« Oui mais bon... Vous avez vos vacances »

et bien moi, je savoure mes premières vraies "petites" vacances depuis 2 ans et demi! Mais qu'est-ce que je suis allée faire dans cette usine à projets et à compétences qu'est devenu le collège?

Je savoure avant qu'on ne puisse plus y échapper en LP.

CarmenLR a écrit:Cripure, savoure ! Et garde ton proviseur-adjoint !

Oh, mais ne vous en faites pas ! Ceci dit, je ne pense pas obtenir jamais la hors-classe, mais je me consolerai !

John a écrit:Olivier a un raisonnement qui n'en finit pas de m'étonner...

Il n'y a pas de charge plus lourde aujourd'hui parce qu'il y a trente ans des gens se plaignaient, et tout le monde va bien aujourd'hui parce qu'il ne pense pas que certains de ses copains souhaitent qu'on les plaigne...

On nage dans le délire du raisonnement, là.

Je n'ai pas parlé de charge, là c'est encore un autre débat.

lalilala a écrit:Pourquoi dis-tu que la charge de travail a changé?

dans le désordre :
- j'ai plus de classes en 2010 qu'en 1993 (diminution des horaires élèves), donc plus de copies et de préparation
- je suis passée du stencil à alcool / diapo au vidéoprojecteur très chronophage sur la même période (achat du matériel et autoformation)
- les programmes sont désormais publiés très tard (sans compter les épreuves du bac définies quelques mois à l'avance), on doit donc forcément travailler pendant les vacances
- les élèves ne sont plus les mêmes : difficile de se contenter d'asséner un cours dogmatique, il faut multiplier les supports pédagogiques
- les élèves ne vieillissent pas, moi, si

olivier-np30 a écrit:

CarmenLR a écrit:[
Olivier, c'était il y a 30 ans... Aujourd'hui, les petites vacances, pour pas mal d'entre nous, sont occupées par le travail.

Non, je ne suis pas d'accord : certains des collègues de mes parents se plaignaient déjà parce qu'ils ne s'en sortaient pas, mes parents n'avaient pas ces problèmes. Je pense qu'il y en a qui savent se détacher du boulot d'autres non.

il y a aussi des collègues qui ont moins de conscience professionnelle que d'autres (une de mes collègues corrigeait le bac blanc en HG en mettant une note au crayon de bois et pas d'appréciation, préparait des cours de lycée avec des livres de collège, mais elle avait le temps de faire des heures sup, du GRETA et profitait de ses vacances)

Comme les réunions projets ceci, compétence cela ont lieu pendant le temps où je suis censée corriger les copies et préparer les cours et qu'ils occasionnent des compte-rendus ou rapports d'activité rédigés par nos soins, la préparation et les corrections sont décalées en soirée, le week-end et aux petites vacances.

C'est juste de la mécanique. La charge s'est très nettement accrue et le temps n'est pas élastique.

roxanne a écrit:

Celeborn a écrit:

roxanne a écrit:
tout à fait d'accord..c'est même assez comique de voir que les mêmes parsonnes qui sont blessées par les lieux communs sur les profs en alignent tout autant sur les gens du privé !

Le premier des lieux communs est de parler des « gens du privé ». Cette expression ne veut rien dire.

et donc toi qui sais , comment on dit? ...

Ben on ne dit pas. Car entre un cadre commercial dans une grosse société, un artisan dans un village de la Creuse, un avocat aux Mureaux, un caissier au Franprix, un neurochirurgien à Lyon, il n'y a à peu près aucun rapport. C'est pour cela qu'il faut préciser à quoi l'on compare notre profession, si tant est que la comparer soit pertinent (parce qu'avec cette notion de "gensduprivés", on est quand même arrivé à comparer notre profession dans le même post à la fois à celle d'ingénieur, de médecin et de caissier).

Moi, ce qui me paraît pertinent dans un monde d'offre et de demande, c'est de voir si la profession est attractive, et qui a envie de l'exercer. Et de ce point de vue là, "prof", je ne crois pas qu'on soit au mieux ces temps-ci. À partir de là, c'est qu'il doit y avoir un soucis avec le métier puisqu'il était attractif par le passé et qu'il ne l'est plus aujourd'hui, nonobstant les difficultés que l'on peut rencontrer dans toutes les autres professions existantes à la surface du monde.

Celeborn a écrit:

roxanne a écrit:

Celeborn a écrit:

roxanne a écrit:
tout à fait d'accord..c'est même assez comique de voir que les mêmes parsonnes qui sont blessées par les lieux communs sur les profs en alignent tout autant sur les gens du privé !

Le premier des lieux communs est de parler des « gens du privé ». Cette expression ne veut rien dire.

et donc toi qui sais , comment on dit? ...

Ben on ne dit pas. Car entre un cadre commercial dans une grosse société, un artisan dans un village de la Creuse (1), un avocat aux Mureaux (2) , un caissier au Franprix, un neurochirurgien à Lyon (3), il n'y a à peu près aucun rapport.

Une petite digression : (1) est ... un artisan et (2) et (3) sont des professions libérales.
Il me semble qu'il faut comparer ce qui est (presque) comparable, donc comparer aux salariés du privé.

Ce ne sont donc déjà plus les "gens du privés". Comme quoi, on améliore le degré de précision dans la comparaison. Pourtant, qu'est-ce qu'on a entendu parler des médecins dans ce fil de discussion…

Je ne mets pas en cause les difficultés rencontrées par les uns et les autres, c'est le contenu de l'article que je trouve assez faible.

La carrière d'un enseignant sur la durée sera loin de leur être défavorable, certaines de mes connaissances ont essayé le privé et elles sont largement aptes à faire la comparaison.

Je pense que les politiques d'Etablissement ont un impact sur la vue de chacun qui est loin d'être marginal.

A+

Car entre un cadre commercial dans une grosse société, un artisan dans un village de la Creuse, un avocat aux Mureaux, un caissier au Franprix, un neurochirurgien à Lyon, il n'y a à peu près aucun rapport. C'est pour cela qu'il faut préciser à quoi l'on compare notre profession, si tant est que la comparer soit pertinent (parce qu'avec cette notion de "gensduprivés", on est quand même arrivé à comparer notre profession dans le même post à la fois à celle d'ingénieur, de médecin et de caissier).

ok mais entre le vacataire du 93 et l'agrégé hors classe à HIV ou à Menton,y a pas trop de rapport non plus:bref on parle de rien.....

.

l doit y avoir des agrégés hors-classe dans le 93 aussi et des vacataires à Menton,

certes,et leur vision du métier ne doit pas être la même non plus,c'est tout ce que je voulais dire:il y a de gros écarts aussi dans les conditions d'exercice de notre profession...

Celeborn a écrit:Ce ne sont donc déjà plus les "gens du privés". Comme quoi, on améliore le degré de précision dans la comparaison. Pourtant, qu'est-ce qu'on a entendu parler des médecins dans ce fil de discussion…

ok , pinaillons...ça ne change rien au fond ..

le fond,c'est que la précarisation et les écarts à l'intérieur même de l'E.N se sont considérablement accrus ces dernières années en même temps que les conditions d'exercice se sont dégradées pour tous:on est dans la panade :alors si on touche à nos vacances maintenant:suspect: :boucherie:

roxanne a écrit:

Celeborn a écrit:Ce ne sont donc déjà plus les "gens du privés". Comme quoi, on améliore le degré de précision dans la comparaison. Pourtant, qu'est-ce qu'on a entendu parler des médecins dans ce fil de discussion…

ok , pinaillons...ça ne change rien au fond ..

On l'a effectivement touché depuis longtemps dans ce sujet

on va bientôt trouver du pétrole!

Lorica a écrit:on va bientôt trouver du pétrole!

On tente le gaz de schiste ?

Et si on payait les PE comme des nounous ?


Actualité > Salaire minimum assistante maternelle agréée

Salaires minimaux en vigueur au : 01/01/2011


Salaire horaire de base
Salaire horaire brut (1)
2.53 €
Salaire horaire net de base
cas général : 1.96 €*
départements Alsace-Moselle :1.92 €*

Soit avec 25 élèves , presque 300€/jour soit pour 4 semaines 4700€...Sur une année de 180 jours : 27 000 €
:lol:

Tiens, si l'école était moins chère qu'une garderie ? :bebe: