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- InvitéInvité
Ton fils a deux ans d'avance...
- JaneMonarque
Certes, mais est-ce une raison pour le frapper et lui dire que c'est un enculé ?
- InvitéInvité
Pour l'avoir vécu...ce n'est pas une raison, mais...il cumule deux handicaps : jeune, intello.
Aucune solution en attendant le lycée, bien qu'en 3e, ça se calme un peu.
Aucune solution en attendant le lycée, bien qu'en 3e, ça se calme un peu.
- JaneMonarque
Je sais, mais je ne peux cautionner la violence, c'est épidermique.
- Reine MargotDemi-dieu
Tu as raison de signaler ça jane, c'est inacceptable. C'est sans doute la jalousie par rapport à un enfant qui a 2 ans d'avance par rapport à eux...
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- JohnMédiateur
Rien ne dit qu'au lycée c'est mieux, surtout en seconde.Lornet a écrit:Pour l'avoir vécu...ce n'est pas une raison, mais...il cumule deux handicaps : jeune, intello.
Aucune solution en attendant le lycée, bien qu'en 3e, ça se calme un peu.
Jane, je trouve ta lettre très bien ; par contre, tu n'as pas souhaité rencontrer l'enseignante avant ?
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- InvitéInvité
Parce que ça s'est détérioré depuis, mais le cap le plus dur à franchir, c'est le collège.
- JaneMonarque
Je viens d'être informée. La PP ne travaille pas le vendredi, la prof n'était pas présente pendant l'incident puisqu'elle avait laissé la classe (enfin, quelques élèves de la classe) sans surveillance. Lundi 8h je suis devant le collège et :mitrailler:
J'avais été convoquée il y a 15 jours : on m'avait dit que mon gamin semblait malheureux, mal intégré; c'est là qu'en faisant parler mon gamin j'ai appris qu'il était régulièrement insulté et frappé (même pendant les cours). Tu m'étonnes qu'il soit triste et malheureux en classe ! Mon fils a 12 ans: c'est un peu comme si ce con de C* s'en était était pris à un p'tit 6°
J'avais été convoquée il y a 15 jours : on m'avait dit que mon gamin semblait malheureux, mal intégré; c'est là qu'en faisant parler mon gamin j'ai appris qu'il était régulièrement insulté et frappé (même pendant les cours). Tu m'étonnes qu'il soit triste et malheureux en classe ! Mon fils a 12 ans: c'est un peu comme si ce con de C* s'en était était pris à un p'tit 6°
- JohnMédiateur
J'ai trouvé ça.
Je regrette de ne pas en avoir entendu parler dans les médias :
http://www.ecolechangerdecap.net/spip.php?article172
Je regrette de ne pas en avoir entendu parler dans les médias :
Lettre ouverte sur le Harcèlement entre pairs à l’école
mis en ligne le 1er février 2011.
À Saint Denis, le 26 Janvier 2011
À : Mr le Ministre de l’Education Nationale, Mr le Ministre de la Santé, Mme la Ministre de la Cohésion sociale, Mr le Président de la HALDE, Mme la Défenseure des Enfants
Nous souhaitons par la présente attirer votre attention sur la question des enfants harcelés à l’école, maltraitance à l’origine des phénomènes de « souffre-douleur » ou de « bouc-émissaire ». Nous saisissons donc vos instances afin de trouver des solutions précises et concrètes pour protéger ces jeunes et l’ensemble de la communauté éducative.
Notre intention est également de sensibiliser l’opinion publique, les médias, les acteurs de la communauté éducative (parents comme enseignants), les politiques et les institutions.
Le phénomène du harcèlement entre pairs dans l’espace scolaire est devenu tellement fréquent qu’on ne peut plus faire mine de l’ignorer… Quelle que soit la sociologie de l’établissement, 15 % des élèves environ (9% en tant que victimes, et 6% en tant qu’auteurs) sont concernés régulièrement par ces phénomènes entre pairs d’humiliations par violences verbales, ou physiques, répétées, insistantes, qui entament la confiance des victimes en l’école, et en eux – mêmes.
Les conséquences sur les souffre-douleur sont désormais bien connues : perte d’estime de soi, repli social, baisse de l’efficience scolaire, refus scolaire (un quart des élèves absents chroniques ne peuvent entrer à l’école parce qu’ils ont peur), phobie sociale, dépression, violence contre soi (conduites à risque et conduites addictives, prises de risques sexuels, tentatives de suicide), violence contre l’autre (les victimes de violence ont près de 5 fois plus de risques de devenir auteur de violences envers les autres).
La « loi du silence » contraint à la fois les victimes et les témoins de ces brimades : on ne fait que peu appel aux adultes, par peur de ne pas être pris au sérieux, et par peur des représailles, mais aussi par un consensus latent qui désigne la victime comme coupable de la situation, ce qui nourrit chez cette dernière un fort sentiment de honte (le sentiment d’être « nul ») qui alimente la marginalisation et réamorce les brimades.
Prévenir ces situations si désastreuses pour les victimes comme pour tout le public scolaire, consiste avant tout à mieux les repérer, à améliorer la qualité des interventions, à valoriser les ressources, mais aussi à mettre en place des dispositifs aptes à briser les enchaînements avant que ces violences ne s’installent, comme inéluctables.
Notre collectif, réunissant des acteurs du champ éducatif mais aussi du soin psychologique et psychiatrique, invite à l’ouverture d’une réflexion nationale sur cette question, afin que la communauté des adultes ne passe plus « à côté » d’un phénomène devenu à la fois banal et grave, pour les souffre – douleur comme pour l’ambiance générale de l’école française.
Nos voisins européens ont déjà obtenu d’importantes avancées dans ce domaine :
* En Norvège, Dan OLWEUS a largement fait connaître le phénomène des brimades à l’école et le terme anglo-saxon de « School-bullying » (harcèlement à l’école) en prônant la formation des enseignants et des programmes de prévention précoce.
* Au Royaume Uni, une loi anti Bullying sanctionne les faits de harcèlement dans l’école, une semaine anti bullying (anti bullying week) a été créée.
* En Belgique et en Suisse, des « kits de prévention » sont mis à la disposition des écoles et des intervenants sociaux, et aux Pays Bas, des politiques de prévention pour un « comportement prosocial ».
* Le Canada a conçu de s programmes spécifiques pour traiter les questions d’« intimidation », et d’« enfants isolés », une journée anti bullying au Canada (anti bullying day) a été créée, appelée « the pink shirt day ».
* L’Australie et les États Unis ont mis en place des actions et des campagnes spécifiques.
* L’UNESCO promeut des travaux très aboutis sur la « gestion non violente des conflits ».
La France dispose aussi de tous les éléments pour analyser ce phénomène et en tirer les conséquences, grâce aux travaux d’Eric DEBARBIEUX, de Nicole CATHELINE, de Jean-Pierre BELLON et Bertrand GARDETTE de l’APHEE, d’Eric VERDIER, de Brigitte LIATARD avec MédiActeurs Nouvelle Génération sur la médiation par les pairs, et aux Colloques organisés par l’Association des Psychiatres et des Médecins Scolaires APSYMED présidée par le Dr Michel FOUILLET et par Fil Santé Jeunes et Jeunes Violence Ecoute, EPE Ile de France)…
D’autre part, des actions innovantes ont été mises en place dans différentes régions de France : à Clermont Ferrand, Evreux et Louviers, en Seine-Saint-Denis, qui n’ont malheureusement pas été assez soutenues par nos institutions nationales.
Nous vous proposons donc d’organiser, sous votre haut patronage, une consultation nationale permettant que toutes les pistes de solutions soient explorées et débattues et débouchant sur des préconisations précises ; elle pourrait être structurée autour des quatre axes suivants :
1° Diagnostiquer, repérer, dépister le phénomène :
* Inscrire le harcèlement comme une priorité dans la lutte contre les violences par l’institution scolaire, et dans la formation (initiale et continue) des personnels ;
* Former et accompagner des pairs et des référents de proximité, fréquentant l’établissement ou plus âgés (comme les jeunes en service civique).
2° Prendre en compte la souffrance des victimes :
* Créer des lieux ressources, des espaces de parole à leur destination ainsi qu’à celle de leurs proches, et des accompagnements individualisés que les technologies multimédia viendraient renforcer (comme l’aide en ligne).
3° Intervenir auprès des auteurs(es) :
* Intégrer de manière prioritaire le harcèlement dans les violences à combattre dans les instances liées à la vie scolaire (règlement intérieur, CESC, CVL, Heures de Vie Classe, formation des délégués,…)
* Mentionner clairement et concrètement les sanctions sur le plan de la Loi.
4°Mobiliser les tiers :
* Développer les dispositifs de participation active des élèves à la gestion pédagogique et domestique des établissements : conseils au sens des pédagogies coopératives, formation aux exigences du droit, c’est-à-dire mise en œuvre effective des articles 12 à 15 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant.
* Compléter les dispositifs de formation et de régulation interne par des équipes d’intervention académiques, ou par des partenaires extérieurs, appuyées sur la diffusion d’outils pédagogiques sur le plan local et national.
Les résultats de ces consultations donneraient lieu à l’organisation d’un Colloque développant les "préconisations retenues" et annonçant une campagne nationale de prévention à la rentrée scolaire 2011.
Nous tenant à votre disposition pour évoquer plus amplement avec vous ce projet d’envergure, nous vous prions d’accepter, madame, monsieur le Ministre, l’assurance de notre considération respectueuse.
Principe 2 de la déclaration des droits de l’enfant du 20 Novembre 1959 :
« L’enfant doit bénéficier d’une protection spéciale et se voir accorder des possibilités et des facilités par l’effet de la loi et par d’autres moyens, afin d’être en mesure de se développer d’une façon saine et normale sur le plan physique, intellectuel, moral, spirituel et social, dans des conditions de liberté et de dignité. Dans l’adoption de lois à cette fin, l’intérêt supérieur de l’enfant doit être la considération déterminante. »
PREMIERS SIGNATAIRES :
Jean Pierre BELLON et Bertrand GARDETTE, APHEE- Auteurs du livre Harcèlement et brimades entre élèves
Marie-Françoise BONICEL, Maitre de conférence en Psychologie sociale, Membre du Laboratoire de Psychologie appliquée de Reims : Stress et société
Dr Alain BRACONNIER, Psychanalyste - Centre Albert Binet- Paris
Nicole CATHELINE, CHU Poitiers – auteur du livre le Harcèlement à l’école
Olivier CLERC Ecrivain, Co-auteur de l’ouvrage Ecole changer de cap
Dr Marie Josèphe CHARDRONNET, Médecin scolaire, Membre du bureau d’APSYMED : Association des Psychologues et des Médecins scolaires
Dr Jean-Jacques CHAVAGNAT, Président du GEPS (Groupement d’Etudes et de Prévention du Suicide)
Henri CHARPENTIER, ancien Directeur de l’IUT de Villetaneuse, Ass. REVEIL
Dr Roland COUTANCEAU - Ligue Française de Santé Mentale
Bernard DEFRANCE- Défense des Enfants International
Dr Michel FOUILLET - CHU Saint ANNE - Président d’APSYMED
sabelle GAYRARD, Journaliste
Catherine GIRAUD, Psychologue clinicienne à la Maison de Solenn et en grandes écoles d’ingénieurs, membre du bureau d’APSYMED
Gabriel GONNET - Réalisateur - La CATHODE
Maridjo GRANER, Psychologue, Ass. Couple et famille
Claire HÉBER SUFFRIN, Docteur en Sciences de l’Éducation - Initiatrice des Réseaux d’échanges réciproques de savoir
Georges HERVÉ, Psychologue scolaire - association REVEIL
Jacques LECOMTE, Docteur en Psychologie - Université Paris 10 - Président de l’association Française de Psychologie Positive
Brigitte LIATARD, MediActeurs nouvelle génération
Hubert MONTAGNER, Directeur de recherche INSERM
Edgar MORIN, Sociologue, Philosophe, Ecrivain
Jean Marie MULLER, Philosophe et écrivain auteur de La non-violence en éducation édité par l’UNESCO
Jacques NIMIER, Professeur Honoraire de Psychologie Clinique de l’Université de Reins
Laurent OTT, Docteur en philosophie, Chercheur en Travail Social
Marcel RUFO, Pédopsychiatre, Directeur médical de l’Espace Méditerranéen de l’adolescence, CHU Marseille
Armen TARPINIAN, Directeur de la Revue Psychologie de la Motivation, coresponsable du site « Ecole changer de cap »
Edith TATAR GODDET– Psychologue, Formatrice, Ass. Temps d’écoute, temps de parole
Eric VERDIER, Psychologue, LFSM : Discriminations, violences et santé
http://www.ecolechangerdecap.net/spip.php?article172
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- EdgarNeoprof expérimenté
John a écrit:"Facilement", vraiment ?Pour les autres cas, qui prennent dans mon établissement précis plutôt la forme de pressions orales ou écrites sur des sujets comme les homosexuels, les juifs, les personnes qui consomment du porc, il n'y a rien que nous ne soyons pas en mesure de traiter assez facilement dans le cadre de la vie de classe ou avec l'aide des personnels de l'établissement.
C'est une question de relativité, et de priorités à très très court terme. Suradaptation que je crois avoir déjà évoquée quelque part. J'admets qu'hors de ces paramètres, l'adverbe "facilement" soit fort peu adapté.
- liliepingouinÉrudit
ysabel a écrit:marquisedemerteuil a écrit:liliepingouin a écrit:
Je ne comprends pas pourquoi un tel sujet serait plus intéressant.
Je trouve que les brimades et le harcèlement d'élèves est un sujet qui reste très tabou et dont on parle peu. C'est très bien d'en parler.
c'est vrai que c'est un sujet important, qu'il faut sûrement traiter, et c'est le sujet du doc de toute façon. ce que je veux dire, c'est que ce genre de chose a toujours existé, en revanche l'EN a changé sur certaines autres choses (remise en cause de l'autorité des profs)
D'accord avec toi. Pourquoi sortir un doc là-dessus aujourd'hui ? pour montrer que les gamins d'aujourd'hui sont devenus des monstres, alors que cela a toujours existé ?
Et si parfois c'est plus violent c'est tout simplement qu'on nous a retiré, à nous adultes, le pouvoir de régler vraiment les pb : un bon coup de pied au cul arrange parfois les pb avec les petits co** qui ne sont pas sensibles aux paroles.
peut-être que ça a toujours existé mais on met des années à s'en remettre.
Pourquoi sortir un doc? Pour en parler tout simplement. Parce qu'en parler c'est déjà un peu lutter contre ce fléau. Parce qu'il y a une chance pour qu'une victime voit ce doc et comprenne qu'elle n'est pas la seule à qui ça arrive et qu'elle n'est pas responsable de la cruauté des autres.
Jane a écrit:Je viens d'être informée. La PP ne travaille pas le vendredi, la prof n'était pas présente pendant l'incident puisqu'elle avait laissé la classe (enfin, quelques élèves de la classe) sans surveillance. Lundi 8h je suis devant le collège et
J'avais été convoquée il y a 15 jours : on m'avait dit que mon gamin semblait malheureux, mal intégré; c'est là qu'en faisant parler mon gamin j'ai appris qu'il était régulièrement insulté et frappé (même pendant les cours). Tu m'étonnes qu'il soit triste et malheureux en classe ! Mon fils a 12 ans: c'est un peu comme si ce con de C* s'en était était pris à un p'tit 6°
La connerie de certains gamins ne finira jamais de me révolter... C'est bien que ton fils ait commencé à t'en parler, ça devrait déjà l'aider. C'est important qu'il ait ton soutien.
Sinon certes la prof a laissé des gamins seuls dans la classe mais c'était peut-être des gamins sérieux, et c'était la récréation. Le problème n'est pas venu d'eux si j'ai bien compris mais d'élèves extérieurs qui sont rentrés. L'incident aurait pu se passer ailleurs.
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Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
"Laissons glouglouter les égouts." (J.Ferrat)
"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- ysabelDevin
et puis on peut quand même supposer qu'on peut laisser 10 minutes seuls des ado entre 12 et 14 ans....
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- JaneMonarque
tout à fait d'accord, je ne mets pas l'enseignante en cause (quoique 400 lignes à toute la classe par la faute de quelques bavards... ) et les élèves qui étaient restés seuls sont effectivement des gamins sérieux. Je suis plus surprise par le fait que des gamins puissent circuler dans les couloirs librement pendant la récré et du coup s'introduire dans les salles (arfffffff le manque de surveillants !).
Je trouve malsain qu'on s'en prenne à plus petit que soi, mais ce C* est un cancre et il n'est pas assez malin pour avoir fait ses coups tordus sans témoins: tant mieux, les copains de mon fils sont au courant, j'ai appelé certains parents (qui ont fait parler leurs gamins du coup). Je ne serai donc pas obligée de ma la jouer "parole de Fiston contre la parole du cancre".
Je trouve malsain qu'on s'en prenne à plus petit que soi, mais ce C* est un cancre et il n'est pas assez malin pour avoir fait ses coups tordus sans témoins: tant mieux, les copains de mon fils sont au courant, j'ai appelé certains parents (qui ont fait parler leurs gamins du coup). Je ne serai donc pas obligée de ma la jouer "parole de Fiston contre la parole du cancre".
- liliepingouinÉrudit
J'espère qu'il y aura des sanctions contre les coupables
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Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- JaneMonarque
j'espère également. Je veux surtout que ça cesse. 2 gamins en psychothérapie dans la classe à cause du harcèlement de certains, ça fait 2 de trop.
- HopeHabitué du forum
J'ai du mal à comprendre pourquoi on essaie de trouver quel sujet est plus important que tel autre, alors que le message initial ne fait que demander des témoignages sur un thème précis (et un thème qui n'est pas moins important qu'un autre - demandez aux victimes). C'est comme si on disait : ah non, avant de parler des suicides chez France Telecom, il faudrait parler (je ne sais pas) des suicides d'agriculteurs. Les deux sont graves, non ?
Suis perplexe, là.
Suis perplexe, là.
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Omnia mutantur nihil interit (Ovide)
- JaneMonarque
Je témoigne parce que mon fils subit un harcèlement dont le point d'orgue a été l'agression du jour. Le sujet m'a, sans doute, inspirée... Mais je ne témoignerai pas à la télé, ça non.
- InvitéInvité
Tu vas le changer de collège ou ils vont faire quelque chose du type "jours d'exclusion" pour les sans-esprit frappeurs ?
- EdgarNeoprof expérimenté
Hope a écrit:J'ai du mal à comprendre pourquoi on essaie de trouver quel sujet est plus important que tel autre, alors que le message initial ne fait que demander des témoignages sur un thème précis (et un thème qui n'est pas moins important qu'un autre - demandez aux victimes). C'est comme si on disait : ah non, avant de parler des suicides chez France Telecom, il faudrait parler (je ne sais pas) des suicides d'agriculteurs. Les deux sont graves, non ?
C'est tout à fait vrai, mais il se peut que certains parmi nous pensent que ce type de reportages dans l'émission concernée ne polarise l'attention sur une seule partie des problèmes de l'école, qui peut avoir un aspect inquiétant et sensationnel, en tout cas plus que d'autres sujets, tandis que d'autres questions ne sont absolument jamais traitées et pourtant cruciales également. On zoom sur des problèmes effectivement réels de l'école mais sans jamais prendre un grand angle, reculer, et voir qu'il y a peut-être là un problème systémique dans lequel tout s'enchaîne de façon très logique et ordonnée. D'où les posts qui demandent d'inclure tel ou tel sujet, ou au moins d'y penser un jour. Peut-être est-ce une explication à nos réactions ?
Et peut-être aussi que parler "des suicides chez France Telecom" comme vous le preniez en exemple, c'est d'un côté parler de France Telecom, et puis du suicide en tant qu'acte, avant de lier les deux en un bloc. Alors on peut aller voir ce qui se passe chez les agriculteurs, et d'autres qui se suicident au travail en raison d'un certain modèle d'organisation ou de conditions externes particulières qui dépasseraient peut-être leur cas précis.
- JaneMonarque
Lornet a écrit:Tu vas le changer de collège ou ils vont faire quelque chose du type "jours d'exclusion" pour les sans-esprit frappeurs ?
Je vais déjà voir lundi la réaction du CDE. J'estime que ce n'est pas à mon gamin de partir. C'est trop facile, la double peine... non seulement il est frappé par les sans-esprits, et en plus il devrait partir ? Si quelqu'un doit partir, ce n'est pas lui ! De toute façon, lundi on a RDV chez le psy, je lui raconterai ce qui s'est passé (si Fiston ne le fait pas, mais ça m'étonnerait qu'il passe ce énième incident sous silence)
- sandGuide spirituel
Tu fais preuve de beaucoup de sang froid, Jane. Chapeau !
- JohnMédiateur
Jane a écrit:Lornet a écrit:Tu vas le changer de collège ou ils vont faire quelque chose du type "jours d'exclusion" pour les sans-esprit frappeurs ?
Je vais déjà voir lundi la réaction du CDE. J'estime que ce n'est pas à mon gamin de partir. C'est trop facile, la double peine... non seulement il est frappé par les sans-esprits, et en plus il devrait partir ? Si quelqu'un doit partir, ce n'est pas lui ! De toute façon, lundi on a RDV chez le psy, je lui raconterai ce qui s'est passé (si Fiston ne le fait pas, mais ça m'étonnerait qu'il passe ce énième incident sous silence)
Ce qui n'est pas juste, c'est que c'est lui qui aille chez le psy. C'est plutôt les agresseurs qui devraient y aller.
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- JohnMédiateur
Je n'avais pas réalisé à quel point le reportage est vraiment d'actualité :
Le ministère de l'Education va lancer, en mars, une enquête sur les victimes de violences scolaires ainsi qu'une "réflexion sur le harcèlement entre élèves", annonce Eric Debarbieux, président du Conseil scientifique des états généraux de la sécurité à l'école, dans une interview à Libération à paraître lundi.
M. Debarbieux y fait le bilan, avec le ministre de l'Education nationale Luc Chatel, de ces états généraux, qui se sont tenus les 7 et 8 avril dernier.
"Pour la première fois, on va mener en mars une enquête nationale de +victimation+ (sur les victimes de violences) qui aura lieu tous les deux ans", affirme M. Debarbieux.
"De plus, nous entamons une réflexion sur le harcèlement entre élèves, notamment à l’école élémentaire, afin de définir une politique de prévention", ajoute-t-il.
Selon le ministre, "le sujet qui a le plus avancé", depuis les états généraux d'avril, est la formation des enseignants face à la violence.
"D’ici la fin de l’année, chaque professeur stagiaire va (...) suivre" un module de formation spécifique à la gestion de classe", affirme M. Chatel.
"De plus, 70 % des chefs des 184 établissements les plus difficiles ont aussi reçu une formation. Les 30% restants le feront au premier trimestre 2011", ajoute-t-il.
A la question de savoir si la réforme de la formation des enseignants, qui a supprimé l'année d'alternance en Institut de formation des maîtres, n'aboutit pas au contraire, à amoindrir la formation, M. Chatel répond : "Je suis prêt à améliorer le système pour allier la formation en master à la pratique pédagogique".
Le ministre souligne par ailleurs qu'un autre projet, celui de la réforme des sanctions dans les collèges et lycées, initialement prévu pour entrer en vigueur début 2011, "a pris du retard, notamment en raison de résistances - le texte va partir en consultation au Conseil d’Etat". Cette réforme "pourrait entrer en application au printemps mais mieux vaut attendre la rentrée 2011".
Pour M. Chatel, dans les 11 ERS (établissements de réinsertion scolaire), réservés aux élèves "très perturbateurs", "la situation est maintenant apaisée". M. Debarbieux estime que ces structures "ne résoudront pas le problème et sont plus adaptées au décrochage scolaire lourd. A 95%, les violences se déroulent en effet en interne, perpétrées par des élèves sur d’autres élèves. Elles doivent être traitées en interne, et non en déplaçant quelques individus".
Enfin M. Chatel assure que les équipes mobiles de sécurité (EMS, policiers et éducateurs), qui comptent "484 membres" sont "un succès". Ils "ont réalisé plus de 4.000 interventions à la demande des chefs d’établissement au cours du premier trimestre".
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20110109.AFP9181/lancement-en-mars-d-une-enquete-sur-les-victimes-de-violence-a-l-ecole.html
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- JohnMédiateur
Et la réflexion ne date pourtant pas d'aujourd'hui :
Jean-Pierre Bellon : Harcèlement : "Les pouvoirs publics ignorent le phénomène"
Par François Jarraud
http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/leleve/Pages/2008/97_Jean-PierreBellonHarcelement.aspx
Professeur de philosophie, Jean-Pierre Bellon a créé une association qui aide les équipes pédagogiques à affronter le harcèlement.
Jean-Pierre Bellon, vous êtes professeur de philosophie. Donc à priori à l'abri, en terminale, du harcèlement entre élèves. Comment en êtes vous arrivé à monter une structure assez unique en France ?
Ce serait à mon sens une erreur de considérer que le harcèlement disparaît entièrement au lycée. Il diminue, certes, mais lorsqu’il subsiste, les cas que l’on y rencontre sont infiniment plus graves. C’est en travaillant sur des cas de violence survenus dans des lycées, au début des années 2000, que j’ai pu me rendre compte que la partie visible de la violence scolaire en dissimulait une autre beaucoup moins apparente, faite de toutes petites choses répétées au quotidien mais qui sont très souvent invisibles aux yeux des adultes. C’est à ce moment que j’ai commencé à m’intéresser aux cas de harcèlement et que j’ai découvert cette population des malmenés de l’école, ceux qui vont en classe à reculons parce qu’ils savent que leur quotidien sera insupportable. J’ai donc commencé par prendre le temps d’écouter les victimes, ceux qui, à chaque fois que j’intervenais dans un établissement sur ces questions, restaient à la fin pour raconter leur histoire. J’ai commencé par recueillir leur témoignage au magnétophone d’abord puis en vidéo. C’est à cette même période que j’ai découvert qu’il existait toute une littérature étrangère sur ces questions, mais qu’elle était en grande partie ignorée en France. C’est l’ensemble de ces témoignages et de cette littérature qui a constitué la base de notre site.
Comment expliquez vous le peu d'intérêt de la communauté éducative (institution mais aussi enseignants) à cette question ?
Les enseignants ignorent le phénomène parce qu’on ne leur en parle quasiment jamais. Pour percevoir un fait de harcèlement, il faut, en quelque sorte, avoir les bonnes lunettes. Toute une série d’actes de ce type passent inaperçus aux yeux des enseignants d’abord parce qu’ils sont difficiles à repérer. Dans un fait de harcèlement, tout le monde va conspirer pour se taire : l’agresseur, la victimes et aussi les témoins. Aussi, travailler sur le harcèlement impose-t-il à un enseignant de se montrer très attentif à toutes ces petites choses qui émaillent la vie quotidienne de la classe. C’est pour cela que la formation des personnels est essentielle. Mais dans l’état actuel, les formations sur cette question sont très rares. Lorsqu’elles existent, c’est de façon très ponctuelle à l’initiative d’un chef d’établissement vigilant ou avec le soutien d’un IUFM. Certains établissements font, de ce point de vue, un travail exemplaire. Les pouvoirs publics ignorent le phénomène. Le harcèlement ne faisait même pas partie de la liste des cas de violence répertoriés par le logiciel SIGNA mis en place par le ministère. Quand un établissement tente quelque chose contre le harcèlement, ou quand des professionnels s’engagent localement, il n’y a pas vraiment de relais. En France, on préfère s’imaginer que la violence est contenue dans quelques établissements réputés difficiles et qu’ailleurs tout va bien. Travailler sur le harcèlement montre que les choses sont nettement plus compliquées. C’est en réaction à cette indifférence générale que nous avons ouvert notre site et créé l’APHEE.
Votre site dispose de ressources très riches et accessibles à tous les publics. Quelle est sa cible? Comment avez vous réussi à monter un éventail aussi riche de ressources ?
Le site est le résultat de plusieurs années de travail. Avec Bertrand Gardette, nous l’avons ouvert en 2006 et nous avons crée l’A.P.H.E.E. l’année suivante. Notre objectif était de mutualiser tout ce qui se fait localement pour lutter contre le harcèlement. Le site s’adresse aux professionnels pour qu’ils trouvent des ressources qui peuvent les aider dans leurs pratiques mais il s’adresse aussi aux victimes et à leur famille. Nous recevons beaucoup de courrier émanant de familles désemparées.
Qui est le mieux placé dans un établissement pour peser sur ces comportements ?
Il n’y a pas, dans un établissement scolaire, quelqu’un de mieux placé qu’un autre. C’est la vigilance de chacun qui peut permettre de déceler un cas de harcèlement et c’est un travail d’équipe qui peut permettre de le résoudre. Le travail sur le harcèlement impose, pour être efficace, à tous les personnels à travailler conjointement. C’est difficile, cela bouleverse souvent nos habitudes de travail. Mais partout où un travail collectif a été entrepris, on a vu les cas de harcèlement diminuer et disparaître. Des établissements ont, de ce point de vue, mené des actions exemplaires avec formation des personnels, sensibilisation des classes, information des familles…
Comment votre association peut-elle aider concrètement des enseignants qui voudraient s'investir dans ce sujet ?
Nous proposons sur notre site une série de ressources : des études de cas, des vidéos, des articles, des liens sur le web. Nous rendons compte également de certaines initiatives prises par des enseignants dans leur classe. Cette base de données est mise à la disposition de tous ceux qui souhaitent s’investir dans la prévention du harcèlement. Nous travaillons actuellement à la rédaction d’un guide complet sur le harcèlement : en quoi il consiste et comment on peut le prévenir et le combattre. Il sera disponible dans le courant de l’année 2009
Comment peut-on aider les familles qui ont un enfant harceleur. Déjà comment le détecter ?
Il n’est pas forcément simple pour une famille de reconnaître que leur enfant est harceleur. Un comportement d’élève de ce type peut parfois être interprété comme la marque d’une personnalité forte, charismatique. C’est la première erreur à ne pas commettre. La seconde est de soutenir l’élève agresseur, en minimisant les faits. Les enfants qui harcèlent ont d’abord besoin qu’on leur dise NON ! Le harcèlement pose fondamentalement le problème des valeurs. Harceler, c’est nier la personne de l’autre, l’humilier, le rabaisser. La première prévention du harcèlement, c’est l’éducation : enseigner à l’enfant que le respect absolu de la personne humaine n’est pas négociable. Quand l’école et la famille tiennent le même langage et se battent pour les mêmes valeurs, le harcèlement peut être efficacement combattu.
Jean-Pierre Bellon
Entretien : François Jarraud
Le site de l'APHEE
http://www.harcelement-entre-eleves.com
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- EmilieHNiveau 1
John a écrit:Je n'avais pas réalisé à quel point le reportage est vraiment d'actualité :
Le ministère de l'Education va lancer, en mars, une enquête sur les victimes de violences scolaires ainsi qu'une "réflexion sur le harcèlement entre élèves", annonce Eric Debarbieux, président du Conseil scientifique des états généraux de la sécurité à l'école, dans une interview à Libération à paraître lundi.
M. Debarbieux y fait le bilan, avec le ministre de l'Education nationale Luc Chatel, de ces états généraux, qui se sont tenus les 7 et 8 avril dernier.
"Pour la première fois, on va mener en mars une enquête nationale de +victimation+ (sur les victimes de violences) qui aura lieu tous les deux ans", affirme M. Debarbieux.
"De plus, nous entamons une réflexion sur le harcèlement entre élèves, notamment à l’école élémentaire, afin de définir une politique de prévention", ajoute-t-il.
Selon le ministre, "le sujet qui a le plus avancé", depuis les états généraux d'avril, est la formation des enseignants face à la violence.
"D’ici la fin de l’année, chaque professeur stagiaire va (...) suivre" un module de formation spécifique à la gestion de classe", affirme M. Chatel.
"De plus, 70 % des chefs des 184 établissements les plus difficiles ont aussi reçu une formation. Les 30% restants le feront au premier trimestre 2011", ajoute-t-il.
A la question de savoir si la réforme de la formation des enseignants, qui a supprimé l'année d'alternance en Institut de formation des maîtres, n'aboutit pas au contraire, à amoindrir la formation, M. Chatel répond : "Je suis prêt à améliorer le système pour allier la formation en master à la pratique pédagogique".
Le ministre souligne par ailleurs qu'un autre projet, celui de la réforme des sanctions dans les collèges et lycées, initialement prévu pour entrer en vigueur début 2011, "a pris du retard, notamment en raison de résistances - le texte va partir en consultation au Conseil d’Etat". Cette réforme "pourrait entrer en application au printemps mais mieux vaut attendre la rentrée 2011".
Pour M. Chatel, dans les 11 ERS (établissements de réinsertion scolaire), réservés aux élèves "très perturbateurs", "la situation est maintenant apaisée". M. Debarbieux estime que ces structures "ne résoudront pas le problème et sont plus adaptées au décrochage scolaire lourd. A 95%, les violences se déroulent en effet en interne, perpétrées par des élèves sur d’autres élèves. Elles doivent être traitées en interne, et non en déplaçant quelques individus".
Enfin M. Chatel assure que les équipes mobiles de sécurité (EMS, policiers et éducateurs), qui comptent "484 membres" sont "un succès". Ils "ont réalisé plus de 4.000 interventions à la demande des chefs d’établissement au cours du premier trimestre".
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20110109.AFP9181/lancement-en-mars-d-une-enquete-sur-les-victimes-de-violence-a-l-ecole.html
Effectivement, ce reportage s'inscrit dans un réel mouvement pour essayer de faire connaître le harcèlement entre élèves et trouver des solutions à ce problème qui reste encore majoritairement passé sous silence.
John, pour information je suis en contact avec certains des signataires de cette lettre ouverte qui connaissent bien le sujet.
Toutefois, encore une fois, je voudrais vraiment pourvoir discuter avec des personnes qui pourraient me mettre en relation avec des enfants victimes et leurs parents. Il s'agit simplement d'illustrer le propos dans le cadre d'un reportage dont le but est de faire connaître une violence silencieuse trop souvent banalisée.
Pour répondre à tous les autres messages, je tiens une dernière fois à vous dire que je suis loin de penser que le harcèlement entre élèves est le seul problème qui touche les établissements scolaires français. Bien au contraire. Mais, un reportage d'une vingtaine de minutes peut difficilement traiter de tous ces problèmes. Il s'agit de trouver un angle, et l'angle en question ici est le harcèlement entre élèves. Réaliser un reportage à ce sujet ne signifie pas que nous ignorons les autres problématiques, mais simplement que nous souhaitons faire la lumière sur une problématique. Et effectivement, pourquoi pas, permettre à certaines victimes de réaliser qu'elles ne sont pas isolées.
Merci à vous.
- VioletEmpereur
Jane, quelles sont les nouvelles ce soir ? l'enquête a-t-elle donné quelque chose ? les coupables ont-ils été sanctionnés ?
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