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- ErgoDevin
Exactement! J'ai eu des enseignants dont l'incompétence était connue (même ma CDE actuelle a été CDE dans mon ancien collège et s'est inquiétée de savoir si j'avais eu untel en anglais nan paske bon, vous comprenez, vu que vous êtes prof d'anglais, je me demande comment...). Nous avons également le cas dans l'établissement d'une patate chaude qui avance de congés en congés et d'établissement en établissement...il n'y a rien de plus difficile que de virer de l'EN quelqu'un qui n'aurait pas frappé ou tué un élève.nateka a écrit:J'ai vu depuis 18 ans des collègues dont l'incompétence était connue et qui réalisaient les méfaits dont parle John : jamais ils n'ont été renvoyés !
Au pire : congé provisoire et passage devant des commissions d'experts médicaux ...
Alors, forcément, cet oiseau rare d'incompétence qui a enfin été reconnu par la hiérarchie qui s'en est débarrassé déchaîne les passions.
Qui veut noyer son chien...
Mais bon, on va me rétorquer que je ne la connais pas etc. Effectivement. Mais dans cette histoire, on se fonde tous sur des on-dits (même les dires d'élèves).
- InvitéNGrand sage
Article paru sur E-llico
Cathy Ziegler était professeure d’allemand depuis 25 ans dans deux établissements privés sous contrat de Strasbourg et elle n’avait jamais caché ni fait état de son orientation sexuelle.
Mais sa vie a basculé après 2003, après qu’elle ait été aperçue par des élèves lors la Marche des fiertés LGBT de Strasbourg.
Pressée de questions sur sa vie privée par des élèves, puis des parents et enfin sa hiérarchie, elle a subi un véritable harcèlement jusqu'à son licenciement en 2009.
Sa hierarchie utilisera tous les moyens pour faire craquer l’enseignante en multipliant les inspections. Le directeur de son établissement ira jusqu’à dire que Cathy Ziegler est une "insulte aux valeurs de la communauté éducative".
En 2009, après avoir subi une énième inspection, elle est convoquée en conseil de discipline et celui-ci décide son licenciement sans indemnités, sans même avoir prononcé de sanction (ni blâme, ni avertissement). Cathy Ziegler est depuis sans travail.
Une saisine de la Halde et du Tribunal administratif sont actuellement en cours.
Plusieurs associations et organisations comme le Parti de Gauche soutiennent l'enseignante. Pour elles, cette affaire revêt un caractère lesbophobe.
"Les établissements privés d’enseignement confessionnels ne sont pas des zones de non droit", soulignent les soutiens de Cathy Ziegler qui exigent que "soit mis fin à cette discrimination en raison de l’orientation sexuelle".
Une pétition en ligne de soutien interpelle le ministre de l’Education nationale Luc Chatel, pour que cette enseignante, victime de lesbophobie, soit rétablie dans ses droits : http://petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2011N5715
Cathy Ziegler était professeure d’allemand depuis 25 ans dans deux établissements privés sous contrat de Strasbourg et elle n’avait jamais caché ni fait état de son orientation sexuelle.
Mais sa vie a basculé après 2003, après qu’elle ait été aperçue par des élèves lors la Marche des fiertés LGBT de Strasbourg.
Pressée de questions sur sa vie privée par des élèves, puis des parents et enfin sa hiérarchie, elle a subi un véritable harcèlement jusqu'à son licenciement en 2009.
Sa hierarchie utilisera tous les moyens pour faire craquer l’enseignante en multipliant les inspections. Le directeur de son établissement ira jusqu’à dire que Cathy Ziegler est une "insulte aux valeurs de la communauté éducative".
En 2009, après avoir subi une énième inspection, elle est convoquée en conseil de discipline et celui-ci décide son licenciement sans indemnités, sans même avoir prononcé de sanction (ni blâme, ni avertissement). Cathy Ziegler est depuis sans travail.
Une saisine de la Halde et du Tribunal administratif sont actuellement en cours.
Plusieurs associations et organisations comme le Parti de Gauche soutiennent l'enseignante. Pour elles, cette affaire revêt un caractère lesbophobe.
"Les établissements privés d’enseignement confessionnels ne sont pas des zones de non droit", soulignent les soutiens de Cathy Ziegler qui exigent que "soit mis fin à cette discrimination en raison de l’orientation sexuelle".
Une pétition en ligne de soutien interpelle le ministre de l’Education nationale Luc Chatel, pour que cette enseignante, victime de lesbophobie, soit rétablie dans ses droits : http://petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2011N5715
- InvitéNGrand sage
Ergo a écrit:nateka a écrit:J'ai vu depuis 18 ans des collègues dont l'incompétence était connue et qui réalisaient les méfaits dont parle John : jamais ils n'ont été renvoyés !
Au pire : congé provisoire et passage devant des commissions d'experts médicaux ...
Exactement! J'ai eu des enseignants dont l'incompétence était connue (même ma CDE actuelle a été CDE dans mon ancien collège et s'est inquiétée de savoir si j'avais eu untel en anglais nan paske bon, vous comprenez, vu que vous êtes prof d'anglais, je me demande comment...). Nous avons également le cas dans l'établissement d'une patate chaude qui avance de congés en congés et d'établissement en établissement...il n'y a rien de plus difficile que de virer de l'EN quelqu'un qui n'aurait pas frappé ou tué un élève.
Alors, forcément, cet oiseau rare d'incompétence qui a enfin été reconnu par la hiérarchie qui s'en est débarrassé déchaîne les passions.
Qui veut noyer son chien...
Mais bon, on va me rétorquer que je ne la connais pas etc. Effectivement. Mais dans cette histoire, on se fonde tous sur des on-dits (même les dires d'élèves).
j'ai aussi connu des cde ou supérieurs hiérarchiques sur lesquels avaient été montés des dossiers de harcèlement moral ( donc des multi récidivistes ) : impossible à prouver et ils n'ont pas été inquiétés un seul instant.
- PiliGrand sage
Peut être que dans le privé, c'est plus facile ? et que les profs du public sont + protégés ?
- actarusNiveau 1
@Nateka, quel témoignage anonyme ? J'ai clairement dit que j'étais un de ses collègues, je ne vois pas à quoi cela sert de donner mon nom et mon prénom ou la matière que j'enseigne. Si on veut me retrouver, avec les traces que j'ai laissé sur ce forum, on le fera facilement. Si demain je dois aller témoigner je sortirai de mon "anonymat" sans aucun problème.
A ma connaissance, l'histoire des "sans indemnités" n'est pas exacte mais je ne peux l'affirmer, du moins ce n'est pas ce que j'ai entendu en salle des profs.
De +, on ne parle pas que d'une incompétence pédagogique mais aussi d'un manque flagrant de conscience professionnelle. Je pourrais donner de nombreux témoignages mais comme le dit Pili, je ne sais pas si cela peut être assimilé à de la diffamation alors, pour le moment, je préfère m'abstenir. Si il faut les livrer un jour à la justice je le ferai sans souci.
On peut se demander aussi ce qu'un chef d'établissement au crépuscule de sa carrière aurait à gagner dans cette histoire. Pour une fois qu'un CDE prend ses responsabilités. Et surtout, je le répète une enième fois, mon CDE ne peut prendre la décision de la licencier. Seul le recteur le peut. Pourquoi oubliez vous constamment ce dernier dans votre argumentaire ? Croyez vous qu'il l'aurait licencié sans un dossier solide qui porte sur autre chose que son homosexualité.
De plus, j'ai enseigné à des élèves clairement homosexuels. Si ce chef d'établissement était aussi homophobe que cela, croyez vous réellement qu'il aurait accepté leur dossier en seconde ? Car là est un des privilèges de l'enseignement privé, il aurait pu le refuser prétextant des classes complètes ou je sais quel autre motif.
Pili, je ne crois pas que nous soyons plus protégés ds le privé, on est assimilé à des fonctionnaires.
Une dernière chose, la phrase "qui veut noyer son chien ..." me fait doucement rire. Je pourrai rétorquer dans ce cas là "qui veut éviter de se faire virer...."
A ma connaissance, l'histoire des "sans indemnités" n'est pas exacte mais je ne peux l'affirmer, du moins ce n'est pas ce que j'ai entendu en salle des profs.
De +, on ne parle pas que d'une incompétence pédagogique mais aussi d'un manque flagrant de conscience professionnelle. Je pourrais donner de nombreux témoignages mais comme le dit Pili, je ne sais pas si cela peut être assimilé à de la diffamation alors, pour le moment, je préfère m'abstenir. Si il faut les livrer un jour à la justice je le ferai sans souci.
On peut se demander aussi ce qu'un chef d'établissement au crépuscule de sa carrière aurait à gagner dans cette histoire. Pour une fois qu'un CDE prend ses responsabilités. Et surtout, je le répète une enième fois, mon CDE ne peut prendre la décision de la licencier. Seul le recteur le peut. Pourquoi oubliez vous constamment ce dernier dans votre argumentaire ? Croyez vous qu'il l'aurait licencié sans un dossier solide qui porte sur autre chose que son homosexualité.
De plus, j'ai enseigné à des élèves clairement homosexuels. Si ce chef d'établissement était aussi homophobe que cela, croyez vous réellement qu'il aurait accepté leur dossier en seconde ? Car là est un des privilèges de l'enseignement privé, il aurait pu le refuser prétextant des classes complètes ou je sais quel autre motif.
Pili, je ne crois pas que nous soyons plus protégés ds le privé, on est assimilé à des fonctionnaires.
Une dernière chose, la phrase "qui veut noyer son chien ..." me fait doucement rire. Je pourrai rétorquer dans ce cas là "qui veut éviter de se faire virer...."
- actarusNiveau 1
Une dernière chose, je n'ai strictement rien à gagner dans cette histoire. Je ne suis pas homophobe et je combat autant que je peux l'homophobie. Si je suis intervenu, c'est uniquement parce que j'ai trouvé dégueulasse d'utiliser cet argument pour justifier son licenciement. Cela est non seulement malhonnete mais en plus galvaude la lutte légitime contre l'homophobie.
Comme je l'ai dit ailleurs, je ne comprends pas comment on peut vouloir être accepté comme tout le monde (ce qui est légitime) et brandir un particularisme sexuel dès que le vent souffle dans le sens contraire.
Comme je l'ai dit ailleurs, je ne comprends pas comment on peut vouloir être accepté comme tout le monde (ce qui est légitime) et brandir un particularisme sexuel dès que le vent souffle dans le sens contraire.
- InvitéInvité
je n'ai encore jamais connu de cas lourds au point d'être licenciés.
J'ai en revanche connu des cas louches, des dossiers montés à charge pour se débarrasser de:
- dame trop âgée qui s'accroche à son poste (60 ans mais pas de carrière complète)
- dame à la CGT qui refuse l'inspection
- proviseur homosexuel qui blogue
j'aimerais donc savoir ce que signifie "manque flagrant de conscience professionnelle"
Sincèrement.
J'ai en revanche connu des cas louches, des dossiers montés à charge pour se débarrasser de:
- dame trop âgée qui s'accroche à son poste (60 ans mais pas de carrière complète)
- dame à la CGT qui refuse l'inspection
- proviseur homosexuel qui blogue
j'aimerais donc savoir ce que signifie "manque flagrant de conscience professionnelle"
Sincèrement.
- PiliGrand sage
Lorica a écrit:j'aimerais donc savoir ce que signifie "manque flagrant de conscience professionnelle"
Sincèrement.
:shock: Lorica faut arrêter d'insister quand même...au point de devenir désagréable...Actarus a déjà répondu ...On ne va se transformer en petits enfants gâtés qui tapent des pieds et se mettent à pleurer pour avoir un jouet hein !! :lol!:
- Docteur OXGrand sage
Pili a écrit:Lorica a écrit:j'aimerais donc savoir ce que signifie "manque flagrant de conscience professionnelle"
Sincèrement.
:shock: Lorica faut arrêter d'insister quand même...au point de devenir désagréable...Actarus a déjà répondu ...On ne va se transformer en petits enfants gâtés qui tapent des pieds et se mettent à pleurer pour avoir un jouet hein !! :lol!:
+1...et Actarus me semble très clair et objectif.
- InvitéInvité
Pili a écrit:On ne va se transformer en petits enfants gâtés qui tapent des pieds et se mettent à pleurer pour avoir un jouet hein !! :lol!:
mais euh...
- JohnMédiateur
C'est marqué dans les dossiers ?De plus, j'ai enseigné à des élèves clairement homosexuels. Si ce chef d'établissement était aussi homophobe que cela, croyez vous réellement qu'il aurait accepté leur dossier en seconde ? Car là est un des privilèges de l'enseignement privé, il aurait pu le refuser prétextant des classes complètes ou je sais quel autre motif.
Actarus, pour moi, manquer de conscience professionnelle, c'est être dans l'un des cas que j'ai cités ci-dessus. Elle rentre en partie dans l'un ou plusieurs de ces cas, ou bien elle a fait des choses encore plus grave auxquelles mon esprit tendre et ingénu n'a même pas été capable de songer tant ce qu'elle faisait était odieux ?
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- actarusNiveau 1
John, bien sûr que non ce n'est pas marqué dans leur dossier. Ce que je veux dire c'est que certains élèves avaient un look très très effeminé (fond de teint, rimmel...) qui laissait clairement supposer leur orientation sexuelle ou si ce n'était pas le cas soulevait au moins la question. Ce qui d'ailleurs me plaisait, notamment chez un de mes anciens élèves, pour en avoir parlé avec en cours, c'était le fait qu'il assumait totalement ou du moins semblait donnait l'illusion qu'il assumait. Je n'ai pas eu le sentiment qu'il souffrait particulièrement d'être à ND. Maintenant peut être que je me trompe, il faudrait en fait que je lui pose la question. Ma phrase, peut être un peu maladroite, voulait surtout souligner que dans mon bahut les élèves n'étaient pas tous des catho en culottes courtes mais qu'ils venaient bel et bien d'horizons et de cultures multiples et différents. Je voulais surtout combattre l'idée reçue de certaines personnes (je ne vise personne sur ce forum !) sur les établissements catho.
Honnêtement, les reproches adressés à cette enseignante n'ont rien à voir avec des faits sordides. Mais un salaire sanctionne un travail fourni : celui-ci, aux dires de multiples personnes, était inexistant. Je crois que le chef d'établissement a voulu y mettre fin et pour cela son intention était louable !
Je tiens aussi à souligner que j'interviens également sur le site de Yagg sous un autre pseudo (ornithorynque). Cela n'était pas du tout pour brouiller les pistes, il s'agit en fait d'un clin d'oeil à une copine/collègue
En fait, je me dis que finalement cette "affaire" m'a permis de découvrir ce forum que j'ai un peu parcouru et que je trouve fort intéressant et utile. Je n'ai malheureusement pas eu le temps de participer à d'autres discussions que celle là mais j'espère avoir le temps de le faire bientôt.
Honnêtement, les reproches adressés à cette enseignante n'ont rien à voir avec des faits sordides. Mais un salaire sanctionne un travail fourni : celui-ci, aux dires de multiples personnes, était inexistant. Je crois que le chef d'établissement a voulu y mettre fin et pour cela son intention était louable !
Je tiens aussi à souligner que j'interviens également sur le site de Yagg sous un autre pseudo (ornithorynque). Cela n'était pas du tout pour brouiller les pistes, il s'agit en fait d'un clin d'oeil à une copine/collègue
En fait, je me dis que finalement cette "affaire" m'a permis de découvrir ce forum que j'ai un peu parcouru et que je trouve fort intéressant et utile. Je n'ai malheureusement pas eu le temps de participer à d'autres discussions que celle là mais j'espère avoir le temps de le faire bientôt.
- DemeterNiveau 1
Elle bossait dans le privé apparemment, il est probable que ce ne soit pas du goût de tous dans l'établissement, même si ça les regarde pas.
- JohnMédiateur
Hm, Demeter, tu n'as pas lu tout le topic
Actarus, je te remercie de nous avoir parlé de cette affaire avec beaucoup de calme et de clarté, et je serais ravi de te lire sur d'autres sujets de discussion
Actarus, je te remercie de nous avoir parlé de cette affaire avec beaucoup de calme et de clarté, et je serais ravi de te lire sur d'autres sujets de discussion
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