- blancheExpert
Je trouve aussi que Roxanne a raison et qu'il serait légitime que tu n'acceptes plus jamais cet élève dans ton cours. Il y a des limites qu'il ne faut pas dépasser, et là elles ont été franchies. Mais est-ce possible? Peut-on te le refuser?
- hussareakNiveau 2
C'est dans le BO spécial n°8 de juillet 2000: http://www.education.gouv.fr/bo/2000/special8/proced.htm
On y lit
Dès lors que les punitions et les sanctions qui peuvent être prononcées dans l'établissement scolaire sont clairement définies, toute mesure qui a pour effet d'écarter durablement un élève de l'accès au cours et qui serait prise par un membre des équipes pédagogique et éducative en dehors des procédures réglementaires décrites dans la présente circulaire, est assimilable à une voie de fait susceptible d'engager la responsabilité de l'administration.
Il n'est donc pas possible pour un enseignant d'écarter durablement un élève d'un cours...
On y lit
Dès lors que les punitions et les sanctions qui peuvent être prononcées dans l'établissement scolaire sont clairement définies, toute mesure qui a pour effet d'écarter durablement un élève de l'accès au cours et qui serait prise par un membre des équipes pédagogique et éducative en dehors des procédures réglementaires décrites dans la présente circulaire, est assimilable à une voie de fait susceptible d'engager la responsabilité de l'administration.
Il n'est donc pas possible pour un enseignant d'écarter durablement un élève d'un cours...
- PiliGrand sage
Effectivement officiellement il n'est pas possible de le faire, seulement dans la pratique ça se fait !
- DaphnéDemi-dieu
Ça peut se faire en pratique quand on peut recaser l'élève dans une autre classe équivalente de l'établissement. En collège par exemple.
En lycée et a fortiori en LP s'il n'y a qu'une seule classe qui assure la section / option suivie par l'élève, ça me semble nettement plus difficile !
En lycée et a fortiori en LP s'il n'y a qu'une seule classe qui assure la section / option suivie par l'élève, ça me semble nettement plus difficile !
- KrokoEsprit éclairé
y'a une autre classe ... mais je l'ai aussi, donc ... on tournerai en rond.
Aujourd'hui, ma nouvelle tutrice me dit, "je vais aller au commissariat avec toi si tu veux"
J'étais tellement habituée à l'autre n*ze qui se fiche comme d'une guigne de ce qui peut m'arriver, que je n'ai même pas penser une seule seconde à demander l'avis de ma nouvelle tutrice.
Aujourd'hui, ma nouvelle tutrice me dit, "je vais aller au commissariat avec toi si tu veux"
J'étais tellement habituée à l'autre n*ze qui se fiche comme d'une guigne de ce qui peut m'arriver, que je n'ai même pas penser une seule seconde à demander l'avis de ma nouvelle tutrice.
- PiliGrand sage
Dans mon cas, il s'agissait d'un tout petit collège avec 2 classes de 3ème !
Le CDE gardait l'élève dans son bureau pendant mon cours ! :shock:
Mais je suis consciente que ce genre d'arrangement est exceptionnel
Le CDE gardait l'élève dans son bureau pendant mon cours ! :shock:
Mais je suis consciente que ce genre d'arrangement est exceptionnel
- DaphnéDemi-dieu
Kroko a écrit:y'a une autre classe ... mais je l'ai aussi, donc ... on tournerai en rond.
C'est bien ce que je pensais, vu ta dicipline vous ne devez pas être nombreux dans l'établissement.
- InvitéInvité
Exiger, en plus des deux jours d'exclusion, 5 h sur les niveaux de langue en accompagnement éducatif avec une évaluation finale, à l'oral.
- SergeMédiateur
Petite question. Le CDE a-t-il au moins exigé des excuses publiques de sa part ?
- hussareakNiveau 2
Pili a écrit:Effectivement officiellement il n'est pas possible de le faire, seulement dans la pratique ça se fait !
officiellement on a pas le droit de taper sa femme, dans la pratique...
- KrokoEsprit éclairé
pas dans ce qu'il m'a dit : il m'a envoyé un mémo tout fleuri : Mlle Kroko, vous avez tout mon soutien dans cette affaire, c'est pourquoi j'ai pris une sanction à la mesure de l'acte, Jordan sera exclu 2 jours"
J'ai répondu que j'exigeais des excuses avant de le reprendre en cours.
J'ai répondu que j'exigeais des excuses avant de le reprendre en cours.
- SergeMédiateur
.J'ai répondu que j'exigeais des excuses avant de le reprendre en cours
C'est bien ce qu'il me semblait. Le CDE n'a pas même exigé qu'il fasse des excuses publiques ?
- PiliGrand sage
hussareak a écrit:Pili a écrit:Effectivement officiellement il n'est pas possible de le faire, seulement dans la pratique ça se fait !
officiellement on a pas le droit de taper sa femme, dans la pratique...
:shock:
Alors déjà 2 erreurs !!!
un hors-sujet total +un "oubli" (négligence?mépris? méconnaissance? ) de passer par la case "présentation"
- hussareakNiveau 2
j'ai réparé l'oubli, par contre pas de HS.
Kroko, vérifie si le lascar emmerde aussi les vieux briscards. Le coup des excuses publiques ça ne fait qu'envenimer les choses, l'important est que les excuses soient sincères plus que publiques. forcer un élève à faire acte de soumission publiquement peut s'assimiler à une humiliation donc c'est également proscrit.
Si la loi l'interdit, c'est avant tout parceque ça crée plus de problème que ça n'en regle.
Il faut avoir une discussion avec l'élève, éventuellement en présence du CPE si le chef est nase et faire admettre à l'élève qu'il s'est mal conduit. Alors il consentira à des excuses et arretera de perturber le cours.
Le concours de qui est le plus fort ne fera jamais plier un élève, il attendra juste le moment où il pourra se venger.
Quant à l'interdire de cours ça pourrait tenter certains de se faire dispenser...
Si l'élève agressif n'est maitrisé par aucun collègue, alors il est temps de parler de conseil de discipline, sinon le groupe classe te rendra responsable de l'exclusion de leur camarade (et ce sera justifié).
Kroko, vérifie si le lascar emmerde aussi les vieux briscards. Le coup des excuses publiques ça ne fait qu'envenimer les choses, l'important est que les excuses soient sincères plus que publiques. forcer un élève à faire acte de soumission publiquement peut s'assimiler à une humiliation donc c'est également proscrit.
Si la loi l'interdit, c'est avant tout parceque ça crée plus de problème que ça n'en regle.
Il faut avoir une discussion avec l'élève, éventuellement en présence du CPE si le chef est nase et faire admettre à l'élève qu'il s'est mal conduit. Alors il consentira à des excuses et arretera de perturber le cours.
Le concours de qui est le plus fort ne fera jamais plier un élève, il attendra juste le moment où il pourra se venger.
Quant à l'interdire de cours ça pourrait tenter certains de se faire dispenser...
Si l'élève agressif n'est maitrisé par aucun collègue, alors il est temps de parler de conseil de discipline, sinon le groupe classe te rendra responsable de l'exclusion de leur camarade (et ce sera justifié).
- KrokoEsprit éclairé
Je suis désolée, mais je ne suis pas vraiment d'accord avec ton avis sur les excuses publiques. Pour moi, les excuses écrites, c'est beaucoup trop facile ...
- ysabelDevin
les excuses doivent être dites, effectivement, mais je suis l'avis d'hussareak pour le côté public.
Pas devant la classe, une telle humiliation peut le rendre encore plus vindicatif. (bon si tu es certaine de pouvoir l'assommer d'une bonne droite... :lol: )
Excuses devant toi, le CDE, le PP (?) et les parents seraient le mieux.
Pas devant la classe, une telle humiliation peut le rendre encore plus vindicatif. (bon si tu es certaine de pouvoir l'assommer d'une bonne droite... :lol: )
Excuses devant toi, le CDE, le PP (?) et les parents seraient le mieux.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- SergeMédiateur
Je suis en grande partie d'accord, mais si les faits étaient moins graves. En plus, qu'est-ce qui autorise à penser que des excuses en privée (encore inexistantes du reste, ce qui prouve bien son absence de sincérité s'il est obligé de les faire face au CDE) soient obligatoirement plus "sincères" et le rendent moins revanchard que si elles étaient en public ? Et s'il est sincèrement désolé, il serait de lui-même d'accord pour dire au moins devant la classe qu'il regrette ses paroles. C'est la moindre des choses.l'important est que les excuses soient sincères plus que publiques
Le concours de qui est le plus fort ne fera jamais plier un élève, il attendra juste le moment où il pourra se venger.
D'accord aussi. Si les faits étaient moins grave, je ravalerais peut-être aussi mon orgueil au lieu de jouer aux gros bras, et à qui fera céder l'autre (quitte à humilier inutilement l'élève). Là, les faits sont graves, et dans ce cas, le "bien être" de choupinou passe obligatoirement après celui de la victime. Il faut aussi un message fort en direction des autres. Si lui n'est pas récupérable dans le domaine du respect, tant pis, les autres le sont encore si les limites sont bien définies et qu'ils voient qu'il y a une sanction ferme si cette limite est piétinée sans le moindre remords et sans la moindre excuse sincère.
A force de ne pas vouloir traumatiser choupinou, on en fait des monstres.
- hussareakNiveau 2
Il faut voir un peu plus loin:
Je suis d'accord qu'il est impératif qu'une sanction tombe et que le mome s'excuse (pas par écrit, mais les yeux dans les yeux avec respect et sincérité).
Si tu y arrives (c'est pas toujours possible), il reviendra en classe docile et tous les autres élèves reconnaitront ta victoire et te seront reconnaissants d'avoir été magnanime.
Si tu raidis ta position et obtient (compte tenu des faits c'est assez facile avec l'appui des collègues et des syndicat...) le conseil de discipline puis l'exclusion définitive la défaite sera double:
-- tu aura délégué à d'autres le soin de regler le problème et donc tu mettras très longtemps à obtenir le respect et l'adhésion de la classe. Les élèves difficiles apprécient l'ordre et la discipline mais le respect passe souvent par des phsases d'affrontement qu'il est impératif de gagner (il m'est arrivé de mettre 6 mois). Si on les perd ou les fait gagner par d'autre, il sera difficile d'enseigner.
-- L'élève sera affecté dans un autre établissement, avec de la rancoeur (injustifiée je te l'accorde) et la volonté de se venger des profs. C'est donc un collègue qui va se gaufrer le gamin et qui va repasser par la phase d'affrontement.
Que chacun gère un maximum d'élève à son niveau et limite l'exclusion définitive à ceux qui sont réellement dangereux et passent la limite physique. tant que l'élève est dans le verbal il est indispensable de contnuer à discuter.
Je suis d'accord qu'il est impératif qu'une sanction tombe et que le mome s'excuse (pas par écrit, mais les yeux dans les yeux avec respect et sincérité).
Si tu y arrives (c'est pas toujours possible), il reviendra en classe docile et tous les autres élèves reconnaitront ta victoire et te seront reconnaissants d'avoir été magnanime.
Si tu raidis ta position et obtient (compte tenu des faits c'est assez facile avec l'appui des collègues et des syndicat...) le conseil de discipline puis l'exclusion définitive la défaite sera double:
-- tu aura délégué à d'autres le soin de regler le problème et donc tu mettras très longtemps à obtenir le respect et l'adhésion de la classe. Les élèves difficiles apprécient l'ordre et la discipline mais le respect passe souvent par des phsases d'affrontement qu'il est impératif de gagner (il m'est arrivé de mettre 6 mois). Si on les perd ou les fait gagner par d'autre, il sera difficile d'enseigner.
-- L'élève sera affecté dans un autre établissement, avec de la rancoeur (injustifiée je te l'accorde) et la volonté de se venger des profs. C'est donc un collègue qui va se gaufrer le gamin et qui va repasser par la phase d'affrontement.
Que chacun gère un maximum d'élève à son niveau et limite l'exclusion définitive à ceux qui sont réellement dangereux et passent la limite physique. tant que l'élève est dans le verbal il est indispensable de contnuer à discuter.
- Reine MargotDemi-dieu
hussareak a écrit:Il faut voir un peu plus loin:
Je suis d'accord qu'il est impératif qu'une sanction tombe et que le mome s'excuse (pas par écrit, mais les yeux dans les yeux avec respect et sincérité).
Si tu y arrives (c'est pas toujours possible), il reviendra en classe docile et tous les autres élèves reconnaitront ta victoire et te seront reconnaissants d'avoir été magnanime.
Si tu raidis ta position et obtient (compte tenu des faits c'est assez facile avec l'appui des collègues et des syndicat...) le conseil de discipline puis l'exclusion définitive la défaite sera double:
-- tu aura délégué à d'autres le soin de regler le problème et donc tu mettras très longtemps à obtenir le respect et l'adhésion de la classe. Les élèves difficiles apprécient l'ordre et la discipline mais le respect passe souvent par des phsases d'affrontement qu'il est impératif de gagner (il m'est arrivé de mettre 6 mois). Si on les perd ou les fait gagner par d'autre, il sera difficile d'enseigner.
-- L'élève sera affecté dans un autre établissement, avec de la rancoeur (injustifiée je te l'accorde) et la volonté de se venger des profs. C'est donc un collègue qui va se gaufrer le gamin et qui va repasser par la phase d'affrontement.
Que chacun gère un maximum d'élève à son niveau et limite l'exclusion définitive à ceux qui sont réellement dangereux et passent la limite physique. tant que l'élève est dans le verbal il est indispensable de contnuer à discuter.
mais enfin les élèves ne sont pas là pour s'affronter avec le prof! ils sont là pour travailler! c'est incroyable qu'on trouve normal que les élèves viennent en classe pour "tester" un adulte psychologiquement, et non apprendre. continuer à discuter tant que l'élève n'agresse pas physiquement, c'est s'user, et leur laisser le plaisir de pousser l'adulte à bout...
- ProvenceEnchanteur
Je crois surtout que si on prenait des mesures adaptées à la faute, on n'en serait pas à bidouiller pour pouvoir continuer à enseigner!
- Reine MargotDemi-dieu
oui, ça devrait être dehors direct. et bizarrement, les gamins d'autrefois qui se faisaient virer sans palabres du conseil de dis et sans risque que le môme en ressorte blanchi, ne mouftaient pas quand il devaient s'inscrire ailleurs...
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- hussareakNiveau 2
marquisedemerteuil a écrit:mais enfin les élèves ne sont pas là pour s'affronter avec le prof! ils sont là pour travailler! c'est incroyable qu'on trouve normal que les élèves viennent en classe pour "tester" un adulte psychologiquement, et non apprendre. continuer à discuter tant que l'élève n'agresse pas physiquement, c'est s'user, et leur laisser le plaisir de pousser l'adulte à bout...
je ne dis pas que c'est normal, je ne donne pas raison au gamin, je donne des pistes à kroko pour prendre le dessus.
je pense que les profs ne sont pas là pour exclure les gamins mais pour les instruire, y compris ceux qui sont réfractaires.
- Reine MargotDemi-dieu
hussareak a écrit:marquisedemerteuil a écrit:mais enfin les élèves ne sont pas là pour s'affronter avec le prof! ils sont là pour travailler! c'est incroyable qu'on trouve normal que les élèves viennent en classe pour "tester" un adulte psychologiquement, et non apprendre. continuer à discuter tant que l'élève n'agresse pas physiquement, c'est s'user, et leur laisser le plaisir de pousser l'adulte à bout...
je ne dis pas que c'est normal, je ne donne pas raison au gamin, je donne des pistes à kroko pour prendre le dessus.
je pense que les profs ne sont pas là pour exclure les gamins mais pour les instruire, y compris ceux qui sont réfractaires.
je pense que les profs sont là pour transmettre des savoirs et non faire du gardiennage avec les réfractaires, voire de l'affrontement permanent; et précisément, savoir que les perturbations ne seront pas tolérées sous peine d'exclusion est peut-être ce qui permettrait aux réfractaires d'apprendre enfin quelque chose.
- SergeMédiateur
Il y a quand même une différence entre être réfractaire à l'école (des élèves n'aiment pas apprendre, soit) ... et se montrer aussi irrespectueux et grossier.
Je ne suis pas pour l'exclusion non plus, mais des excuses me semblent vraiment aussi la moindre des choses. Et ce sont les parents eux-mêmes qui devraient insister auprès de l'enfant pour qu'il les fasse et ainsi prouver que ce ne sont pas des parents démissionnaires mais qu'ils désapprouvent fermement l'attitude de leur enfant.
Sinon qu'ils assument le fait que cette monstruosité sociale sans aucune limite ni aucun respect est bien le produit de leur éducation, et en ce cas c'est aussi à eux de s'excuser.
Je ne suis pas pour l'exclusion non plus, mais des excuses me semblent vraiment aussi la moindre des choses. Et ce sont les parents eux-mêmes qui devraient insister auprès de l'enfant pour qu'il les fasse et ainsi prouver que ce ne sont pas des parents démissionnaires mais qu'ils désapprouvent fermement l'attitude de leur enfant.
Sinon qu'ils assument le fait que cette monstruosité sociale sans aucune limite ni aucun respect est bien le produit de leur éducation, et en ce cas c'est aussi à eux de s'excuser.
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