- ErgoDevin
Je parlais surtout de celui des tuteurs.Jean a écrit:Ergo a écrit:Ce discours est toujours facile à tenir quand on est titulaire.
C'est pour vous donner de l'espoir ! Voyez plus loin, quand vous serez débarrassés de cette engeance, et que vous pourrez suivre votre instinct du métier, car j'imagine que vous ne l'avez pas choisi pour les vacances!
Mais celui sur les séquences/séances aussi. Après c'est évident: je fais de bô dossiers avec les descripteurs CECRL pour mossieur l'inspecteur, mais je n'en pense pas un mot. Et si je suis titularisée, je ferai avec tout ça la même chose qu'avec mes cours de PLC1: un grand feu de joie. C'avait été le meilleur moment de mon année de prépa au concours, ce jour où on avait tout cramé.
- JeanNiveau 8
Finrod a écrit:allégeance à la pédagogogie officielle
Les travaux des pédagogues sont rédigés à un niveau Bac +8/Bac +10
Hum! Les "travaux" de Meirieu sont rédigés à Bac + 30. Mais cela fait trente ans qu'il tourne en rond, pendant que nous, nous enseignons...
Il n'y a pas plus inutile à l'Education nationale qu'un "pédagogue"!
- FinrodExpert
On devrait faire un sketch, genre guignols, " A quoi sert un pédagogue ? "
On pourrait tester "Meirieu" en porte clef , ouvre boite, tasse à café, chaise de Jardin...
...ou en clef :
"Ah ben non, ça rentre pas dans le serrure."
"ça doit être la moustache qui coince."
On pourrait tester "Meirieu" en porte clef , ouvre boite, tasse à café, chaise de Jardin...
...ou en clef :
"Ah ben non, ça rentre pas dans le serrure."
"ça doit être la moustache qui coince."
- patrichkaNiveau 3
Je suis prof de lettres modernes. C'est gentil de vouloir m'aider. Je veux tellement m'améliorer mais j'ai l'impression de ne pas y arriver. Je dois prévoir des séances pour jeudi et vendredi mais aussi pour les semaines de formation où je ne serai pas présente. Je n'en peux plus...Les copies s'accumulent. Le soir quand je rentre, je suis le plus souvent rompue. Mais je dors très tard pour faire des séances pour le lendemain parfois car je n'ai plus d'avance depuis cette semaine.
_________________
en sourdine...
- Erlandur61Niveau 5
Patrichka, pourquoi ne pas t'arrêter ? Es-tu en vacances ou bientôt le seras-tu ? Quand on pète un câble, quand on se sent au fond du gouffre et qu'on tire sur la corde, ça n'apporte jamais rien de bon. Il vaut mieux se poser, prendre du temps pour se relaxer et respirer, pour repartir du bon pied.
- User5899Demi-dieu
Excellent conseil pour le volet 1 de l'arrêt de travail. Il est confidentiel médical, on le sait trop peu.Loubdalou a écrit:Hellou
Puisque que l'on parle ici de tuteurs pourris, je vous raconte mon histoire !
Ma tutrice est obsédée par l'avance que je peux avoir ou non dans mon travail. Quand je dis obsédée, c'est un presque un euphémisme !
Au début de l'année, forcément je ne savais pas construire une séquence (1 chapitre quoi...). Et bien il fallait que je lui en envoie une séquence de chaque niveau pour qu'on les regarde ensemble, MAIS JE NE SAVAIS PAS COMMENT FAIRE !!
Bref, j'ai essayé, j'ai fait des trucs nuls, et avec de sacrés pb perso en plus j'avais beaucoup de mal à y arriver : il fallait gérer des classes difficiles (les pires du collège, le principal l'a dit lui-même à l'IPR), apprendre à construire un cours, à construire une séquence, à se comporter en prof, le tout sans formation. Car avec ma tutrice, on n'a pas construit ensemble cette première séquence ni aucun cours... Non non, je devais la faire, me planter royalement et ensuite elle me corrigeait...
Bref, elle s'est impatientée, forcément, car je me noyais et je ne pouvais rien lui envoyer de complet, je construisais au jour le jour !
Depuis ça va mieux. De séquence en séquence je progresse. MAIS, il y a quand même des pb...
Il faut que je lui envoie TOUTES mes séquences, TOUT TOUT TOUT. Sinon c'est reproché, de manière plutôt diplomate, mais quand même...
Et il faut surtout, que je les lui envoie AVANT que je ne les commence avec les élèves. Et elle veut pouvoir les corriger AVANT aussi. Donc, il faut lui laisser le temps de pouvoir tout corriger AVANT, donc il faut les lui envoyer LONGTEMPS (plus de 2 semaines) avant leur lancement. Donc, je dois avoir plus de 2 semaines d'avance, non pas sur la préparation de cours, mais sur la réparation de SEQUENCE, donc en réalité avoir 1 mois et demi d'avance...Et encore la dernière fois j'avais 2 semaines et demi d'avance et elle trouvait que j'étais encore en retard...
Forcément, avec un emploi du temps comme le nôtre, je n'y arrive pas... Elle me le reproche et elle veut me faire bosser de manière plus intensive... Elle s'attend à ce que le week-end je ne prenne que 2heures de pause, tout le reste du temps je devrais bosser et prendre de l'avance, c'est tellement important dans notre métier !
Du coup, je suis rebelle, et le week-end je ne bosse que le dimanche après-midi. Elle n'en est pas satisfaite du tout et elle dit à l'IPR que je ne fais que gérer l'urgence... Mais bien sûr ! Je passe donc pour une stagiaire qui ne bosse PAS ASSEZ...
Je lui ai dit que si je bossais plus, je craquais, et que je n'en ai aucune envie. Et là, j'ai commis LE crime de lèse-majesté... Mes propos sont INADMISSIBLES, je suis dans cette situation parce que je ne veux pas appliquer ces conseils qui sont là pour m'aider etc. Je lui ai rappelé que je pourrai travailler de manière plus efficace et donc avoir plus d'avance quand j'aurai plus d'expérience, forcément elle connait d'autres stagiaires qui font mieux que moi...
Résultat ? Après avoir demandé leur avis aux syndicats, à d'autres conseillers pédagogiques, à des collègues, il apparaît que son comportement est intrusif, que c'est de l'ingérence et à la limite du harcèlement moral. Donc la 1° étape est une médiation, si elle refuse, si ça se passe mal, l'action syndicale...
Si vous êtes aussi dans ce cas, un tuteur abusif alors que vous faites votre travail, sachez qu'on ne peut pas vous refuser la titularisation pour ça. Que si vous prenez des congés maladie parce que nerveusement c'est trop dur, ne donner pas le volet 1 du certificat médical où il sera écrit pourquoi vous prenez votre congé maladie, cela pourrait être utilisé contre vous au moment de la titularisation. ex: "dépression" ou "trouble anxieux", à éviter de divulguer...
Voilou...
J'ai une question aux conseillers pédagogiques qui pourraient lire cela : quels textes, quelles circulaires et quelles personnes de l'EN fixent les attentes concrètes que le tuteur doit avoir par rapport à son stagiaire ? Je précise bien "concrètes", en terme d'avance dans le travail...? En terme d'envoi de travail...?
Bon courage à toutes et à tous !
Votre tutrice est atteinte gravement, c'est manifeste, et ses conseils sont d'autant plus stupides qu'enseigner, c'est se rendre capable de tout chambouler pour coller à la réalité des besoins d'une classe, ou des envies des élèves ou du prof. Mais depuis quelques années, on constate en effet l'apparition du syndrome "au 15 août, mon année est prête". Pff, quel ennui ! En tout cas, l'idée d'une médiation syndicale n'est pas mauvaise, mais attention à cette rogntudju de titularisation.
- User5899Demi-dieu
C'est quand même pas possible d'entendre des conneries pareilles. Oui, il y a un livre à faire, au moins un topic à ouvrir sur le modèle de celui sur les incivilités. Ça défoulera à défaut de résoudre le problème. Et ça promet d'être plus drôle que les perles des élèves qui, eux, au moins, ont des excuses.Loubdalou a écrit:ça vous dit d'écrire un best-seller sur les conseils les plus débiles qu'on ait pu recevoir cette année ?
Un exemple : la formatrice "J'espère que vous ne posez pas de question quand vous aborder un texte..." Moi "Euh, on fait quoi alors?" la formatrice "Ah bah il n'y a pas de solution miracle." Et rien d'autre...
un IPR "Il n'y a pas de mauvais élève, il n'y a que des mauvais prof!" Merci Monsieur !
- FinrodExpert
Hé mais c'est vrai ça, si le site néo publiait un bouquin relatant les incivilités collectés, ça ferait un peu passer le message.
(attention au risque de récupération aussi)
Le site VDM l'a fait (dans un registre quelque peu différent toutefois)
(attention au risque de récupération aussi)
Le site VDM l'a fait (dans un registre quelque peu différent toutefois)
- JeanNiveau 8
patrichka a écrit:Je suis prof de lettres modernes. C'est gentil de vouloir m'aider. Je veux tellement m'améliorer mais j'ai l'impression de ne pas y arriver. Je dois prévoir des séances pour jeudi et vendredi mais aussi pour les semaines de formation où je ne serai pas présente. Je n'en peux plus...Les copies s'accumulent. Le soir quand je rentre, je suis le plus souvent rompue. Mais je dors très tard pour faire des séances pour le lendemain parfois car je n'ai plus d'avance depuis cette semaine.
Et si au lieu d'appeler ça de ce terme à la fois prétentieux (la prétention des pédants et des cuistres qui peuplent malheureusement cet univers pédagogo ) et bourré de connotations inquiétantes de "séances", tu te disais, plus modestement, que tu vas faire des "cours", tu respirerais déjà un air meilleur. Car faire cours, c'est enseigner, de façon naturelle, détendue, normale, progressive en fonction du niveau et de la réactivité de la classe. Les classes où tu enseignes ne sont pas, que je sache, des "classes préparatoires", où l'on est obsédé par le temps qui file. Alors que faire des "séances", c'est s'asservir à une espèce de mécanique qui n'a plus rien d'humain, celle des "séquences" construites en "séances", si possible avec trois mois d'avance, sans tenir aucun compte de la façon dont les élèves, qui sont aussi vivants , spontanés et agréables que les cuistres qui ont inventé les "séquences" sont morts dans leurs têtes, figés et odieux, vont recevoir les choses. Faire un "cours", c'est s'adapter, ralentir quand il le faut, prendre son temps, le temps que les élèves assimilent. Faire des "séances de séquences", c'est forcer la nature, passer en force, et au bout du compte, ignorer l'élève réel.
Quand on enseigne, si on se met à être obsédé par la nécessité de bourrer au maximum ses cours, pardon! ses "séances", on est fichu, et on est , en fait, un prof exécrable.
Mais il est vrai que la seule chose qui intéresse les idéologues qui ont inventé la "séquence", ce n'est pas l'élève réel, c'est que la vulgate pédago soit proclamée et glorifiée! Sur les ruines de l'enseignement et le mal-être des futurs enseignants, comme on le voir bien sur ce fil !
- Mamz'elleNiveau 7
Quand je vous lis, je me dis que j'ai du bol. Ma tutrice a un cerveau, elle sait l'utiliser, et elle l'utilise même très bien, elle ne supporte pas plus l'IUFM que moi, et ne se concidère pas du tout comme un modèle. Pour moi, tutrice = maman d'adoption, c'est dire ! Mais elle fait très bien son boulot de tut'.
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"Le sommet de la courbe du raté" ; "Comment faire un bout de chemin en société ? En baisant la gueule des débiles..."
- miss sophieExpert spécialisé
patrichka a écrit:Je suis prof de lettres modernes. C'est gentil de vouloir m'aider. Je veux tellement m'améliorer mais j'ai l'impression de ne pas y arriver. Je dois prévoir des séances pour jeudi et vendredi mais aussi pour les semaines de formation où je ne serai pas présente. Je n'en peux plus...Les copies s'accumulent. Le soir quand je rentre, je suis le plus souvent rompue. Mais je dors très tard pour faire des séances pour le lendemain parfois car je n'ai plus d'avance depuis cette semaine.
Patrichka, je suis en lettres modernes aussi et en vacances, alors si tu veux des choses pour la semaine à venir, tu n'as qu'à demander (ici ou en MP, comme tu veux).
Je rejoins cependant les conseils donnés plus haut : lorsqu'on est à ce point de rupture, il vaut mieux s'arrêter et souffler.
- kiwiGuide spirituel
Jean a écrit:
Et si au lieu d'appeler ça de ce terme à la fois prétentieux (la prétention des pédants et des cuistres qui peuplent malheureusement cet univers pédagogo ) et bourré de connotations inquiétantes de "séances", tu te disais, plus modestement, que tu vas faire des "cours", tu respirerais déjà un air meilleur. Car faire cours, c'est enseigner, de façon naturelle, détendue, normale, progressive en fonction du niveau et de la réactivité de la classe. Les classes où tu enseignes ne sont pas, que je sache, des "classes préparatoires", où l'on est obsédé par le temps qui file. Alors que faire des "séances", c'est s'asservir à une espèce de mécanique qui n'a plus rien d'humain, celle des "séquences" construites en "séances", si possible avec trois mois d'avance, sans tenir aucun compte de la façon dont les élèves, qui sont aussi vivants , spontanés et agréables que les cuistres qui ont inventé les "séquences" sont morts dans leurs têtes, figés et odieux, vont recevoir les choses. Faire un "cours", c'est s'adapter, ralentir quand il le faut, prendre son temps, le temps que les élèves assimilent. Faire des "séances de séquences", c'est forcer la nature, passer en force, et au bout du compte, ignorer l'élève réel.
Quand on enseigne, si on se met à être obsédé par la nécessité de bourrer au maximum ses cours, pardon! ses "séances", on est fichu, et on est , en fait, un prof exécrable.
Mais il est vrai que la seule chose qui intéresse les idéologues qui ont inventé la "séquence", ce n'est pas l'élève réel, c'est que la vulgate pédago soit proclamée et glorifiée! Sur les ruines de l'enseignement et le mal-être des futurs enseignants, comme on le voir bien sur ce fil !
Tout cela, c'est du verbiage, de la discussion de termes. Séquence = chapitre où l'on va enseigner aux élèves des connaissances et des savoir-faire. Point barre. Pour cela oui, c'est nécessaire de préparer une "séquence" en avance. Dans ma matière (l'HG), je ne saurai préparer un cours sans y avoir réfléchi au préalable dans sa globalité. Parce que ma "séquence" répond à une problématique d'ensemble, parce que je vais mettre en œuvre, à chaque heure de cours, des savoir-faire que les élèves devront tenter d'acquérir, parce qu'il faut aussi que je réfléchisse à mon plan de cours. J'ai toujours fonctionné comme cela, appris comme cela. Monter son cours heure par heure, sans savoir où l'on va?! C'est juste pas possible pour dispenser un enseignement qui soit un minimum de qualité. D'ailleurs les élèves ne s'y trompent pas. Ils ont besoin d'un cours qui soit structuré, organisé. Voilà pourquoi vos tuteurs vous soulent avec ça.
Certains d'entre vous s'indignent de l'attitude de leur tuteur. Je ne remets pas en cause le fait que certains tuteurs sont nazes (beaucoup l'étaient déjà avant la réforme), peu motivés à aider leur stagiaire. Cependant, sur cette question des séquences, il est normal qu'on vous les demande. Ma tutrice a toujours voulu vérifier mes plans de séquence, les évaluations que j'allais proposer aux élèves. Éventuellement, certaines fiches d'exercice etc. Une fois par semaine, on en discutait. Parfois, ça n'allait pas, elle me le disait franco. Le plus souvent, elle me donnait juste son aval. Elle est venue quelques fois, surtout au début, avec toujours un objectif : la discipline, la gestion du tableau, la mise en activité autonome etc. On en discutait ensuite, elle relevait les points positifs et négatifs. J'estime avoir eu beaucoup de chance avec ma tutrice.
Je conçois tout à fait que vous n'ayez pas le temps, en étant à 16h ou 18h, de faire vos cours 3 mois à l'avance (rassurez-vous, même après, on ne s'y prend pas aussi vite, sauf quand on a déjà pratiqué le programme). C'est honteux que les tuteurs et les C/E vous le reprochent.
PS : Et non, je ne suis pas une adepte de Saint Meirieu. J'estime juste que parfois, dans ce qu'on nous a appris à l'IUFM, il y a des choses un minimum cohérentes et logiques!
- User5899Demi-dieu
Alors, pourquoi en est-il si souvent question dans la bouche des "formateurs" ?kiwi a écrit:Tout cela, c'est du verbiage, de la discussion de termes.
Je vous accorde que préparer quoi que ce soit en retard, c'est dur. A part ça, vous nous donnez, collègue, et sauf votre respect, un bel exemple de verbiage, et par dessus le marché dans LA discipline dont les séquences ont entraîné la mort. Parce que vous l'envisagez, au-delà des mots ronflants, comme un tout fermé sur lui-même, autour de la sacro-sainte problématique (qui n'est rien d'autre que l'angle choisi, qui permet de dessiner en creux les innombrables autres angles oubliés et passés sous silence). Une séquence sur Athènes au Ve, une autre sur Mahomet, une 3e sur Napoléon, et cinq ans après, on a des 1e qui font de Platon un contemporain de Hugo.Séquence = chapitre où l'on va enseigner aux élèves des connaissances et des savoir-faire. Point barre. Pour cela oui, c'est nécessaire de préparer une "séquence" en avance. Dans ma matière (l'HG), je ne saurai préparer un cours sans y avoir réfléchi au préalable dans sa globalité. Parce que ma "séquence" répond à une problématique d'ensemble, parce que je vais mettre en œuvre, à chaque heure de cours, des savoir-faire que les élèves devront tenter d'acquérir, parce qu'il faut aussi que je réfléchisse à mon plan de cours.
On peut aussi travailler sans séquences, c'est-à-dire sous forme d'un cours suivi, à base non de zapping, mais d'enchaînements. Mais ça, les IUFM n'ont jamais voulu l'entendre, ce en quoi ils sont les lieux d'une approche idéologique, mais idéologique masquée, donc encore plus dangereuse.
Quelle prétention !J'ai toujours fonctionné comme cela, appris comme cela. Monter son cours heure par heure, sans savoir où l'on va?! C'est juste pas possible pour dispenser un enseignement qui soit un minimum de qualité.
- ysabelDevin
Cripure a écrit:Alors, pourquoi en est-il si souvent question dans la bouche des "formateurs" ?kiwi a écrit:Tout cela, c'est du verbiage, de la discussion de termes.
Je vous accorde que préparer quoi que ce soit en retard, c'est dur. A part ça, vous nous donnez, collègue, et sauf votre respect, un bel exemple de verbiage, et par dessus le marché dans LA discipline dont les séquences ont entraîné la mort. Parce que vous l'envisagez, au-delà des mots ronflants, comme un tout fermé sur lui-même, autour de la sacro-sainte problématique (qui n'est rien d'autre que l'angle choisi, qui permet de dessiner en creux les innombrables autres angles oubliés et passés sous silence). Une séquence sur Athènes au Ve, une autre sur Mahomet, une 3e sur Napoléon, et cinq ans après, on a des 1e qui font de Platon un contemporain de Hugo.Séquence = chapitre où l'on va enseigner aux élèves des connaissances et des savoir-faire. Point barre. Pour cela oui, c'est nécessaire de préparer une "séquence" en avance. Dans ma matière (l'HG), je ne saurai préparer un cours sans y avoir réfléchi au préalable dans sa globalité. Parce que ma "séquence" répond à une problématique d'ensemble, parce que je vais mettre en œuvre, à chaque heure de cours, des savoir-faire que les élèves devront tenter d'acquérir, parce qu'il faut aussi que je réfléchisse à mon plan de cours.
On peut aussi travailler sans séquences, c'est-à-dire sous forme d'un cours suivi, à base non de zapping, mais d'enchaînements. Mais ça, les IUFM n'ont jamais voulu l'entendre, ce en quoi ils sont les lieux d'une approche idéologique, mais idéologique masquée, donc encore plus dangereuse.
Quelle prétention !J'ai toujours fonctionné comme cela, appris comme cela. Monter son cours heure par heure, sans savoir où l'on va?! C'est juste pas possible pour dispenser un enseignement qui soit un minimum de qualité.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- JeanNiveau 8
Cripure a écrit:Alors, pourquoi en est-il si souvent question dans la bouche des "formateurs" ?kiwi a écrit:Tout cela, c'est du verbiage, de la discussion de termes.
Je vous accorde que préparer quoi que ce soit en retard, c'est dur. A part ça, vous nous donnez, collègue, et sauf votre respect, un bel exemple de verbiage, et par dessus le marché dans LA discipline dont les séquences ont entraîné la mort. Parce que vous l'envisagez, au-delà des mots ronflants, comme un tout fermé sur lui-même, autour de la sacro-sainte problématique (qui n'est rien d'autre que l'angle choisi, qui permet de dessiner en creux les innombrables autres angles oubliés et passés sous silence). Une séquence sur Athènes au Ve, une autre sur Mahomet, une 3e sur Napoléon, et cinq ans après, on a des 1e qui font de Platon un contemporain de Hugo.Séquence = chapitre où l'on va enseigner aux élèves des connaissances et des savoir-faire. Point barre. Pour cela oui, c'est nécessaire de préparer une "séquence" en avance. Dans ma matière (l'HG), je ne saurai préparer un cours sans y avoir réfléchi au préalable dans sa globalité. Parce que ma "séquence" répond à une problématique d'ensemble, parce que je vais mettre en œuvre, à chaque heure de cours, des savoir-faire que les élèves devront tenter d'acquérir, parce qu'il faut aussi que je réfléchisse à mon plan de cours.
On peut aussi travailler sans séquences, c'est-à-dire sous forme d'un cours suivi, à base non de zapping, mais d'enchaînements. Mais ça, les IUFM n'ont jamais voulu l'entendre, ce en quoi ils sont les lieux d'une approche idéologique, mais idéologique masquée, donc encore plus dangereuse.
Quelle prétention !J'ai toujours fonctionné comme cela, appris comme cela. Monter son cours heure par heure, sans savoir où l'on va?! C'est juste pas possible pour dispenser un enseignement qui soit un minimum de qualité.
Bravo, Cripure! Bien envoyé ! Mieux que je n'eusse su le faire !
L'excellente kiwi feint d'ignorer que la "séquence" avait, lors de sa création, une finalité pédagogique plus que suspecte, puisqu'il s'agissait de démolir l'enseignement structuré traditionnel naturel et spontané pour le remplacer par une structure autoritaire en dehors de laquelle pas de salut. "Séquence" n'équivaut absolument pas à "chapitre" , car cela doit être un tout organique dans lequel le formalisme règne à fond. La "construction d'une séquence" est une opération quasi magique, d'autant plus difficile qu'aucune définition de la séquence n'a jamais été donnée nulle part. C'est à vrai dire impossible, et c'est bien pourquoi les stagiaires qui viennent témoigner ici de leur malaise souffrent tellement : car en plus de leur demander de faire d'emblée 15 ou 18 heures de cours, ce qui serait déjà un exploit, on les oblige à adopter une pratique littéralement impraticable, celle de la "séquence", c'est-à-dire qu'on les culpabilise d'emblée. Et comme ils n'y arrivent pas, ils se découragent, et c'est l'occasion qu'attendaient leurs formateurs pour leur dire : "Vous voyez! Vous n'êtes pas bons!". Un tel traitement des stagiaires s'apparente à de la torture mentale.
Tiens, au fait, pour défendre ainsi la "séquence", kiwi pourrait bien être au Snes!
- JeanNiveau 8
P.S. Je me demande si le cabinet de Darcos, en voulant arracher les stagiaires à l'influence des IUFM, ce qui était en soi une fort bonne idée, s'est bien rendu compte que supprimer le terme de "séquences" des nouveaux programmes de français ne suffirait pas à empêcher les IUFM de continuer à terroriser à distance, par formateurs et tuteurs interposés, lesdits stagiaires avec la pratique des "séquences".
- User5899Demi-dieu
Ce qui est sûr, c'est que les stagiaires sont maintenant le seul gibier que ces as de la pédagogie peuvent encore torturer en toute impunité. Voyons cela d'un œil optimiste : ils en auront tellement bavé, les pauvres, qu'une fois devenus enfin autonomes, la plupart se détourneront des séquences ne serait-ce que par réflexe. Pas de syndrome de Stockholm chez eux, je le parierais.
Quand même, quelle évolution dans la formation ! Jeune stagiaire en 88, je n'ai pas eu de formation initiale (les cours du CPR n'ont commencé qu'en octobre), mais j'avais une tutrice avec qui discuter de façon informelle. Quand je voulais qu'elle me voie tenter un truc, je lui demandais de passer me voir une heure, et c'était marre. Et surtout, ce qui manque le plus aujourd'hui, seulement 5h de cours à assurer, une seconde en français (bon, de 43 élèves quand même, bravo les gros bahuts marseillais !). 18h avec des tarés frustrés, c'est dur. Sympathie avec vous, les stagiaires, vous verrez, sans certains idiots, le métier n'est pas si mal.
PS Je ne suis pas au SNES, mais je ne les attaquerai pas comme vous l'avez fait, Jean. Je réserve ma hargne aux SGEN et UNSA, au Café pédagogique, à Weblettres et à l'AFEF qui, eux, pour le coup, ont défendu (et défendent) ces fariboles avec une foi de croisés, et dès les prémisses, avec une censure de fer pour qui veut les contredire.
Quand même, quelle évolution dans la formation ! Jeune stagiaire en 88, je n'ai pas eu de formation initiale (les cours du CPR n'ont commencé qu'en octobre), mais j'avais une tutrice avec qui discuter de façon informelle. Quand je voulais qu'elle me voie tenter un truc, je lui demandais de passer me voir une heure, et c'était marre. Et surtout, ce qui manque le plus aujourd'hui, seulement 5h de cours à assurer, une seconde en français (bon, de 43 élèves quand même, bravo les gros bahuts marseillais !). 18h avec des tarés frustrés, c'est dur. Sympathie avec vous, les stagiaires, vous verrez, sans certains idiots, le métier n'est pas si mal.
PS Je ne suis pas au SNES, mais je ne les attaquerai pas comme vous l'avez fait, Jean. Je réserve ma hargne aux SGEN et UNSA, au Café pédagogique, à Weblettres et à l'AFEF qui, eux, pour le coup, ont défendu (et défendent) ces fariboles avec une foi de croisés, et dès les prémisses, avec une censure de fer pour qui veut les contredire.
- JeanNiveau 8
Cripure a écrit:Ce qui est sûr, c'est que les stagiaires sont maintenant le seul gibier que ces as de la pédagogie peuvent encore torturer en toute impunité. Voyons cela d'un œil optimiste : ils en auront tellement bavé, les pauvres, qu'une fois devenus enfin autonomes, la plupart se détourneront des séquences ne serait-ce que par réflexe. Pas de syndrome de Stockholm chez eux, je le parierais.
Quand même, quelle évolution dans la formation ! Jeune stagiaire en 88, je n'ai pas eu de formation initiale (les cours du CPR n'ont commencé qu'en octobre), mais j'avais une tutrice avec qui discuter de façon informelle. Quand je voulais qu'elle me voie tenter un truc, je lui demandais de passer me voir une heure, et c'était marre. Et surtout, ce qui manque le plus aujourd'hui, seulement 5h de cours à assurer, une seconde en français (bon, de 43 élèves quand même, bravo les gros bahuts marseillais !). 18h avec des tarés frustrés, c'est dur. Sympathie avec vous, les stagiaires, vous verrez, sans certains idiots, le métier n'est pas si mal.
PS Je ne suis pas au SNES, mais je ne les attaquerai pas comme vous l'avez fait, Jean. Je réserve ma hargne aux SGEN et UNSA, au Café pédagogique, à Weblettres et à l'AFEF qui, eux, pour le coup, ont défendu (et défendent) ces fariboles avec une foi de croisés, et dès les prémisses, avec une censure de fer pour qui veut les contredire.
+ 1000 !
- JeanNiveau 8
Chers collègues stagiaires !
Cessez de vous casser la tête avec ces "séquences", ces "séances", ces "progressions" et autres foutaises avec lesquels on vous emmerde et on vous gâche le plaisir de découvrir ce fabuleux métier. La preuve que c'est de la foutaise, c'est que depuis que les "séquences" ont été mises en place en 1997, les élèves n'ont jamais été aussi nuls en sortant des collèges. Nuls en français, nuls en histoire, nuls en langues, etc. En fait, ces "séquences" avec lesquelles on vous pourrit votre année de stage n'existent plus depuis la réforme Darcos des programmes en 2007, donc depuis 2007, il n'est plus obligatoire d'enseigner en" séquences". Mais parmi vos tuteurs et formateurs, il y en a un certain nombre qui refusent d'accepter l'abolition des "séquences" et c'est pour ça qu'ils vous pourrissent la vie avec ces fariboles, mais ils ne sont plus à la page : la "séquence" a vécu. Ils n'ont même pas le droit de vous obliger à enseigner en "séquences". Donc faites votre travail de votre mieux, mais soyez parfaitement zen. Un stress (inutile) de moins!
Cessez de vous casser la tête avec ces "séquences", ces "séances", ces "progressions" et autres foutaises avec lesquels on vous emmerde et on vous gâche le plaisir de découvrir ce fabuleux métier. La preuve que c'est de la foutaise, c'est que depuis que les "séquences" ont été mises en place en 1997, les élèves n'ont jamais été aussi nuls en sortant des collèges. Nuls en français, nuls en histoire, nuls en langues, etc. En fait, ces "séquences" avec lesquelles on vous pourrit votre année de stage n'existent plus depuis la réforme Darcos des programmes en 2007, donc depuis 2007, il n'est plus obligatoire d'enseigner en" séquences". Mais parmi vos tuteurs et formateurs, il y en a un certain nombre qui refusent d'accepter l'abolition des "séquences" et c'est pour ça qu'ils vous pourrissent la vie avec ces fariboles, mais ils ne sont plus à la page : la "séquence" a vécu. Ils n'ont même pas le droit de vous obliger à enseigner en "séquences". Donc faites votre travail de votre mieux, mais soyez parfaitement zen. Un stress (inutile) de moins!
- patrichkaNiveau 3
Jean tu sais ils remplacent aisément le terme séance par un autre mot. Mais ce sont toujours des séquences car elles doivent contenir des séances. Je vais essayer de ne pas me tracasser mais on nous met telle pression que c'est pas évident.
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en sourdine...
- kiwiGuide spirituel
Cripure a écrit:Alors, pourquoi en est-il si souvent question dans la bouche des "formateurs" ?kiwi a écrit:Tout cela, c'est du verbiage, de la discussion de termes.
Je vous accorde que préparer quoi que ce soit en retard, c'est dur. A part ça, vous nous donnez, collègue, et sauf votre respect, un bel exemple de verbiage, et par dessus le marché dans LA discipline dont les séquences ont entraîné la mort. Parce que vous l'envisagez, au-delà des mots ronflants, comme un tout fermé sur lui-même, autour de la sacro-sainte problématique (qui n'est rien d'autre que l'angle choisi, qui permet de dessiner en creux les innombrables autres angles oubliés et passés sous silence). Une séquence sur Athènes au Ve, une autre sur Mahomet, une 3e sur Napoléon, et cinq ans après, on a des 1e qui font de Platon un contemporain de Hugo.Séquence = chapitre où l'on va enseigner aux élèves des connaissances et des savoir-faire. Point barre. Pour cela oui, c'est nécessaire de préparer une "séquence" en avance. Dans ma matière (l'HG), je ne saurai préparer un cours sans y avoir réfléchi au préalable dans sa globalité. Parce que ma "séquence" répond à une problématique d'ensemble, parce que je vais mettre en œuvre, à chaque heure de cours, des savoir-faire que les élèves devront tenter d'acquérir, parce qu'il faut aussi que je réfléchisse à mon plan de cours.
On peut aussi travailler sans séquences, c'est-à-dire sous forme d'un cours suivi, à base non de zapping, mais d'enchaînements. Mais ça, les IUFM n'ont jamais voulu l'entendre, ce en quoi ils sont les lieux d'une approche idéologique, mais idéologique masquée, donc encore plus dangereuse.
Quelle prétention !J'ai toujours fonctionné comme cela, appris comme cela. Monter son cours heure par heure, sans savoir où l'on va?! C'est juste pas possible pour dispenser un enseignement qui soit un minimum de qualité.
J'oubliais l'importance de la progression, non seulement dans une année scolaire, mais aussi sur les 4 niveaux de collège et les 3 de lycée. En effet, et vous avez raison sur ce point, la séquence n'est pas isolée, elles s'enchaînent. Les connaissances mises en œuvre dans la séquence 1 seront à réinvestir peut-être en séquence 6... Et peut-être l'année suivante. Autant envisager la séquence dans sa globalité, n'importe quel stagiaire peut l'apprendre assez rapidement. Autant la progression nécessite une véritable aide de la part des tuteurs et formateurs, car il faut avoir un aperçu du programme de l'année et des années futures et ça, un stagiaire qui enseigne pour la 1ère fois ne saurait l'avoir.
La problématique choisie par l'enseignant a au moins de le mérite de nous obliger à faire des choix. Car pardonnez-moi, mais je ne suis pas prof de fac, juste pauvre petite prof de collège, et mes cours ne tendent pas, en effet, à l'exhaustivité. De toute façon, qu'en auraient fait mes élèves de ZEP?!!!
Non vraiment, je crois que vous faites tous une fixette sur le mot "séquence".
- kiwiGuide spirituel
Jean a écrit:La preuve que c'est de la foutaise, c'est que depuis que les "séquences" ont été mises en place en 1997, les élèves n'ont jamais été aussi nuls en sortant des collèges. Nuls en français, nuls en histoire, nuls en langues, etc.
Et bien voilà, on y vient! Encore la vieille guéguerre collège/lycée. Bouuuuuuuuu les mauvais profs de collège... Vous savez, si j'étais vous, je me remettrais un peu en question, car quand je vois le nombre d'étudiants en fac qui ne savent pas non plus aligner deux phrases sans faire de fautes...
- CelebornEsprit sacré
kiwi a écrit:
Non vraiment, je crois que vous faites tous une fixette sur le mot "séquence".
Peut-être parce qu'on en a beaucoup souffert. Peut-être aussi parce que les mots ont un sens, et que le mot "séquence" dans le verbiage des lettres modernes, ça signifie par exemple "pas de progression grammaticale indépendante et structurée", mais bien "réduction de la grammaire aux outils dont on a besoin pour traiter la "problématique" qu'on s'est fixée".
Et assimiler "séquence" et "cours structuré", c'est de la malhonnêteté intellectuelle : on peut structurer un cours, un chapitre, une année scolaire sans faire de séquences. Ensuite, j'arrive aussi à dispenser un enseignement "un minimum de qualité" en improvisant ; c'est peut-être une particularité des lettres, cela dit.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- macassaNiveau 7
Pitié !! plus de généralités sur les tuteurs !!
je suis tutrice cette année...je ne l'ai pas choisi, pareil pour d'autres collègues !!Et je vous assure que je ne suis pas là pur "prendre la tête" aux collègues qui débutent.
Nous on a eu la chance de débuter le métier avec 6 heures de cours à donner au maximum, et on avait toute l'année pépère pour préparer ses cours, étudier le programme..
D'après vos témoignages, je constate que pas mal de collègues-stagiaires ont eu la mal chance de tomber sur des cas.
Je trouve que c'est déjà difficile pour un jeune de débuter dans ce métier, s'il faut en plus se supporter al pression de certains tuteurs qui jouent les petits chefs...
Conseils aux collègues stagiaires:
- ne vous prenez plus la tête
- relativiser, ne cédez pas au stress et à la pression généralisée
- rappeler aux tuteurs pourris que leurs débuts de profs n'étaient pas dans le même contexte
- attention à ne pas trop parler dans la salle des profs...les murs ont des oreilles. méthode couet : Tout va bien !
- et surtout n'oublier pas que sauf problème ENORME...vous serez titularisé quoi qu'il arrive.
Perso, quand j'étais stagiaire..je disais toujours tout va bien à la fameuse question : " ça va avec tes élèves ??"...le + important, c'était d'être titularisé !!!
je suis tutrice cette année...je ne l'ai pas choisi, pareil pour d'autres collègues !!Et je vous assure que je ne suis pas là pur "prendre la tête" aux collègues qui débutent.
Nous on a eu la chance de débuter le métier avec 6 heures de cours à donner au maximum, et on avait toute l'année pépère pour préparer ses cours, étudier le programme..
D'après vos témoignages, je constate que pas mal de collègues-stagiaires ont eu la mal chance de tomber sur des cas.
Je trouve que c'est déjà difficile pour un jeune de débuter dans ce métier, s'il faut en plus se supporter al pression de certains tuteurs qui jouent les petits chefs...
Conseils aux collègues stagiaires:
- ne vous prenez plus la tête
- relativiser, ne cédez pas au stress et à la pression généralisée
- rappeler aux tuteurs pourris que leurs débuts de profs n'étaient pas dans le même contexte
- attention à ne pas trop parler dans la salle des profs...les murs ont des oreilles. méthode couet : Tout va bien !
- et surtout n'oublier pas que sauf problème ENORME...vous serez titularisé quoi qu'il arrive.
Perso, quand j'étais stagiaire..je disais toujours tout va bien à la fameuse question : " ça va avec tes élèves ??"...le + important, c'était d'être titularisé !!!
- CelebornEsprit sacré
macassa a écrit:Pitié !! plus de généralités sur les tuteurs !!
je suis tutrice cette année...je ne l'ai pas choisi, pareil pour d'autres collègues !!
Ben si, vous l'avez choisi, vu qu'il fallait être volontaire.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- macassaNiveau 7
ah non....dans de nombreux cas, on n'était pas volontaire..on me l'a imposé !!
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