent l'obéissance.
PS L'autorité est une force qui provient de la compétence reconnue. C'est la compétence et la confiance qu'elle inspire qui postulent l'obéissance.
- JohnMédiateur
Lesquelles ?Et comme je suis un peu vieux jeu, je me rappelle que professeur et prophète sont le même mot dans deux langues différentes.
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- hussareakNiveau 2
John a écrit:C'est au contraire tout sauf certain. On ne peut pas, comme ça, tordre le coup à la logique et au raisonnement, pour en tirer des conclusions très contestables de faits réellement tragiques. J'ignore si c'est volontaire ou non de ta part, mais c'est inquiétant dans les deux cas.ce qui est certain c’est que dans un autre contexte, l’incident n’aurait jamais eu lieu
Ce n'est pas moi qui en tire cette conclusion mais Eric Debarbieux.
- JohnMédiateur
Et il est donc évident que je dois croire en D(ebarb)ieux et en ses Saints.
Bonjour l'esprit critique.
Bonjour l'esprit critique.
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- hussareakNiveau 2
Cripure a écrit:Hussareak, vous parlez de mépris envers les élèves, mépris qui vous semble inacceptable. Je voudrais dire ici, très simplement, que si l'on excepte quelques individus, les enseignants n'éprouvent pas de mépris a priori pour leurs élèves....
C'est là sans doute une divergence importante entre nous, mais je suis enseignant, et pas dresseur : j'ai du mal à imaginer des démarches pour que Kévin daigne enfin s'asseoir sur le tabouret tel l'otarie savante.
La marquise de merteuil disait gardienne de zoo, vous parlez de dresseur et d'otarie. Mais bien entendu ceci n'est en rien une marque de mépris vis a vis des élèves.
Vous avez du mal à imaginer des démarches donc en conclusion mieux vaut ne pas faire de démarches du tout. A ce compte là comme kevin à du mal à se mettre au travail donc il a bien raison de ne pas s'y mettre du tout.
Ce n'est pas de la danse du ventre que d'utiliser des stratégies de détour pour obliger kevin à obeir et à s'asseoir pour travailler, c'est juste notre mission: mettre tout le monde au boulot et pas uniquement ceux qui en ont envie sans qu'on les force.
- hussareakNiveau 2
John a écrit:Et il est donc évident que je dois croire en D(ebarb)ieux et en ses Saints.
Bonjour l'esprit critique.
Je n'oblige personne à croire quoi que ce soit, mais pourquoi faudrait-il "croire" que l'exclusion resout les problèmes. Il y a deux points de vues qui s'opposent et c'est bien là tout l'intéret d'un débat.
Après, les lecteur de ce fil, des écrits de Debarbieux, ou d'autres auteurs sérieux, par leur esprit critique se feront leur opinion. Moi j'ai la mienne vous la votre, qui prouve que l'une vaut plus que l'autre?
- JohnMédiateur
Ca n'a en tout cas rien à voir avec l'exemple de l'élève tabassé, dont je trouve malhonnête de tirer une conclusion qu'il ne justifie en rien.pourquoi faudrait-il "croire" que l'exclusion resout les problèmes
Ce n'est pas votre opinion que j'attaque, c'est l'idée que, si un élève se fait tabasser dans une école où il y a des classes par option, cela est dû à l'école qui a choisi de faire des classes par option. L'élève avait peut-être mangé des pâtes le midi : il ne s'est pourtant pas fait tabasser à cause de ça - et ce même si les agresseurs avaient dit qu'ils l'avaient agressé parce que l'école a servi des pâtes le midi. Vous comprenez le problème logique que pose votre exemple ?Après, les lecteur de ce fil, des écrits de Debarbieux, ou d'autres auteurs sérieux, par leur esprit critique se feront leur opinion. Moi j'ai la mienne vous la votre, qui prouve que l'une vaut plus que l'autre?
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- RikkiMonarque
Je n'ai pas suivi votre débat, mais c'est le titre de l'intervention qui m'interpelle.
Des "monstres". Je ne sais pas qui prend cette expression à son compte – est-ce l'auteur de l'article ou celui du fil ? Que ce soit l'un ou l'autre, le mot me semble contredire le propos.
En tout cas, je me suis souvent posé des questions sur le moment où les enfants "basculent". Dans certains quartiers, on a l'impression que la tâche est insurmontable dès le CE2. Dans certains CE2, d'ailleurs, pas tous, heureusement. Dans d'autres quartiers — ou exactement les mêmes, une autre année — on envoie au collège des enfants "mignons", et on retrouve parfois les mêmes, transformés en racaille, quelques mois plus tard.
Que se passe-t-il ? Que faire ? Doit-on considérer la partie perdue d'avance ? Jusqu'à quel "en amont" faut-il remonter ?
Je pense que l'une des clés réside dans la qualité de l'enseignement. Mais ce n'est certainement pas la seule. Donc, oui, moi, je suis intéressée par les pistes à explorer pour faire face à ces problèmes de comportement, y compris par le débat sur les réactions identitaires des garçons...
Des "monstres". Je ne sais pas qui prend cette expression à son compte – est-ce l'auteur de l'article ou celui du fil ? Que ce soit l'un ou l'autre, le mot me semble contredire le propos.
En tout cas, je me suis souvent posé des questions sur le moment où les enfants "basculent". Dans certains quartiers, on a l'impression que la tâche est insurmontable dès le CE2. Dans certains CE2, d'ailleurs, pas tous, heureusement. Dans d'autres quartiers — ou exactement les mêmes, une autre année — on envoie au collège des enfants "mignons", et on retrouve parfois les mêmes, transformés en racaille, quelques mois plus tard.
Que se passe-t-il ? Que faire ? Doit-on considérer la partie perdue d'avance ? Jusqu'à quel "en amont" faut-il remonter ?
Je pense que l'une des clés réside dans la qualité de l'enseignement. Mais ce n'est certainement pas la seule. Donc, oui, moi, je suis intéressée par les pistes à explorer pour faire face à ces problèmes de comportement, y compris par le débat sur les réactions identitaires des garçons...
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mon site sur l'écriture : www.ecritureparis.fr
- JohnMédiateur
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- Mon meilleur élève : "Je chercherai vos fautes toute l'année car je suis meilleur que vous".
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