Absences pour enfant malade

chmarmottine a écrit:

henriette a écrit:Colombane n'était pas enseignante, elle était personnel administratif (secrétariat) : elle ne réalise donc pas l'incongruité de sa question.

Je vois.

Ou elle n'a pas conscience que leur nombre est limité, par année civile.
Son raisonnement peut s'appliquer le 15 décembre, si on a de la marge.

Ramanujan974 a écrit:

chmarmottine a écrit:

henriette a écrit:Colombane n'était pas enseignante, elle était personnel administratif (secrétariat) : elle ne réalise donc pas l'incongruité de sa question.

Je vois.

Ou elle n'a pas conscience que leur nombre est limité, par année civile.
Son raisonnement peut s'appliquer le 15 décembre, si on a de la marge.

Je pensais que justement dans l'éducation nationale, c'était par année scolaire et pas par année civile.

frimoussette77 a écrit:

Ramanujan974 a écrit:

chmarmottine a écrit:

henriette a écrit:Colombane n'était pas enseignante, elle était personnel administratif (secrétariat) : elle ne réalise donc pas l'incongruité de sa question.

Je vois.

Ou elle n'a pas conscience que leur nombre est limité, par année civile.
Son raisonnement peut s'appliquer le 15 décembre, si on a de la marge.

Je pensais que justement dans l'éducation nationale, c'était par année scolaire et pas par année civile.

c'est bien par année civile.

chmarmottine a écrit:

frimoussette77 a écrit:

Ramanujan974 a écrit:

chmarmottine a écrit:
Je vois.

Ou elle n'a pas conscience que leur nombre est limité, par année civile.
Son raisonnement peut s'appliquer le 15 décembre, si on a de la marge.

Je pensais que justement dans l'éducation nationale, c'était par année scolaire et pas par année civile.

c'est bien par année civile.

Merci.

Ah cool, tant mieux! J'avais oublié ça. Donc on a intérêt à tous les liquider en décembre

J'avais lu que ça pouvait varier : par année civile, année scolaire ou année glissante.
Enfin de toute façon ce ne sont pas des absences de droit, même si je n'ai encore jamais vu que ce soit refusé (surtout que c'est souvent a posteriori !j.

Si c'est de droit pour enfants malades.

lene75 a écrit:J'avais lu que ça pouvait varier : par année civile, année scolaire ou année glissante.

D'après les textes, c'est forcément année civile :

La circulaire du 13 avril 1983 a écrit:"l'année civile a été retenue comme période unique de référence pour l'ensemble des personnels enseignants et non enseignants relevant du ministère de
l'Education nationale."
https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf/circ?id=795

Clecle78 a écrit:Si c'est de droit pour enfants malades.

Non, comme pour beaucoup d'absences qu'on a tendance à considérer "de droit" et qui le sont par l'usage, mais pas dans les textes.

La circulaire du 2 août 2002 a écrit:"Les autorisations d'absence facultatives
Elles ne constituent pas un droit. Il s'agit de mesures de bienveillance relevant de l'appréciation du supérieur hiérarchique :
[...]
- absences pour enfant malade : des autorisations d'absence peuvent être accordées aux personnels pour soigner un enfant malade de moins
de 16 ans (pas de limite d'âge si l'enfant est handicapé) ou pour en assurer momentanément la garde, sur présentation d'un certificat médical."
https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf/circ?id=1821

Bonsoir, mon conjoint est universitaire (maître de conf.) et son secrétariat, assez hésitant au début lui a refusé les deux jours enfant-malade qu'il avait demandés (avec certificat du médecin) : notre fille a bientôt 3 ans et il s'agissait de la première demande. La responsable administrative décomptera les heures non assurées, de la paie des heures complémentaires.

En ce qui me concerne (titulaire dans le secondaire), je passais un concours ces jours-là donc nous n'avions pas le choix.

Des témoignages d'universitaires à ce sujet ?

À la lecture de certains messages, je me rends compte qu'il ne s'agit que d'une absence facultative, et non de droit ?! Idem pour les universitaires du coup ? Dans le cas qui se profile (refus), puis-je doubler mes jours ? Merci pour vos témoignages.

Je suis aussi dans le supérieur. À la naissance de mon fils, j’avais naïvement demandé si j’aurais droit à des journées “enfant malade”, ce à quoi il me fut répondu que oui, et le nombre annuel de ces journées était particulièrement généreux, je trouvais ça formidable… jusqu’à ce que je demande quel en était le fonctionnement : il fallait rattraper toutes les heures de cours… Inutile de préciser qu’aucun collègue ne les utilise.
À chaque fois que l’occasion se présentait, c’est donc mon conjoint qui utilisait les siennes.
Même topo pour le décès d’un parent… en théorie on y a droit, en pratique il faut tout rattraper,
sans quoi c’est décompté du service.

Merci pour ton témoignage, malheureusement très clair !

Oui malheureusement. Il n’y a pas que des avantages à enseigner dans le supérieur. D’après ce que je comprends, ces approches sont à la discrétion du chef d’établissement. J’ai trouvé cela particulièrement inhumain (je n’exagère pas) lorsque j’ai perdu mes parents… Non seulement c’est compliqué de tout rattraper, mais ce qui me choque c’est l’absence de reconnaissance vis-à-vis de l’événement en soi. Alors que dans mon entourage les personnels d’autres secteurs ont tous droit à un minimum de jours, y compris des journées “parent malade” (en fait “enfant malade” modulable dans certains cas pour un parent en fin de vie).

Il me semble qu’il y a maintenant un congé possible et rémunéré (des cacahuètes) pour accompagner un proche malade gravement ou en fin de vie… congé de solidarité familiale, trois mois maximum et fractionnable.

Les jours de garde d’enfants malades sont doublés si le conjoint n’en bénéficie pas.
Pour ma part, je transmets une attestation de l’employeur du conjoint  qui mentionne qu’il n’y a pas droit.

Bonjour,
Je viens de remarquer que j'ai eu une retenue sur hsa (un trentième) qui est due à une journée de garde de mon fils qui était malade.
Je ne suis pas très souvent absent et je regarde encore moins souvent ma fiche de paie, mais je n'avais jamais vu ça. C'est bien la procédure habituelle?
Merci d'avance.

Cela semble conforme au texte du décret n°50-1253:

Article 4

Modifié par Décret n°99-824 du 17 septembre 1999 - art. 2 () JORF 21 septembre 1999 en vigueur le 1er septembre 1999
Modifié par Décret n°95-999 du 25 août 1995 - art. 1 () JORF 8 septembre 1995

Les indemnités pour heures supplémentaires susvisées sont payables par neuvième. En cas d'absence ou de congé individuel, l'indemnité est fixée proportionnellement à la période de présence, le décompte s'établissant à raison de un deux cent soixante-dixième de l'indemnité annuelle pour chaque journée de présence.

Merci Mathador

Oui, c’est la procédure, je l’ai appris avec étonnement l’an dernier.

Sans certificat médical du médecin, il y a retrait de salaire.

Mehitabel a écrit:Sans certificat médical du médecin, il y a retrait de salaire.

Même l'absence de droit, avec certificat, fait que l'on perd 1/270e d'une HSA.

Attention, ce n'est pas une absence de droit, en plus.

Oui oui il y avait bien une attestation du pédiatre précisant que je devais rester auprès de mon fils.
La retenue semble justifiée, pas de problème donc, je voulais juste en avoir le cœur net.

henriette a écrit:Attention, ce n'est pas une absence de droit, en plus.

Absolument, pardon pour l'erreur.

Parvenez-vous tous à obtenir des rendez-vous médicaux dans la journée ? Comment faites-vous si ce n'est pas le cas ?
Depuis cette année c'est devenu la misère, il n'y a pas de possibilités sur la journée, et par rapport aux jours enfant malade cela peut poser souci, puisque si l'enfant est malade le jour T, il a besoin d'aller se soigner et d'être gardé tout de suite, et pas 5 jours plus tard...

A Tuin a écrit:Parvenez-vous tous à obtenir des rendez-vous médicaux dans la journée ? Comment faites-vous si ce n'est pas le cas ?
Depuis cette année c'est devenu la misère, il n'y a pas de possibilités sur la journée, et par rapport aux jours enfant malade cela peut poser souci, puisque si l'enfant est malade le jour T, il a besoin d'aller se soigner et d'être gardé tout de suite, et pas 5 jours plus tard...

Bonjour, je remonte ce sujet parce que je me pose la même question. Ma fille est malade depuis ce midi, je ne pense pas pouvoir l'envoyer à l'école demain. Mais aucun rdv disponible pour demain sur doctolib. On fait comment dans ce cas ? On prend rdv pour le lendemain et on demande un certificat antidaté ? Si elle a besoin d'un seul jour de repos ça semble dommage.

Pas simple ! On a la chance d’avoir un médecin assez disponible qui a une interface de prise de rv efficace, j’anticipe au maximum en prenant des rv des qu’un enfant semble malade, rv que 9 fois sur 10 j’annule ensuite dans le délai prévu par l’interface (autre que Doctolib mais c’est le même principe). Ça nous est déjà arrivé de demander un certificat datant de la veille et ça n’a pas posé de problème. On doit aussi pouvoir faire établir un certificat en teleconsultation. Par contre, un truc mal pensé, c’est que nous avons un EDT complémentaire et que le certificat ne peut être mis qu’au nom d’un seul parent, ce qui est un peu ballot et peut nous obliger à rester à la maison alors que l’autre parent y est et qu’on pourrait quasiment assurer notre service en se relayant auprès de la petite. Chaque fois ça nous demande de gros efforts de réflexion, selon le jour, pour savoir quel parent sera inscrit sur le papier.